[Fanfic - En cours] Domine-moi.

Heyyyy !

J'ai eu l'idée de cette fanfiction pendant la journée... Les cours ne me réussissent pas.
Voici la première partie, très courte, que j'avais préparée sur brouillon.
Bonne lecture ! *pas stresser.*



Le jour se lève doucement alors que je tente avec difficulté de me décrocher de mon lit. Machinalement, j'enfile un tee shirt traînant par terre et sors de ma chambre.
Ma mère n'est pas levée. Tant mieux, ça m'empêchera de supporter ses cris dès le matin. En ce moment elle me gonfle, et je sais même pas pourquoi. Pour rien arranger, j'ai cours à partir de 8h et je dois bouger mon cul si je veux pas arriver en retard.

Il est déjà 7h30 et je ne suis pas prête, heureusement que le lycée est à deux pas d'ici.


« Hey ! »

Stephaie me saute au cou et passe une main discrète dans mes cheveux. « Parfaite, comme d'habitude. Je sais pas comment tu fais... »

Je ris face à son expression blasée. J'ai jamais su pourquoi elle m'enviait comme ça alors qu'elle est juste la meuf la plus populaire de ce lycée à la con... Je tente de passer outre et change de sujet.

« On a cours avec qui, ce matin ? »

« Laisse-moi réfléchir... » dit-elle en faisant mine de se concentrer. « Kaulitz ! »

Je plonge mon visage dans mes mains et pousse un soupir agacé tandis que Stephanie me dévisage avec la plus totale incompréhension.

« P*tain, j'ai pas encore assez vu sa gueule hier qu'on doit l'avoir en première heure ! »

« Heeeu... Ashley, on l'a pas eu hier. » me fait-elle remarquer en haussant un sourcil.

« Merci, je te parle de hier soir. Il est passé chez moi voir mon père. »

« Quoi foutre ? »

« Ils sont potes. »

« T'es sérieuse là ? » Elle s'étouffe presque avec son en-cas. « Ils sont potes ?! »

« Ouais... »

Elle n'ajoute rien et moi non plus. Je crois qu'elle est encore trop choquée pour dire quoi que ce soit, vu qu'elle essaie de s'le faire depuis des mois et que ça marche pas. Alors, savoir qu'il passe quelques fois chez moi... Elle va pas tarder à me demander à ce que je l'invite. Remarque, elle a 16 ans et lui 23, je vois pas pourquoi elle se fait chier avec ce débile de prof.

« Ashley » reprend t-elle après un court instant « Je pourrais venir à ta maison un de ces quatres ? »

Je roule des yeux. Elle ne perd pas le nord.

« Oui, oui, pas d'soucis. »

« Aw merci t'es la meilleure ! »

Nous marchâmes un petit moment avant d'arriver à la salle où se trouvait notre classe et nous étions, bien évidemment, en retard. Lorsque nous fûmes devant la porte, Steph se recula automatiquement et je compris que je me collerais le discours habituel devant le prof. Encore et toujours moi qui devait toquer et présenter mes excuses, parce que Madame était sois disant trop timide pour le faire. J'y croyais à peine.
Je frappais à la porte et l'ouvrais derechef sans attendre la permission d'entrer.

« B'jour. Excusez nous d'être en retard, le bus n'est pas arrivé à l'heure. » mentis-je en évitant au maximum le regard de Kaulitz fixé sur moi.

« Allez vous assoir. »

Whoua. Il s'est levé du bon pied ce matin ? Vu le nombre de fois où j'arrive en retard, il aurait pu cette fois ne pas m'accepter... Tout comme Steph.
Mais, là, il a carrément l'air de s'en foutre, vu qu'il a direct replongé ses yeux dans son livre. Sûrement en train de relire la leçon qu'il va nous faire étudier. J'en meurs d'impatience...
Je me case au dernier rang pour ne pas trop me faire remarquer, et Steph s'apprête à s'installer à côté de moi.

« Non, toutes les deux, vous vous séparez. » dit-il calmement. « Ashley, au premier rang. »

Fait chier ! Sûr, faut que ça tombe sur moi alors que j'étais là avant. Et Steph qui s'marre, j'ai envie de la claquer celle là aussi, toute la classe nous regarde.
Je me dirige vers une place inocuppée au premier rang et me vautre sur la chaise, faisant valser par la même occasion mon sac sur le bureau pour sortir mes affaires. Kaulitz me scrute comme pour me dire de me calmer. Je ne retiens pas et souffle bruyamment.
C'est l'hilarité générale.

« Pas trop fatiguée ? Un café, peut être ? » me demande t-il d'un ton sarcastique.

« Non, ça va, j'suis bien. »

Je vais lui faire bouffer son maquillage si il continue.

« Bien, dans ce cas, vous allez passer au tableau corriger les exercices qu'il y avait à faire. »

Pas fait. Il peut pas me lâcher aujourd'hui ? J'ai juste envie de dormir.

« J'ai pas eu le temps de les faire »

« Mais vous allez les corriger quand même ! » m'assure t-il en se levant.

Il prend son livre et note les exercices au tableau. Je le sens mal, j'ai toujours été une m*rde en maths. Il me fait signe d'approcher, me tend le feutre. Et c'est parti pour une demie heure de galère.


Nous finissons enfin l'heure qui m'avait paru une éternité. J'ai jamais eu autant la honte de toute ma vie. Je n'ai littéralement rien compris aux exercices et Kaulitz n'a cessé de me faire des remarques plus connes les unes que les autres. Quand je suis retournée à ma place, il a carrément ajouté que je devrais songer à m'inscrire au soutien, car mon niveau était pire que catstrophique. Ça a amusé toute la classe mais pas lui. Ni moi. Et je pense qu'il n'hésitera pas à en parler à mon père.
Foutu prof.

« La chance ! Tu as vu à quel point vos corps étaient proches ? J'aurai trop aimé être à ta place ! »

« Oui, et le moment que j'ai préféré c'est quand il m'a parlé du soutien et que, par la même occasion, il m'a ridiculisé d'vant tout le monde. Magnifique »

« Soutien avec lui ! T'imagines ?! »

Je me claque le front. Elle ne comprend rien. J'aurai du m'y faire pourtant, depuis le temps.

« Je vais aller voir Tom, hein... »

« C'est ça ! Va voir ton chéri ! » hurle t-elle presque alors que je m'éloigne.

« Ce n'est pas mon... »

Et puis m*rde, les gens pensent ce qu'ils veulent.

Bill en prof de math (que donnerai-je )
j'aime ton esprit créatif, très bon début et ... suite ?

ahah !! moi aussi je suis nulle en math

mais si j'avais Bill en prof ...

je crois que je serais dans les premières de la classe

j'aime !! suite ???

Oh ! Des lectrices ! Miraaaacle

Laura > Merci beaucouuuuup toujours là pour me suivre ça me fait plaisir :3

nouna > La même. :B Je suis nulle aussi mais si j'ai Bill... Mes parents se demanderont pourquoi j'suis passée d'un 7 à un 20 de moyenne

Dans le Chapitre 2.... que j'ai pas encore préparé ( ) je me concentrerai su le point de vue de Tom. En fait c'est assez simple, à chaque chapitre le point de vue d'une personne différente. (Genre une fois Steph, une fois Ashley, puis Georg, de nouveau Ashley, Bill....) Vous voyez ? *pastrèsclaire*

ro !! j'adore ! je veux trop voir le point de vue de Bill

Je poste une petite suite ici, vu que je dois virer de l'ordi dans quelques minutes

*******


Ashley se dirige vers moi, souriante, comme d’habitude, et m’enserre dans ses bras. Elle me chuchote quelques conneries à l’oreille en riant bêtement et plonge ses yeux bleus cyan dans les miens. Elle est si belle. Je pose ma main sur sa nuque, joue avec ses longs cheveux noirs, sans qu’elle ne dise quoi que ce soit. J’aime beaucoup ces moments avec elle. Ils sont privilégiés. Ils n’appartiennent qu’à elle et moi. Elle ne le fait avec personne d’autre. Et c’est ça qui me prouve qu’elle sait faire la différence entre chacun de ses amis. Son comportement peut changer d’une minute à l’autre suivant la personne qui se trouve en face d’elle. Et là, elle est tout simplement… Je ne saurais trouver de mots pour la décrire. C’est dans ces instants que je me dis qu’elle ne me quittera jamais.

« Bah alors Tomi ? On a bloqué ? »

Je secoue la tête. « Non, non, je me disais juste… T’es vraiment extraordinaire comme fille. »

Ashley commence à rougir et se détache de moi, gardant ses mains sur mes épaules. On dirait qu’elle essaye de décrypter mon expression à me fixer comme ça. C’est gênant, même si je faisais de même il y a à peine deux secondes… C’est toujours compliqué de savoir ce qu’elle pense. Je ne sais jamais à quoi m’attendre. Elle est à la foi si fragile, ce qui peut porter à réflexion lorsqu’on souhaite lui avouer quelque chose de délicat. Cela ne se voit pas, mais moi je le sais. Les gens autour d’elle ne cessent de dire qu’elle est insensible et qu’elle ne ressent rien pour personne, mais ils ne la connaissent pas.

« Stéphanie est vraiment chiante quand elle s’y met » marmonne t’elle en regardant en direction d’une grande blonde au fond des couloirs.

« Pourquoi parler de Stéphanie ? Tu es avec moi. »

« Oui mais… Justement. Elle n’arrête pas de dire qu’on sort ensemble. Je suis sûre qu’elle en a déjà parlé à la moitié d’la classe »

Je lui caresse la joue et dépose un baiser sur son front. Elle est toute mignonne, avec sa moue vexée.

« Laisse la dire. Quand elle en aura marre, elle s’arrêtera. »

La sonnerie retentie une nouvelle fois, et Ashley pousse un soupir d’exaspération. On devrait déjà être en cours, mais après tout, nous ne sommes pas les seuls à traîner quand même dans les couloirs. Ce n’est que quelques secondes plus tard que j’aperçois un surveillant à quelques mètres de nous qui nous dévisage, les bras croisés sur son torse. Il ne dit rien mais j’ai compris le message…

Je me contente d’embrasser une nouvelle fois Ashley et m’en vais.


Fin des cours de la journée. Je dois rejoindre Ashley devant le lycée. Elle finissait une heure avant moi, mais ne voulant pas rentrer chez elle trop tôt, elle a préféré attendre que je sorte pour que l’on fasse le chemin ensemble. C’est aussi pour ça que je l’adore. Elle est prête à rester une heure entière devant le lycée juste pour partager avec vous un trajet qui ne durera qu’une dizaine de minutes. Complètement folle, elle est !

Je franchis enfin le portail. Elle est assise sur le trottoir d’en face et ne m’a pas encore vu, occupée à écraser sa cigarette contre les barres d’égouts. Elle m’avait dit qu’elle arrêterait. Enfin…

« Ashley ! » l’appelais-je.

Elle relève la tête et m’adresse un sourire confus. Je crois qu’elle a remarqué que j’étais là lorsqu’elle tenait encore sa clope. Et étant donné qu’elle m’avait juré ne plus y toucher…
Je m’avance vers elle en plissant les yeux, l’air énervé. Elle comprend et s’apprête à me sortir un autre de ses mensonges à la con.

« C’est vraiment la dernière ! J’te pro-»

« Non mais, j’allais rien te dire. Si tu veux te pourrir la santé c’est tout à ton honneur. » dis-je d’un ton froid.

« Tom, ne le prend pas mal, s’il te plaît. Je te promets que c’est la dernière fois. »

Je lève les yeux au ciel. « Tu fais ce que tu veux. »

ah non !! tu peux pas finir comme ça ! c'est moche ce que tu fais ! très moche !!

super fic' en tout cas que de suspense

Suite prête !

****************


Tom n'a jamais apprécié le fait que je fume et me l'a toujours fait savoir. Nous ne nous connaissions que depuis quelques jours quand il a fait une première remarque à ce sujet.
C'est à partir de ce moment de ce moment qu'il a commencé à prendre confiance en lui et à me faire chier tous les jours avec ça. J'ai fini par céder, ouais. Je lui ai promi, en sachant pertinemment que je ne tiendrais pas, que j'arrêterai.
Voyez le résultat... J'en ai pas du tout envie. Et le pire c'est qu'il a cette espèce de contrôle sur moi que je ne parviens pas à stopper. C'est comme si ses opinions me permettaient automatiquement de prendre des décisions futures. Il est en quelque sorte ma raison, celle qui m'aide à avancer. Des fois, je flippe quand je me dis ça...

« On en parle plus ok ? Raconte ta journée. » finit-il par dire pour briser ce silence bientôt pesant.

« Pourrie, comme d'habitude ! Je suis contente que ça se finisse ! »

Il rit. « Moi aussi, et j'suis encore plus content d'être avec toi »

« T'es trop gentil »

« Je suis pas gentil » Il me prend la main. « Je suis sincère. »

Le rouge me monte aux joues. Je le sens et ça me gêne. Je sens aussi son regard posé sur moi.
Cette sensation est étrange.
Nous commençons à marcher, les doigts toujours entrelacés. Sauf que lorsqu'il essaya de de prendre à nouveau la parole, j'entendis une voix m'interpeller et je me retournais aussitôt.

Kaulitz ? En bagnole ? Et qui m'appelle ?
Qu'est ce qu'il me veut ?
Je le vois ralentir à notre niveau et il me fait signe de monter, sous l'œil inquiet de Tom. Je fais « non » de la tête. Il insiste.

« Monte dans la voiture. Dépêche toi. »

« Pourquoi ? »

« Ça ne regarde que nous » articule t'il durement en dévisageant Tom.

« Hum. D'accord. »

Je presse mes lèvres contre la joue de Tom et lui lâche la main avant de pénétrer dans la voiture. P*tain, ça sent la vanille.
Kaulitz ne me laisse pas le temps d'adresser un dernier sourire à Tom qu'il démarre brutalement.

« Mais vous pouviez au moins- »

« Tu sais que j'ai... Que tes parents étaient inquiets ? Tu finis une heure plus tôt et tu ne rentres pas chez toi, cela sans avertir personne ! Ils ont essayé de te joindre avant de ne se rendre compte que tu n'avais pas prit ton portable ! T'as quoi dans le crâne ? »

J'hallucine, il m'engueule. Ça ne le regarde même pas.

« Et pourquoi c'est VOUS qui venez me chercher ? »

« Ils me l'ont demandé. Ton père et ta mère ont d'autres choses à faire que de passer leur vie à courir après une gamine irresponsable ! » s'énerve t'il sans décrocher ses yeux de la route.

« Vous si peut être ? »

« Je... Là n'est pas le sujet »

C'est bon, je vais arrêter de parler à ce conn*rd parce qu'il me gonfle déjà. Vivement qu'il me ramène chez moi et que je finisse cette journée merdique.


Je n'arrive pas à dormir. Le sommeil me manque. Tout ce dont j'ai besoin, c'est de Tom. Je m'en veux de l'avoir laissé comme ça tout-à l'heure. J'aimerai bien l'appeler, mais à cette heure ci, ce n'est plus trop le moment. En rentrant chez moi, il n'y avait personne. Mes parents sont rentrés une demie heure après et je n'ai pas parlé de la soirée, même quand ils sont montés dans ma chambre pour me proposer de manger. Pas facile de croiser leur regards ni de prononcer un mot lorsqu'ils vous ont balancé l'heure d'avant que votre présence était devenue insupportable.

Je me redresse et prend mon portable posé sur la table de chevet.
Tant pis si je le réveille.

"Désolée de t'avoir laissé tomber."

"Tu n'as pas à l'être. Qu'est ce qu'il te voulait l'autre ?"

"Rien d'important."

"Dis-moi."

"Non."

"Si."

"Ça ne te regarde pas."

"Allez, je suis terriblement jaloux :'p"

"C'est vrai ? :O"

"..."

"Tom ?"

"Je sais pas."

"Y'a pas de raison."

"Pourquoi t'es partie avec lui alors ?"

"Tu me soûles. --'"

"..."

"C'est qu'un prof."

"Un prof terriblement sexy d'après tes amies..."

"À quoi tu joues ? J'en ai rien à foutre de lui !"

"Bien sûr -__-"

"Pourquoi tu réagis comme ça sérieux ?"

"Je sais pas."

Je répondrais pas cette fois. J'en ai assez de sa possessivité de m*rde là.
J'éteinds mon portable et le fourre sous mon oreiller avant de fermer les yeux pour tenter de m'endormir.

Tom amoureux et jaloux j'adore Je me demande ou veut en venir Bill ?

Ahah. Je vais avoir droit à des tas de suppositions.

J'ai trop envie de poster une suite mais j'ai la flemme de préparer le chapitre... Que faire ?

poste la suite !

Bill et Tom veulent la même fille !! HAHA , Roméo pourquoi Roméo !!

La suuuuite !! Tom jaloux c'est trop mignon !!

Oh Fanny qui est de retouuuur Je croyais que tu reviendrais pas euuh je déprimais tu sais ! Toi qui était ma lectrice fidèle et dévouée tu m'as lâchement laissé tomber *O* Mais maintenant tu es là c'est tout ce qui compte voili voilou *câlin*

Je prépare la suite et je la poste demain sans faute. :3

EDIT: Du retard désolée!


J'enfonçais un peu plus la lame dans ma peau et quelques gouttes de sang en jaillirent. Pas que j'aimais particulièrement cette sensation, mais elle me permettait de m'évader, où, je n'en savais rien, mais lorsque je sentais cet objet tranchant en moi, je ne pouvais m'empêcher d'échapper un long et douloureux soupir, de soulagement toutefois, car la liberté m'était enfin offerte. La liberté de découvrir cet autre monde, un monde qui m'appartenait à moi seule et qu'aucune autre personne ne pouvait perçevoir. Pourtant, mon corps entier souffre, il souffre de cette maltraitance quotidienne que je lui inflige, et ne demande qu'à ce que je m'arrête.
Mais je n'y arrive pas. J'ai tellement besoin de cette évasion pour me sentir mieux et avoir ensuite la force de montrer à tous ces gens autour de moi cette deuxième image. Ce masque, je l'entretiens tous les jours. Il m'apporte énormément de choses. Dont cette popularité que tant de personnes aimeraient avoir. Et je l'ai. J'ai toujours eu droit à énormément « d'amies » qui n'ont pourtant rien à envier chez l'espèce misérable que je suis.
J'aimerai recevoir de l'amour. Un peu d'amour. Seulement ça.
Mais je ne sais pas si c'est trop demander. Comment peut-on aimer l'image que je donne ? Ce n'est pas moi.

Avec précaution, je rince la lame et la range dans le tiroir, à l'endroit exact où elle se trouvait avant que je ne l'a prenne. Puis, je passe mon bras sous l'eau glacée du robinet afin que toute trace de sang disparaîsse. C'est tout.
Ça coule encore légèrement, et la plaie est plus voyante qu'à son habitude. Il me suffira d'enfiler mon pull à manches longues, même mes parents n'auront pas la curiosité de regarder ce qu'il y a en dessous. Pour l'instant, je vais simplement aller me coucher. Il serait peut être temps. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est et mon sommeil ne cesse de s'alourdir.

Lorsque je pénètre dans ma chambre, c'est le noir le plus complet. Les volets sont fermés. Ma mère a du passer par là, bien que je lui interdise d'entrer...
Je me dirige vers mon lit et m'y couche, en prenant soin de ramener le drap sur mon corps presque dénudé. J'ai très froid. Des questions me tourmentent et je n'arrive pas à les chasser de mon esprit.


« Tu me prêtes ta règle, Georg ? »

« J'en sais rien. Faut voir. »

Il a ce sourire pervers accroché à ses lèvres que je déteste tant, et c'est précisément dans ces moments que j'ai envie de le baffer. Lorsqu'il commence à passer son doigt lentement sur ma cuisse, je frémis et lui pousse la main en le regardant d'un air sévère.

« Prend pas tes désirs pour la réalité. Prête moi ta règle. »

Il roule des yeux et me l'a tend. « Pfff, c'est bien la peine d'espérer chaque jour tiens ! » me lance t'il avant de soupirer longuement.

« Faut dire que tu t'y prends assez mal ! »

Je tourne la tête sur le côté. Ashley note le cours -sans avoir soulignée le titre à la règle- et l'autre con de Gustav est carrément avachi sur le bureau à dormir. Ça me fait plus rire qu'autre chose en fait, on est vraiment des paumés dans cette classe.

Je vois la prof s'approcher alors que je m'apprêtais à peine à écrire. Je fous rien depuis tout-à l'heure et elle l'a sûrement remarqué. Quoique Georg non plus. Il est trop occupé à dessiner des sapins de noël sur son cahier.

« Je ne vous dérange pas trop, Listing ? » demande t'elle d'une voix aigre en lui arrachant le stylo des mains.

Il rit nerveusement et se gratte la nuque.

« Si, mais... Enfin non ! Non pas du tout...»

Le regard du professeur s'endurcit alors que je m'apprête à éclater de rire sous la détresse de Georg. « Je suis censé répondre quoi, en fait ? »

La sonnerie retentie subitement. J'échange un sourire complice avec Georg. Nous commençons à ranger rapidement nos affaires tandis que la prof s'éloigne en râlant.

Ashley vient me voir. Elle a l'air de bonne humeur. Je vais casser son délire.

« Prochain cours, Maths ! Tu te sens prête ? »

« Hum. Pas vraiment. »

J'aurai jamais cru ça de Stéphanie par contre j’imaginai trop Georg endormi au fond de la classe

Oh mais suis je bête ! Il y a une incohérence dans mon texte ! Ce n'est pas Georg mais Gustav qui dort

Oui, je suis revenue pour te lire ma petite Estelle ! =)
Je reconnais qu'en ce moment j'étais légèrement absorbée par le boulot.
Mais mon absence est terminée =p

Alors la suite ! Au travail

ha le cours de Math ...

Dans ma fiction le cours de maths c'est l'bien. X) Alors que dans la réalité.... mdr.


Toute la classe se dirige le plus lentement possible vers la classe de Maths tandis que Stéphanie, loin devant nous, se retourne vers moi et me lance un sourire radieux. Ça, pour être pressée, elle l'est. Quand il est question de ce cours, elle perd pas une minute. Quoiqu'on est déjà arrivées en retard des dizaines de fois. Mais moi ça me dérange aucunement de répéter encore l'opération ! Moins je le vois, mieux je me porte.

Nous passons près des casiers et j'aperçois Tom. Il m'a vu mais ne prend même pas la peine de me dire Bonjour. C'est vrai que m'éviter est beaucoup plus pratique.
J'aime pas quand il fait ça. C'était pareil avec Andy l'année dernière, au collège. Tom m'avait fait la gueule une semaine tout ça parce que je ne restais plus assez souvent avec lui. J'ai eu droit à ses crises de jalousie maintes et maintes fois. Il est juste insupportable quand il m'ignore de la sorte.

Nous atteignons la classe. La porte est grande ouverte et Kaulitz est appuyé contre, les bras croisés sur son torse. Il a cette manie de te fixer pendant x temps... Ça m'énerve.
En plus, il porte ces foutus vêtements que Stéphanie aime tant. Parce qu'au moins on peut « voir à travers » selon elle. C'est pathétique. Et ses cheveux là, non mais regardez moi cette coupe. Depuis quand les profs ont des crêtes... Il a du galérer ce matin pour tout faire tenir. Ahah. J'imagine le tableau.
Le maquillage j'en parle pas ! Il en met encore plus que moi, il s'est prit pour qui ?
C'est qu'il continue de me fixer. Ou alors je me sens visée, j'en sais rien. On lui a pas apprit que c'était impoli de dévisager les gens ? Baisse les yeux, m*rde ! Moi je les baisserai pas, on peut jouer à ça toute la journée si tu veux. Allez, le voilà qui rentre. C'est ça, dégage. Il m'a déjà soûlé et l'heure n'est pas commencée.
Tout le monde pénètre dans la pièce, y comprit moi, et je m'installe bien évidemment à la place au premier rang. Kaulitz est déjà assis à son bureau et note les absents. Je le vois se lever. Il s'approche de moi et se penche sur mon visage en me chuchotant de venir le voir à la fin.
Normaaaal. Genre je vais perdre mon temps ! J'essaierai de me barrer discrètement quand ça sonnera.

Lorsqu'il commence le cours, je fais tout pour montrer mon désintérêt. Clairement, je m'en fou de ce qu'il dit. J'ai pas envie d'écouter son charabia sur les chiffres. C'est une langue étrange pour moi. Je comprends rien. Le pire c'est qu'il n'arrête pas ses coups d'œil furtifs et que ça me rend mal à l'aise. Faut pas pousser, je sais pas ce qu'il cherche mais je vais pas tarder à exploser.
Je prend une grande inspiration et me reconcentre sur mes feuilles de papier. Elles sont toutes vierges, prêtes à sentir la mine de mon crayon danser sur leur dos.
Je trace un fin trait. Je ne sais pas encore quoi dessiner.


« Ashley ! »

Je peux entendre sa voix raisonner au milieu du brouhaha collectif. Mais je suis bien décidée à ne pas rester.
On se tasse tous pour sortir de la classe et je tente de me frayer un chemin. Mais sa main m'agrippe le bras et me tire vers lui en une fraction de secondes.

« Je t'ai dit de rester à la fin de l'heure. » me rappelle t'il avant de me lâcher et de fermer la porte derrière les élèves.

« J'avais oublié. C'est pour quoi ? »

« Montre moi le cours que tu étais supposée noter aujourd'hui. »

« Huuum. »

J'hausse les épaules. À quoi bon écrire des choses que je ne comprend même pas ?

« D'accord. » Il s'assoit sur mon bureau en tailleur et plonge ses pupilles noisette dans les miennes. « J'ai songé comne tu le sais à du soutien. Je pensais que tu suivrais le cours et que je n'aurai pas besoin d'en arriver là, mais je ne peux pas te laisser patoger indéfiniment. Tu as besoin d'aide. »

« Ouais... »

« J'ai remarqué depuis un certains temps une gêne. Les notes font aussi parties de la relation entretenue avec le professeur. Tu veux m'en parler ? Qu'est ce qui te bloque ? »

« Non. »

Il se mord la lèvre. « Que le courant ne passe pas entre toi et moi, c'est une chose Ashley, mais ne pas faire d'efforts en Maths en est une autre. Je t'inscris au soutien. »

« Non ! » dis-je d'un ton plaintif.

« Si ! Ne voit pas ça comme une punition, c'est de l'aide que je veux t'apporter ! »

Il se lève et se dirige vers son bureau pour y prendre un carnet et de quoi écrire.

« Tous les jeudis après ta dernière heure de cours »

« Et si je refuse ? »

« Ton avis n'a pas d'importance. »

Okay...
Je reste plantée là, en face de Kaulitz, ne sachant quoi rajouter. J'ai l'air d'une conne.
Lorsqu'il se décide à me parler, c'est cette fois ci pour traiter d'un tout autre sujet.

« Je serais à l'anniversaire de ton père, tu sais...? »

« Je vois pas pourquoi vous me parlez subitement de ça »

Je le casse à mon tour. On est au lycée. Il a pas à mêler professionnel et privé à ce que je sache.

« Pour que tu sois au courant. Tu ne seras peut être pas très enthousiaste en me voyant débarquer chez toi Samedi, alors si je t'informe, c'est pour que ta réaction soit autre. » dit-il en esquissant un sourire du coin des lèvres.

« On verra ça. »

moi aussi je veux avoir des cours de soutien !!!! oups pardon désolé ..

je veux trop savoir , ce qu'il va se passer , ( s'il se passe un truc ) pendant l'anniversaire de son père

Je suis intimement persuadé qu'il va se passer quelque chose

Ouais, comme Morgane, je signe direct pour les cours de soutien, même si c'est des Maths


Suite, suite, suite

Merci pour vos com's les filles


Ashley n'est même pas venue me voir ce matin. Je pensais que ce serait elle qui ferait le premier pas. Mais non. Je l'ai ignoré et elle a fait de même. Je veux bien avouer que mon comportement est parfois exagéré, mais elle sait comment je suis, elle me connait mieux que quiconque et, pourtant, elle n'a jamais l'air de me comprendre lorsque je fais preuve de jalousie sans le vouloir. C'est mon amie. Ma meilleure amie. Je ne peux pas laisser n'importe qui l'approcher. On ne peut pas prévoir ce qu'il peut se passer. Il faut se méfier de tout le monde ; n'avoir confiance en personne. Et moi, je ne dialogue et ne traîne pas avec des inconnus. Contrairement à elle, je ne pense pas que la terre est remplie de gens biens et je ne suis pas naïf.

Je suis sûr que Kaulitz ne doit pas avoir les idées claires derrière sa gueule d'ange. Il fait son gentil. Il l'a ramène chez elle. Et comme une idiote, elle ne se doute de rien. Elle ne voit donc pas ce qu'il cherche ? Ce n'est qu'un sale pervers ! Qui tente de mettre des gamines d'à peine 16 ans dans son lit ! Je vais le remettre en place. Il ne l'approchera plus.
Rien que cette pensée de la voir avec lui... Ça me répugne. Ah, il a dû profiter de bien des filles. Et il veut faire tomber Ashley dans ses bras maintenant ? Il rêve, je ne le laisserai pas faire. Elle est à moi.

« Hey ! »

Ashley se retourne et je l'agrippe par le poignet.

« Tiens, tu ne m'ignores plus, toi ? »

« Faut qu'on parle. » dis-je, la mâchoire serrée.

« Tu m'excuseras » Elle tente de dégager sa main mais je ne lâche pas prise. « Tu me fais mal Tom. Lâche-moi. »

« Pas avant que tu ne me dises ce qu'il se passe entre ce prof et toi. »

« Qu-quoi ? » parvient-elle à articuler en ouvrant des yeux exorbités.

Je continue de la fixer alors qu'elle affiche une expression tout à fait dépitée, la bouche entre-ouverte, ne sachant sûrement quoi répondre à ça. Et c'est là qu'à mon plus grand étonnement, elle m'éclate de rire en pleine face. Je ne comprends rien. « Tu te fiches de moi, c'est pas possible ! »

« Et toi ? Tu ne te fiches pas d'moi peut être ? Qu'est ce qu'il a que je n'ai pas ? C'est quoi qui t'excite chez lui ? Avoue-le, tu te l'es déjà fait d'puis longtemps ! »

Ashley fronce les sourcils et cesse soudainement de rire. Son sourire se fend en des lèvres crispées et elle essaye à nouveau de partir, sans succès. Je l'a retiens toujours fermement.

« Tom, ça en devient ridicule- »

Une voix nous interpelle et je sursaute, lâchant rapidement Ashley qui commence à se frotter le poignet de douleur.

Ce n'est que Stéphanie...

« Ashley, grouille-toi, tu veux ? On va rater le bus, et pour de bon cette fois ! »

Je pousse un grognement. Ashley me fusille du regard tout en faisant signe à Steph de partir. « Je te rejoins. »

Je n'ose plus rien dire.
Ses yeux sont plantés dans les miens, j'appréhende.
Je n'ai pas le temps de prononcer un mot qu'une gifle magistrale m'atteint en plein visage. Ma tête vire sur le côté.
Elle prend mon sac reposé à terre et me le balance avec force tandis que je recule dans un mouvement de réflexe.

« T'es conne ou quoi ?! »

Je la vois me tourner le dos. Elle ne dit rien de plus.

j'adore les femmes qui ont du caractère il l'a bien mérité ça gifle !

je veux trop savoir s'il , il va se passer quelque chose entre Ashley et son professeur de Mathématique Bill Kaulitz * dommage que ça ne soit pas plus long *

J'adore ta fiction ! Elle est originale , ce n'est pas un sujet qui revient souvent. Suite stp