[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra.

Je suis lààààààààààà ! Very Happy

Alors alors :ange:

Déjà, comment je stressé comme une malade ! J'avais l'impression d'être Bill et qu'on allait me surprendre ! What a Face

C'est stressant ! J'aime pas ces moments dans les fictions, je me sens trop mal et j'ai du mal à lire la suite, par peur. :rire2:

Citation :: « Ouais, elle sait que j'suis un peu... »

Un peu quoi ? :doute:

Si j'avais été à la place de Bill, c'est ce que j'aurais dit ! ^^'

Tom est pire que chou ! :hap:

Tu as envie de le prendre dans tes bras et de le serré fort fort fort ! :coeur:

Je me demande ce qu'il y a dans ce troisième tiroir cyclops

Est-ce que tu nous le dira ? Very Happy

Citation :: et, juste avant de s'endormir, la pensée que plus rien ne pourrait s'imposer entre Tom et lui lui traversa l'esprit.

J'espère vraiment que ça sera le cas !

Ce chapitre est parfait, tu as mis une bonne dose de guimauve ! ^^

Invité

Citation :

Citation:

juste avant de s'endormir, la pensée que plus rien ne pourrait s'imposer entre Tom et lui lui traversa l'esprit.

euh non, tu dors déjà mon gars [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Rire2

c'est PauB qui écrit cette fic au cas où t'aurais oublier [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Sournois

Je suis débile ou... ? scratch

J'ai pas compris où tu voulais en venir... [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Sarcasti

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Doute

Citation :: Mais j'aimerais bien savoir ce qu'il y a dans ce troisième tiroir Bordel, Tom, tu pouvais pas te casser la figure dans les escaliers ?

J'imagine la scène : se prendre les pieds dans les escaliers, s'affaler et rebondir sur les marches jusqu'à tomber par terre, avec le paquet de gâteaux qui dévale à sa suite et qui finit par atterrir sur sa tête et l'assommer, comme dans les dessins animés ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Rire2

Le coup des lacets, jme suis mise KO aussi, t'inquiètes. J'arrivais pas à écrire, j'suis parti dans ce délire sans trop savoir pourquoi... scratch

*fantasme refoulé peut-être ? Razz

*
Du coup, ça s'est écrit tout seul, et jme suis dit 'autant le laisser' ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Rire

Mais ouais, la question de m*rde de Bill, j"avoue, mais jpense que sur le coup, avec la peur et tout, on aurait pas fait mieux, ni sorti de super phrases philosophiques. Quoique c'est des coups à se cramer tout seul, en effet... [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Oui

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Oui

Citation :: Saura-t-on un beau jour ce qu'il y a dans ce fameux tiroire

Excellente question ! cyclops

J'aimerais bien vous répondre, mais à vrai dire, j'hésite moi même encore à vous le dire, donc jme tâte ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Question

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Question

Citation :: suspeeeence ( c'est qui pence ... Oui, bon, il faut que j'arrête avec ça -_- )

Euh...

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Gne

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16

Citation :

Citation:

« Ouais, elle sait que j'suis un peu... »

Un peu quoi ? [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Doute

Un peu chelou-névrosé-intimidant-mal-embouché, enfin il a une personnalité particulière ! Et Bill l'a bien compris...

Citation :

Citation:

et, juste avant de s'endormir, la pensée que plus rien ne pourrait s'imposer entre Tom et lui lui traversa l'esprit.

J'espère vraiment que ça sera le cas !

C'est beau la naïveté ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 -p

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Coeur

Mercii, en tout cas, si vous me dîtes que j'ai bien dosé la guimauve, ça me rassure ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Ok

Le prochain est dans le même genre, je crois et après... What a Face

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Cool

! *rire diabolique*

Mais siiii, suspence :rire:

Suce Pence krull

*loiiiiiin*

et MDRR, j'imagine trop la scène avec les dessins animés et tout xD !! Pauvre Tom :honte:

!

Moi je veux savoir ce qu'il y a dans ce tiroiiiiir Snif 2

... Pauline Fouet

!!

Trop hate d'avoir la suiiiite euuuh :bravo:

!

Invité

Citation :: Mais siiii, suspence Suce Pence

Aoutch, c'était profond... Intellectuellement, jveux dire, t'as été cherché ça loin ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Rire2

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Dehors

(et je l'assume) :rire:

!

Bon, ahem, j'arrête de pourrir ta fiction :rire:

HS OFF

Suiiite

...

Invité

Chapitre Dix Neuf

____L'amas grouillant de lycéens qui se pressaient contre les grilles du lycée, fumant et discutant joyeusement, emmitouflés dans leurs longs manteaux d'hiver attirait son regard. D'épais nuages de fumée s'envolaient et flottaient au dessus des groupes d'adolescents, s'échappant des bouches bavardes et dansant dans l'air frais, les enveloppant d'une brume légère. Le brouhaha confus des discussions parvenait à peine à ses oreilles, entièrement dissimulées sous un épais bonnet de laine noire, alors que son regard se promenait sur les silhouettes trépignantes qui tentaient vainement de lutter contre le froid perçant qui les envahissait. Le mois de Novembre venait à peine de commencer, déposant dans le ciel une épaisse couche cotonneuse, et un vent glacé soufflait sur la ville, la recouvrant de son atmosphère hivernale et gelée, comme pétrifiée. L'orage était passé, disparaissant aussi rapidement qu'il était arrivé et emportant avec lui ses nuages noirs et remplis d'électricité.

____Grelottant, Bill s'enfonça un peu plus profondément dans son épaisse veste, satisfait de sentir enfin la chaleur l'envelopper et se diffuser dans tout son corps de manière apaisante. Il sentit un léger sourire naitre sur ses lèvres lorsque son regard croisa les pupilles pétillantes de Tom, et il lui renvoya un regard serein, ne pouvant empêcher une traînée de frissons de dévaler son dos et de courir sur sa peau. Bientôt, Tom disparut dans la foule, et Bill soupira, résistant à l'envie folle qui glissait dans ses veines et qui lui soufflait de courir se blottir dans la chaleur de ses bras. Des yeux, il suivit le chemin qu'il empruntait, se glissant difficilement entre les corps pressés et agités, ne détachant pas son regard de la masse imposante de dreadlocks blondes retenues par la large casquette qui recouvrait sa tête. Le brun ferma les yeux doucement, envahi d'une douce nostalgie, laissant errer ses pensées et submerger son esprit d'une agréable sensation de quiétude sereine.

____Quelques minutes s'écoulèrent dans cette atmosphère calme et apaisante, avant que Bill ne ressente une présence à ses côtés, le souffle régulier d'une respiration se perdant contre sa peau. Il ouvrit les yeux, tombant dans le regard calme et posé d’Andréas qui lui sourit, avant de claquer un baiser sonore sur sa joue en guise de bonjour. Sans un mot, ils se dirigèrent vers l'intérieur du lycée, cherchant à échapper au froid mordant qui glissait sous leurs vêtements et qui engourdissait leurs doigts. Alors qu'ils longeaient les couloirs, se lançant quelques regards amusés et complices, Bill fronça les sourcils, la lumière blafarde des néons éclairant le visage d'Andréas jusqu'à présent resté dans l'ombre de sa capuche. Il ne l'avait pas vu depuis le vendredi soir, lors de la soirée de Cassie, et il avait l'impression que le blond avait pris dix ans en seulement trois jours, de gros cernes gris se dessinant sous ses paupières. Ils sortaient d'une semaine de vacances, et Andréas avait l'air de quelqu'un qui n'avait pas dormi depuis plusieurs jours.

____Seul le bruit de leurs pas et les murmures des lycéens les entourant rompaient le silence qui flottait autour d'eux, et, pendant de longues minutes, Bill déambula dans les couloirs comme si son corps avançait seul, guidé par automatisme, perdu dans ses réflexions, et lançant des coups d’œil inquiets au blond à ses côtés. Andréas pouvait sentir son regard peser sur lui, ne le lâchant pas une seconde, comme s'il le brûlait des yeux alors qu'ils traversaient les couloirs les uns après les autres, tentant de se glisser à travers la masse agitée de lycéens. Il avait l'étrange impression que Bill avait la folle capacité de lire en lui par la simple force de son regard, comme s'il lui suffisait de poser les yeux sur lui pour accéder à toutes ses pensées. Chassant cette sensation étrange et inhabituelle, il plongea son regard dans celui du brun, et ouvrit la bouche pour parler, avant de saisir rapidement le bras de Bill, et de le tirer vers lui, l'écartant du chemin et lui évitant d'entrer en collision avec un groupe d'adolescents pressés. Le brun ricana nerveusement, ses yeux voilés d'une lueur d'inquiétude toujours posés sur lui, et Andréas ouvrit de gros yeux réprobateurs, demandant d'une voix douce et malicieuse :

« Pourquoi tu me regardes comme ça ? »

____Bill s'arrêta au milieu du couloir, le dévisageant plus précisément et sans retenue. Ses cheveux blonds s’élevaient en épis négligés sur sa tête, et la mèche qui lui couvrait le front, d'ordinaire lissée à la perfection lui retombait sur les yeux, l'obligeant à la dégager de son champ de vision tous les dix secondes environ. Son regard bleu perçant semblait avoir perdu son habituelle lueur pétillante de vivacité, comme si ses paupières fatiguées étaient sur le point de s'abaisser d'un moment à l'autre, le plongeant dans un sommeil profond et nécessaire. Bill secoua la tête doucement, soufflant d'une voix soucieuse :

« T'as la tête d'un mec qu'a pas beaucoup dormi, c'est tout... »

____Andréas lui renvoya un regard amusé, et légèrement soulagé, puis agrippa fortement son bras avant de lever exagérément les yeux au ciel. Il se rapprocha de son oreille pour souffler sur le ton de la confidence :

« Je me suis juste dit qu'après deux mois passés dans cette ville, il fallait que je me décide à visiter des endroits un peu plus intéressants que le lycée et l'arrêt de bus, si tu vois c'que j'veux dire. »

Bill lui renvoya une moue perplexe, levant haut son sourcil percé pour montrer son incompréhension, avant de reprendre plus sérieusement :

« Du style ? »

« J'ai été faire un tour à cette boite gay, à la sortie de la ville, juste par curiosité. J'pensais pas qu'on s'amusait à ce point là-bas, j'm'attendais plus à trouver un coin paumé avec une poignée de bouseux... »

____Andréas sourit doucement en voyant l'expression rassurée de Bill, et ils reprirent le chemin de leur salle de classe, le brun sentant naître en lui une pointe de curiosité après les paroles de son ami.

« Et ? Qu'est-ce que tu y as trouvé alors ? »

D'un geste rapide et calculé, le blond baissa légèrement son écharpe, dévoilant un suçon violacé et de légères traces de morsures sur la peau de son cou.

« Oh, je vois », gloussa Bill.

« J'ai presque pas vu la lumière du jour de tout le week-end. Sans déconner, t'aurais pu me dire avant qu'il y avait autant de jolis garçons dans cette boîte... »

« Je le savais même pas, je suis jamais allé dans ce genre d'endroits, moi », souffla-t-il d'une voix légère et teintée d'amusement, haussant les épaules avec nonchalance.

« Quoi ? Répète un peu ça ? T'es jamais allé dans une boîte gay ? »

____Andréas le regardait avec de grands yeux ahuris, et Bill se sentit immédiatement mal à l'aise, comme si le blond était en ce moment même occupé à l'analyser, l'observant comme s'il était un étrange spécimen inconnu et potentiellement dangereux. Dans le couloir, plusieurs têtes s'étaient retournées vers eux, les fixant avec un regard amusé, et la seule chose que Bill souhaitait à cet instant était disparaitre le plus loin possible et fuir les sourires méprisants qui les entouraient. Il grogna, tentant de se cacher sous son bonnet, alors qu'Andréas le fixait toujours d'un air presque scandalisé. Il grimaça en voyant l'air résigné qu'affichait le visage du blond platine, levant les yeux au ciel et ne pouvant empêcher un ricanement de s'échapper de sa bouche à sa réponse :

« Ok, réserve ton samedi soir, je t'y emmène. J'vais te faire découvrir une vraie façon de faire la fête. J'peux t'assurer que ça sera autre chose que des soirées d'Halloween ! »

____Stoppé au milieu du couloir, Andréas gloussait et parlait fort, faisant de grands gestes avec ses bras alors qu'il tentait de capter son regard, espérant y voir briller une lueur d'excitation. Bill haussa les épaules une nouvelle fois, et continua sa route, soufflant d'exaspération alors que le blond lui courrait après et attrapait son bras doucement, en attente de sa réponse.

« J'ai quelque chose de prévu ce week-end, ça va pas être possible », souffla Bill d'une voix presque inaudible, le regard baissé fixant obstinément le carrelage qui défilait sous ses pas.

____Il entendit Andréas étouffer un soupir d'agacement à ses côtés, ouvrir la bouche puis la refermer, étonné de son manque de réaction. Intérieurement, il savait qu'Andréas avait compris qu'il avait prévu de voir Tom, et Bill se sentait embarrassé de lui imposer les conséquences de leur relation si particulière. Pourtant, une autre partie de lui était soulagée, de ne pas avoir à réfléchir à une excuse inventée qui paraîtrait plausible, de ne pas avoir à lui mentir éhontément. Les derniers mètres qui les séparaient de la salle où ils avaient cours furent traversés en quelques enjambées rapides, et Andréas s'adossa au radiateur qui longeait le couloir, posant son regard accusateur sur la silhouette gesticulante de Bill près de lui.

« J'aurais du me douter, t'as toujours quelque chose de prévu le week-end de toute façon », grogna le blond en croisant les bras sur son torse, une moue boudeuse sur le visage.

____Bill ne put empêcher un petit sourire d'étirer ses lèvres à son ton enfantin, et remua les sourcils de manière malicieuse en sa direction. Quand Andréas ouvrit la bouche pour protester, il le poussa de son épaule vers la porte de la salle, l'incitant par ce geste à entrer en cours et clore la conversation. Le blond marmonna vaguement entre ses dents, et s'engouffra dans la salle en grognant. Il bouda dans un silence total pendant la première heure de cours, n'adressant pas une seule fois la parole au brun, qui s'amusait de sa réaction puérile et quelque peu jalouse. Au bout d'une dizaine de minutes, il commença à s'ennuyer profondément, regrettant le blabla parfois assommant d'Andréas mais beaucoup plus distrayant que les discours obscurs et philosophiques de son professeur, affalé mollement sur son bureau, les menaçant vaguement du stylo qu'il tenait de sa main ridée et tremblante.

____Rapidement, ses pensées divaguèrent, alors qu'il gribouillait de vagues croquis dans la marge de sa feuille, le crissement de la mine de son crayon dansant sur le papier s'infiltrant dans son esprit, alors que le monologue du prof était totalement soufflé par l'intensité de ses souvenirs. Les yeux dans le vague, perdus quelque part entre les quelques coups de crayons qui décoraient son cours, il pensait à Tom. Il revoyait son visage, sa petite moue soucieuse et le ton incertain de sa voix, lorsqu'il murmurait dans le silence du hangar des mots qui le faisaient toujours frissonner. Parfois, il avait l'impression d'entendre son petit rire cristallin, comme s'il était ancré dans son cerveau si profondément qu'il pouvait le rejouer à chaque instant, dès qu'il en avait envie, et qu'il lui suffisait de le vouloir pour percevoir ce petit ricanement qu'il affectionnait tant.

____Ils avaient parlé, longuement, de leurs souhaits d'orientation, pour l'année suivante, et même si l'été semblait loin à cet instant, alors qu'il pouvait distinguer quelques gouttes de condensation et de givre glisser sur les vitres, Bill ressentait cette pointe d'excitation dans sa poitrine à cette simple pensée. Son cœur s'affola à nouveau, alors qu'il se répétait en litanie les paroles de Tom, comme une berceuse rassurante que l'on chante aux enfants, les soirs d'orage ou de tourment. Il lui avait dit, clairement, qu'il voulait être avec lui, qu'il abandonnerait toute cette vie pour lui, pour qu'ils soient heureux ensemble, et une lueur sereine avait brillé au fond de ses prunelles, éclairant son regard noisette et l'illuminant d'une sensation familière de bonheur paisible.

____Tom parlait peu avec les mots, les utilisant de manière prudente et incertaine, mais son regard s'exprimait pour lui, traversé de milliers d'émotions, et la couleur à la fois si unique et si particulière de ses prunelles se déclinait en d'innombrables et fascinantes variantes, à la lumière de ses sentiments, que Bill avait appris à reconnaître et anticiper, au fil des mois. Lorsque ses yeux croisaient les siens, il pouvait lire en lui, ressentant avec certitude chacune de ses émotions, comme s'il était traversé par la puissance calme et transcendante qui émanait de son regard, comme s'il partageait cette lueur pétillante et vive qui le caractérisait.

____Même au moment où ils s'étaient éclipsés dans la salle de bain, en quête d'un moment d'intimité lors de la soirée chez Cassie, il avait lu dans son regard toute la force de ses sentiments. Comme à chaque fois, une immense vague bouillonnante avait déferlé dans son corps, comme un raz de marée, et dévasté toutes ses pensées cohérentes à son passage. Et Bill ne pût s'empêcher de ricaner en pensant, qu'à cet instant, ils étaient aussi saouls l'un que l'autre, s'agrippant désespérément au corps de l'autre pour repousser le vertige étourdissant qui les envahissait. Il avait bu plus que de raison, après sa discussion avec Cassandra, enchaînant les verres pour tenter d'oublier cette pointe d'inquiétude qui lui tordait le ventre, alors qu'il cherchait en vain à croiser le regard rassurant de Tom à travers la foule mouvante et agitée qui l'enveloppait.

____Les mots qu'elles avaient murmuré avaient continué à résonner longtemps dans son esprit, s'entremêlant avec les paroles sourdes que hurlaient les hauts parleurs, et lorsque Bill avait fermé les yeux pour tenter de se concentrer, il s'était sentit submergé par l'étrange impression qu'il venait de vivre le moment le plus étrange et le plus important de toute sa vie. Et, s'il était honnête avec lui-même, il avouerait qu'il était toujours aussi perdu, si ce n'était plus, comme noyé sous un flot d'informations qu'il n'était pas en mesure de décrypter, comme si le sens caché de tout de cette histoire se trouvait juste devant lui, mais qu'il ne pouvait y accéder. Il lui semblait qu'il n'avait qu'à tendre la main pour comprendre, pour assembler les morceaux qui lui manquaient, mais qu'un obstacle encore invisible lui bloquait la route. Soupirant, il baissa les yeux, souriant faiblement lorsque son regard tomba sur les quelques minuscules traces rouges qui recouvraient ses poignets, presque invisibles. Il caressa pensivement les marques qu'avaient crée le frottement intensif des lacets noués sur sa peau, de nouveau envahi par le sentiment de bien-être qu'il avait sentit voyager dans tout son corps, emplissant chaque parcelle de son être d'une sensation de paix complète et sereine.

____Il l'avait senti, cette puissante vague d'amour, lorsqu'il avait plongé ses yeux embués de plaisir dans ceux de Tom, alors que le blond le prenait de plus en plus fortement, l'enfonçant plus profondément dans le matelas à chaque coup de rein passionné. Et, sans même s'en rendre compte, à cet instant précis, il avait décidé qu'il s'en foutait, que les mensonges de Tom n'avaient aucune importance. Ils partiraient d'ici, tous les deux, fuyant toute cette haine, et repartiraient à zéro, oubliant le passé et l'enfermant à double tour, dans un coin de leur esprit. Plus que quelques mois à patienter, et ils pourraient être heureux ensemble et avancer sans se poser de questions, sans craindre d'affronter des regards haineux et méprisants. Pour la première fois, Bill pouvait apercevoir un semblant de bonheur concret et réel lorsqu'il pensait à leur futur ensemble, si près qu'il avait l'impression de pouvoir le saisir du bout des doigts s'il tendait la main.

____La seule chose qu'il souhaitait à cet instant était qu'on le laisse en paix, perdu dans ses rêves et ses illusions d'un bonheur sincère et partagé, caractérisé par le regard chocolat de Tom, par la profondeur de ses yeux noisettes, et la douceur de son sourire. Il pouvait parfaitement distinguer la lueur pétillante de ses prunelles noires, et le rictus calme et transperçant qui étirait ses lèvres, dévoilant ses petites canines pointues, et il se dit à nouveau qu'il donnerait n'importe quoi pour pouvoir profiter de cette magnifique vision tous les jours, chaque fois qu'il en ressentirait l'envie ou le besoin. Il sourit doucement, secouant la tête pour chasser ses pensées décidément trop idylliques, et le chuchotement étouffé d'Andréas finit par le ramener à la réalité :

« Tu vois Tom, c'est ça ? »

____Comme électrocuté par ses paroles inattendues, Bill tourna brusquement la tête vers lui, un petit sourire gêné s'installant sur ses lèvres alors qu'ils se fixaient en silence :

« Tu sais bien que c'est le seul moment où on peut passer du temps ensemble », chuchota-il.

« Je comprends », soupira gravement le blond platine.

____Andréas se repencha rapidement sur ses notes, et quelques secondes s'écoulèrent avant que Bill ne soit à nouveau tiré de ses pensées par un ricanement amusé. Il lui donna un léger coup de coude, ouvrant de grands yeux étonnés dans sa direction pour l'inviter à parler, à expliquer son inattendue poussée d'hilarité.

« C'est juste que t'as l'air tellement... »

____Andréas se stoppa dans sa phrase, levant les yeux vers le plafond pendant qu'il réfléchissait. Il étouffa un nouveau petit rire, et fixa avec amusement le regard désabusé que lui envoyait Bill, face à lui, avant de poursuivre :

« Tu sais, accro. Amoureux. Perdu dans tes pensées, un sourire niais sur le visage, et tout ça... »

____Bill lui répondit par un froncement de sourcils, et Andréas hocha la tête en sa direction, comme s'il cherchait à travers ce geste à lui montrer qu'il était inutile de discuter ou de tenter de négocier quoique ce soit. Le brun se renfrogna, croisant les bras sur son torse en poussant un petit soupir de dédain, légèrement amusé malgré lui. Il tentait de maîtriser le petit rictus qu'il sentait naître sur ses lèvres, mais c'était plus fort que lui, comme si son corps répondait de manière spontanée aux paroles du blond et laissait transparaître ses émotions directement sur son visage. Il se sentait comme si la vague de sérénité et de bien-être qui le submergeait était trop puissante pour être contenue dans son corps, comme si elle tentait de s'extérioriser à travers le fin sourire attendri qui étirait ses lèvres. Andréas gloussa à côté de lui, une lueur curieuse brillant au fond de ses prunelles brunes :

« Alors, raconte-moi. Tu me dis jamais rien. »

« Qu'est-ce que tu veux savoir ? », questionna Bill, de l'étonnement se lisant dans sa voix.

« J'en sais rien, ce que tu veux. Comment vous en êtes venus à sortir ensemble, comment il est vraiment, peu importe », s'extasia-t-il d'une voix aigüe, poussant un petit couinement d'impatience.

____Quelques secondes passèrent dans le silence, pendant lesquelles Andréas continuait de l'observer, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres, et Bill sentit son estomac se serrer de manière désagréable, comme si le poids de ses mensonges s'accumulait quelque part dans son ventre, grossissant de plus en plus jusqu'à former une immense boule de culpabilité et de honte.

« Je peux pas, je suis désolé », souffla-t-il d'une voix étranglée.

« Quoi ? Pourquoi ? », chuchota Andréas, levant la tête et jetant un coup d’œil discret à leur professeur qui ne leur accordait pas la moindre attention.

____La tête baissée sur son cahier, et cherchant à fuir le regard étonné du blond, Bill faisait habillement tourner son crayon entre ses doigts. Il soupira, grimaçant légèrement lorsqu'Andréas secoua son bras, l'invitant à parler et ouvrant de grands yeux curieux. Son stylo tomba sur sa feuille de cours, roulant sur la table jusqu'à s'écraser au sol dans un bruit sec et étouffé.

« C'est pas contre toi, vraiment, mais je préférerais juste éviter d'en parler », finit par murmurer Bill, alors que le blond glissait entre ses doigts le crayon qu'il venait de ramasser.

____Andréas fronça les sourcils, et détourna le regard, lui adressant un petit hochement de tête avant de gribouiller quelques phrases saisies au hasard sur sa feuille. Il resta silencieux quelques minutes, appliqué à prendre en note les paroles de leur professeur, avant de se rapprocher à nouveau de lui, plongeant son regard clair et perçant dans le sien, et de marmonner d'une voix hésitante :

« Tu me fais confiance, non ? »

« S'il te plaît Andy », gémit Bill d'une voix plaintive.

____'Ne me fais pas une crise de jalousie'. Voilà ce qu'il voulait vraiment lui dire, les mots qu'il aurait voulu prononcer mais la situation était définitivement trop absurde pour ça. Il aurait voulu parler à Andréas, vraiment, lui confier tous ses doutes, toutes les questions qui hantaient son esprit depuis des jours. Il aurait voulu qu'Andréas l'éclaire, le sorte de cet espèce de brouillard qui le compressait, qu'il lui donne son avis de manière objective, et qu'il le rassure, mais une partie de lui lui soufflait que, peu importe à quel point Andy tenait à lui, il ne le ferait pas. Qui l'aurait pu, de toute façon ? Bill était totalement en droit de se poser ces questions, de douter du comportement de son petit ami, et n'importe qui le lui aurait fait remarquer. Le brun se sentait juste comme s'il n'avait pas besoin d'un avis extérieur qui viendrait alourdir encore plus la désagréable sensation d'un poids qui pesait déjà quelque part dans son estomac.

« Je peux pas t'en dire plus, vraiment... », finit-il par bégayer alors que seul le silence avait répondu à son gémissement plaintif et torturé.

Son cœur se serra douloureusement lorsqu'une petite lueur blessée glissa rapidement dans le regard du blond, disparaissant presque aussitôt.

« Bien », murmura Andréas, le mot sèchement prononcé claquant entre ses lèvres pincées.

____Il était déçu, clairement vexé de constater que Bill ne lui faisait pas assez confiance pour lui faire partager son histoire, et le brun devait avouer qu'il pouvait facilement comprendre sa réaction. Balançant rageusement son stylo, il soupira, jurant alors qu'il rebondissait contre le tissu mou de sa trousse et s'échouait au sol, rebondissant contre le carrelage sur plusieurs mètres, faisant se retourner quelques regards étonnés dans leur direction. Il pourrait tout dire à Andréas, il lui suffirait d'ouvrir la bouche et de prononcer une poignée de mots. En quelques secondes seulement, tout pouvait basculer. Il n'avait qu'à plonger son regard dans celui d'Andréas et murmurer quelques phrases, celles qui tournaient dans son esprit, inlassablement. Bill pouvait déjà sentir son cœur s'emballer à cette idée, et secoua la tête, décidant qu'il ne pouvait vraiment pas faire ça. Il soupira, farfouillant dans sa trousse, à la recherche d'un autre crayon.

_____________________________________________

____Voici donc la suite ! Un chapitre presque entièrement réecrit pour qu'il colle à la version que vous avez, donc si la qualité est un peu moins bonne que dans les chapitres précédents, c'est que j'ai eu moins de temps ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Oui

Hm, sinon, toujours un peu trop guimauve à mon gout, m'enfin, à croire que c'est plus fort que moi... De toute façon, ça va pas durer ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Diable

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Diable

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 587627

:sadique:
Bref, je crois que j'ai tout dit ! A vouus ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Ange

Ah, au fait, ~~suite jeudi 12~~ ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 63282

(ou pas, en fait, je viens de percuter que j'ai plus que 4 chapitres d'avance à vous poster, et l'inspiration n'est vraiment pas au rendez-vous ces jours-ci. Je verrais si ça se débloque, désolée [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 163127

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 163127

)

Pauline ?

Tu as rajouté 19/26, c'est le nombre de chapitre qui reste ? bounce

Bon maintenant, je peux allé lire xD

Invité

Oui + l'épilogue [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Oui

j'adore...

c'est vrai que c'est tentant de vouloir connaître l"histoire de leur rencontre... il va bien craquer...

j'adore :ange:

Il y a un truc que j'adore quand tu écris, ta façon de DÉCRIRE ! C'est parfait ! Je me répète peut-être mais c'est vrai ! :oui:

Bill qui rêve(fantasme) Tom = Sara pire que gaga ! :bave:

Mais où est Tom ? Snif 2

Quand Andréas commençait a parler de boîte gay, je commençais à flippé :rire2:

Je pensais trop que Bill allait y allé et là, ils s'embrassent et tout est foutu ! Mais après je me suis dit, que tu as un autre but qu'une connerie de ce genre ! (Oui parce que c'est une connerie :oui:

XD)
Je veux pas te faire de la peine Pauline, mais je l'aime pas Andréas(ou plutôt, j'ai pas confiance), jamais en faite, il me fait peur, je le vois toujours comme un mec qui vient ruiné la vie des jumeaux, quand c'est du twincest/yaoi hein XD

Sinon j'adore le début ! :oui:

J'espère qu'on aura du B&T dans le prochain chapitre ! Very Happy

Merci Pauline ! :coeur:

Bill en boite, Bill en boite cheers

tu l'aimes pas Andy, Sara? c vrai qu'il a pas l'air très "sur". genre tu lui confies un secret, 2h après tt le lycée est au courant. enfin bon , pour l'instant il n'a rien lâché au sujet de Tom mais je les trouve bien inconscients tous les 2 de parler de ça en classe, avec toutes les oreilles qui trainent...

Citation :: tu l'aimes pas Andy, Sara? c vrai qu'il a pas l'air très "sur". genre tu lui confies un secret, 2h après tt le lycée est au courant.

C'est pas que je l'aime pas mais j'ai justement peur de ça en faite ! Il a pas l'air encore fiable a mes yeux ^^'

Invité

Delphine, merci beaucoup [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 63282

Sara :

Citation :: Bill qui rêve(fantasme) Tom = Sara pire que gaga !

Désolée, mais j'vois pas c'que t'as voulu dire ni de quoi tu parles, là... scratch

Citation :: Mais où est Tom ?

On le voit pas directement, c'est vrai, mais disons que certains paragraphes parlent quand même de lui... On a le PDV de Bill sur Tom, sur sa psychologie, c'est aussi intéressant. Non ? [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Rire

Citation :: Quand Andréas commençait a parler de boîte gay, je commençais à flippé

Et bien, peut-être que c'était finalement approprié comme réaction... cyclops

*sifflote*

Citation :: Je veux pas te faire de la peine Pauline, mais je l'aime pas Andréas(ou
plutôt, j'ai pas confiance), jamais en faite, il me fait peur, je le
vois toujours comme un mec qui vient ruiné la vie des jumeaux, quand
c'est du twincest/yaoi hein XD

Citation :: C'est pas que je l'aime pas mais j'ai justement peur de ça en faite ! Il a pas l'air encore fiable a mes yeux ^^'

Je vois que mon Andréas continue de faire douter. Ne t'inquiètes pas, à la fin de la fiction, ton avis sera tranché et définitif, je pense. Tu verras si ton impression s'avère vraie ou non [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Ok

Citation :: J'espère qu'on aura du B&T dans le prochain chapitre !

Oh, t'inquiètes, il va y en avoir, et du lourd même... silent

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Content

Axia :

Citation :: je les trouve bien inconscients tous les 2 de parler de ça en classe, avec toutes les oreilles qui trainent...

Bha, comme je vous l'ai dit, j'ai retravaillé ce chapitre pour le faire coller à la version que vous avez (celle où Bill confie son secret à propos de Tom à Andy dans le chap. 13), parce que, quand je l'ai écris y'a quelques semaines, j'avais déjà splité mon histoire en 2 versions, et donc il était dans la continuité de celle où Bill ne parle finalement pas de ça à Andy. Vous me suivez ? [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Doute

Du coup, le dialogue original était totalement différent, et je l'ai changé/transformé en cette discussion, parce que je voyais pas de quoi d'autre les faire parler. Donc, en fait, je suis de ton avis, Axia, c'est pas bien malin. Disons que, comme cette version là est provisoire et ne sera pas la définitive, ce n'est qu'un détail qui n'a pas d'importance/conséquences dans la suite à venir...
En espérant que ça t'a éclairé ! XD

Merci à vous toutes en tout cas ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Coeur

Suite je sais pas, j'essaie d'écrire, j'ai du temps pour ça en ce moment, mais j'y arrive pas. Rien de ce que je fais ne me plait, j'ai une grosse panne d'inspi et de motivation... [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 163127

Peut-être que c'est parce que j'arrive à la fin et que ce sont des chapitres importants. Je sais pas non plus quand je vais m'y remettre, fin Aout, je risque d'être occupée et je retourne en cours déb. septembre, j'aurais aimé tout boucler avant, mais je sais pas sûre d'être débloquée d'ici là... [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Nah

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Nah

Pour l'instant, j'ai encore 4 chapitres d'avance, j'essaierais quand même de vous poster la suite avant la fin du mois, je pense ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Ok

comment ça on n'a pas la version défénitive. affraid

mais c de l'arnaque :rire:

et t'inquietes pour leur pas-discretion, c'était juste une remarque comme ça :rire2:

de tt façon, je suis sure que rien que par leur look, y en a pas 1 qui passe inaperçu :-D:

Invité

Chapitre 20 demain, puis chapitre 21 début septembre.
La suite dépendra de ma motivation/inspiration à enfin terminer cette ~~p*tain de~~ fiction ! [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Banzai

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Banzai

va lire la fic d'emi, ça te donnera de l'inspiration^^

Invité

J'ai déjà de la lecture prévue pour ce soir :ok:

Une autre fois sûrement.

Invité

Chapitre Vingt

____Bill était réveillé depuis de longues minutes, son regard obstinément posé sur les lèvres rosées de Tom, qui laissaient occasionnellement passer quelques soupirs ensommeillés et murmures étouffés qu'il ne parvenait jamais à comprendre. Tom parlait dans son sommeil, marmonnant de temps en temps quelques paroles confuses, les sourcils froncés et une moue inquiète sur le visage, alors que tout son corps se tendait. Comme à chaque fois dans ces moments-là, le brun se penchait vers son oreille et chuchotait quelques paroles rassurantes en l'embrassant doucement, ses lèvres frôlant à peine sa peau. Il glissait ses doigts sur son visage en de légères caresses aériennes, décrispant de son pouce les plis d’inquiétude qui barraient son front. Petit à petit, son corps se détendait, et une expression sereine s'installait sur son visage et chassait l'angoisse qu'on pouvait y lire. Bill supposait que Tom avait quelques mauvais rêves, bien qu'ils n'en aient jamais parlé, le blond ne semblant pas se souvenir de ces instants de confusion dès qu'il se réveillait.

____De plus, il était certain que Tom éviterait le sujet s'il venait à l'évoquer, cherchant, comme à son habitude, à fuir plutôt qu'à montrer ses faiblesses et ses souffrances. Il exposait rarement ses émotions, du moins ses émotions négatives, gardant ses tourments et ses pensées pour lui, ne se confiant jamais à personne. Bill avait eut du mal à s’accommoder à ce trait de caractère au début, se sentant délaissé et repoussé, puis il avait appris à faire avec. Lorsqu'il sentait qu'il allait mal, qu'il doutait de quelque chose, ou qu'il avait besoin de réconfort, il se contentait de le serrer contre lui, l'enfermant dans une étreinte chaleureuse et rassurante que Tom ne demandait jamais de son plein gré, même s'il en ressentait le besoin. Après tout ce temps passé ensemble, Bill continuait d'ignorer si ce manque d'initiative venait du fait qu'il pensait ne pas mériter ou ne pas avoir droit à ces marques d'affection, ou s'il s'agissait seulement de fierté mal placée qui le poussait à cacher ses faiblesses, et son côté vulnérable. Souvent, Bill se posait la question, surtout à cet instant, alors que Tom semblait si fragile, marmonnant faiblement dans son sommeil comme un petit garçon perdu et en quête de réconfort.

____Ses petits yeux collés et ensommeillés papillonnèrent quelques instants, et Bill pouvait sentir son souffle régulier se perdre contre sa peau, lui tirant de petits gémissements et lui envoyant un nuage de papillons dans le ventre. Couché sur le flanc, leurs jambes entremêlées, ils n'étaient qu'un amas de corps, tellement proches qu'ils auraient pu se fondre l'un dans l'autre. Bill sentait chaque centimètre carré de son espace personnel envahi par le dreadé, son odeur l'enveloppant totalement et sa peau glissant sous ses doigts. Bientôt, les lèvres de Tom se posèrent paresseusement contre son front, en un doux contact aussi rapide qu'un battement de cœur, qu'il pouvait entendre dans sa poitrine, résonnant et se propageant dans son propre corps.

____Contrairement à lui, qui avait besoin de longues minutes de calme pour se sortir du sommeil, Tom était actif et totalement réceptif dès qu'il ouvrait les yeux. Bill pouvait déjà sentir ses mains s'égarer dans son dos, et il sourit faiblement, se glissant au dessus de son corps presque nu. Leurs regards se croisèrent pour la première fois, et Tom chuchota un faible 'bonjour toi' contre ses lèvres, d'une façon si tendre et douce qu'il eut l'impression que son souffle glissait et se répercutait sur tout son corps. Ils se fixèrent silencieusement quelques minutes, s'amusant à rapprocher et éloigner leurs bouches l'une de l'autre, soufflant un air chaud sur leurs lèvres offertes seulement séparées de quelques ridicules millimètres. Enfin, Tom glissa sa main dans la nuque du brun, caressant ses cheveux doux au passage, et l'embrassa, glissant amoureusement sa langue contre la sienne.

____Deux semaines s'étaient écoulées depuis que Tom l'avait laissé lui faire l'amour, et bien qu'ils n'en aient pas véritablement parlé, Bill réfléchissait à un moyen de lui faire comprendre qu'il voulait renouveler l'expérience, alors qu'il se glissait entre ses cuisses, ses mains sagement posées sur ses épaules descendant toujours plus bas le long de son dos. Sa bouche était perdue quelque part dans son cou, alors qu'il mordillait consciencieusement sa peau hâlée et son lobe d'oreille, et il laissa échapper un gémissement sourd au moment où Tom glissa ses mains sous son boxer, appuyant contre ses fesses pour rapprocher encore plus leurs deux corps.

____Un rythme lent s'était installé entre eux, alors que Bill frottait délicieusement son bassin contre celui de Tom, et le souffle saccadé du blond se perdant dans son oreille alors qu'il embrassait ses clavicules était sur le point de le rendre dingue. Il releva la tête vers le dreadé, croisant son regard noir électrique, alors que la tension entre leurs corps excités était presque insupportable, gémissant contre ses lèvres rougies par leurs baisers :

« Tomi, p*tain, j'ai tellement envie de - »

« Fais-le. »

____Alors qu'il lui retirait son boxer noir, le tissu dévalant ses jambes rapidement, Bill se fit la réflexion que le Tom qui gémissait sous lui n'avait rien à voir avec celui qu'il croisait dans les couloirs du lycée, celui qui lui lançait à peine un regard et qui l'ignorait, parlant d'une voix forte et intransigeante avec Matt, ou Étienne. Et lorsqu'il croisa ses prunelles noisettes, qu'il le vit si abandonné et confiant, il sentit son cœur se gonfler d'une immense fierté, chassant directement toutes ses pensées cohérentes, alors que Tom venait de glisser sa bouche sur son épaule, et d'y suçoter sa peau, coincée entre ses lèvres.

[…]

____Avec attention, Bill écoutait depuis de longues minutes la respiration de Tom, sa tête posée contre son torse se soulevant de plus en plus lentement. Il ferma les yeux de bien-être, alors que ses mains glissaient sur la peau chaude et douce du dreadé, retenant un gémissement de plaisir. Contre son oreille, il pouvait entendre le rythme calme et régulier de son cœur, tellement proche à cet instant qu'il pouvait le sentir battre dans son propre corps, résonnant dans chaque parcelle de son être. Bill se sentait juste comme s'il était enveloppé d'une douce chaleur, seul avec Tom dans un monde inaccessible aux autres, le drap recouvrant leurs deux corps si léger qu'il le sentait à peine sur sa peau, comme s'il volait doucement au dessus d'eux. Il avait l'étrange impression d'être enfermé dans un espèce de cocon étroit et rassurant, ceux qui laissent une agréable sensation de sérénité, et non de ceux, étouffant et angoissant, qui compressent les corps et empêchent tout mouvement. Il sourit doucement, déposant un baiser sur la peau offerte près de sa bouche, pensant avec joie qu'il pourrait profiter de la sensation parfaite de s'endormir contre le corps chaud de Tom et de se réveiller dans l'étreinte rassurante de ses bras autant qu'il le voudrait dans quelques mois, lorsqu'ils auraient quitté cet endroit et se seraient installés ensemble.

____Il avait l'impression de n'avoir fait que penser à ça cette dernière semaine, et avait conscience de s'être comporté étrangement, un immense sourire collé à ses lèvres presque H24. La vérité était qu'il avait l'impression de planer au dessus du sol, comme si le bonheur qui envahissait chaque cellule de son corps était assez solide et fort pour le soulever, et le maintenir dans les airs. Il se sentait si léger, et si complet, la sensation que tous les éléments étaient enfin à leur place se diffusant dans tout son esprit. Cette impression, que toutes les pièces du puzzle étaient correctement emboitées les unes dans les autres, se complétant et fusionnant ensemble parfaitement l'accompagnait depuis le moment précis où Tom avait évoqué un futur à deux, et ne l'avait pas quitté une seconde depuis de longs jours.

____C'était comme si chacun de ses mots avait glissé dans son corps, dans ses veines, pour finir par s'engouffrer dans ses pensées, les ordonnant précisément, chassant celles qui étaient inutiles et angoissantes, et renforçant celles qui le rassuraient, celles qui contribuaient à faire naître un sourire sincère et ému sur ses lèvres. Et toutes ces merveilleuses pensées le hantaient depuis une semaine, toutes ses pensées qui se résumaient à Tom, à l'amour de Tom, au regard de Tom, au toucher de Tom et à la chaleur réconfortante de sa présence. Bill se sentait comme si ses paroles s'étaient animées, glissant dans son corps pour s'installer quelque part dans son inconscient, et qu'elles y avaient, par la force de leur sincérité déroutante, construit un véritable bloc de béton, massif et indestructible, repoussant toutes les craintes qui l'avaient rongé jusqu'à les faire disparaître, les enfermant dans un coin noir et isolé de son esprit.

____La vibration étouffée d'un portable le fit froncer les sourcils, et chassa rapidement le sourire idiot qui étirait ses lèvres, alors qu'il nageait dans un océan de pensées douces et légères. Il leva la tête, se détachant à regret du corps attrayant et ensommeillé sous lui, ses yeux scannant avec précision les alentours pour distinguer la source de ce bruit. Le téléphone de Tom était coincé sous un des oreillers, à l'autre bout du lit, et s'allumait frénétiquement, dans un mouvement saccadé, comme s'il était animé, ou possédé. Bill grogna, tendant le bras par dessus Tom, et tentant de ne pas le réveiller pour saisir l'objet bruyant qui indiquait 'Appel entrant : Kevin'. Pendant quelques brèves secondes, il pensa sincèrement à réveiller Tom et le prévenir, avant que le portable ne s'immobilise d'un coup, l'écran lumineux laissant place à un message bref : 1 appel en absence.

____Bill haussa les épaules, se recollant au corps du dreadé, le portable toujours serré entre ses doigts. Il fronça les sourcils, détaillant minutieusement le fond d'écran qu'il connaissait déjà par cœur. Tom ne l'avait pas changé depuis plus d'un an, la photo montrant cinq mains empilées les unes au dessus des autres, nouées autour d'une chaîne argentée ornée d'un petit cobra lui brûlant la rétine à chaque fois qu'il posait les yeux dessus. Bill était certain que la même photo décorait également les portables des quatre autres garçons, et il réprima un grognement à cette pensée, se contentant de soupirer silencieusement. La dernière main, au dessus des quatre autres était celle de Tom, Bill pouvait reconnaître ses longs doigts fins, et la peau calleuse qui les recouvrait. Un frisson couru le long de son échine lorsqu'il pensa à toutes les sensations que ces mains faisaient naitre sur leur passage lorsqu'elles effleuraient sa peau, ou au plaisir étouffant que ces doigts lui procuraient. Perdu dans ses pensées embarrassantes, la chaleur se répandant sur ses joues, Bill pianotait sur le clavier sans même s'en rendre compte, si bien qu'il se retrouva dans le menu principal du portable.

____Fronçant le sourcils, il jeta un coup d’œil rapide au dreadé, toujours endormi, et se redressa, s'asseyant convenablement entre les draps. Par le passé, Tom l'avait déjà laissé farfouillé dans son portable, et Bill se dit qu'il ne lui en voudrait certainement pas s'il le faisait à nouveau. De plus, il dormait, et ne s'en rendrait probablement pas compte. En accord avec sa conscience, il inspecta brièvement le contenu de ses messages, ainsi que son journal d'appels, grognant en voyant les noms récurrents de Kevin, ou Étienne. Tom effaçait minutieusement tous les appels et messages qu'ils s'échangeaient, au fur et à mesure, et Bill sentit son cœur se serrer en réalisant qu'il n'y avait aucune trace de lui et de son existence dans le portable de Tom, excepté un misérable contact nommé B dans son répertoire.

____Il s'apprêtait à balancer rageusement le téléphone sur le matelas, lorsqu'il le sentait vibrer entre ses doigts. Sans réfléchir, et par réflexe, il ouvrit le sms envoyé par Kevin, fronçant les sourcils en lisant les quelques mots qu'affichait l'écran :

« p*tain, Tom, qu'est-ce que tu branles ? Décroche ton foutu téléphone, on a appris un truc hyper important, il faut absolument qu'on t'en parle ! Tu vas pas le regretter, vraiment, c'est juste... m*rde, complètement dingue ! Tom, nom de Dieu, décroche ! »

____Bill n'eût pas le temps de réfléchir davantage au sens de ce message que déjà la main de Tom se glissait sur son ventre et saisissait le portable, le tirant en arrière vers lui. Le brun sentit son cœur s'affoler immédiatement, martelant sa poitrine de culpabilité, et il soupira de soulagement, lorsque Tom enfouit sa tête dans son cou, murmurant à son oreille d'une voix amusée :

« Qu'est-ce que tu trafiques, espèce de petite fouine ? »

____Bill tourna la tête vers lui, une petite moue honteuse prenant place sur son visage lorsqu'il croisa les gros yeux faussement effrayants de Tom, dans lesquels il pouvait voir briller une lueur joyeuse et pétillante de malice. Il se retourna convenablement, et lui fit face, alors que le regard du dreadé parcourait déjà le sms toujours ouvert.

« C'est quoi ce bordel, encore ? », marmonna-t-il, une expression lasse et légèrement inquiète sur le visage.

____Tom commença à taper une réponse rapide, ses doigts dansant sur le clavier avec précision, lorsque son portable recommença à vibrer, s'agitant entre ses mains. Il lança à Bill un petit regard d'excuse, et décrocha en bougonnant, soulevant rageusement draps et oreillers à la recherche de son boxer.

« Qu'est-ce que tu veux ? Vous avez fait une nouvelle connerie, c'est ça ? J'vous préviens, je viens pas encore vous sortir de la m*rde, cette fois, vous vous dé - »

____Le dreadé s'était rhabillé et levé en parlant, soufflant de lassitude alors que les voix excitées des autres couvraient celle de Kevin, et lui agressaient les tympans. Bill le fixait du coin de l’œil, tentant de faire comme s'il ne prêtait pas réellement attention à la conversation, alors qu'il écoutait attentivement et surveillait chaque geste de Tom. Il entendait vaguement une voix lui parler, mais elle n'était pas assez forte pour qu'il puisse saisir ce qu'elle disait, étouffée par le contact des dreads de Tom.

« Comment ça, j'suis où ? Qu'est-ce que ça peut vous foutre ? De toute façon, j'ai dit que - »

« Non, non, on peut pas se voir tout de suite et - »

« Mais t'as fini de me couper la parole, bordel ? C'est quoi ce délire, pourquoi t'as l'air si inquiet ? Et dis à Matt de fermer sa gueule derrière, il me gonfle à couiner comme - »

____Tom grogna, décidant finalement de s'assoir sur le bureau, après avoir inutilement tourné dans la pièce en faisant les cent pas et agité les bras d'énervement. Cette situation était inhabituelle, le ton de la voix de Kevin était inhabituel, et son intuition lui disait qu'il se tramait quelque chose qui n'allait pas du tout lui plaire. Il pouvait sentir le regard de Bill posé sur lui, depuis le matelas, et il détestait cette sensation, celle de ne rien contrôler, sans qu'il n'ait la moindre emprise sur la situation et qu'elle lui échappait totalement.

« Quoi ? Oui, je suis assis là, pourquoi ? Balance l'info et c'est tout, on n'en parle plus ! », cracha-t-il d'une voix lasse et énervée, tentant d'ignorer les battements de plus en plus rapides de son cœur, dans sa poitrine.

____Il connaissait Kevin par cœur, presque autant qu'il connaissait Bill, et, à cet instant même, il pouvait sentir le malaise presque palpable du premier, à travers le portable, tout autant qu'il pouvait sentir les dizaines de questions qui traversaient l'esprit du deuxième, toujours enroulé dans les draps, à quelques mètres de lui. La voix de Kevin était hésitante, mal assurée, et jamais il ne s'exprimait de cette façon, sauf lorsqu'ils étaient seuls tous les deux, et qu'ils parlaient du passé. Tom sentit une horrible vague d'appréhension submerger tout son corps, alors qu'il serrait fortement son portable entre ses doigts, tentant de maîtriser sa respiration sifflante d'angoisse. La voix de Kevin résonna à son oreille, et il se sentit comme si ses jambes allaient le lâcher d'une seconde à l'autre, sur le point de s'effondrer sur le sol alors que le monde autour de lui venait de s'arrêter de tourner. Sa gorge le brûlait, comme si elle s'était d'un seul coup remplie d'acide, comme si le poids des milliers de larmes qu'il avait ravalées au fil des années venait de s'y abattre.

____Depuis le lit, Bill fronça les sourcils, alors que le corps entier du blond s'était tendu, et que son visage s'était décomposé de surprise. Il fixait le vide devant lui, les yeux complètement hagards, et ne bougeait plus, comme si son corps s'était immobilisé, cloué au sol. De là où il était, Bill pouvait entendre sa respiration saccadée, et, même s'il savait que c'était impossible, il avait l'impression d'entendre le martèlement sourd et rapide de son cœur, comme s'il le ressentait à l'intérieur de lui. Quelques secondes de silence s'écoulèrent, aussi longues et angoissantes qu'une torture sans fin, avant qu'un murmure calme ne s'élève du téléphone, toujours collée à l'oreille du blond. Tom sembla reprendre ses esprits, la voix familière dans son oreille agissant comme si elle venait de le reconnecter au monde. Il hocha faiblement la tête, et parla d'une voix que Bill n'aurait pas été capable de reconnaître, si Tom n'était pas à cet instant même juste en face de lui, s'appuyant avec difficulté au bureau qui le maintenait.

« Oui, oui, je suis toujours là. Juste, euh, explique-moi tout d'accord ? »

____Un petit silence se fit à nouveau, et Bill put vaguement entendre la voix de Kevin à l'autre bout du fil marmonner quelques mots qu'il s'efforçait désespérément de comprendre. Il sursauta violemment, alors que Tom se levait en hurlant, abattant fortement son poing contre le mur face à lui, les tôles du hangar s'animant d'un grincement métallique sous son geste rageur.

« Non, p*tain, tu m'expliques maintenant ! »

____Sa voix était partie dans les aiguës sur la fin, comme une plainte étouffée, et Bill avait l'impression que la douleur qui émanait de ces quelques mots venait de lui transpercer le cœur, comme si le poing de Tom l'avait atteint lui, et non le mur. Il soupira doucement, fixant du coin de l’œil la silhouette immobile du dreadé, accroupie contre la cloison métallique. La conversation dura encore quelques dizaines de secondes, sans que Tom n'ouvre la bouche une seule fois de plus cependant, se contentant d'hocher la tête avec difficulté, comme si chacun de ses gestes était douloureux, lui demandant de fournir un effort démesuré. Bill se mordillait les lèvres compulsivement, hésitant, triturant les draps avant de se décider à quitter le lit et à le rejoindre, d'un pas chancelant.

« Tomi, est-ce que ça va ? », chuchota-t-il, tentant de capter son regard qui restait obstinément baissé.

____Il s'accroupit face à lui, attrapant ses mains entre les siennes. Son cœur se serra douloureusement lorsqu'il sentit à quel point elles étaient crispées, ses jointures presque blanches à force de serrer les poings. Bill tenta de glisser ses doigts entre les siens, caressant sa peau en de doux cercles légers et apaisants, cherchant par ce geste à lui rappeler sa présence à ses côtés.

« Va t-en », souffla la voix étranglée de Tom.

« Quoi ? »

____Le dreadé releva la tête vers lui, plongeant son regard confus et torturé dans le sien, alors que Bill le regardait avec de grands yeux ahuris, incapable de prononcer la moindre parole. Le ton de Tom était à la fois si froid, si déterminé et si fragile, presque blessé, qu'une petite voix en lui lui soufflait de rester, de le serrer amoureusement contre lui en lui murmurant de douces paroles au creux de l'oreille.

« Il faut que tu partes, ils vont arriver d'ici une vingtaine de minutes », continua Tom, basculant sa tête en arrière contre le mur, et fermant les yeux.

« Mais, pourquoi ? Je... qu'est-ce qui se passe, Tom ? », bafouilla le brun.

« S'il te plait, Bill », gémit Tom d'une voix suppliante, fuyant son regard alors qu'il se redressait, tentant de retrouver un peu d'assurance.

____Chacun de ses pas était hésitant, alors qu'il se dirigeait vers le lit pour rassembler le reste des vêtements du brun, qu'il lui tendit mollement. Devant l'air désabusé de Bill, Tom sentit son cœur se serrer à nouveau, encore un peu lourd qu'il ne l'était déjà, comme si l'élancement douloureux qui lui comprimait déjà la poitrine n'était pas suffisant. Bill lui lança un regard implorant, presque larmoyant, avant de saisir son T-shirt d'une poigne lasse. Rapidement, il enfila ses chaussures et sa veste, et tourna les talons sans un regard en arrière. Il dévala les escaliers métalliques presque en courant, le bruit de ses pas résonnant dans le silence du rez de chaussée au même rythme que son cœur battait de déception. Rageusement, il chassa les quelques larmes de rage qui dévalaient ses joues, étouffant un hoquet douloureux qui remontait le long de sa gorge. Bordel, mais que venait-il de se passer ? Est-ce que Tom venait réellement de le chasser ? Avec colère, Bill shoota dans les cailloux sur son chemin alors qu'il quittait le hangar, et sortit son portable de sa poche, à la recherche d'un nom en particulier. Soupirant, et tentant de maîtriser le tremblement dans sa voix, il colla le téléphone à son oreille, un petit sourire étirant ses lèvres à la voix douce et joyeuse qui lui répondait.

« Andy ? Dis-moi, tu comptes toujours sortir à cette boîte ce soir ? », demanda-t-il, la gorge serrée d'amertume, tentant d'ignorer les larmes qui floutaient sa vision.

_____________________________________________

____Alôôrs, déjà, désolée pour l'attente, je déteste ça, mais vraiment je peux pas faire autrement vu le peu de chapitres d'avance qu'il me reste. J'étais persuadée pouvoir boucler l'écriture de cette fic avant la rentrée, mais ça parait de plus en plus improbable... [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Nah

Quoiqu'il en soit, il y aura une suite et fin, définitivement, je vous le promets, j'ignore juste quand elle sera écrite. Je vais vraiment essayer de m'y mettre sérieusement la semaine de la rentrée, même si je suis plus trop motivée. [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Honte

[Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Honte

Plus j'approche de la fin, moins cette fic me plait, mais bon, c'est juste typique de mon caractère particulier... [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Sarcasti

Bonne lecture tout de suite, j'espère que ça vous plait toujours. [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Coeur

Ce chapitre est hyper important, c'est un peu le début de la fin, de la chute, alors dîtes moi ce que vous en pensez, imaginez pour la suite et tout [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Ange

bill, joue pas au con! Snif 2

je la sens mal cette histoire, c horriiiiible. veux savoir bounce

Bill...joue pas avec le feu tu risques de te brûler... :diable:

Tom est ce que tu va réussir à vivre ton histoire torride tranquille...
.........Ct pa possible ça... :gni:

suite suite ça croustille...

Invité

Je viens de lire les deux chapitres à la suite et.. Woah, les deux ambiances sont complètement différentes, changement d'atmosphère. :rire:

J'étais trop stressée, c'est horrible. :ouch:

Et Bill qui va jouer le con. :hum:

Et le problème que le gang a, je saurais pas trop dire c'est quoi. Quelqu'un a découvert leur magouille, idk. Mais c'est stressant. bounce

En tout cas, prends ton temps pour écrire hein. :coeur:

Et je comprends tout à fait ce que tu ressens, j'ai jamais réussi à finir ne serait-ce qu'une fiction. (les OS, c'est facile, mais toute une histoire... J'aime pas me séparer des personnages, de l'écriture, de ce monde et tout ça. Et même, j'suis plus motivée, il n'y a plus l'angouement du début, l'excitation de commencer une fiction. Enfin bref, je m'étale. ^^)

C'est fou comment l'atmosphère change d'un coup ! oO

On est aussi perdu que Bill mais pas à un point d'aller faire une connerie ! :hum:

Du genre sortir en boîte avec Andy :honte:

Je suis sûre que Tom va passé par là et tomber sur Bill & Andy entrain de faire je ne sais quoi. Ca y est, tout est foutu.

Mais je sens que tu va nous faire adoré Andy et qu'ils feront rien ensemble (La fille qui se rassure autant qu'elle peux ! :rire2:

)

Ça avait tellement bien commencé ! :hap:

Je me demande ce qu'il s'est passé, un meurtre ?
Celui d'un proche de Tom peut-être. Ah ouais, soit L qu'on n'a jamais vu mais qui est(était) vivante ou une autre, qui a perdu la vie. Alala, prions pour que ne soit pas aussi grave et que Bill ne fasse pas de connerie ! :ange:

Merci Pauline et prend tout ton temps ! Wink

Invité

Bon, ça y est, cette fois, c'est fini.
Je viens d'écrire la dernière ligne, de poser le dernier point de l'épilogue.
J'ai eu une incroyable et inattendue poussée d'inspiration cette semaine, si bien que j'ai écrit 3 chapitres et demi et un épilogue (soit près de 20.000 mots What a Face

) en à peine 5 jours. Presque terrifiant.

Réponse aux commentaires dans la semaine, et suite vendredi. [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 Ok

Sur ce, *pars pleurer* [Fanfiction terminée] Les yeux du cobra. - Page 16 619466

Invité

Oh, bravo ! Mais ça fait tout drôle. :malade:

Toi au moins, tu as réussi à finir ton histoire, j'aimerais avoir cette même motivation. What a Face

J'ai pas hâte que ça se finisse, mais hâte à la fois pour tout comprendre. x)

hiiiiiiiii bounce

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