[Fanfic - En cours] Domine-moi.

Normal, c'est le soir. Évitons de perdre le contrôle de nous même sous prétexte qu'il se fait tard, c'est une épreuve, nous sommes fatigués, c'pour ça, on s'en sortira. Je te le promet, on pètera pas notre câble cette fois. *Toi tu l'as déjà pété may bon.*

Ah mais j'suis vraiment la seule à comprendre l'indice ? En même temps c'est mon histoire xD

en faite tu as lâché un indice que personne n'a compris c'est pas mal je dois dire

.........Oui. Je me sens seule. Seule avec mon indice qui veut rien dire.

*sors*

*rerentre* Bref suite ce week end au plus taaaaard. *-*

ce week end ?? ça va être long

« Je ne veux pas y aller ! T'as compris ça, tu m'obligeras pas ! » hurla t-elle en jetant violemment son sac à terre.

« Parle autrement à ton père ! »

Olivia ramassa le sac et l'ouvrit, cherchant longuement à travers les cahiers celui qui contenait les cours de maths desa fille, et lorsqu'elle le trouva, elle le brandissa en l'air en la fusillant du regard. « Oh, 5/20 ! "Ashley ne s'investit pas assez et doit apprendre ses leçons." » commença t-elle à lire en feuilletant les pages où étaient soigneusement collés les contrôles.

Ashley tourna la tête pour ne pas croiser l'expression dépitée de son père.

« 2/20, intéressant ça aussi ! "Travail très insuffisant." »

« Tu te fous de notre gueule Ashley, dis-moi ? » demanda Éric, se levant de son fauteuil.

« Qu'est-ce que je trouve encore ? Un magnifique 3 ? » Olivia ferma le cahier et posa les yeux sur sa fille. « Ose me dire que tu n'as pas besoin de soutien ! »

Éric soupira avant de plonger son visage dans ses mains et resta un instant ainsi sans rien dire. Bill ne lui avait jamais caché qu'Ashley avait des lacunes, mais que ce soit aussi catastrophique, il n'y croyait pas.
La jeune brune esquissa un faible sourire « Ça va, c'est que des maths. » souffla t-elle en haussant les épaules, provoquant le rougissement immédiat de ses parents. Éric s'approcha rapidement de sa fille et se planta devant elle.

« QUE des maths ?! » s'exclama t-il, son regard noir pesant sur Ashley. « Dégage de ma vue avant que je ne t'en colle une ! »

Elle se dirigea vers sa mère et lui arracha son sac des mains, s'exécutant ensuite en empruntant le long escalier. Ses pieds tapaient contre les marches et le bruit de ses pas raisonnait dans toute la maison tant elle s'acharnait. Cela ne semblait pas la déranger le moins du monde car, une fois dans sa chambre, elle ferma sa porte dans un claquement assourdissant et se libéra à nouveau de son sac en le balançant contre le mur qui lui faisait face. « Rien à foutre de ce qu'ils pensent ! J'irais pas » grommela t-elle.




« Ashley »

L'interpellée se tourna pour faire face au propriétaire de la voix. Il s'agissait de Tom. Seulement de Tom. Elle aurait espérée que ce soit n'importe qui, même de son prof de maths si ça pouvait chanter le destin, mais sûrement pas Tom. Il la contemplait d'un air penaud et ne savait apparemment pas quoi dire. Ashley sentait qu'ils resteraient comme ça un long moment, sans se parler, et qu'ils attendraient juste quelques minutes avant d'ouvrir la bouche en même temps, pour ensuite se sauter dans les bras comme deux gamins ne s'étant pas revus depuis des années... Ce genre de situation s'était répétée tellement de fois.
Sauf que quelque chose clochait. Jusque là, jamais leur dispute n'avait été si violente, et jamais Ashley n'avait frappé Tom. Les propos de Tom avaient été si difficiles à digérer qu'elle n'avait pas put passer à côté, et elle s'était due de réagir avant qu'il n'en profite et qu'il ne l'a domine de trop. Si elle n'aurait pas répliqué, il aurait sûrement pensé qu'elle faisait partie de ces femmes soumises se pliant à toutes les restrictions. Sauf que, non. Il avait perdu cette fois. Plus jamais elle ne se laissera faire, et encore moins par un gamin capricieux et jaloux incapable de se montrer un temps soit peu mature.

« Désolé. » dit-il simplement.

Ashley garda ses lèvres pressées l'une contre l'autre et ne trouva pas le courage d'ajouter quoi que ce soit.
Il fit un pas vers elle. Elle recula.

« Tu me pardonnes ? »

La sonnerie retentit, et Tom se dit que, décidemment, il y avait toujours quelque chose pour les interrompre. Il ne devait pas lâcher maintenant. Pas si près du but. Elle ne répondait pas. Cela montrait clairement qu'elle hésitait et qu'elle avait encore des sentiments pour lui !
Il fit un nouveau pas mais elle recula, se heurtant aux casiers juste derrière elle, et Tom trouva alors l'occasion pour lui montrer qu'elle comptait vraiment à ses yeux. Elle ne pouvait plus s'échapper et elle n'avait pas l'air de le vouloir. Un seul. Un seul baiser et elle comprendrait.
Tom approcha une main de son visage et la glissa le long de son cou.
Ashley avait toujours ses pupilles plongées dans celles du dreadé et semblait totalement submergée par ses émotions. Elle ne bougea pas non plus lorsqu'il se colla un peu plus à elle, son souffle chaud contre ses lèvres, et ses mains posées sur chacune de ses joues. Elle avait peur tout de même.
Elle ne l'aimait pas.
Alors pourquoi se laisserait-elle faire ?

Une voix raisonna dans le couloir et Tom sursautait brusquement, se détachant le plus vite possible d'Ashley, complètement crispée.

« En classe, et vite. Vous avez de la chance de ne pas être tombé sur un surveillant. »

Kaulitz. Encore. Et toujours. Ashley commençait à se demander s'il ne l'espionnait pas.
Non, ridicule.

ouaaaaaaaaaaaaaaaaah !
viens de tomber sur ta fic et j'adoooooooooooooooooooooooooooooooooore !

si, si !
bill en prof de maths c'est excellent !!
par contre si j'ai bien compris, tom n'est pas son jumeau, ni un prof ?

bref, suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !

Oooooooh ! Merci c'trop gentil :3

Eh non, Tom n'est ni son jumeau, ni un prof !
Suite.. quand j'en aurai le courage

oh non !! Bill qui casse l'ambiance ! c'était tellement romantique

Suite, suite, suite !! Ce Bill toujours là ou il faut pas
En mode casseur d'ambiance.

Tom et moi empruntèrent le même chemin pour nous rendre à nos classes respectives, et cela sans un mot, car, je le sentais, nous étions déjà gênés de ce qu’il s’était produit quelques minutes plus tôt. Je me retournais pour vérifier que Kaulitz était bel et bien parti et lâchais un soupir de soulagement. Tom leva le regard vers moi.

« Tu sais toi pourquoi il traînait dans les couloirs à cette heure ? » demandais-je d’un ton mal assuré.

Il haussa les épaules et enfouit ses mains dans ses poches. « Non, comment je le saurais ? Et d’ailleurs, je m’en tape. »

Ses yeux dérivèrent sur le sol et nous continuâmes à marcher d’un pas rapide. A quoi bon chercher à parler, puisque lui n’en avait aucune envie. C’était limite s’il ne me refaisait pas la gueule. Alors qu’au passage, je n’y étais pour rien si ce prof avait débarqué au moment où il avait l’intention de m’embrasser. D’ailleurs, merci à lui, j’aurais forcément regretté.
Je ne suis sûre de rien ces temps ci. Ce que je ressens, tout est confus. Tom a toujours été mon ami et je savais qu’il avait tendance à être jaloux de n’importe qui, mais aujourd’hui, c’était différent. Il m’a carrément avoué, à sa manière, que les sentiments qu’il éprouvait à mon égard étaient tout autre qu’amicaux. Et moi ? Moi, je suis perdue maintenant. Je ne sais plus quoi lui dire. Je ne sais plus quoi penser. C’est si chiant ! Pourquoi faut-il qu’il m’aime ?

Nous arrivons devant les portes de chacune de nos classes et il est toujours aussi silencieux. On ne va pas se quitter comme ça, c’est totalement stupide ! Il ne s’explique même pas ! Rien ! Ca va encore être à moi de faire le premier pas… En plus il a l’air de l’attendre.

« Oui, je te pardonne. » dis-je d’une voix très basse.

Tom esquissa un sourire timide et se contenta de toquer à la porte avant de disparaître à l’intérieur.

Quant-à moi, je restais immobile. Surprise par sa réaction si…Tom. Oui, c’était ce qui lui ressemblait. Un simple sourire de sa part me prouvait qu’il était redevenu lui-même. Mais je ne m’étais pas attendue à ce qu’il se retrouve aussi vite. Je pensais qu’il allait m’éviter. Réagir de façon indifférente à ce que je venais de lui dire. Mais non. Il était satisfait de ça. Il n’avait rien espéré de plus ! Alors, savoir que je lui pardonnais lui faisait si plaisir ? Il n’avait pas souhaité autre chose ? N’avait-il pas souhaité que je lui saute dans les bras en lui criant que je l’aime ?

Mais m*rde, arrête de penser ! Va en cours p*tain !


Sortie du lycée. Déjà. Les journées passent si vite. En arrivant en retard tout-à l’heure, j’ai récolté un renvoi. Il n’a pas cherché à savoir quoi que ce soit et m’a expulsé de cours à peine avais-je mit un pas à l’intérieur. Tant mieux, je n’avais aucune envie de le voir aujourd’hui, et encore moins de suivre sa stupide matière qu’est l’Anglais.
Lorsque je franchis le portail, une voix m’interpella. Je me retournais.

« Georg ? »

Il s’avança vers moi en courant. « Oui, j’ai… » commença t-il, complètement essoufflé par sa course. « Un truc à te demander. »

« Je t’écoute ! »

Jamais il ne m’avait adressé la parole celui là. Qu’est-ce qu’il voulait ?

« Tu peux donner ça à Steph ? »

Il me tendit une feuille de papier blanc soigneusement pliée en quatre.

« Ne l’ouvre pas s’il te plaît, contente toi de lui donner. » dit Georg avant de s’éloigner.

« Mais c’est quoi ? »

« Rien du tout, ça ne te concerne pas ! »

méchant Georg !! tu lui donne un papier et elle peut pas l'ouvrir ! coquinou va !!!

Oh, c'est mignon les petits mots ! C'était bien ce temps là !

mystère mystère

alors généralement quand on te dit de pas ouvrir, tu fais quoi ???

allez georg : ouvre et dis-nous !!!


suite, bien sûr !

Merci pour vos com's ! J'ai pensé à la suite pendant toute ma journée de cours *pas bien*
Voici le nouveau chapitre donc


J'attends toujours Ashley qui ne devrait pas tarder à arriver. Espérons qu'elle ne manque pas de rater le bus cette fois ci, je ne me sentirais pas de demander une nouvelle fois au chauffeur de patienter.
Je tourne la tête sur le côté et l'aperçois. Elle marche lentement et tient dans sa main un papier qu'elle lève vers le haut.
C'est quoi ? Et pourquoi elle sourit bêtement ?
Je la rejoins.

« C'est à toi ? » demandais-je en scrutant le papier avec curiosité.

« Naaaan. C'est à la demoiselle en face de moi. »

J'hausse un sourcil et elle me rit au nez. « De la part de l'autre débile de Georg » expliqua t-elle, incapable de garder son sérieux.

« Quoi ? Georg ? »

Je m'empare du papier à toute vitesse.

« Depuis quand vous vous écrivez des mots ? »

Sa voix est moqueuse et je lui lance un regard noir avant de déplier le papier rapidement.
Mes yeux parcourent le texte. Je fais mine de ne pas être intéressée et reporte mon attention sur Ashley.

« Des conneries. » dis-je avec dédaignement en enfouissant le papier dans mon sac.

« Ah ouais ? »

« Ouais ! »

Elle secoua la tête et soupira. Je crois qu'elle savait pertinemment que je n'avais qu'une envie, qu'elle disparaisse et que je puisse lire cette lettre en toute tranquilité. Du coup, lorsque le bus arriva, elle s'installa à la première place libre et me dit de ne pas me mettre à côté d'elle, avant de chuchoter à mon oreille que cela pourra me laisser le temps de relire le papier.
Je ne sus plus quoi répondre.

Comment elle devinait tout ça ? Je mentais si mal ? Fallait que j'évite ce genre de situations à l'avenir alors...

« Hum... N'importe quoi. » trouvais-je le courage d'ajouter.


« Stéphanie ? Ça va ? Tu viens manger ? »

Je sursautais sous l'effet de la surprise et lâchais le papier.
Ma mère venait d'entrer dans ma chambre.

« J'ai toqué mais tu n'as pas répondu. » se défenda t'elle tandis que je la foudroyais du regard.

« Sors ! »

yèèèèèèèèèèèèèèès love is in the air !!!

suite ...

Magnifique déclaration

Merci les fiiiilles

ro !! Georg ce romantique

Quelle poète ce Georg, très joli lettre

Suite s'il te plaît ma petite Estelle !

Par conséquent JE suis une poète ? Et romantique en plus.. ! :') Si ma prof de français pouvait une seule seconde s''en douter xD Je suis plutôt du genre petite rebelle haha.


"Je l'ai refait."

"Tu dois arrêter."

"Je sais."

"Pourquoi ?"

"J'avais mal."

"C'est le faire qui te fait mal."

"Non. Ça me détend. J'étais mal avant."

"Pourquoi ?"

"Je ne sais pas."

"Arrête de t'obstiner à me mentir."

"C'est toi qui t'obstine à savoir pourquoi je le fais."

"Parce que je suis ton amie."

"Vraiment ?"

"Oui."

"…"

"Tu en doutes ?"

"Plus maintenant. =)"

"Alors dis-moi ce qui t'a poussé à le refaire."

"C'est compliqué."

"Je m'en fiche."

"J'ai toujours apprécié le fait d'être populaire et de sortir avec des mecs pour le fun tu vois. Mais qu'une personne m'aime de tout son cœur, j'ai beaucoup de mal à le supporter."

"Qui t'aime de tout son cœur ? :O"

"Tu le sais."

".... Ah. Pourquoi ?"

"J'ai du mal à accepter qu'on aime une image."

"Je ne comprend rien !"

"Ashley, réfléchis ! Georg aime le masque que je porte chaque jour pour me rendre en cours ! Nullement il ne connaît la personne qui se cache derrière !"

"Qu'est-ce que tu en sais ? Je n'ai pas eu beaucoup de mal à te décrypter, moi. C'est peut être le cas pour lui aussi."

"Impossible. Nous n'avons jamais été proches."

"Je suis désolée."

Je posais mon portable sur ma table de chevet et me couchais sur mon lit.
J'étais la seule à connaître réellement Stéphanie. Elle comptait énormément pour moi bien que je ne lui montre pas assez. Ce n'était pas dans ma nature. L'expression des sentiments, très peu pour moi. Il est vrai qu'avec Tom... Tom, un sujet qui me dérange de plus en plus. Je ne sais toujours pas où j'en suis.
Je me dis des fois, que je devrais prendre un grand instant de réflexion pour songer à tout ça. Lui, moi, nous, où nous en sommes. Ce qu'il est pour moi et ce que je suis pour lui.
Ce n'est qu'un ami. Mais j'ai l'impression de représenter tellement plus à ses yeux.
Et puis, il y a ce prof.
Mis à part, je l'avoue, qu'il a un certain charme auquel je suis sensible, je n'éprouve rien à son égard. Du moins, je ne le connais pas suffisamment pour juger de mes sentiments.
Quelques fois je suis certaine de le détester. Tout en lui m'énerve. Ce maquillage, cette façon de se fringuer, cette coiffure !
À d'autres moments, j'arrive à m'y faire, et je me surprends à le "mater" comme dirait Stéphanie, ouvertement. C'est dérangeant mais, temps qu'il n'y a aucune arrière pensée derrière...

Bien, ça aura été la soirée des révélations. Je me suis un peu ouvert l'esprit.
Maintenant, je dors et je cesse de réfléchir.


« ON SE LÈÈVE ! »

« P*tain.. »

Je plaqua lourdement mon oreiller sur ma tête.

« Jeune fille ! Il est l'heure de te lever ! » s'exclama ma mère en me retirant la couverture.

« Nooooon »

« Si ! J'ai des tas de choses à faire aujourd'hui ! Et tu vas m'aider ! »

« Laisse moi dormir encore un peu sérieux c'est le week end m*rde » marmonnais-je à peine réveillée.

Elle me prit l'oreiller des mains et le balança à l'autre bout de la pièce. Ses mains se posèrent sur ses hanches. « Tu vas pas râler de bon matin ! Lève-toi et va t'habiller, qu'on puisse commencer ! »

« Pffff. »

J'entendis ses pas s'éloigner et la porte claqua.

suite suite suite, l'anniversaire

le réveil le plus horrible du monde c'est moche !

Vous êtes adorables
Voici la suite:


Une tasse de café fumante sous les yeux, je réfléchissais à la dure journée que je m'apprêtais à vivre. J'allais devoir me rendre jusqu'au domicile d'Éric pour les préparatifs de son anniversaire. Et Olivia m'avait déjà envoyé un message pour que je me bouge. Je lui avais répondu que j'étais sur le point d'arriver, ors, j'étais toujours en boxer, assis à la table de la cuisine, et encore fatigué d'une nuit dont je n'avais pas profité. Je n'avais pas dormi et m'étais contenté d'écrire les leçons pour mes élèves. Par conséquent, une mine affreuse, et je n'étais pas prêt de partir étant donné que j'allais encore passer une heure dans ma salle de bains pour m'arranger. Évidemment Olivia m'harcèlera de messages et quand j'arriverais chez eux, j'aurai droit à ses putains de questions accusatrices. Madame est stressée vous comprenez, c'est l'anniversaire de son mari alors faut se donner à fond... Elle me fait chier elle aussi. Vivement que les préparatifs finissent et qu'on commence la fête.
Oh, en plus j'imagine que y'aura sa fille. L'ambiance va être sympa, je le sens...

Lentement, je décollais mon cul de la chaise et me dirigeais vers l'évier pour y jeter le reste de café. Je posa ma tasse. Puis, je fis quelques pas jusqu'à ma chambre et me pris des affaires, avant d'aller m'enfermer dans la salle de bains.
Mon reflet dans le miroir est horrible. Ma crête ressemble même plus à une crête. Elle ressemble à... rien. De grandes poches sont visibles sous mes yeux. Ça se voit que j'ai pas dormi, j'suis définitivement moche.
Je me déshabillais et entrais dans ma baignoire.
Je fis couler un peu d'eau et attendis qu'elle se réchauffe.
Je plaça le jet au dessus de mon visage. L'eau tombait en filaments sur ma peau et me faisait énormément de bien. Je déposais une noisette onctueuse de gel douche dans le creux de ma main et la glissais sur tout mon corps avec douceur dans des mouvements circulaires. La crème moussa. Je commençais déjà à rincer.
Faut que je me grouille, je vais pas perdre mon temps sous la douche. Tant pis pour mes cheveux, ils sont encore propres donc je vais pas me faire chier à les laver inutilement.

Je sors, m'enroule une serviette autour de la taille.
Et je me prépare. P*tain, il a déjà dut s'écouler 15 minutes... Me recoiffer, m'habiller, me maquiller... Ça va prendre je sais pas combien de temps.


« Tu fous quoi Bill ?! On a besoin de toi alors va pas t'défiler ! Tu m'as dit que t'arrivais y'a plus d'une heure ! »

« Gueule pas dans le téléphone m*rde, je suis en route. »

« Tu m'as aussi dit que t'étais en route tout à l'heure ! »

« Oui sauf que là c'est vrai, alors je vais devoir te laisser. »

« C'est ça ! Bouge-toi ! »

Nan mais elle est à cran cette tarée. Comment Éric fait pour la supporter ? Quelle conne.
Je raccrochais précipitemment et jetais mon portable sur le siège arrière. Heureusement que j'habite pas très loin, au moins je lui laisserai pas l'occasion de râler encore plus.
Lorsque j'arrivais enfin, je me garais sur le trottoir devant la maison et mon regard croisa celui d'un de mes élèves, à première vue Trümper, assis sur un banc et en train de téléphoner. Je ne savais vraiment pas ce qu'il faisait là. Je ne l'ai jamais aimé ce petit con, alors j'espère qu'il quittera vite les lieux.
Je sortis de ma voiture et m'avança vers la porte avant de frapper quelques coups. L'on m'ouvra immédiatement.

« Enfin ! » s'écria Olivia en me tirant à l'intérieur.

Je n'ai pas le temps de prononcer un mot qu'elle me tend un papier et qu'elle appelle sa fille.

« Les courses » précisa t-elle. Puis, se retournant vers Ashley. « Au moins tu te rendras utile ! »

« Quoi ?! Avec lui ? Non ! »

J'haussais un sourcil et elle rougit de façon presque instantanée.

« Ce n'est pas une question. Tu peux au moins faire ça. »

« Mais je ne peux pas t'aider dans le ménage ou quoi ? » insista t-elle en triturant ses doigts. « S'il te plaît. »

« Non ! Allez ! »

Elle tira Ashley dans ma direction.
Olivia me donna de l'argent puis nous poussa à l'extérieur. Je fais mine d'être détendu et lui souris gentiment. « On est pas en cours là, t'es pas obligée de te crisper » dis-je à l'adresse d'Ashley, infiniment craquante dans sa magnifique robe à fleurs bleues.
Je resta un instant à la regarder comme un abruti et réalisa que je n'étais vraiment pas discret lorsqu'elle levait enfin les yeux vers moi, agacée.

« Quoi ? J'ai quoi sur le visage ? On peut y aller au lieu de rester figés comme deux débiles sur le pas de la porte ? »

« Je te trouve juste jolie ! Et oui, on y va, puisque mademoiselle est pressée... »

Elle croisa les bras sur sa poitrine et je marcha jusqu'à ma voiture, aperçevant automatiquement Trümper qui n'avait pas bougé. Il me lança un regard si mauvais que j'en frissonna, puis il parti en nous tournant le dos, les poings serrés. J'ouvrais la portière du côté d'Ashley.

« Ton pote a un problème. »

« C'est vous le problème. » claqua t-elle en s'installant.

suite suite suite !