[FanFic inachevée] Mon propre Sang

suite!!
rah Georg...

J'l'ai mis sur le Fo', non?
Et pis il est méchant parce que c'est comme ca! [Sa me tente de me faire assassiner par Ciin =P]
Hoc' le trouve pas bad, elle x)

aller la suite stp !!!!!!!!! moi j'aime bien ta suite et j'imagine bien georg énerver enfin méchant comme sa...

C'est pas que mais il y a plus de suite c'est quoi de sa ?? t'es morte ou quoi aller une suite stp !!!!!

J'vais vous les mettre en bloc.
Je l'ai fini depuis un bout, et j'avais arrêté de poster sur ce forum parce que j'avais pas de commentaires. Mais bon.

Chapitre 12



On entre en silence dans notre chez nous; toutes les lumières sont fermées. Un peu normal, personne y était, mais moi j’me sens tout seul comme dans un trou noir. Je distingue à peine les meubles, j’ai peur de m’avancer. Tom passe lentement devant moi, et va allumer la lumière. Tout me frappe en même temps : La lumière, les couleurs, les odeurs, tout les objets familiers, mes vêtement et mes affaires qui sont encore éparpillés partout, la poussière qui orne les meubles…

-J’suis pas vraiment revenu ici depuis les deux derniers mois… J’ai pas eu le cœur de faire le ménage…

-C’est pas grave, Tom, j’vais m’en occuper demain…

-Alors, tu restes? Avec moi, pour…

-Toujours? J’sais pas, Tom, mais pour aussi longtemps que j’en serai capable, promis.

Je dépose les sacs que je tenais encore, et j’enlace mon frère, pour lui faire comprendre que je ferai tout les efforts possibles, pour que sa redevienne comme avant. Parce qu’elle me manque, ma vie. Ma vie de rêve, celle du chanteur de Tokio Hotel adoré, et haïs par tant de gens.



On ne se dit rien du reste de la soirée, parce qu’il n’y a rien à dire. De toute manière, je crois qu’on est tout les deux complètement crevé, et demain je sens que ça sera une dure journée.



Le lendemain, je me réveille au son de la télé, que Tom a ouvert. Il écoute un de ces stupides flash info, encore avec mon visage qui passe a toutes les 10 secondes. Je lui demande de fermer la télé, ou au moins de baisser le son, mais il me regarde avec des yeux assassin, avant de me lancer mon blouson au visage.

-J’peux savoir depuis quand sa dure?

-Pardon?

-Mens-moi pas! Je l’ai vu par moi-même, c’est pas comme si j’avais pas de preuves!

Je le regarde les yeux grands ouvert. Je comprend rien du tout, là.

-Bill, regarde dans la poche! Aller!!

Je met ma main dans la poche de mon blouson, et au contact du petit sac, mon visage se déconstruit. La coke. Tom a trouvé la coke que le noir m’a vendu.




Chapitre 13

m*rde. Pourquoi j’ai laissé traîné mon blouson, aussi.

T’avais pas a fouiller là.
–Oh le bon argument! Désolé, m’sieur! J’vous dérangerai plus, promis! Sale drogué.
–Quoi?
–Viens pas me dire que tu te drogues pas! J’ai ta coke sous les yeux!
–Quand même que je t’expliquerais…
–Bonne idée! Explique moi pourquoi t’as de la drogue dans ton blouson!
–Tom, j’te jure que j’me drogue pas… C’est…
-…
–Je l’ai acheté hier matin…
–Donc…?
–C’était la première fois que j’en achetais. J’en ai jamais prit.
–Mais oui! Tu te promène toujours avec un sac de coke, toi? Mais remarque, tout le monde le fait, c’est tout à fait normal!!
–J’t’ai dit que je l’ai acheté qu’hier matin!
–Et donc, t’es pas accroc?
–Non!
–Donc si je la jète, sa te fait rien?
–Vas-y.

Sans répondre, Tom se retourne et marche en boitant vers la salle de bain, puis entre à l’intérieur. Plusieurs secondes plus tard, j’entend la chasse d’eau. Sans sortir de la salle de bain, il me dit qu’il va prendre sa douche. Je lui répond « Ok » , en même temps qu’il ferme la porte.

Moment de répit. Pas que je suis pas heureux d’être a nouveau ici, mais c’est assez dur depuis qu’ils m’ont retrouvé. Je m’habille et me prépare enfin comme je le faisais avant, en mettant moins de 25 minutes. Tom est toujours dans la salle de bain et je décide de sortir me promener, alors je laisse une note toute courte a mon frère qui dit « Parti me promener, je reviens dans une ou deux heures ». Je veux pas qu’il croit que je suis encore partit…

Je sors rapidement de chez nous, pour ne pas que Tom me voie, et je marche longtemps, en silence. Lorsque je passe devant un salon de coiffure, je peux pas résister et j’entre avec le sourire aux lèvres.




Chapitre 14

Réceptionniste –Bonjour! Oh! Euh… Avez vous un rendez-vous?

Visiblement, la dame m’a reconnu. Mais au moins, elle a eu la gentillesse de ne par commencer à hurler, histoire d’attrouper tout le salon.

-Non… Ça serait possible que je puisse avoir une coupe et une teinture quand même?
-Euhmm… Laissez moi vérifier l’horaire des coiffeur, deux petites secondes… Ah! Oui, quelqu'un a annulé il y a à peine quelques minutes! Ça serait pour dans 30 minutes, vous prenez?
-Oui, merci!
-Vous pouvez aller vous asseoir sur une chaise, en attendant.
-Oh, Monsieur Kaulitz!?
-Oui?
-Je.. euh.. suis fan… Vous pourriez me signer un autographe?
-Avec plaisir!

Je lui signe donc l’autographe qu’elle m’a demandé, et je vais m’asseoir sur une chaise, dans un coin, le cœur léger et le sourire aux lèvres. J’ai à peine fini de feuilleter un magasine lorsque la réceptionniste me rappelle. Je me lève alors et je retourne près de son bureau, toujours en souriant. Elle me dit rapidement d’aller m’asseoir au siège de lavage 3, ce que je fais. Une femme relativement vielle me lave les cheveux, pas du tout doucement, avant que ma coiffeuse, un jeune femme toute menue et jolie vienne me dire que c’est elle qui s’occuperait de moi. Je me lève donc et la suit pour aller au dernier siège au fond du salon.

-Donc, Monsieur Kaulitz, besoin d’une coupe de cheveux?
-Et d’une teinture, aussi. Et appelez moi Bill, s’il-vous-plait!
-Pas de problème, Bill! Alors, vous voulez quoi?
-Euh… Bah, vous pouvez faire quoi?
-Hm… J’suis pas trop sure de vos goûts, mais avec la longueur de cheveux que vous avez, c’est certain que je peux pas faire beaucoup. Voulez-vous prendre 1 ou 2 minutes pour regarder dans un livre? J’en ai justement un ici qui pourrait vous plaire…

Elle me sort un livre de coiffure de quelques page, toutes avec des mannequins d’un style pas ordinaire et sombre, un peu comme moi. Je regarde toutes les photos attentivement, avant d’enfin choisir quelque chose.
-Bon, je voudrais quelque chose comme ça, mais un peu plus long avec la frange moins appuyée et avec des mèches blonde/blanche qui partent d’en dessous…
-Wow! Pour la couleur, on verra apres, d’accord? Bon! Montrez moi. Ah! D’accord, je peux faire ca, la longueur est bonne. On commence!




Chapitre 15

Elle prend environ une trentaine de minutes pour me couper les cheveux. Apres avoir déposé ses ciseaux, elle me regarde en souriant et me demande :
-Bon, la coupe est terminée! La couleur maintenant! Noir et blond/blanc, donc?
-Oui.
-Faites juste me dire comment vous voulez vos mèches…
-Euhm… Je les veux plus larges que d’habitude, donc environ 2 ou 3 cm chaques…
-Oh, je vois! C’est bon, je vais préparer ca, je reviens dans pas long!

Elle n’attend même pas que je réponde quoi que ce soit, elle passe tout de suite la porte près du siège. Elle en ressort 2 minutes après.

***

Je ressors fier de ma nouvelle coiffure du salon, après avoir payé et laissé un bon pourboire, pour me retrouver sur le trottoir à l’air froid. Je ne sais pas pourquoi, mais l’espace d’un instant, je me sens euphorique et léger. Juste le fait d’avoir une nouvelle coiffure? Étrange… Mais après tout, j’ai été à l’état limite clochard pendant 2 mois…

Je marche rapidement vers chez nous, impatient de montrer ma nouvelle tête à Tom. Lorsque j’ouvre la porte et que j’entre, j’ai le même effet qu’hier soir lorsque Tom avait allumé la lumière, mais en un peu moins intense. Je vois mon frère assis sur le sofa, dos à moi. Tout de suite, je sens que quelque chose est anormal. Enfin, plus que les derniers jours, j’veux dire…




Chapitre 16

Je m’avance face a Tom, et vois qu’il a les poings serrés, les yeux fermés, mais qu’il tient à peine assis.

-Tom?
-…
-Oh m*rde, me dis pas que…
-Eh ouais…!

Tout de suite après avoir parlé d’une voix basse et pâteuse, Tom ouvre les yeux. Je vois qu’il a les pupilles pas mal dilatées et les yeux injectés de sang. L’imbécile!

-Mais p*tain, Tom! Pourquoi t’as prit ma coke!
-Huh uh.. Parce que j’en avais plus, tiens.
-Pardon? Tu devais pas la jeter!?
-Bah t’es con ou quoi!? J’viens de te dire que j’en avais plus. J’allais pas jeter ta came.
-Tu… depuis quand, Tom…?
-Oh, c’est pas nouveau.
-QUAND?

Je l’ai prit par les épaules, et je l’ai secoué pendant quelques secondes. Me rendant compte que je lui faisais mal, je le lâche, puis je m’assois à coté de lui. Il ne bouge pas, continue à regarder devant lui.

-…
-m*rde, Tom…
-Huh uh…
-T’as pensé a quoi, p*tain! T’es qu’un con ou…

« Toc, toc, toc »

Ah m*rde, quelqu'un cogne à la porte. Je me lève et va ouvrir.

-Toujours pas reparti, toi?
-Oh, salut Georg…
-Tom, il est où?
-Euh, je crois pas que c’est un bon moment, pour passer…
-Eh, c’est qui qui c’est occupé de lui, pendant que tu te cachais dans une ruelle?

En disant ca, Georg me repousse de l’entrée de la porte, et passe rapidement devant moi pour aller se planter devant Tom.

-Georg, il…
-m*rde!! C’est de ta faute, ça aussi?
-Euh… Je sais pas.. J’avais de la coke... et Tom a dit qu’il allait la jeter… mais…
-SALE CON! BILL, TU FOUS LA m*rde PARTOUT!!
-Quoi?
-Tom, il se drogue depuis des mois. À l’hôpital, le docteur l’a remarqué, dans son sang… Il a dû faire une cure. Imagine la douleur de l’accident superposée au sevrage.
-…




Chapitre 17

-T’as encore rien a me répondre? Eh bah, moins bavard qu’avant…

Je regarde Tom. Il n’a rien dit depuis que Georg est arrivé, et continue à fixer devant lui, le regard trouble.

-Tu dis qu’il se drogue depuis des mois… Combien de temps?
-Depuis pas loin d’un an, maintenant.
-Comment j’ai pu ne pas remarquer…
-Oh, content que tu me poses la question, Bill. Parce que t’es qu’un sale égoiste imbu de lui-même! T’en a rien a foutre de nous! Tout ce qui compte, c’est tes fringues, ton cash et les filles qui hurlent ton nom, pas vrai? Mais j’vais te dire quelque chose! Maintenant que t’a fait chier nos vies, nos carrières, vas donc t’ouvrir les veines ou te jeter en bas d’un pont! On en a plus rien à foutre!
-Je…
-Oh, encore en vie? C’est long….

Sur ce, Georg se retourne et sort de chez nous en claquant la porte. J’entend les pneus de la camionnette crisser sur l’asphalte. Je ne peux plus bouger, sa phrase m’a fait tellement de mal. Il a raison, c’est ce que je devrais faire. Comme ça, au moins, je ne blesserai plus personne.

-Bill…

Tom, comme revenu à la vie, s’est retourné sur le sofa et me regarde. Je n’attend pas qu’il me dise le fond de sa pensée, lui aussi. Je me retourne donc rapidement et me précipite vers la sortie. Tom se lève brusquement pour me rattraper, mais la drogue a encore des effets sur lui, alors il trébuche et tombe par terre. Il hurle : il est tombé durement et puisque qu’il est blessé, ça a du lui faire super mal. Mais je ne m’arrête pas, je sors en courant.




Chapitre 18

POV Tom.
Je m’écroule sur le sol, en hurlant de douleur, pendant que Bill se rue vers la sortie. Mais putin, j’viens de m’éclater la tronche par terre, il pourrait au moins venir me relever! Bon, voilà, il est repartit. Je me lève en me tenant de toutes mes forces sur le sofa, et je marche, ou plutôt boite jusqu'à la porte pour la fermer, mais je décide finalement de sortir. J’vais sûrement pas pouvoir aller loin, mais je crois que prendre un peu d’air me ferais du bien. Et je vais peut-être retrouver Bill. Je reviens donc sur mes pas et prend mes béquilles et un manteau, pour enfin sortir et fermer la porte derrière moi. Lorsque j’entend le déclic de la serrure, je me rend compte que j’ai oublié mes clés, mon portefeuille et mon portable a l’intérieur. Putin de m*rde, j’suis con!

Ah et puis m*rde. Je recommence à marcher vers la rue, puis vers un petit marché extérieur, pas mal loin d’ici. Je sais pas si je vais pouvoir m’y rendre, mais j’aime bien m’y promener, parfois. Et je sais que Bill aime ce genre d’endroit aussi, il y sera peut-être. Je marche pendant 40 minutes, ignorant la douleur dans ma jambe, avant d’enfin arriver au petit marché. Il fait maintenant noir et froid : il n’y a presque plus personne ici. Je décide donc de retourner à la maison en passant par le petit parc. Je sais que je devrais pas, le soir y’a que des mecs louches, là. Mais bon, sa me sauveras au moins 15 minutes de marche et puis le soir vient à peine de tomber.

Il fait de plus en plus froid à mesure que je m’approche du parc. J’ai mal à la jambe et maintenant aux épaules aussi, à cause des béquilles. Je décide de m’arrêter un instant sur un banc, maintenant que je suis dans le parc. Silence. Tout est si silencieux, autour de moi. Et noir. Et froid. J’ai sommeil, je crois, parce que je suis tout engourdis. Je ferme les yeux sans même m’en rendre compte.

-…

Quelqu’un est là. Mais j’m’en fiche, j’veux rester ici, dans le froid et la noirceur, le corps et l’esprit gelés.




Chapitre 19

-Tom…

J’veux qu’il me laisse, peu importe qui c’est.

-Tom, réponds-moi…

Eh m*rde, il a pas compris?

-Tom!

D’accord, c’est un con. Mais je m’entête, j’vais pas bouger.

-…

Ah ben tien. Déjà lâché prise?
J’entend la personne s’asseoir a coté de moi, tout près.

-m*rde Tom, t’es tout gelé. Réponds-moi!

Qu’il se la ferme, ou j’le bute.

-TOM!

Je sens des mains m’agripper les épaules et me secouer.
-Putin, lâche moi!
-Tom!

J’ouvre les yeux, et vois Bill avec les larmes aux yeux qui s’agrippe à mes épaules.
-Ca va pas, Bill?
-Non… J’ai cru que… Tu ne me répondais pas, et il fait super froid…
-Mais non, j’suis pas mort. Et puis t’étais où, encore?
-Euh.. J’me promenais.
-…
-C’était pas bien, hein?
-De?
-De partir comme ça, encore…
-Eh bah non.
-…
-Mais j’peux comprendre. C’est super dur pour toi. Mais arrête de faire ça, putin. Parce que ça l’est pour moi aussi, et moi j’m’enfui pas à toutes les heures!

Les yeux de Bill se remplissent encore de larmes et il m’enlace. Je met mes mains dans son dos, sur son blouson de cuir gelé et ferme les yeux. Je crois que j’ai les larmes aux yeux aussi. J’en suis pas sur; j’ai le visage gelé. Après quelques secondes, j’entend :

-Eh les mecs, regardez moi les tafioles!!

Je sens Bill se crisper sous mes bras. C’est clairement aucun de nous deux qui a dit ça.




Chapitre 20

Je me décolle de Bill en un mouvement engourdi par le froid, et regarde devant le banc. Il fait noir, je distingue avec peine deux silhouettes de mecs, manifestement baraqués, et une autre plus fine, un fille. Mon jumeau n’ose pas regarder les silhouettes sombres, il garde ses yeux fixés dans les miens, apeuré. J’entend plus que je ne vois les deux gars s’approcher de nous, pendant que Bill prend ma main et la serre dans la sienne. Lui il est complètement terrorisé mais moi, je ne ressens rien. Un des deux mec lance :

-Hey, les mecs gays, on aime pas ça ici. Et en plus, on a envie de s’amuser. C’est dommage pour vous deux, dites-donc!

Les 2 autres gloussent, et s’approchent de nous. Bill sert ma main encore plus fort dans la sienne, presque à m’en briser les os, lorsque que le gars qui vient de parler le prend par le col de son blouson, le soulève et le jète au sol, plus loin. Il s’approche de mon frère et lui balance un coup de pied dans le ventre. Les autres rient, lorsque Bill lâche un petit cri étouffé. Je suis gelé, incapable de bouger. Comme si mon cerveau n’était plus capable de commander mes mouvements.

-Tom…

Bill vient de prononcer mon nom, alors que le gars se penche par dessus lui. L’écho de sa voix tape contre mon crâne pendant quelques secondes, avant que je me rende compte de ce qui se passait. Mon frère est entrain de se faire tabasser! Je me lève d’un bond, complètement sortit de mon nuage, et m’élance vers Bill aussi vite que je peux aller compte tenu de mon état. Presque arrivé, je sens un poids sur mes jambe et tombe par terre. L’autre gars vient de me plaquer au sol, me faisant hurler à cause de ma jambe emplâtrée, pendant que celui par dessus mon frère est entrain de l’étouffer, sa main serrant le cou de Bill.

héééé mais nan ne t'arrete pas aaller la suite stp !!

Roooh, nah mais t chiante avec Bill ! lol. Je t'aime

Voilà le reste.
***


Chapitre 21

Je balance un coup de pied dans la tronche du gars, me relève avec mal et saute sur le dos de celui qui est sur Bill. Il ne bronche même pas un peu, continuant à serrer le cou de mon jumeau, dont je devine le visage tout crispé par le manque d’air. Je descend de son dos avant de le prendre par le derrière de son manteau et de le jeter par terre, à coté de Bill. J’entend celui-ci tousser et rouler sur le coté. Je suis encore debout, l’autre mec se rue sur moi et bloque mes bras dans mon dos, pendant que celui que j’ai mis par terre se relève. Je vois le reflet de la lune dans ses yeux avant qu’il ne m’enfonce son poing dans le ventre, ce qui me fait perdre le souffle et me pencher vers l’avant.

La douleur se diffuse dans tout mon corps, déjà tout endoloris. Je relève la tête doucement, pour ensuite entendre celui qui vient de me frapper dire :

-Eh, Mel, passe moi une cigarette et ton lighter.

La fille s’approche en gloussant du mec devant moi, et sort un paquet de cigarettes de son manteau. Le gars le prend, l’ouvre et s’allume une cigarette. Il se recule quelques instants, puis il se retourne et s’accroupit à coté de Bill, qui gémi.

-Tu va voir c’qu’on fait aux tafioles comme vous, mon chou.

Je vois Bill tourner la tête vers le gars, qui le prend par les cheveux de sa main libre et le relève, arrachant un cri de douleur de la part de mon jumeau. Je ne peux pas le laisser lui faire du mal :

-Lâche le, sale conn*rd! On t’a rien fait!
-Bah non, et c’est justement ça qui est plaisant.

Il dit ça d’une voix tellement moqueuse. Le gars dézippe, d’une main et d’un geste vif, le blouson de Bill et lui colle le bout luminescent de sa cigarette sur le cou. Bill hurle, et moi j’me débat comme je peux, les bras toujours bloqués en arrière par l’enfoiré derrière moi. Bill recule et tombe par terre, alors que le mec s’esclaffe en se retournant vers moi.



Chapitre 22

Le gars s’approche et s’arrête à un demi mètre de moi, prend une bouffée de cigarette et me la souffle au visage. Il ouvre la bouche et me dit :

-T’as vu, mon p’tit, comment c’est facile de s’amuser? Alors maintenant, prend la cigarette et brûle ta sal*p de p’tit ami.

Je le regarde, les yeux grands ouverts. Il est pas sérieux?

-Non mais t’es dingue? J’vais jamais lui faire ça! Et t’es vraiment un salaud de taré si tu crois le contraire!

Le gars me lance un regard mauvais, et met la main dans son manteau pour ressortir un canif, dont il ouvre la lame d’un geste rapide et me la pointe sous le cou. Je me débat, ce qui entraîne le mec derrière moi à serrer mes bras plus fort.

-T’avise pas de m’insulter, sale m*rde de sal*p. Maintenant, prend la cigarette et fait c’que je te dis, si tu veux pas crever.
-J’en ai rien à foutre, j’vais rien lui faire.
-T’es sur? Pourtant, moi, j’suis sur de pouvoir te faire changer d’idée.
-Essaie toujours, conn*rd.

Il prend le canif dans son autre main, avec la cigarette, et me cogne durement à la mâchoire, me faisant m’enfoncer dans le mec qui me tien. Celui-ci me repousse vers l’avant, vers la lame du canif. Je sens la lame couper la peau de mon ventre et s’enfoncer un peu, mais l’autre le retire avant qu’elle n’aille plus loin à l’intérieur de moi. Je crie, même si j’essaie de me retenir. Le gars me dit :
-Alors, toujours pas changé d’idée?
-Non…


Le gars fait un signe à l’autre de me lâcher, ce qu’il fait pour ensuite reculer un peu. Le « boss » s’approche de Bill, toujours par terre, en faisant briller la lame de son canif au clair de lune. Bill gémi et essaye de reculer, pendant que le gars s’accroupit à coté de lui et le plaque au sol en lui posant la lame sous la gorge.

-Et lui, t’en a rien à foutre aussi, si j’le crève?



Chapitre 23

Bill, collé au sol, gémi et regarde le ciel sans bouger. Il est tellement terrifié que je peux le sentir à l’intérieur de moi. C’est un sentiment faible mais tellement fort à la fois, diffusé dans tout mon corps. Je dis :

-Lâche-le.
-J’ai plus trop envie, là.
-J’vais le faire, j’te dis!

J’avance vers le gars et Bill, lentement et avec la main sur mon ventre, là ou la lame m’a coupé.

-Eh! Bouge pas. La sal*p va se lever et t’amener la cigarette par elle-même. Pas vrai, chéri?

Bill gémi.

-Pardon? Répète, j’ai pas entendu.

Mon jumeau ouvre la bouge, mais n’est pas capable d’emmètre un son, j’le vois bien. Je dis au gars :

-Enlève lui la lame de sur la gorge. Il va le faire.
-C’est pas toi qui donne les ordres, ici! Mais j’laisse passer pour cette fois. Parce que tu va pas lui faire que ça.

Le mec lève la lame de sur la gorge de Bill, le reprend par les cheveux et l’assoit, arrachant un autre cri à mon frère. Il dit, avec la cigarette entre les lèvres.

-Bon, prend la cigarette, ma sal*p.

Bill s’exécute, en faisant attention de ne pas frôler la peau du gars.

-Et maintenant, tu vas m’embrasser.
-Quoi!? L’oblige pas à faire ça!
-Tu me donne encore un ordre?

En disant ça, le gars ramène la lame sur le cou de Bill, qui sursaute.

-Je…
-C’est bon, Tom… J’vais le faire…
-Quoi?
-Bon, j’aime mieux ça. Et puis, un mec ou un autre…

Bill me regarde d’un air vide et ne bouge pas, avant que le mec ne mette sa main derrière sa tête et ne l’attire vers lui, plaquant sa bouche sur celle de mon jumeau.



Chapitre 24

Bill lève les mains, les poings fermés, pendant que l’autre lui enfonce sa langue dans la bouche. Après quelques secondes, le mec recule et se relève, laissant mon frère, dégoûté, sur le sol.

-Ouais bah, déjà vu mieux. Maintenant, amène la cigarette à l’autre conn*rd, qu’il te brûle.

Bill se lève machinalement, et contourne le gars pour venir près de moi mais le mec attrape mon frère par le chandail avant qu’il ne soit hors de sa portée et le ramène près de lui. Il reprend la cigarette des mains de Bill, et met le canif à la place.

-J’ai changé d’avis, mon p’tit.

Bill regarde le mec avec des yeux ronds, avant qu’il ne continue :

-Le canif, bah tu vas l’enfoncer dans la peau de l’enfoiré.

Le gars éclate alors de rire, en même temps que les 2 autres, et pousse mon jumeau vers moi.

-Tom, je…
-Parle pas, sale con! Fait juste faire c’que j’t’ais dit!
-…
-Alors, t’attend quoi, p’tite m*rde? Tu veux que j’le fasse moi même?
-Non…
-Bah grouille, et t’avise pas de répondre.

Bill me fixe droit dans les yeux et des larmes perlent dans ses yeux. J’essaie de le rassurer simplement en le regardant, mais ses yeux ne reflètent que de la peur et de la honte.

-Eh, tu veux vraiment que j’me mette en colère, hein?
-Bill, fais-le.
-Quoi?
-J’VOUS AI DIT DE LA FERMER!!

Le mec s’approche lentement de nous, mais en hurlant qu’on est mort.

-BILL! FAIT-LE!
-NON!

Mon frère se retourne et lance le canif le plus loin qu’il peut, dans les buissons, juste avant que le gars ne le prenne par le cou et ne le jète par terre. Je me rue sur le mec et le frappe le plus fort que je peux dans la mâchoire, ce qui le fait vaciller et reculer de quelques pas. Il reprend équilibre, se retourne et assène un coup de pied dans le ventre de Bill avant qu’il ne se relève. Mon frère hurle, et le mec se retourne vers moi…



Chapitre 25

Le boss dit a l’autre de me tenir, ce qu’il s’empresse de faire, bloquant à nouveau mes bras dans mon dos. Le gars s’approche de nous et me frappe en plein visage a plusieurs reprises, puis dans le ventre. Je tombe par terre, en gémissant, incapable de bouger. Je vois le mec tirer l’autre vers Bill, puis les deux se mettent à le frapper sans arrêt, même si Bill hurle, au sol. J’essaie de me relever, mais la douleur est trop forte, je tombe. Je réussi à lever la tête et vois les deux qui battent le corps maintenant immobile de mon frère, pendant que la fille et crie quelque chose en s’agitant autour de ses amis. Et puis je sombre.

***

J’ouvre les yeux encore une fois en me demandant ou je suis. Tout est blanc, il fait frais. Je tourne la tête, mais un élancement douloureux dans la mâchoire me fait rompre le mouvement.

-Tom! Moins paresseux que l’autre, on dirait!

C’est Gustav. Je tourne la tête, plus lentement cette fois, vers lui et il me sourit.

-Vous vous êtes pas fait manqué, dis-donc!
-De quoi?
-La police vous a trouvé entrain de vous faire tabasser, dans le parc, hier soir... Vous étiez pas mal amochés, alors ils vous ont amenés ici.
-Il est quelle heure?
-Hmm.. 19h50
-Eh m*rde, j’ai dormis longtemps..
-Pas un record, mais oui.
-Bill, il est où?
-Juste là, Tom.

Gustav pointe Bill, couché dans le lit à coté de moi. Wow. J’me suis pas encore vu, mais je vois mal comment je pourrais être plus mal en point que lui. Il dort encore, d’ailleurs.

-Gustav, ils on pu attraper les gars qui ont fait ça?
-Non, ils se sont sauvés juste au bon moment. Les policiers m’ont demandé de les prévenir, quand vous vous réveilleriez, t’es okay?
-Non.
-Euh…
-Bill, pourquoi il est pas réveillé?
-J’sais pas. Mais les gars l’ont plus malmené que toi…

Je regarde à nouveau mon frère, plus attentivement cette fois. La peau de son visage est rouge et violacée à certains endroits, mais la peau de son cou, partiellement recouverte par un pansement là ou il a été brûlé, est presque noire, tellement le gars a mis de pression, en essayant de l’étrangler. J’ai mal, autant pour lui que pour moi.



Chapitre 26

-Mais Bill, il est correct, non?
-J’sais pas, j’te dis. Mais sa doit pas être bien grave, ou ils l’auraient pas mis avec toi. Bon, j’veux pas avoir le poulet sur mon dos, alors tu vas vraiment m’en vouloir si je l’appelle?
-Non, vas-y…
-Ok, j’y vais.

Gustav sort de la pièce, me laissant seul avec Bill. Il est là, immobile, tellement amoché. Est-ce que c’est de ma faute?

-J’comprend ce que t’as ressenti, maintenant, Bill…
-Hhum…

J’ai pas entendu l’homme entrer. Voilà, j’ai l’air d’un con à parler tout seul.

-Je vous dérange, monsieur Kaulitz?
-Non…
-Vous avez le temps de répondre à quelques questions?
-Comme si j’avais beaucoup de choses a faire, de toute manière…

Le policier me regarde d’un air vache, et s’assoit sur mon lit, presque sur mon plâtre. Ah, tiens, il a été changé d’ailleurs.

-Ne soyez pas impoli avec moi. C’est pas parce que vous êtes une star du rock que je vais vous traiter aux petits oignons.
-C’est bon, j’l’avais compris.
-Bon… Passons. J’vais vous demander de raconter l’histoire en détails, s’il vous plaît.

Je lui raconte donc notre fin de soirée d’hier soir, à Bill et à moi. Il me demande de reprendre du début, ce que je fais sans broncher. Ensuite, il lève son gros corps flasque de sur mon lit, me dit de l’avertir quand Bill se réveillera et sort enfin de la pièce. J’suis seul. Mais m*rde! Pourquoi j’dis que je suis seul? Bill, mon frère, il est endormis à coté de moi, non? J’sais pas, il fait que dormir? Je lève le bras et pèse sur le bouton qui sert à appeler une infirmière.

-Oh, monsieur Kaulitz! Vous êtes reveillé a ce que je vois!

L’infirmière, jeune et jolie, entre silencieusement dans la pièce en me souriant.

-Oui, euh…
-Vous avez besoin de quelque chose?
-Je voudrais parler au médecin, si c’est possible.
-Hmmm… Je vais vous l’appeler, mais il y a aussi un policier qui voudrait prendre votre déposition.
-Il est déjà venu.
-Oh! D’accord! C’est qu’il ne devait pas venir vous rencontrer avant que le médecin ne vous aie vue. Bref, j’y vais.
-Merci.

L’infirmière sort, me laissant encore seul. Avec Bill.



Chapitre 27

Je tourne la tête vers mon jumeau, qui n’a pas bougé. Je le contemple, ses blessures plus que lui, pendant quelques minutes, avant d’entendre des cris à l’extérieur de notre chambre.

-LAISSEZ NOUS ENTRER!!
-Désolée, personne sauf la famille n’est admis!
-J’M’EN FICHE, ON VEUT LES VOIRS!

Puis la porte s’ouvre à la volée, cognant sur le mur, pour laisser entrer plusieurs filles en larmes et hurlantes.

-OH MON DIEU!
-ILS SONT LÀ!!

Oh m*rde. Les 6 ou 7 filles se ruent sur nos lits, à Bill et à moi, et nous touchent partout. Celles qui ont été sur le lit de Bill, voyant qu’il m’est pas réveillé, se mettent à pleurer et a hurler encore plus fort.

-BILLOU, RÉVEILLE TOI!
-m*rde, IL EST MORT!!
-NOOON!

Je comprend pas trop ce qu’il se passe, ensuite. J’ai la tête qui tourne, et je vois flou. J’entend encore les groupies hurler, puis des voix d’hommes, quelques fracas, et silence. Je ferme les yeux, me surprenant à espérer de mourir là.

Puis, quelque chose me force à ouvrir les yeux et une lumière éblouissante m’aveugle. Je reprend mes esprits, remarquant le médecin à coté de moi. Il me sourit.

-Une de vos fans s’est agrippé a ta perfusion, d’où le sentiment d’inconfort.
-Oh.
-Mais ne vous inquiétez pas, sa ne se reproduira plus.
-D’accord.
-Bon, vous vouliez me voir…
-Oui. Je voulais un compte-rendu de notre état et savoir quand nous pourrions sortir.
-Ok, tout d’abord… Monsieur Kaulitz.
-Euh.. c’est qu’on l’est tout les deux.
-Oh! Tom?
-Oui, c’est moi.
-Bon, parfait. Vous avez été chanceux, vous n’avez que des ecchymoses, avec une vilaine coupure sur le ventre, qui a nécessité des points de sutures. Oh, et votre jambe plâtrée va bien, aucune complication de ce coté. On va pouvoir penser à enlever le plâtre dans 1 semaine.
-Et pour Bill?
-Un traumatisme crânien léger, quelques coupures et pas mal d’ecchymoses. Mais rien de vraiment grave.
-Alors, pourquoi il est pas réveillé?
-Laissez lui le temps de reprendre des forces! Ça épuise, de se faire tabasser!

Le docteur sourit, mais en voyant que je ne la trouvais pas drôle, se retourne et sort de la pièce en me lançant un « Bonne soirée ».



Chapitre 28

-Mouais, c’est ça, bonne soirée mon cul.

J’suis vraiment de mauvaise humeur, maintenant. Et honnêtement, je crois que c’est légitime. Encore me retrouver dans un putin d’hôpital, encore avec Bill. Il va se reveiller, lui? Je me lève en faisant attention de ne faire aucun mouvement brusque et marche jusqu’au lit de mon jumeau, où je m’appuie.

-Bill… réveille toi. J’veux pas être seul. J’peux pas être seul. Parle moi.

Silence.

-Allez, paresseux. Fait pas l’mort, réveille.

Idem.
Je met mes mains sur les épaule et le secoue un peu, pendant quelques secondes. Aucune réaction, alors je le secoue plus fort. Rien. J’veux pas lui faire mal non plus, alors je retourne lentement vers mon lit et m’y installe a nouveau.

-Tom…

Je tourne la tête vers son lit, et vois Bill qui me regarde avec les yeux mis-clos, avec un vague sourire sur les lèvres.

-Tom, tu peux jamais m’laisser dormir en paix, hein?
-C’est que si tu dormais plus que ça, j’allais faire appel à un prince charmant.
-Ca allait être qui, ce prince?
-J’sais pas, il me restait encore à délibérer sur ça.

Bill ris. Enfin.

-Alors, bien dormis, toi aussi, Tom?
-Pas mal. Ca fait environ 2 heures que je suis réveillé.
-Dis, Tom… Il nous est arrivé quoi?
-Bah, la police est passé pendant qu’on se fesait…
-Non, ça j’le sais, crétin. Figure toi que moi, dans l’ambulance, j’avais conscience.

Il rit de nouveau, et je rougis un peu. Dire que c’est censé être moi le plus dur de nous deux.

-J’veux dire… Nous 4... Georg, il m’en veut tant que ça?
-Ouais… Mais ça va sûrement passer.

J’essaie d’être positif, mais c’est dur, compte tenu de tout ce que j’ai entendu ces dernières semaines.

-Oh, d’accord. Si tu le dis.
-Tu me crois pas!
-Bah siii! Mais Tom, j’peux venir avec toi?
-Euh.. quoi?
-Dans ton lit. J’ai froid et j’veux mon frère tout près.
-Hm… Bah si tu veux.

Bill se tortille sur son lit, mais son visage est déformé par la douleur. Il halète, lorsque qu’il réussit enfin à se lever et à entrer dans mon lit. Il s’installe dos à moi, je l’entoure de mes bras. Il a l’air tellement fragile, tellement doux. Il tremble contre moi, je le sers un peu plus fort, mais il gémit. D’accord, j’le sers peut-être un peu trop fort. Bill s’endort contre moi; je peux m’endormir moi aussi, maintenant.

aller la suite stp

Encore une nouvelle lectrice !!! Ben ta fan fic est super !!! La suiiiiite stp !!!

pk y a plus de suite ?

Nouvelle lectrive ! Fiction G-E-N-I-A-L-E !
J'suis a fond dans tons histoire ! ><
La suite please

j arrive pas a dormir --' ta fic est sublime vite une suite plizzz

en s'entend ke sa fait 3 ans kil ni a plus de suite XD !

Espere pas trop je crois .. ......
XD !

mais bon jaime bien ^^

Ne semble pas avoir de future suite. A archiver!