[FanFic en cours] Fleur Monoïque

mai je le repete bill nest pas comme ca!: tu as empirer les choozz!!

mais ton histoire est trooo bien gm ta facon dexpliker et tous!
bref 2mots:

LA SUITE!!!!!!!

darkangel a écrit:

mai je le repete bill nest pas comme ca!: tu as empirer les choozz!!

mais ton histoire est trooo bien gm ta facon dexpliker et tous!
bref 2mots:

LA SUITE!!!!!!!

nan' mais je sais que Bill n'est pas comme ça! 'faut attendre la suite pour comprendre! XD lol
Voilà sinon, ben je continue décrire la semaine prochaine et je met la suite vendredi prochain XD je pourais pas mettre la suite avant parceque j'ai pas internet chez ma mere et je pars chez ma mère ce soir XD lol bref'

XD ok^^, je c

cool j'adore!! mais ils l'ont faire lors ou pas?

youpi c demain la suite!!

Voilà voilà, la suite comme promis

Samedi 16 janvier 2006:
14h10: J'ai quitté l'hôtel, il faisait beau aujourd'hui...un beau soleil couvrait les vilains nuages... Il faisait presque chaud, les oiseaux chantaient, on se croyait déjà au printemps... Dans le parc, la neige commençait à fondre et quelques bourgeons perçaient déjà la neige de coton... Avant je ne voyais pas tout ça...Malgrés que Berlin soit une ville très urbanisée, je n'avais encore jamais pris le temps d'observer les quelques fleurs au bord des trottoirs ou d'écouter le chant des oiseaux...
Je suis passé au bureau de tabac qui faisait l'angle avec la pharmacie, pour m'acheter un paquet de cigarette, c'est vrai je m'étais mis à fumer plus souvent...En entrant, j'ai jeté un coup d’œil sur l'étalage de magazines... je m'arrêta net, par ma grande surprise, mon nom faisait la une de tous les journaux: "Bill s'est vite remis de sa séparation avec le groupe: images exclusives avec une prostituée!", "Bill Kaulitz choque l'Allemagne!" Je ne bougeais plus...mon regard s'était vidé...je croyais rêver...mais pour une fois, le cauchemar était bien réel...Non mais c'est pas possible! Les médias étaient alors toujours là...à me suivre au moindre geste! Mais merde!...Je ne fais plus parti du groupe! Je ne suis plus célèbre! Oubliez moi...une fois pour toute... J'ai versé quelques larmes, des larmes de colère plutôt que des larmes de tristesse... J'ai tourné les pages imprimées du magazine...et j'ai vu ces photos...quand elle était encore enlacée dans mes bras et que nos corps à cet instant ne faisaient qu'un... J'en tremblais presque...Je ne clignais plus des yeux, j'étais figé...Et je me suis rendu compte que même en essayant de m'expliquer, personne ne me comprendrais... pourquoi j'ai fais ça...c'était juste pour lui faire plaisir, pour la guérir, elle qui reflétait une image si triste, si fragile...je voulais juste la consoler...Mais comment ces mots pouvaient-ils être compris! Ces médias à la con qui ne pensent qu'à se remplir les poches! J'avais envie de tout effacer, gommer l'encre des feuilles de papier...
Je ne suis pas resté plus longtemps, j'ai poussé la porte du bureau de tabac, en oubliant les cigarettes... Je voulais m'en empêcher, mais j'ai éclaté en sanglots, parce que jamais je n'aurais une vie normale, toujours on me courra après...toujours je serais enfermé parmi les stars, la célébrité, le commerce, les rumeurs, les strass, les journaux... Je voulais qu'une seule chose à présent: faire se dont j'ai envie sans que personne n'y prête attention... s'il vous plait...oubliez moi...oubliez moi...détachez mes chaînes, laissez moi m'envoler, laissez moi rejoindre la Lune, là haut...moi qui croyait l'avoir atteinte...Libérez moi...Et parmi un champs de roses, laissez moi être une fleur, ni plus belle, ni plus éclose, juste comme les autres...
J'ai essuyé mes yeux avec la manche de ma veste et je me suis assis un moment sur un banc. Le soleil frappait sur mon visage et sécha mes dernières larmes...
Je ne sais pas comment elle s'appelait, elle...et ça la rendait encore plus mystérieuse de ce qu'elle était déjà...Peut-être avait-elle un nom tout fragile, tout doux et en même temps rempli de sensualité...peut-être un nom de fleur ou un nom qui inspire la liberté ou encore un nom très nature...Je ne savais pas et finalement je m'en moquais...
Oui hier soir c'était ma première fois, oui ça m'avait plu, oui elle était radieuse, mais non...non en aucun cas je ne voulais la revoir...

15h25: Je décida d'aller faire un tour à la bibliothèque, j'y suis allé à pied parce que personne ne pouvait m'emmener et le bus, je déteste ça...
Ca faisait longtemps que je n'avais pas marché comme ça, dans la rue, les cheveux au vent et le soleil dans les yeux...et j'étais bien dans cet atmosphère presque sereine... J'ai poussé la lourde porte de l'immense bâtiment rempli de livres...J'adore la bibliothèque, l'ambiance y est toujours très calme et paisible...et j'avais envie de me plongé dans les bouquins pour oublier mes soucis et m'intéressé à ceux des autres, à ceux de ces personnes irréelles mais à chaque fois si attachantes...
J'ai longé les hauts couloirs inondés d'histoires de toutes les formes de toutes les couleurs et pris un livre au hasard parmi l'étagère... Je me suis assis à une table et ouvert le livre pour entamer le 1er chapitre. Ce qu'il me fascine, c'est tout ce qu'on peut faire passer en quelques pages en quelques mots...Toutes les histoires me plaisent, mais ce que je préfère c'est le romantisme moderne, une belle histoire d'amour où toujours ces deux êtres s'aiment tout simplement...mais on le sait bien...toutes les histoires d'amour finissent mal... c'est pour ça que je préfère les contes, le prince vient toujours chercher sa princesse dans ce château si sombre, si noir...et une fois réuni, ne se sépareront jamais et s'aimeront toute leur vie...Cette idée que deux personnes s'aimeront toute leur vie, et resteront toujours ensemble dans les moments les plus heureux comme les plus sombres, me faisait rêver...On m'a toujours dit que je vivais trop par rapport aux rêves, qu'il fallait de temps en temps que j'ouvre les yeux pour voir la réalité...et que contrairement aux contes de fées, l'amour éternel n'existait pas...pourtant si ces histoires existent c'est qu'il doit y avoir une part de réalité... et j'y croyais... je croyais vraiment en l'amour, le vrai, l'unique, l'éternel...d'ailleurs j'ai toujours aimé cette fameuse phrase à chaque dernière page: "et ils vécurent heureux, et eurent beaucoup d'enfants..." Les derniers mots ne s'effaceront jamais...
"Cendrillon", c'est le livre que j'avais pris par hasard. Une histoire que je connaissais par cœur mais que j'adorais lire et relire... J'ai alors lu cette phrase en plein milieu du livre: "Elle l'avait vu, le trouvait si beau, mais lui ne l'avait pas encore aperçu...elle l'admirait, belle comme une fleur elle le regardait..." Ma lecture fut interrompu par une jeune fille... elle se tenait devant moi, appuyée contre la table...et comme Cendrillon, elle me regardait...
J'ai tout de suite remarqué que c'était elle...elle...
Elle m'avait reconnu et me regardait d'un regard coquin...elle souriait et ses jolies joues rougissaient. Elle était habillée comme hier soir sauf que ses pieds n'étaient pas couverts de talons aiguilles mais de mignonnes petites ballerines blanches... de vraies ballerines de danseuse... Et en plus du noir autour des yeux, elle avait étalé de la poudre sur ces paupières, d'un vert même que ses yeux...Elle était tout à fait superbe, et moi qui ne l'avait vu que dans l'obscurité, elle était encore plus belle à la lumière...son joli teint se reflétait et ses yeux étaient chargés de gourmandise...
A peine l'avoir aperçue, j'avais envie de lui lancer des injures, de lui crier ma colère, pour lui faire comprendre que je ne voulais plus la voir! parce qu'à cause d'elle les ennuis ne faisaient que commencer... Je voulais crier, lui faire peur...Je voulais sortir tout un tas de mots, les mots qui font mal et qui blessent, je voulais qu'elle les entende...lui crier que je l'avais vu une fois et que c'était la première et la dernière... Je voulais lui pleurer qu'elle n'avait rien à faire ici et la pousser pour qu'elle s'en aille...et que hier soir je l'avais bien sautée mais que ces propositions à présent elle pouvait se les garder! povr' pute... Oui, des mots qui déchirent le cœur, sur le moment je voulais lui dire... mais je n'ai rien dis... Je la regardais...et dans son visage plein de poésie, aucun mot n'est sorti... Elle était si fine, si fragile et en même temps si féline, si dominante, si envoûtante... Je crois que je n'ai rien réussi à dire parce qu'elle m'a touché, en plein dans le cœur, une vague s'est écrasée...
Une autre pute à sa place serait sûrement en train de s'enfuir et moi en train de lui crier d'horribles paroles...mais avec elle s'était tout à fait différent... elle paressait si différente...si unique...

Elle s'est assise à ma table en face de moi...Elle me regardait toujours et eut l'air d'attendre... quoi je ne savais pas, peut-être attendait-elle que je dise quelque chose...
J'ai alors prononcé ces quelques mots:
-Tu veux quoi?...
-...
-Pourquoi t'es venu me voir...
Elle souriait...me caressa la joue et me dit:
-J'aimerai te parler...
Elle me touchait et ça me gênait... j'ai repoussé sa main de ma joue et lui dit, sans vraiment réfléchir:
-Tsss...Arrête...tu ne sais pas parler... t'es une pute, tu ne sais que baiser!...
Je n'aurais pas dût dire ça... je sais...pourquoi j'ai dis ça! surtout que je ne le pensais pas...
Elle eut l'air choqué, ses yeux se remplirent de larmes... elle s'est avancée sur le devant de la table et me cria alors...:
-Évidemment, comme tous les hommes, pour toi les putes sont toutes pareilles, c'est des chaudasses, des jouets!!
Son regard s'était éteint, et son sourire s'était envolé:
-Mais ne vois-tu rien d'autre!...
J'ai pleuré à mon tour...de honte...Bien sûr je savais qu'elle n'était pas comme les autres... qu'elle était différente...Elle me fascinait tant...:
-Je sais...pardonne moi...je ne le pensais pas...
Elle essuya mes larmes avec son nœud en coton qui était accroché à son poignet...:
-Tu veux bien m'écouter...
C'était la moindre chose que je pouvais faire pour elle... l'écouter...Je lui devais pourtant tellement plus...quelle honte de l'avoir brisée alors qu'elle voulait juste être là... à mes côtés...
Elle me serrai fort la main et respirait très fort, comme pour me donner un secret...:
-Quand j'étais petite...mon père m'avait offert une boite à musique en velour...elle cachait une jolie danseuse sous son couvercle, qui dansait tout les soirs pour moi... j'écoutais sa mélodie avant de m'endormir et une fois partie au pays des rêves, papa la rangeait à mes côtés sur la commode...Grâce à cette danseuse que je voyais tous les soirs, je me suis intéressée alors à la danse de ballet dès l'âge de 4 ans...J'adorais ça...la danse...Je me sentais si libre quand je dansais, si légère... J'ai participé à de nombreux concours, et un jour j'ai eu la chance de danser dans une très grande salle à Paris en France...et ce jour là je ne l'oublierais jamais...Ca m'avait énormément aidé dans ma carrière de danseuse et...j'étais si heureuse...
Elle me délivra tout ça avec tellement de bonheur... comme si elle n'avait raconté son histoire à personne d'autre que moi... Les rayons du soleil couvraient ses longs cheveux, et moi... je l'écoutais passionnement...Je comprenais maintenant pourquoi elle portait ces magnifiques ballerines qui lui allaient si bien...elle avait de superbes petits pieds, et rien qu'à les voir on pouvait savoir qu'ils étaient fait pour danser...Elle racontait avec tellement de délicatesse, de volonté, d'attention, qu'on aurait pu croire qu'elle racontait une histoire à des enfants...Elle me surprenait de plus en plus, et la seule chose que j'avais envie, c'était de l'écouter encore et encore, parce que je voyais bien que ça la soulagé, que ça lui faisait du bien de confier ses souvenirs à quelqu'un...mais pourquoi à moi...je ne savais pas et ça me touchait énormément...Sans rien ajouter, je l'écoutais simplement parler, avec ses mots si doux, si touchants qui lui ressemblaient tant...
Elle continua son histoire, qui paressait si belle...et plus je l'écoutais, plus je savais que je ne m'étais pas trompé... qu'elle était vraiment tout à fait splendide...:
-...A l'âge de 14 ans, alors que j'étais devenue une grande danseuse... je connue un jeune homme, un beau danseur...je suis tombé de suite folle amoureuse de lui et...on est resté ensemble pendant au moins une bonne année... une année magnifique à ces côtés, on s'aimaient tout simplement...et je n'avais pas à choisir entre l'amour et la danse...puisque tout était réuni, mon ange et mes ballerines ne faisait qu'un et c'était la chose la plus importante pour moi...
Non... je ne m'étais pas trompé...j'avais vu juste dès le premier regard...Elle parlait avec tant de charme et d'amour...tant de vérité...et ça je l'avais bien vu, derrière cette féline sexuelle se cachait bien une jolie poupée pleine de sentiments et d'émotions...
Elle continua son histoire, et je la regardais avec toujours plus d'admiration:
-Et puis... un jour il est parti, il m'a quitté, sans aucune raison...poursuivant sa fabuleuse aventure de danseur...J'ai fait une dépression à la suite de ça...et j'ai commençais à me droguer, et à boire...J'ai tenté de me suicidé puis j'ai fini par fuguer de chez mes parents... Je suis partie une nuit... seule, et je suis arrivée ici, à Berlin...Mes parents ont tout fait pour me retrouver mais...j'ai tout fait pour ne pas qu'ils me retrouvent parce que mes parents n'avaient pas compris... ils me répétaient toujours qu'il fallait que je l'oubli...lui, le danseur de mes rêves...Mais moi je ne voulais pas...parce que j'avais toujours cet espoir qu'un beau jour il revienne me chercher...j'y croyais, j'y croyais trop...Arrivée à Berlin, seule, je ne savais pas où aller, j'étais perdue, à l'âge de 15 ans, sans argent, sans connaissance, sans rien... juste le reste de mon cœur et mes ballerines...
J'ai versé une larme à la suite de sa dernière phrase... parce que je comprenais vraiment ce qu'elle pouvait ressentir... je comprenais qu'elle avait eu une enfance très difficile...et que toujours elle avait été seule...Elle me vit pleurer et me dit en souriant:
-Hey...^^ ne pleure pas...elle m'embrassa au coin de la lèvre avant de rajouter:
-Je tiens vraiment à te raconter... ce que j'ai vécu...
-Mais pourquoi...pourquoi à moi?...
-Parce que...
Elle ne poursuiva pas sa phrase, et continua son aventure, à travers ces mots qu'elle racontait si bien...:
-Un jour...je suis allée dans ce bar, le "RED"...J'y ai passé la soirée, et après avoir bu 2,3 verres, je me suis faite quelques potes qui travaillaient dans le coin... et c'est là que... qu'on m'a proposé de travailler ici en me prostituant...Cette idée m'horrifiait et...je ne voulais vraiment pas gagner ma vie comme ça et puis, j'étais si jeune...moi qui ne savait que danser...Mais j'ai finalement accepté...à contre cœur, par obligation...oui...j'ai accepté parce que sans ça je me retrouvait dehors sans rien...alors, c'était une façon comme une autre de me faire un peu d'argent...J'étais dégoûtée, frustrée, choquée à chaque passage entre les cuisses d'un homme... J'avais cette impression -que j'ai toujours d'ailleurs- de donner mon corps chaque soir...de donner mon âme, mon intimité, m'offrir entièrement...
Et depuis ce jour...ce jour où mon danseur s'est envolé...je me suis promis de ne plus jamais retomber amoureuse...parce que l'amour finalement n'enflamme que les souffrances...cet amour à détruit ma vie...
Elle avait des larmes dans le coin des yeux...elle s'avança vers moi et me pris dans ces bras...je la serra à mon tour...Elle m'avait rempli d'émotion et d'amour...comme si tout son côté mystérieux s'était échappé...Elle avait vécu tellement de choses en si peu de temps...pourtant elle ne cherchait pas tout ça...tout les ennuis...et moi j'avais vu... j'avais vu de suite qu'elle était fragile... J'ai repensé alors à tout les mots horribles que je lui ai lancé: "povr' pute, tu ne sais que baiser!..."Je l'ai serrai encore plus fort, à plein bras...fermant très fort mes yeux pour effacer ces horreurs...ces horreurs... comment ai-je pu lui dire...je suis un monstre...
Elle s'est assise sur mes cuisses et passa ses bras autour de mon cou pour enfin me dire:
-Mais je n'y suis pas arrivée...
-...
-Je n'ai pas tenu ma promesse...
-Comment ça?...
-Je...jeee...
-...?
Elle libéra ces derniers mots, et dans son regard on pouvait voir qu'elle ne mentais pas:
-Je t'aime...

pareil que Maéva!
c'est magnifique!

troooo boooww viv la souiiite!!

C'est adorable, à chaque fois que je te lis c'est ce que je me dis.
Même si c'est pas vraiment adorable, dans le fond, cette histoire de prostitution, de rêve brisé, de coeurs perdus, tout ça...
J'trouve ça adorable.
Et j'en redemande. =]

Voilà enfin la suite! Désolé de ne pas avoir posté avant, je n'avais pas l'ordi

Je n'avais rien ressenti après ses mots...le vide complet, comme si, à cet instant le temps s'était arrêté...comme si je n'avais rien voulu entendre...les mots...les mots les plus doux du monde, elle me les avait dit, si simplement...
Ses longs cheveux noirs reposaient sur son cache cœur et ses mèches fushia reflétaient une lumière couleur "barbe à papa" sur les étagères de la bibliothèque. Son joli minois de porcelaine avait rougi et ses yeux émeraude brillaient plus fort encore...
C'est la deuxième fois seulement que je la voyais et pourtant elle me l'avait dit...
Je ne sais pas comment elle avait réussi à dire ses mots: "Je t'aime"... c'est si fort, si profond...Comment peut-on partager ces mots de l' amour tendre sans se connaître? Elle ne connaissait rien de moi mais elle n'avait pas attendu plus longtemps...
Un "Je t'aime" se dit si vite...pourtant il est si difficile à avouer...En un millième de seconde, on dévoile tout... toute la tendresse, tout les sentiments, tout s'envole...Son cœur entier s'enflamme et tout l'amour qu'on gardait au plus profond de soi, s'échappe alors...Comme un oiseau enfermé depuis toujours dans une cage en acier, cachant toutes ses peines pour pouvoir enfin s'envoler, arrive un jour à s'échapper, déployer ses petites ailes si frêles et partir là-bas... réapprendre à vivre, et s'envoler pour toujours...
Un "Je t'aime" c'est là clé, la clé pour tout changer... et finalement c'est le plus beau des cadeau...
Elle avait l'air si sincère dans ces paroles, si franche, elle était si simple, si "elle" que ce "Je t'aime" paraissait presque normal...
Sans réfléchir, juste parce qu'elle l'attendait et qu'elle en crevait d'envie, je lui chuchota:
- Je t'aime...
J'ai marqué un large sourire. Elle eu l'air étonné, et me prit dans ces bras, me serrant très fort...son regard était comme noyé dans un océan trop grand...trop grand pour elle...
Je l'ai doucement repoussé...je me suis levé et sortit de la bibliothèque...Elle ne m'a pas suivi, elle savait que je voulais réfléchir...Je voulais réfléchir à ce que je venais de dire..."Je t'aime"...Je ne sais pas, pourquoi j'ai dis ça...Ce n'est pas dans mes habitudes, loin de là...Je ne comprenais pas mes réactions envers elle, je ne me reconnaissais plus...d'abord cette nuit dans ce bar, puis ce "Je t'aime" partagé n'importe comment, oui n'importe comment... comme un gros gâteau au chocolat qu'un enfant aurait voulu découper à sa façon... Non ce n'est pas comme ça...tout ça ce n'est pas moi...
Alors que j'étais plongé dans mes pensées, la tête entre mes mains assis sur les escaliers de la bibliothèque, de petites ballerines me suivaient à pas de velour...elle me sauta au cou, j'ai sursauté et me retourna... J'étais gêné, et son sourire m'intimidait...Elle me dit alors, toujours souriante:
-Hey! Pourquoi t'es parti?!...
Je n'ai pas répondu... je voulais juste qu'elle s'en aille, qu'elle s'envole loin de moi, pour m'oublier enfin...

17h42: Me voilà cher journal, peut-être deux heures après mon arrivée à la bibliothèque, je ne sais plus exactement... Je suis dehors, assis sur un banc ombragé par les arbres, sur mes genoux, une chevelure sombre... c'est elle...elle est allongée sur le banc, la tête posée sur mes cuisses et son visage tourné vers mon ventre...son bras entoure mon corps et ses mains baladeuses se glissent dans le bas de mon dos...
Je sens le Malabar, une odeur sucrée dans une atmosphère lumineuse et ensoleillée par quelques rayons... J'ai les lèvres "tatouées" de gloss à la fraise et son corps entier s'est assoupi sur le mien...
Je réalisa enfin...pourquoi ces réactions si étrange quand elle est là près de moi...? Le coup de foudre, oui... c'est bien lui... je ne pensais pas qu'il m'atteindrait si tôt, mais il m'a touché, je le sais... et ça ne se contrôle pas... Je savais qu'il viendrait un jour, et que mon cœur à ce moment brillerait comme il n'a jamais brillé...Je croyais en lui, j'y croyais tellement, qu'il est arrivé sans que je m'en rende compte de suite, sans que je puisse le contrôler, sans mots, seulement par amour... j'étais maintenant là avec elle, et je savais que ce "Je t'aime" n'était pas un hasard...
Elle s'est réveillée doucement et à ouvert ces beaux yeux, ces superbes perles vertes...Elle me sourit et me regarda longuement... Elle déboucla ma ceinture pour desserrer mon pantalon et souleva mon T-shirt pour déposer un doux baiser sur mon "étoile"... J'ai frémi, j'aurai voulu qu'elle m'en offre encore quelques uns, des baisers aussi doux...Elle s'est ensuite redressée et s'est assise à mes côtés, très proche de moi afin qu'on ne forme plus qu'un...Je l'ai prise dans mes bras et caressa ses longs cheveux...
Habillée pourtant si court, je le sais, je le savais, c'est une vraie "Darling", une vraie déesse, une réelle grâce, une "beauté à la japonaise", un style "à la n'importe quoi", et elle ressemblait à une petite fille, une jolie môme qui s'était perdu et qui cherchait le retour d'un "Je t'aime" juste pour la réconforter...elle était tout ça, elle...et elle reflétait ainsi, une image si pure et naturelle...Un visage un peu "trash", "paillettes", "gogo" et feux d'artifices, un visage plein de vie...
Le soleil disparaissait peu à peu derrière les collines, le ciel se partageait entre le violet et le rose; et l'étendue d'herbe se balançait doucement au grès du vent...On était presque dans un rêve, un joli rêve...et je ne voulais jamais me réveiller, je lui dis alors:
-danse...
Elle me regarda, un peu étonnée mais toujours souriante:
-Quoi?...
-Tu es une danseuse... alors danse...
Je lui souriais et je la regardais dans les yeux comme pour lui dire "s'il te plait"
-Non...ça fait trop longtemps, je ne veux plus...
-Je sais que tu en as envie...
-...Peut-être...mais je ne sais plus danser de toute façon...
Je regarda ces petits pieds couverts de ses splendides ballerines blanches...:
-Ne dis pas ça... en plus, tu es bien chaussée aujourd'hui...
Elle rigola:
-Oui...mais je ne les met plus pour danser!...
Elle releva ses jambes pour regarder ses pieds:
-C'est juste, des souvenirs...
Son sourire disparaissait, comme si elle regrettait tout son passé, comme si elle avait honte de sa vie à présent...
Je lui caressa la joue, un sourire timide au coin des lèvres:
-S'il te plait...pour moi...
-Si c'est pour toi alors...
Elle se releva, souriante et les yeux pétillants, elle se mis à danser dans le petit coin d'herbe en face du banc.
Ses cheveux flottaient dans l'air humide et son visage s'illuminait à chaque nouveau pas...Elle était radieuse, fabuleuse...ses petits pieds montaient en pointe et ses bras formaient de grands cercles, elle était si gracieuse dans ces mouvements, si juste...Les derniers rayons de soleil frappaient sa courte jupe et lançaient des couleurs partout dans le ciel... Les nuages étaient d'un rouge très vif et les collines qui paraissaient si petites avant, touchaient presque les étoiles qui se montraient petit à petit... Un univers presque irréel, un soir presque indescriptible...Sous sa jupe qui volait dans le vent, l'air translucide claquait les dentelles en cashmere...Elle ressemblait à ces petites danseuses en plomb, qui se cachent sous le couvercle des boîtes à musique...
Il circulait presque un frisson, une ambiance si étrange mais si unique... La fleur fragile dansait toujours et ses pointes étaient si parfaites qu'on aurait pu croire qu'elle dansait au dessus des herbes...Les fleurs au bord des arbres refermaient leurs corolles et les lucioles dans les buissons ajoutaient des lumières dans l'atmosphère parfait...
Son âme de danseuse vivait encore, je le sais, mais qu'importe si la magie l'a quitté, si le secret est perdu qui ouvrait un autre monde...Lumières, odeurs, elle est l'harmonie de la grâce et de la rebellion...Murmure de voix humaines sur le trottoir ou ronronnements des voitures sur la route... peu importe, je n'entendais rien, je ne voyais qu'elle...
Je me suis mis alors à chanter, plus lentement que d'habitude pour ne pas perturber le calme de cette soirée, doucement pour ne pas qu'elle m'entende...: "Du wirts für mich, immer heilig sein...Ich sterb, für unsere Unsterblichkeit...Ma main depuis le début sur toi...Je crois en toi..." Je rythmais ainsi ses danses...mélangeant son talent et le mien...ses ballerines à ma voix, mes paroles à ses pas...
C'est comme si elle appartenait à une race inconnue, admirable, que la nature avait dotée invariablement d'yeux très grands, de cils très noirs, de cheveux de soi et de manières de reine...
Elle finit par achever son dernier pas, et revint me rejoindre, le sourire aux lèvres, comme si elle venait de revivre une seconde fois:
-...
Je la regardais avec encore plus d'admiration qu'auparavant:
-Tu étais...magnifique.
Je sais, j'aurai pu trouver quelque chose de plus original que "magnifique", j'aurai aimé lui dire qu'elle était splendide, unique, parfaite, incroyable, lui dire que tout les mots du monde ne suffiraient pas pour lui faire comprendre combien elle dansait bien...c'est exactement ce que j'avais ressenti, mais je n'avais pas osé lui dire...
Elle m'embrassa le cou comme pour me dire "merci":
-A toi maintenant...Tu cache sûrement un secret toi aussi...
-Euu.. Et bien, je chante.
-Ah oui?!...
Voilà un détail que je n'avais pas découvert... elle ne savais pas que j'avais fait parti d'un groupe de musique... un groupe pourtant connu de "tout le monde" en Allemagne...non, elle l'ignorais...moi qui pensait qu'elle me connaissait en tant que chanteur, et bien non, même pas...et finalement j'en été plutôt fier...Je suis sûr au moins qu'elle n'est pas venue m'aborder pour "Bill Kaulitz", qu'elle ne m'a pas embrassé en temps que "l'androgyne du groupe" ou encore: "le sexy de la scène", "le rockeur du moment" ou encore nombreuses expressions débiles qui me désignent dans les journaux people... Non, elle n'était pas venue me voir pour ma célébrité, ou pour mon fric...elle était venue pour moi...pour moi seul, pour mon âme et pour mon sang et non pas pour mon extérieur ou mes "couvertures de magasines"...
C'est vrai, elle aurait pu mentir, mais non, je le voyais bien, je voyais bien qu'elle ne me connaissait pas, et qu'elle me voyais comme un autre... c'est pour ça finalement qu'elle me parait si unique et que dès le début, je croyais en elle et en sa vérité...
Je ne lui ai pas dit que je faisait parti d'un groupe...que j'étais célèbre...du moins, pas tout de suite...je ne voulais pas briser le silence, et puis peu importe que je soit célèbre ou pas, je veux être libre à présent:
-Oui je chante...
Elle eu l'air toute heureuse, comme une gamine a qui on aurait offert une jolie poupée:
-Oh!...chante moi une chanson! s'il te plait, j'ai dansé pour toi...
Elle s'avança plus près de moi et posa sa main entre mes cuisses, tout en caressant mon entre-jambes...Je ne sais pas si c'était dans son intention, mais elle m'excitait terriblement...J'avais envie de lui sauter dessus, comme un fauve sur sa proie et de la déguster entièrement...mais je me suis dit que dans l'ambiance actuelle, cela briserai l'atmosphère poétique...
C'est fou, tout ce qu'elle peut dégager à la fois...elle peut très bien être comme une petite fille, contente pour un rien, sage et timide comme une image, et en même temps féline, sexy et rebelle...et c'est tout ça, qui la rendait incomparable...
Je me suis mis alors à chanter:
-"Über den Dächern, ist es so kalt und so still...Ich schweig Deinen Namen, weil Du ihn jetzt nicht hören willst...L'abîme de la ville avale chaque larme qui tombe..."
Elle ne disait rien, elle m'écoutait...Pour la première fois, j'étais devenu timide quand je chantais...quand je chantais à ses côtés... elle me dit alors:
-Qu'est ce que c'est beau...
Elle me prit dans ses bras, une nouvelle fois, oui je n'avais pas compté combien de fois nos corps se sont serrés aujourd'hui...mais je ne me plaignais pas, j'étais si bien dans ses bras...:
-C'est toi qui a écrit ça?...
Je ne voulais pas lui mentir, et sachant qu'un jour elle devinerait qui j'étais, je lui dis:
-Oui...
Elle me serra encore plus fort, elle m'étouffait presque, mais aucune importance, je préférais ça plutôt qu'elle soit loin de moi...
La nuit commençait à tomber sur les lueurs claires...Dans le ciel, des milliers d'étoiles montraient le bout de leur nez et la lune rouge au brumeux horizon dominait à présent la ville...Les pétales des fleurs se fermaient doucement et le vent se posa dans les feuilles de chênes...Toute la ville maintenant était calme, les toits, les trottoirs, les arbres et les voitures s'endormèrent...seuls les lampadaires s'illuminaient... On s'embrassa une dernière fois avant de se séparer, là sous les étoiles et la lune qui maintenant était très proche...oui je l'avais presque atteint, la lune de mes rêves...et elle, elle la fabuleuse danseuse, j'allais l'emmener avec moi... Notre baiser fut long et langoureux, nos langues aussi dansaient, et mon piercing venait chatouiller ses lèvres sucrées...
Elle se serra une dernière fois à moi, comme si elle avait froid, je lui dis alors:
-Tu veux ma veste?...
Je n'attendis pas sa réponse et déposa ma veste sur ses épaules. Elle me regarda, et je plongea mon regard dans le sien, admirant ces yeux si clairs à la lueur de la lune...:
-Merci...
Après un dernier sourire, on se donna rendez-vous, ici même demain à 14h30..

salut je suis une nouvelle lectrice de ta fanfic et comme tout le monde je pense que tu as un réelle talent franchement elle est géniale ta fic et je sais pas si c'est finit ou pas mais dans tout les cas je suis literralement sous le charme de ton texte tu est l'une des rares a avoir écrit quelque chose qui n'est pas pareil que les autres ce n'est pas une rencontre ou un concour gagner enfin bref elle est géniale (je dis pas que les autres que je lis ou non ne sont pas pbien au contraire mais celle la ...) c'est finit ou pas ?? si oui ben voila tu sais ce que je pensse sinon ben met vite la suite

Contente qu'elle te plaise! Non elle n'est pas finit, loin de là...
Voilà la suite^^:

19h27: Je longea le trottoir éclairé par les lumière, les mains dans les poches... Le temps se couvrait, il commençait à faire froid. J'arriva devant l'hôtel, et poussa la lourde porte. J'essuya mes pieds sur le paillasson avant d'entrer dans le hall, et me dirigea vers l'accueil:
-Bonsoir... Le groupe est arrivé ou pas encore? sinon donnez moi la clé de la chambre s'il vous plait...
-Bonsoir M. Kaulitz, oui le groupe est arrivé il y a 1h environ, mais apparemment votre frère vous à pris une chambre à part, rien que pour vous...Par contre il a prit votre clé en même temps que la sienne, il est dans sa chambre en ce moment.
-Ah? euu... il ne m'a prévenu... bon... euu très bien, je vais lui demander ma clé alors, merci!
-Bonne soirée!
-Bonne soirée à vous aussi...

Je ne comprenais pas bien pourquoi Tom m'avait pris une chambre à part... d'habitude, on dormait tout les quatre dans la même chambre...on était très bien ainsi... Je me posa plusieurs questions en montant les escaliers...J'arriva devant la porte de la chambre de Tom, je toqua... mais personne ne m'ouvrit:
-Tom? ...Tu es là? Tom ouvre moi s'il te plait!...
Tom ouvrit la porte:
-Tu étais OU?! dis moi... tu étais encore avec cette pute, ein?!!
Tom me balança le journal d'aujourd'hui à mes pieds...en gros sur la première page, la photo d'elle et moi...nos corps enlacés...
J'avais complètement oublié ces journaux...j'avais passé aujourd'hui une journée si merveilleuse à ces côtés...que j'avais tout oublié...je compris alors la réaction de Tom... Toute cette haine envers moi à cet instant...
-Écoute Tom... c'est pas ce que tu crois...
Tom se mis en colère et n'hésita pas à crier...:
-Tu te fou de moi j'espère!!! Arrête de mentir!
-Quoi?... s'il te plait, laisse moi t...
Je pouvais lire la colère et le dégoût dans ces yeux...:
-Non Bill!! NON! Les photos ne mentent pas! Tu as sauté cette pute Bill! Tu m'entends! Même moi qui voient plus souvent de filles que toi, jamais il me serait venu à l'esprit d'aller voir UNE PUTE!! T'es dégeulasse! Jamais je n'aurai cru ça de toi!!...
Ses yeux se remplir d'eau, il transpirait et criait toujours...:
-Tu me dégoûte!!
-Tom!!... Laisse moi parler, je t'en pris!... on peut en parler calmement!
-C'est ça et puis quoi encore!
-Écoute! Ce n'est pas qu'une pute...c'est une fille comme les autres! Je la connais un peu...
-Ah ouiii! Bien sûr! c'est vrai que TOUTES les filles s'envoient en l'air avec n'importe qui! Mais bien sûr! Et comment elle s'appelle alors cette fille?!!
-Euu... je ne sais pas encore m...
-Tu ne connais même pas son nom!! Tu te fou de ma gueule! Et après tu me dis que tu la connais! Si tu la connaîtrais un minimum, tu connaîtrais son nom!! Salaud!...
Et puis tu t'en fous de mes problème! Du groupe! Maintenant que tu es parti, t'en a plus rien à faire! Évidemment, tu préfères baiser les putes! Je comptais sur toi pour m'aider à présent! Parce que c'est trop dur sans toi! Mais non, toi tu sors tout les soirs! On se voit plus, mais temps pis, temps pis... puisque tu es heureux ainsi... très bien, fais ce que tu veux! J'en ai plus rien à faire!
-Non, tu ne comprends pas!...
Tom me jeta les clé de ma chambre à travers le couloir, et claqua violemment la porte...
Mon cœur cessa presque de battre, mes yeux s'étaient noyé et je ne bougeait plus...Je n'avais rien pu dire... rien...Tom ne voulait rien savoir...J'aurai voulu lui expliquer...lui expliquer que ce n'était pas qu'une pute... et qu'elle avait un cœur comme tout le monde...qu'elle ressentait des sentiments comme toute autre fille, que je ne connaissais pas encore son prénom mais que j'en savais beaucoup plus sur elle...qu'elle était fragile et douce...qu'elle me plaisait...et que c'était une danseuse...
Je m'accroupi à sa porte, les mains dans mon visage et des larmes s'écrasaient sur mes genoux...C'est pas vrai...je ne l'avais pas laissé tombé...non...
Je suis fatigué...fatigué d'être là...parceque jamais rien ne va...jamais... J'essaya de sécher mes larmes avec ma manche mais elles étaient si nombreuses que mes joues étaient toujours mouillées...
Je rentra dans ma chambre et me jeta de suite sur mon lit, je voulais oublier cette dispute avec lui...et je repensais à cette après-midi avec elle...elle...


Dimanche 24 janvier 2006:
4h23: Je t'écris très tôt aujourd'hui cher journal...je suis sur mon lit, je n'arrive pas à dormir...J'ai passé une nuit affreuse, en repensant à cette dispute avec Tom, cette aventure avec elle...ces magasines, cette vie...Je voulais remettre un peu d'ordre dans tout ça...tout est si dérangé... Je pense que je vais attendre un moment avant de reparler avec Tom...je crois qu'il faut qu'il réfléchisse un peu et moi aussi...Je lui expliquerais ensuite mes sentiments envers elle, ce désir si profond de la revoir et de ne pas la quitter... après tout c'est mon frère, mon jumeaux...je suis sûr qu'il finira par me comprendre...Mais j'avoue que je n'ai pas été très présent pour lui en ce moment...Il semble si triste, si perdu...comme si ça lui faisait mal de gratter les cordes de sa guitare...comme si la musique ne lui donnait plus de plaisir...Peut-être me suis-je échappé trop vite...trop vite...comme un voyageur, voulant partir le plus vite possible, oublierai la moitié de ses affaires...et comme si par la suite, l'heureux voyageur serai dégoûté de son voyage à cause de l'oubli de trop de chose avant son départ... J'ai voulu me libérer trop facilement, sans tenir compte du mal des autres par ma faute et des ennuis que je pourrais leur causer...Je suis parti trop tôt, trouvant le bonheur trop rapidemment...elle...le bonheur de mes rêves...Comme un papillon sortant de son cocon, voulait s'envoler...mais trop vite il a ouvert ses ailes si fragiles, trop vite il s'est échappé, non il n'a pas prit le temps de les déployer, de les rendre fortes, alors il est tombé...
Non, il ne fallait pas que je sombre...Je voulais réparer les erreurs, gommer les ratures et effacer les taches d'encre...

5h16: Mon sommeil se perd dans la lumière, mes yeux ne se ferment pas...je n'arrive toujours pas à dormir...je decida alors de me lever, et de m'habiller. Je me suis préparé comme d'habitude, un pantalon, un T-shirt... très simplement, sans passer des heures à essayer mes bijoux pour savoir quelle bague ou quel collier va le mieux avec tel ou tel vêtement... J'ai attaché la première chaîne autour de mon cou et un anneau au hasard autour de mon doigt...j'ai rapidement coiffé mes cheveux en les balayant d'un peu de laque sur les pointes...un trait épais de noir dans les yeux et un peu de fond de teint pour cacher mes vilains cernes...C'est vrai, je passais de moins en moins de temps à me préparer et ça m'énervais de devoir prendre soin de mon apparence...

5h32: J'ai quitté l'hôtel, je préférais sortir, plutôt que de tourner dans mon lit, sans trouver le sommeil...
Le soleil n'avait pas encore prit possession du ciel, et les premiers rayons claquaient les nuages, la ville elle, était encore plongée dans le noir... J'ai voulu alors faire une surprise à ma danseuse...en lui rendant visite plus tôt que prévu...Je suis arrivé devant le "RED"...l'ambiance était différente de la dernière fois...tout était plus calme, posé...tout le monde était déjà parti, la sono avait cessé son vacarme, les spots et les lumières étaient éteints et les rayons du soleil dominaient la salle...Les dernières bouteilles de bières s'étaient écrasées sur le trottoir et à côté, des cigarettes fumaient encore, perdues sur le bitume...
J'ai ouvert la porte d'entrée, l'air était lourd d'alcool et d'odeurs humaines... Dans un son lointain, des pleurs se faisaient entendre, des pleurs d'une petite et douce voix...J'ai voulu m'approcher, pour savoir se qu'il se passait, mais je recula rapidement quand j'entendis des cris...des cris de colère, une voix grave, sûrement la voix d'un homme... Je suis sorti du bar, mais tendait toujours l'oreille à la porte... La dispute s'accentuait de plus en plus...Les pleurs paraissaient ceux d'une femme, et l'homme à la voix si grave criais toujours:
-C'est quoi ça!! T'as intérêt à me ramener plus de fric!
La jeune fille pleurait toujours:
-Je suis désolé!...Je...je n'y suis pas arrivé!!
-Et ben dém*rde toi!! Bouge ton cul! Viens plus tôt! Fais ce que tu veux, mais ramène plus de blé!! Sinon t'es virée! Tu entends! VIRÉE!...
-Je ne peux pas faire mieux!...Vous croyais que c'est facile! de baiser n'importe qui!
-Je n'veux pas le savoir! C'est ton job! Dém*rde toi!
La situation me semblait plutôt grave... J'ai alors jeté un coup d’œil vers la petite salle d'où sortait les cris et les pleurs...Je ne voyais pas bien, un rideau en toile qui couvrait la vitre, volait à cause du vent, ma vue était cachée, mais le voile translucide me laissait voir quelques ombres...L'homme était gros et plutôt petit...Une petite moustache sous le nez...La jeune fille était de dos, je ne voyais que ces cheveux, mais je l'ai de suite reconnu... c'était elle, la si jolie danseuse... L'homme hurlait plus fort encore...J'avais envie d'aller le voir pour aller la défendre, pour la sauver de cette atroce situation...l'emmener avec moi et sécher ses larmes, pour qu'elle retrouve son beau sourire entre mes bras...
-Je sais pas moi! Attire plus de mecs! ein! Plus de mecs, plus de travail! Et pour ça ben...! Sois plus provocante, plus sexy encore! Plus dénudée!
L'homme lui déchira avec force sa courte jupe...elle se retrouva en petite lingerie, vêtue de dentelles...Elle était si génée...et n'osait plus parler... J'étais dégoûté par la scène que je venais de voir...Comment peut-on traiter les gens de cette manière! Surtout elle... MA danseuse... J'étais fou de colère et de haine, envers cet homme, son mépris et son geste si humiliant...
Je ne voyais pas les yeux de la danseuse, ces yeux d'habitude si clairs...je les imaginais là à cet instant, plein de brouillard et de haine... Elle lui cracha au visage...et lui cria en se précipitant vers la sortie:
-Salaud!
Je m'étais écarté de l'entrée, et quand elle passa la porte à toute vitesse, je lui pris le bras pour l'arrêter...:
-Hey! Attends!...
Elle a eu peur quand je l'ai touché... Son cœur battait si fort, qu'on pouvait presque le voir bougeait à travers le rose de son cache cœur… Elle sursauta et tourna rapidement la tête vers moi...Je la tenais toujours, mais par la taille cette fois...Elle eu l'air étonné de me voir...et malgré un sourire timide elle eu l'air gênée... Elle avait l'air épuisée, fatiguée mais voulait se séparer de moi pour s'enfuir...Elle se débattait, pour essayer de trouver une issue à travers mes bras qui la retenait:
-Lâche moi!! Lâche moi s'il te plait!
-Je t'en pris ne t'enfuis pas...
Elle avait l'air en colère et triste en même temps:
-Tu n'aurais pas dut me voir!...pas maintenant, pas comme ça...
-Tu ne devrais pas partir si vite... J'ai fais cette erreur moi aussi...Je me suis envolé sans réflechir...Ne fais pas la même faute que moi...Reste...
Elle ne savait pas de quoi je parlais mais elle arrêta sa course et revint me voir...
Elle tirait sur son cache cœur et croisait ses jambes pour couvrir le haut de ses cuisses dénudées...Elle avait l'air d'avoir honte que je la vois ainsi... presque nue sur le goudron de la ville... Ses yeux étaient noirs de honte, son maquillage glissait sur ses joues et ses cheveux mal coiffés volaient dans l'air polluée... Mais elle était belle...tellement belle...Elle ressemblait à une fée ou à une petite elfe, ces petits êtres si étranges, maquillés d'étoiles et habillés simplement d'un voile transparent...
Je comprenais sa tristesse, son dégoût, la honte qu'elle pouvait ressentir...Je l'ai alors prise dans mes bras, la cachant entièrement dans ma veste...comme un trésor unique et précieux qu'on ne voudrait montrer à personne... Elle plongea ses yeux dans le creux de mon épaule et y déposa plusieurs larmes...:
-J'ai tellement mal!...Mon cœur a tellement mal!...
Je l'ai serré très fort, fondant mon cœur avec le sien pour qu'à nous deux nos cœurs se recousent...
-Je ne reviendrais plus dans ce bar...jamais...Je veux vivre maintenant...vivre une belle histoire...
Elle jeta son regard dans le mien et après un silence, un léger sourire marqua ses lèvres:
-...avec toi
C'était si soudain...mais on se comprenait si bien...même si elle ne me connaissait pas, elle voulait vivre son histoire, entamer la première page de sa nouvelle vie avec moi... Ca me semblait si stupide, presque impossible...mais je le savais elle vivait dans le présent et se foutait de l'avenir, elle ne se posait pas des milliers de questions, elle vivait juste par les sentiments et suivait toujours son cœur, c'est alors que je compris son souhait...Elle s'est serrée à moi, afin de réchauffer son corps dénudé:
-Tu sais, ce que je ressens pour toi, je ne l'avais jamais ressenti...J'ai tellement eu mal, tellement de solitude s'est écrasée sur moi, tellement de mots que je n'entendais plus, que je ne ressentais plus rien...plus de sentiments: plus de peur, plus de joie, plus de colère, juste une âme sans souvenirs, et un corps mort...Mon cœur était tellement vide, que j'avais même parfois envie de ressentir la tristesse ou la honte pour être sûre que je vivais encore...J'ai tellement passée de temps sans plus rien connaître, que j'en ai pris l'habitude...J'en avais oublié la tendresse, l'amour, les rires et les caresses...Tu m'as donné tout ça...tous les trésors, les choses les plus importantes dans une vie...Alors que j'étais perdue et que je ne savais plus...tu m'as fais sourire, tu m'as fais pleurer, tu m'as fais rire, tu m'as caressé, tu m'as donné un peu d'amour et un peu de colère...Tu m'as redonné une odeur, un visage...Tu m'as offert les sentiments, même les plus fous...: la colère et la haine...le dégoût et le mépris...Tu m'as donné une vie...

Ca paraissait si fou...mais elle semblait si sûre d'elle... J'ai laissé tomber une larme sur sa joue...
Jusqu'à présent on m'avait donné tellement de bonheur...entre les fans, les concerts, les rires et les récompenses...Tout ça faisait tellement trop...trop de joie! Mais quand on y pense, s'il n'y a que le bonheur dans la vie, il se perd, ne trouve plus de raisons d'exister...La vie est faite de tellement de choses, de joies comme de peines!
Oui, quitter la vie de rêve, la vie sans soucis et découvrir un monde d'aventures et de surprises...avec elle, tout ça avec elle...Et passer des moments forts, des moments d'amour et de mots doux...des nuits sous les draps et des journées au soleil...l'un contre l'autre, les yeux dans les yeux...
A côté d'elle j'avais presque honte d'avoir vécu avec tant d'admirateurs et de bonheur...Je voulais l'aider, la rassurer, lui donner le courage et la confiance...et je voulais à côté qu'elle me fasse découvrir la peur, que je ne connaissais pas, et la honte aussi, moi qui avait vécu jusqu'ici avec tellement de perfection, de maquillage et d'or... Et à nous deux, on pourrait se compléter...Je lui donnerai un peu de moi, un peu d'or, d'émotions, quelques sourires, et l'amour le plus fidèle de mon coeur...pour qu'à son tour elle m'offre ses plus douces pensées comme les plus noires, qu'elle m'apprenne la simplicité des choses et les jolies les mots, la poésie et le sexe, comme elle mélange si bien les deux...et on ne formerait qu'un...

c'est trop beau ce que tu écrit a la fin mais met vite la suite parce que la pauvre elle est en petite tenue dans le manteau de bill et ils sont dans la rue comme sa sa le fait pas trop lol bon on connait un peu la suite ils vont aller a l'hotel et puis va encore y avoir une histoire avec tom ou un truc dans le genre nan ?? enfin bref on veut savoir met la suite stp !!!!!!!!

Continue c'est trop beau !!

je suis sur que c'est troooo beau!! comme d'hbitude mais je rttraperai mon retard plus tard parce que je nest vraiment pas le temp ....hum....je vais l'imprimer pour le lire la nuit MDR

je suis sans voix!!
je sais pas quoi dire!
a part: suite stp

Voilà, enfin la suite! XD
*J'ai changé le titre de ma fic', j'ai remplacé "Journal intime d'un ange" par "Fleur monoïque" et rajouté une intro. au début^^ (voir page 1)

Je la caressa et la regardant plein d'envies et de désirs je lui dis:
-Viens avec moi...
Elle eu l'air heureuse et la brume de ses yeux avait disparu pour laisser place à un beau soleil...:
-Tu m'emmènes où?
Je savais qu'il fallait que je lui dise...que j'avais été chanteur, que j'étais célèbre...mais que je ne les voulais plus, que je voulais partir avec elle, seulement avec elle...:
-Tu ne sais rien de moi et...il faut que je te dise que...je veux vivre une autre vie à présent, et oublier le passé...Je ne veux plus qu'on me connaisse par l'image que je donne des magasines...je veux simplement vivre normalement, comme tout le monde... On m'a tellement trop aimé en temps que chanteur...je veux maintenant qu'on m'aime par le cœur…
Elle eu l'ai étonné, peut-être ne comprenait-elle pas, mais elle s'en foutait:
-Sache que mon cœur n'a pas connu ta voix, non pas de suite...Il a vu d'abord en ton âme une lueur fragile, cachant des larmes et des douceurs...mais aussi un fragment dur et solide...une apparence de rebelle et de BadBoy cachant un cœur d'ange rempli de caresses...Tu sais, comme les chocolats...Tu aimes les chocolats? Tu sais, ceux avec la coque très dure et dangereuse, avec des éclats de noisettes...c'est ceux là qui cachent le cœur le plus tendre...
Elle riait toute seule en repensant à la comparaison qu'elle avait fait avec le chocolat:
-Oui mon chocolat...c'est toi le plus tendre...
Elle me prit par le cou et me chuchota de sa voix coquine:
-Mon chocolat...Je vais te lécher, te déguster, te savourer...je veux te dévorer...
Elle m'embrassa langoureusement le cou, passant sa langue dans ma nuque...une sensation forte et délicieuse, et une envie folle de caresser de ma bouche son corps à la peau claire...
Elle me prit les mains et me tira pour m'entraîner avec elle:
-Aller, viens!
On couraient tout deux sur le parvis de la ville...Le jour se levait doucement et le soleil déjà chaud réchauffait les hauts murs des maisons...
Ses petits talons claquaient sur le pavé en goudron et ses jolies dentelles se balançaient dans le vent...
On riaient ensemble comme deux gamins...on couraient toujours et elle finit par tomber, m'entraînant avec elle sur le sol de la ville... Oui c'est vrai, tout le monde nous regardait mais on s'en foutaient...Je me suis retrouvé sur elle, mon visage contre le sien...Nos rires s'estompaient et nos regards se croisèrent...Elle était toujours belle...même les cheveux traînant dans la poussière du trottoir...:
-Dis moi, ton prénom...
Elle ne voulait pas répondre, comme si ça la gênait...:
-Je...je ne sais pas...
-...
Après un long regard échangé, elle me dit:
-C'est pas si important...si?
-Je ne sais pas...mais je ne pourrais pas crier ton nom pour te retrouver, si jamais je te perds...
Elle sourit et m'offrit une caresse:
-Alors donne moi en un...
Un nom...oui elle voulait que je lui en offre un...mais lequel? Il en existe tellement...Elle voulait que je lui donne une identité, un mot pour la reconnaître, un mot pour la définir et la résumer... un mot qui renfermerait toutes ses pensées, tout son corps, tout son passé, toutes ses idées...Elle était si différente de toutes les autres, elle était si simple mais pourtant si complexe...Pour elle, il aurait fallu inventer un nom que personne ne portait...un nom, un mot, une parole, courte et forte...un mot étrange, beau, mystérieux et câlin... Elle voulait comme ça, qu’en une seconde je lui offre le mot qu’elle porterait pour le reste de sa vie…
Je voulais lui dire que je ne savais pas, qu’il me faudrait plus de temps pour y réfléchir mais c’est sorti tout seul, sans y penser:
-Yùmi...
Elle me dit alors, comme si elle n'avait pas compris:
-...quoi?
Elle souriait et moi aussi...avec un peu d'hésitation, je lui répéta alors:
-Yùmi...
-Yùmi...c'est si beau pour une fille si ordinaire que moi...
-Non...tu es loin d'être banale, tu es loin d'être comme une autre...tu es un autre monde, une autre étoile, une beauté rare, comme j'en ai jamais vu... un visage céleste et délicat... tu sais si bien mélanger le sexe et la grâce, la petite fille sage et la coquine...tu es adorable et étrange, tu as un cœur en or et une peau si clair... tu es divine, tu es parfaite...
J'avais sorti tout ça comme ça...avec la sincérité la plus juste, avec mon cœur entier, oui entier...sans un morceau de mensonge, d'exagération ou de dragueur...non...je lui avait dit simplement ce que je pensais d'elle...En seulement quelques mots je pourrais dire qu'elle est la couleur qui n'existe pas sur Terre...
Elle avait l'air si touchée, si "elle" après ces mots, qu'elle versa une larme dans mon cou:
-Yùmi alors...
Elle rigola de plus belle, l'air heureuse, remplie de joie...et je riais moi aussi:
-Oui c'est toi... Yùmi...mon ange, ma moitié...
Oui, Yùmi me paressait parfait...un nom si doux...mais avec un caractère bien à lui, un nom court et différent, un nom original tout comme elle...oui c'était parfait...
Elle se serra à moi et sourit:
-Finalement c'est pas si important un prénom... c'est ce qu'il y a à l'intérieur qui compte...Mais toi alors?...dis moi... sinon je ne pourrais pas t'appeler pour que tu viennes me sauver si jamais on m'enlève...
Je lui dis alors, comme ça, tout simplement:
-Bill...
Elle posa sa tête sur mon torse écoutant les battements de mon cœur:
-Yùmi et Bill...Bill et Yùmi...Je t'ai donné le mien...J'entends alors nos deux cœurs battre dans ton corps...
Elle releva sa chevelure sombre pour fondre ses yeux dans les miens:
-Je t'aime Bill...
-Je t'aime Yùmi...
On se releva alors, je lui pris la main et l'entraînait avec moi je ne sais où...un peu plus loin, dans le bas de la rue, dans notre monde à nous...On riaient encore, j'étais heureux, je me sentais enfin libre, enfin moi...Elle ne pu s'empêcher de crier à la ville entière:
-Je l'aime!! Je l'aime Bill!!...
Le vent décoiffait nos chevelures, faisait voler sa lingerie et nous approchait plus près de la Lune de mes rêves...

7h48: On a couru jusqu'au parc en face de l'hôtel...et je l'ai porté dans mes bras comme une princesse, cachant ainsi son corps découvert...Je lui ai pris la main et l'ai mené jusqu'au seuil de la porte...:
-Viens...
-On va où?
Je voulais l'emmener dans l'hôtel, dans ma chambre, pour l'habiller, lui trouver une tenue pour masquer son corps dénudé...Je lui ai alors dis, un sourire coquin aux lèvres:
-Dans ma chambre...
Elle ne savait pas bien où elle allait c'est vrai, mais elle me faisait confiance, et dans ses yeux je pouvais voir des milliers d'étoiles...
On est entrés dans ma chambre, sans prévenir Tom ni les autres...de toute façon ils n'étaient sûrement pas rentrés... Elle s'est jetée sur le lit et s'est assise, regardant autour d'elle:
-C'est superbe ici!...
Elle avait l'air enchanté et trouvait cette chambre magnifique, comme un nid d'oiseau parfaitement formé, douillé et confortable...C'était pourtant une chambre tout ce qu'il y a d'ordinaire...enfin presque, c'est vrai l'hôtel était tout de même doté de quatre étoiles...mais je ne voyais plus ça...elle était pour moi toute simple...le succès et la richesse m'avaient rendu si différent...Elle marqua un beau sourire et ses yeux brillaient à la lumière du jour:
-On dirait une vraie chambre de poupée!...
Je suis allé la rejoindre, je me suis assis à ses côtés et l'ai poussé doucement pour que son corps entier s'allonge sur le lit de coton...J'ai suivi son mouvement et l'ai embrassé doucement, un doux baiser...Elle avait froid, son corps tremblé et ses mains étaient gelées...Je me suis alors penché au bord du lit et pris au hasard un de mes T-shirt et un pantalon...:
-Tiens, mets-les, sinon tu vas attraper froid...
Elle a prit mes vêtements mais ne les a pas porté...elle les a posé à ses côtés et s'est avancée sur moi:
-J'ai pas froid, quand t'es près de moi...
Elle s'est collée à mon corps et m'embrassa passionnément, mêlant sa langue avec la mienne, mon bijou caressant ses douces lèvres...
Elle paressait un rêve...une si belle créature au milieu d'un monde inquiétant...Son cache cœur était abîmé, déchiré et tâché...seules les broderies de ses dessous étaient claires et pures, blanches de dentelles minutieusement cousues...

c'est trop beau a si sa pouvait vraiment arrivé ... bon aller faut que j'arrête de rêver mais toi par contre continue de nous faire rêver en mettant la suite stp

Toujours aussi bein et beau !!

Je suis presser de lire la suite !! Alors continue