[FanFic inachevée] L'Internat

Messages : 2380 Points : 4189 Date d'inscription : 12/02/2010

Hey ! Je suis une nouvelle lectrice ^^
J'ai tout lu depuis le début et c'est vraiment super. T'écris bien et il y a beaucoup de suspence et d'intrigues. J'adore !!!
Vivement la suite =)

T'as une nouvelle lectrice [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 -d

!
Je viens de tout lire et J'ADORE!!!!! Il y a beaucoup de suspense et d'émotion, tu écris très bien, et j'aime beaucoup la relation qu'entretiennent Bill et Tom dans ta fiction <33 Ton histoire est vraiment très originale!!! SUITE!!!!!!!!!!!!

Messages : 2380 Points : 4189 Date d'inscription : 12/02/2010

Et voilà. Deux nouvelles lectrices en une journée... tu vas avoir du boulot [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 -2

Au fond cest toi ki sest fait 2 nouveaux comptes pour faire semblant kelle as 2 nouvelle lectrice pour kelle publie sa suite plus vite xD

ok ma gueule lol

Jai tellement hate ke Bill sorte de cet endroit merdike !!

Suite!

Messages : 2380 Points : 4189 Date d'inscription : 12/02/2010

Georglicious a écrit:: Au fond cest toi ki sest fait 2 nouveaux comptes pour faire semblant kelle as 2 nouvelle lectrice pour kelle publie sa suite plus vite xD

Non, j'irais pas jusque là quand même [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Rire

oki daccord javoue c'est moi .... XD

lol je rigole XD

la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Suite Suite suite Please....
je meurt d'envie de connaître son fameux plan....est-ce-qu'il va marché !!!... pourront-ils enfin se retrouver..!!!...ou est-ce-que Billou ce fera encore torturé...!!!..(sadique) [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Sournois

[FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Sournois

Voilà je poste enfin la suite ! XD Vraiment encore désolé du retard, mais à présent les chapitres viendront plus vite, promis [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Ange

[FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Ange

! Bon j’espère quand même avoir encore quelques lectrices et dites-moi si vous aimez toujours ! Pour info je posterai le chapitre 16 au plus tard dimanche soir ! Bonne lecture [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 -d

!

Chapitre 15

Tom n’avait pas beaucoup dormi cette nuit, il n’avait cessé de penser à sa conversation avec Bill au sujet de son évasion. Ils avaient en effet passé deux bonnes heures à argumenter le plan, à songer à ses subtilités bien sûr, aux conséquences qu’il entraînerait. « Ca doit marcher, il le faut ! » s’ordonna le dreadé. En soi le plan n’était pas très complexe, on pouvait même le considérer comme un véritable jeu d’enfants. Tom se rappela des différentes étapes tout en s’habillant :

« Je sais que j’ai raison, il y a pas mille solutions à ce problème. Et je l’ai bien signalé hier à mon frère que s’il voulait qu’on soit réuni, il ne fallait faire qu’une chose : quitter la ville. J’admets que c’est plus facile à dire qu’à faire, qu’il faut beaucoup de courage et de volonté pour tout laisser tomber et s’enfuir loin de son foyer vers l’inconnu, mais avons-nous réellement le choix ? Bill n’avait pas hésité une seule demi seconde, il m’avait, comme je l’espérais, immédiatement approuvé en me disant « Emmène-moi où tu veux, Tom, je m’en fiche de l’endroit où on ira du moment que je suis avec toi.» Pour moi non plus partir de me fait pas peur si j’ai mon jumeau à mes côtés. Je lui ai proposé qu’on aille à Bruxelles, car j’y avais quelques connaissances qui pourraient aisément nous trouver un petit boulot. Personnellement je crois que ce n’est pas une mauvaise idée d’aller là-bas. Rassembler l’argent nécessaire ne posera non plus pas de problème, car j’en possède normalement suffisamment sur mon compte, mais s’il le faut j’emprunterai quelques billets dans le portefeuille de ma mère.

L’idée de cette fugue m’est venue à l’esprit lorsque Bill m’a parlé du spectacle de la Francy-fair dans lequel tous les élèves participeront et auquel tous les parents seront conviés à y assister. Il suffirait simplement que Bill trouve un moyen de s’éclipser pour prendre ses affaires dans sa chambre, tandis que je trouverai de mon coté une excuse pour quitter la salle sans que ma mère ne soupçonne quelque chose. A ce moment on aura tout le loisir de prendre la voiture de notre mère et de nous diriger tranquillement vers la gare. Je me rends bien compte que ce plan n’est pas gagné d’avance et que la chance doit être plus que jamais avec nous ce jour-là. Mais c’est à mon avis réalisable, et de toute façon on n’a pas de meilleur plan, alors… La partie la plus complexe sera selon moi de piquer les clefs de ma mère. Car depuis l’autre soir où j’avais voulu partir avec la voiture rejoindre Bill, ma mère était sur ses gardes et préserve constamment les clefs sur elle, prenant bien soin de ne pas les laisser traîner quand je suis dans les parages. Enfin on est jeudi et j’ai jusque samedi encore pour songer à tous ces petits détails. Si dans les jours qui suivent, je réussis à m’emparer des clefs, la dernière chose à faire sera de sortir de l’internat sans que personne ne nous remarque, ce qui est faisable car ils seront normalement tous au spectacle. Voilà en gros notre plan. Bill a confiance, il est optimiste, beaucoup plus que moi d’ailleurs. Il m’assurait que s’y on était attentif et prudent, il n’y avait aucune raison que ça ne marche pas. Avant de raccrocher je lui ai dit : « Je te fais la promesse que je te ferai sortir de là samedi » « T’as vraiment intérêt à ce que ça marche », m’avait-il répondu, « car je ne pourrai pas passer un jour supplémentaire loin de toi ! C’est l’enfer sans toi, Tom » Je ressentais exactement la même chose, mon jumeau me manquait à tel point. Je désirais qu’une chose aller le retrouver et le serrer contre moi, en lui promettant qu’on ne serait plus jamais séparé, je voulais voir son visage s’illuminer quand il me verrai, pouvoir le faire rire avec mes blagues débiles, le rassurer, le consoler et le protéger. Mais je voulais par-dessus tout sentir sa présence à mes côtés, j’ai besoin qu’il soit là, je ne suis rien sans lui. Néanmoins je devrais encore attendre deux longs et pénibles jours avant de pouvoir le retrouver. Il ne fallait cependant en aucun cas que je perde espoir, car ça causerait notre perte. Je me persuadai intérieurement que samedi soir, je serai dans le train avec Bill et que l’on rirait d’avoir douté tellement le plan se serait révélé être simple. On n’aura plus jamais de compte à rendre à personne, on habitera dans un quartier paumé de Bruxelles avec un boulot minable et on sera à nous deux. Plus personne ne pourra nous séparer, non plus jamais je ne serai séparé de mon propre jumeau. » C’est sur cette pensée positive que Tom sortit de sa chambre et descendit au rez-de-chaussée où sa mère prenait calmement son petit déjeuner.

-Bonjour Tom. Tu as bien dormi ?

Pour toute réponse, celui-ci passa à côté d’elle, prenant sa veste au passage et sortit en claquant la porte.

« J’avais pris l’habitude de la nier, je ne lui adressai plus la parole excepté si cela concernait Bill ou l’internat où je lui faisais part, sans prendre de gants, de la haine que je lui portais depuis qu’elle avait pris la « sage » décision de m’éloigner de l’être qui m’était le plus cher. Quelle mère fantastique, n’est-ce pas ? Bientôt je n’aurai plus à la supporter, j’aimerai cependant bien voir sa tête après la Francy-fair quand elle aura compris que ses deux fils ont fichu le camp.»

Tom laissa échapper un rire en y songeant tout en continuant sa route et en descendant dans la bouche de métro. Aujourd’hui il n’ira pas en cours, mais à la gare pour acheter les billets de train. Bill avait pris soin de lui donner tout l’horaire de la Francy-fair, ce qui permettait à Tom de calculer l’heure à laquelle ils prendraient le train, tenant compte de la durée trajet entre l’internat et la gare qui s’estimait à environ 2h00 et que le spectacle commençait à 14h00, Tom pensait que le train de 16h45 serait parfait. Il ne fallait pas que ça soit trop tôt car ils ne pouvaient prendre le risque de rater le train, mais ni trop tard pour ne pas que leur mère ou la police n’ait le temps de les retrouver. Il arriva au guichet où il acheta donc deux billets pour Bruxelles. Il rangea ceux-ci dans sa poche, se promettant de bien les cacher lorsqu’il serait dans sa chambre. Faudrait mieux pas que sa mère tombe dessus ! Quelques heures plus tard, il revint à la maison où sa mère l’informa qu’elle avait reçu une lettre de l’internat qui invitait parents et amis de l’élève interné à se joindre à leur Francy-fair qui avait lieu ce samedi. Devant mon indifférence, elle s’exclama :

-Réjouis-toi, Tom ! Ce sera une bonne occasion de revoir ton frère et quant à moi je pourrai prendre de ses nouvelles et voir comment il s’intègre là-bas ! Leur Francy-fair est comme la fête de l’école et ce…

-Ouai, je sais… Bill m’en a déjà parlé, grogna Tom avant de prendre congé de sa mère et de monter dans sa chambre.

« Ne t’inquiète pas, maman, je me réjouirai quand je serai avec Bill loin de vous tous. Juste avec mon jumeau et personne d’autre… »

Tom sortit les deux billets de train de sa poche et prit soin de les cacher au fin fond d’un tiroir en dessous de chaussettes et de casquettes. Il soupira, anxieux et songeant pour la énième fois à samedi. C’était dans quelques jours seulement, et cela marquera un nouveau départ pour eux deux, comme une sorte de vie meilleure car cette vie-ci ne pouvait apparemment pas les cerner et se contentait de séparer deux êtres qui s’aimaient et qui vivaient l’un pour l’autre, deux âmes sœurs… «Aucun autre choix n’est envisageable que celui-ci, je le sais, mais j’ai peur, je suis même terrifié à l’idée qu’un détail m’échappe et que tout tombe à l’eau, anéantissant tout espoir. » Une photo datant quelques années représentant les deux frères attira l’attention du dreadé, il la saisit délicatement, observant les traits si semblables et pourtant si différents de son homologue, celui qui lui manquait tant à qui il murmura : « Cette histoire a assez duré, petit frère, t’es là-bas depuis trop longtemps. Je t’ai fait une promesse et je la tiendrai. Je ferai tout pour toi. » Reposant la photo, Tom s’arrêta devant son miroir et touchant ses dreads, songea qu’il était temps d’enfin se résoudre à changer de coupe. Cela faisait un certain temps à présent qu’il y pensait, il en avait bien sûr parlé à Bill qui s’enthousiasmait même à cette perspective. Tom décida qu’il changerait certainement avant la Francy-fair. Plus tard avant de s’endormir, il était plus optimiste et gardait espoir pour samedi. « Tout ce passera bien »

kool...le plan faut que ca marche...!!!!

J'adore! ta fic est juste génial [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Coeur

[FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 944655

Trop bon! suite ^^

Messages : 2380 Points : 4189 Date d'inscription : 12/02/2010

J'adore !!! C'est trop chou [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Coeur

( tu vois, tes lectrices sont toujours là ^^ )

I'm so happy de voir que vous n'avez pas oublié ma fanfic les filles [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Coeur

Car c'est vrai que je n'avais pas posté depuis un certain temps car j'étais vraiment trop occupée [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Nah

Mais vu que c'est les vacs, j'aurai à présent beaucoup plus de temps! Merci pour vos com's, ça me fait vraiment plaisir que vous aimez [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Gni

[FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Gni

!

Tout rattrapé !
J'adore. Très bonne fic' !
Suite Wink

Comme promis, voilà une longue suite! XD
Je pars en vacances demain jusque vendredi, donc le chapitre 17 viendra plus tard!

Chapitre 16

Tom m’avait expliqué le projet au téléphone, et j’étais tellement excité que je n’ai pas pu fermé un seul œil de la nuit. J’avais confiance en lui, je savais donc pertinemment que ce plan pouvait réussir. Il m’avait dit tout ce que je devais faire et à quel moment. C’était loin d’être compliqué, je ne m’inquiétais donc pas, au contraire j’étais même impatient d’être le jour J. Quand il m’a proposé de fuguer avec lui, j’étais presque sur le point de pleurer de joie, tellement cette idée m’enthousiasmait. J’avais toujours su depuis le début que Tom finirait par trouver un moyen pour me faire sortir de cet endroit, mais aussi rapidement, je n’osais l’espérer. Avant de raccrocher il m’a fait la promesse que samedi, il réussirait à me faire échapper de l’internat, je savais pertinemment que je pouvais compter sur lui. C’est pour cette raison que je ne me tracasse pas le moins du monde. Je pris rapidement ma douche le cœur léger et confiant. Je fermai les yeux, appréciant la sensation de l’eau chaude qui dégoulinait sur mon corps, je souris en songeant que je serai bientôt parti de cet endroit, que samedi tous mes problèmes prendraient fin. Pourvu que ce jour arrive sans tarder pour que je puisse enfin retrouver Tom, son absence m’a tellement marqué que lorsque l’on sera réuni, je pense ne pas le quitter d’une semelle pendant au minimum un mois entier. Je serai constamment à ses côtés et ne le lâcherai pas une seule seconde, et je lui ferai des câlins tous les jours, bref je me conduirai en véritable pot de colle jusqu’à l’exaspérer au plus au point. Je me réjouissais de ces bonnes résolutions en sortant de la douche puis retournai dans ma chambre. J’eus soudain un pincement au cœur en pensant à mes amis que je m’étais fait à l’internat. Georg, Daniel, Lionel et même peut-être un peu Gustav, allaient me manquer. J’étais surtout attristé de devoir m’en aller sans leur dire au revoir, ils m’en voudraient certainement beaucoup après cela. Cependant je n’avais pas le choix, il fallait absolument que je garde mon projet d’évasion secret, enfoui au profond de moi. J’espère seulement qu’un jour ils me pardonneront d’être parti comme un voleur car ce sont de vrais amis et je ne veux pas me faire à l’idée que samedi sera le dernier jour où je les verrais. J’aimerais bien lorsque je serai parti avec Tom, garder un minimum contact avec eux pour au moins prendre des nouvelles.

Le lendemain, au petit déjeuner, je pris place à côté de Georg qui mangeait étonnamment seul. Il ne semblait pas du tout dans son assiette ce matin, il tournait sa cuillère dans son bol de céréales sans jamais la porter à ses lèvres. A la vue des grosses cernes qui pendaient sous ses yeux, j’en conclus rapidement qu’il était crevé. De plus ses cheveux d’habitude soigneux et lissés, étaient aujourd’hui ébouriffés.

-Hé ! Ca va ? lui demandai-je
-Bof, je stress à mort…
-Pourquoi ?
-Ben aujourd’hui c’est le concours de math ! Tu l’avais déjà oublié ??

Ah oui le concours ! Cette histoire m’était complètement sortie de la tête… Il faut dire que la Francy-fair m’a beaucoup préoccupé l’esprit c’est derniers temps…

-Oui oui le concours… bien sûr que je m’en souviens, me rattrapai-je. Mais tu n’as aucune raison de stresser, toi et Gustav allez gérer, j’en suis convaincu !
-Mouai, j’ai travaillé la moitié de la nuit pour ce concours, mais je le sens pas…

C’était la première fois que je voyais Georg dans cet état si passif et son air dépité et déprimé me désespérait au plus haut point. Lui attrapant les épaules, je les secouai comme pour le réveiller. Vu qu’il ne réagissait à peine, je m’écriai :

-Allez Georg ! Aie confiance en toi !! Crois-moi tout ira bien, vous êtes les meilleurs, les plus beaux, les plus intelligents, vous allez gagner, vous serez heureux, et les autres seront jaloux !!
-Humm, se contenta-t-il de me répondre, pas du tout convaincu

Je soupirai en levant les yeux au ciel

-T’es pas croyable, toi !

Je vis Gustav arrivé au loin et lui fis signe de venir nous rejoindre. Il ne se fit pas prié et nous salua avant de s’asseoir à côté de moi. Je lui demandai :

-Ne me dis pas que toi aussi tu stresses pour cet après-midi.
-Pour le concours ? Non pas du tout ! Moi et Georg on va gagner, c’est certain !
-Tu vois, m’exclamai-je en me tournant vers le brun, c’est cette attitude qu’il faut avoir, ça ne sert à rien de stresser, il faut être optimiste dans la vie !!

Georg ne me répondit pas, à vrai dire il ne m’écoutait même plus, restant seulement immobile, le regard vide. Je me mordis les lèvres, soucieux de son attitude

-Ne t’inquiète pas, Bill, tenta de me rassurer Gustav, pour l’instant il est complètement à la masse, mais tout à l’heure il sera d’attaque pour résoudre les problèmes les plus complexes de l’univers des mathématiques !
-J’espère que tu as raison car pour l’instant il ressemble à…
-Une plante, finit Gustav
-Ouai

Nous regardâmes Georg qui semblait totalement ailleurs, fixant à nouveau ses céréales sans rien avaler. Gustav commençait réellement à s’inquiéter aussi a propos de notre ami. Je proposai qu’on le ramène dans sa chambre pour qu’il puisse se reposer avant le concours. Gustav m’approuva, et on amena Georg jusque dans sa chambre, à son arrivée, ce dernier se jeta littéralement sur le lit en soupirant. Moi et Gustav sortîmes de la pièce et il m’annonça qu’il viendrait chercher Georg une heure avant le concours. En nous rendant dans nos classes, je lui dis

-Tu dois être excité, aujourd’hui c’est un grand jour pour toi.
-Si tu veux vraiment tout savoir, ce soir ce sera le plus beau jour de toute ma vie. Tu n’imagines même pas combien cela représente à mes yeux, c’est vraiment la chance de ma vie.

Je souris en le laissant continuer, il semblait si rêveur et heureux en parlant de cette compétition que ça me réchauffait le cœur.

- J’attends ce jour depuis si longtemps, je n’arrive pas à croire qu’il va enfin se réaliser…
-Et c’est un bateau que tu vas acheter avec l’argent gagné, c’est ça ?
-Exact ! Je m’enfuirai de ce pays pour voir le monde, rencontrer de nouvelles personnes, d’autres cultures, oublier tout ce que j’ai vécu ici et me refaire une vie. Tu peux comprendre ça ?
-Oui je crois que je peux.

Je songeais à ma fugue programmée avec Tom. Finalement ce n’était pas si différent des projets de Gustav, on voulait tous les trois nous enfuir et recommencer une autre vie ailleurs car celle-ci ne nous convenait pas. Gustav méritait d’avoir cette chance lui aussi, le prix devait lui revenir, il avait beaucoup travaillé pour en arriver là et j’espérais sincèrement que ce soir je pourrai l’applaudir et le féliciter d’avoir réussi. Arrivés devant ma classe je l’encourageai une dernière fois

-Je te dis à tout à l’heure et bonne chance bien sûr ! Mais bon au cas où il surviendrait par malheur que cela ne se passe pas comme tu l’aurais voulu, ne déprime pas, il y aura certainement d’autres occasions et…

Gustav se tourna brusquement vers moi et me lançant un regard noir et glacial il me lança sèchement :

-Pourquoi ça ne se passerait pas bien ?

Je tressaillis par son ton qui avait brutalement changé, devenant si agressif. Décontenancé je le regardais avec des yeux interrogateurs, tandis que le regard qu’il me renvoyait était sévère et fixe.

-Je…je ne sais pas, bégayai-je. Je veux dire au cas où… Mais je suis persuadé que tu gagneras, tu sais…

Il s’approcha légèrement de moi qui par réflexe reculai, et les mots qu’il me murmura furent prononcés si bas que je dus presque tendre l’oreille pour les entendre :

-S’il s’avérais que je perde ce soir, je te promets que ça se passera très mal.

Je frissonnai et avala difficilement ma salive tout en le regardant d’un air déboussolé. Il finit par fermer les yeux et expirant lourdement, puis relevant le regard vers moi il me sourit comme si rien ne s’était passé, et d’une frappe amicale dans mon dos il me dit d’un ton enjoué:

-J’espère que tu seras au premier rang, pour m’encourager !
-Euh…oui bien sûr, répondis-je faiblement et encore un peu hésitant
-Je suis vraiment fier d’avoir un ami comme toi, Bill ! Bon je dois y aller, à tout à l’heure, alors !
-Ouai, à tout à l’heure…

Il s’éloigna tandis que la cloche annonçant les débuts des cours retentit violemment dans les couloirs invitant tous les élèves à rejoindre leur classe.

Le soir tant attendu arriva enfin et tous les élèves furent invités à se joindre dans la salle officielle pour assister au concours et soutenir les participants. Les élèves des deux autres écoles participatives étaient en outre déjà arrivés et l’ensemble occupait la salle toute entière. Lionel me fit signe de la main pour le rejoindre et j’allai m’asseoir à ses côtés. Le concours était sur le point de commencer et les six participants se trouvaient déjà sur la scène sous les applaudissements encourageant du public. Je fis un signe de la main en direction de Georg et de Gustav qui me le rendirent chaleureusement. Je remarquai à mon grand soulagement que Georg semblait en forme et plein d’assurance, son repos avait dû être bénéfique et ça me rassurait énormément. Le présentateur présenta les 6 élèves sélectionnés et introduit la compétition mathématique avec un discours ennuyeux. Il fut à peine applaudi quand il eut terminé, et le concours put enfin commencé.

Au même moment, dans les toilettes, Nate dévoilait à Arthur le contenu du seau qu’il portait :

-C’est ça ton super plan ? demanda Arthur en désignant le liquide

Nate acquiesça en replaçant délicatement le couvercle sur le seau. Sous le regard perdu de son ami, Nate se donna raison un rictus aux lèvres :

-Tu vas voir, ça va être hilarant !

Arthur se gratta la tête et avança :

-Je ne comprends toujours pas en quoi t’attaquer à Gustav va te permettre de te venger du frère de Bill… C’est Gustav qui prend tout, l’autre s’en fout. Pourquoi tu ne t’en prends pas directement à Bill, ce serait plus facile, non ?

Nate leva les yeux au ciel et répliqua agressivement :

-Arthur, t’es vraiment le gars le plus débile de toute la planète ou quoi ? Combien de fois dois-je te répéter que si je m’attaque à Bill, son frère pètera un câble ? Il m’a suffisamment fait payer la dernière fois, tu ne crois pas ? T’as vraiment envie qu’il se ramène pour nous massacrer ? Moi non, il faut être plus malin que ça…

Nate effleura légèrement les cicatrices sur son visage et grimaça lorsqu’il passa sur son nez endoloris, puis murmura à Arthur :

-Même si t’es trop débile pour comprendre maintenant, ce soir tu comprendras. Fais-moi confiance, je sais ce que je fais. Sois juste patient et obéissant, ok ?

Arthur hocha la tête, même si les paroles de Nate n’avaient déclenché aucun déclic dans son petit cerveau.

-Parfait, soupira Nate, bon maintenant je vais t’expliquer en détail ce que tu dois faire, car c’est sur toi que tout jouera. Moi je suis encore trop affaibli à cause de mes blessures, c’est donc toi qui devras verser le liquide. Il faudra juste attendre le bon moment… Tu passeras par les conduits d’aération…

On devait être à la moitié du concours et l’équipe de Gustav et de Georg avait cinq points d’avance par rapport aux deux autres équipes. Gustav souriait et était confiant depuis le début. J’étais vraiment content pour lui et j’espérais sincèrement qu’il gagne ce prix pour qu’il puisse s’enfuir de ce pays et recommencer sa vie. Même s’il pouvait être irascible, c’était quelqu’un de bien et je le considérais comme un ami. Je souhaitais simplement le meilleur pour lui, comme j’aspirais le meilleur pour moi et Tom. Il restait environ trois questions seulement avant la fin du jeu et les points entre les participants étaient à présent assez serrés. Le présentateur posa un problème à propos des limites et des tangentes. C’est Gustav qui s’avança sur le devant de la scène pour annoncer la réponse au problème mathématique. Le présentateur nous fit languir un moment avant d’annoncer fièrement que c’était une bonne réponse. Des acclamations s’élevèrent pour Gustav qui souriait comme jamais auparavant. Il sentait la fierté l’envahir de toute part, son ego enfin remonter après toute ses années passées à être constamment sujet de raillerie et de moquerie, celui-ci qui avait été discriminé tant d’années, pouvait enfin montrer ses capacités. Son intelligence était reconnue par tous. Moi je l’applaudissais de toute mes forces, voulant lui montrer tout mon soutien et ma sympathie, son regard trouva le mien, et un sourire m’étant destiné se dessina sur ses fines lèvres. Je le lui rendis de tout cœur, faisant passer dans le mien tous mes encouragement et ma confiance. Tout à coup un liquide verdâtre en grande quantité s’écoula rapidement du plafond et se déversa dans son entièreté sur Gustav qui se trouvait juste en dessous. Quelques cris de surprise se firent entendre dans la salle. Sous le choc Gustav ne bougeait pas d’un poil, malgré qu’il soit trempé. Un calme gênant s’installait, certains posèrent leur main devant leur bouche pour masquer leur trouble, tandis que Gustav restait sur le devant de la scène dévisagé tel qu’un animal de zoo. Quant à moi je n’y croyais pas mes yeux, je ne pouvais rien faire, si ce n’est regarder mon ami qui était humilié devant tous. Quelques-uns dans le fond de la salle laissèrent échapper quelques rires moqueurs rompant à cet instant le silence installé. Gustav ne réagissait plus, il semblait même paralysé. Georg qui était resté en arrière tenta de s’approcher de Gustav pour l’amener plus loin, mais ce dernier, comme s’il reprenait seulement à présent ses esprits, se dégagea brusquement, les yeux exorbités derrière ses lunettes couvertes de cette substance verdâtre. Il regarda encore une dernière fois, affolé, l’assemblé qui soit se retenait de rire, soit semblait choquée et gênée, puis il sortit en trombe de la salle. A son départ, les gens émirent des murmures d’incompréhension et d’inquiétude, tentant de comprendre ce qui s’était réellement passé. Le directeur annonça dans le micro que le concours était malheureusement annulé et qu’il s’en excusait sincèrement. Les personnes se levèrent et la salle fut remplie d’un brouhaha incessant, je tentai de me fouler un passage pour rejoindre Georg qui semblait encore sur le choc. Je le saisis par le bras ce qui le ramena brusquement à la réalité :

-Bill ?
-Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Ce liquide… qui a fait ça ? Pourquoi ? Je…

Je me sentais si faible face à ce qui venait de se passer que je m’embrouillais dans mes questions.

-Je ne sais pas, me dit Georg dans un souffle. Tu as vu comme moi… Tout s’est passé tellement vite…

Il leva le regard vers le plafond où le liquide s’était écoulé. Je suivis son regard et je vis que celui qui avait versé le liquide était passé par les conduits d’aération. Je soupirai de désespoir et croisai le regard de mon ami

-Il faut retrouver Gustav.

Georg m’approuva et nous empruntâmes la porte par laquelle Gustav s’était enfui et tentâmes de le trouver. Nous l’avons cherché dans les toilettes, dans sa chambre, à la bibliothèque, et après une bonne demi-heure nous finîmes par abandonner nous persuadant qu’il finira bien par réapparaître. Georg avança :

-Il veut peut-être être seul un moment et ne veut pas qu’on le retrouve
-Tu as certainement raison, mais je m’inquiète pour lui. C’est vraiment ignoble ce qu’on lui a fait, il ne méritait pas ça ! Pour lui ce jour était si important et tout s’est envolé en quelques secondes. Tous ses espoirs sont tombés à l’eau !
-J’espère qu’il va sans remettre
-Je l’espère moi aussi

Nous finîmes pas nous mettre à l’évidence qu’il ne se montrerait sans doute pas aujourd’hui et nous nous dirigeâmes à contrecoeur vers nos chambres respectives.

Pendant ce temps, Nate et Arthur parcourait les couloirs du troisième étage, leur visage affichait uniquement un immense sourire victorieux. Nate avait vu toute la scène du fond de la salle et avait été très satisfait de la performance de son ami. Il avait même pris la peine de le féliciter, lui avouant qu’il avait douté de lui au départ. La première partie du plan avait été parfaitement accomplie, il ne restait qu’une dernière chose à faire pour finir ce qu’ils avaient commencé. Arthur encore tout fier de lui, était en train de raconter pour la énième fois comment il avait déversé le liquide sur Gustav, quand tout à coup Nate l’interrompit d’un geste, lui intimant le silence. Il regardait avec attention la grande armoire en bois située à quelques mètres d’eux, puis désigna silencieusement à Arthur la poignée de celle-ci. En effet si on observait bien, on pouvait remarqué que du liquide verdâtre s’y étalait. Gustav était à l’intérieur. Un rictus de victoire se forma sur les lèvres de Nate qui savait exactement ce qui lui restait à faire. Il s’avança en intimant à Arthur de le suivre, et s’arrêtant à un mètre de l’armoire, il parla d’un ton assez élevé mais naturel :

-C’est dingue ce qui est arrivé à Gustav, n’est-ce pas ?
-Hein ? s’étonna son copain qui apparemment n’avait rien compris au plan que Nate lui avait pourtant expliqué une centaine de fois.

Nate lui donna un coup de coude en lui faisant les yeux ronds et Arthur se reprit rapidement :

-Ah ouai c’est sûr ! Et tu sais qui a fait cela ?
-A vrai dire, j’ignore l’identité de celui qui a déversé le liquide depuis les conduits d’aération, mais j’ai cependant une meilleure info : je sais qui a manigancé ce stratagème contre Gustav. Celui qui a même été jusqu’à payer quelqu’un pour faire le sale boulot à sa place. Je suis sûr de ce que j’avance, car je l’ai moi-même entendu parlé à quelqu’un de ce projet dans les toilettes, et de plus je l’ai surpris ce matin avec un seau qui devait certainement contenir cette substance. Je pouvais te dire qu’il semblait très ennuyé que quelqu’un le voie avec ce seau.
-Et qui c’est ??

Nate sourit et le regard pétillant continua de jouer la comédie :

-C’est le petit Bill Kaulitz, bien sûr. J’avoue qu’il a été fort quand même, et qu’il a eut une idée assez géniale ! Dire qu’il a fait semblant depuis le début d’être ami avec Gustav. J’arrive toujours pas à croire comment il a pu aussi bien le manipuler, lui faire croire qu’il était de son côté, son ami… tout cela pour finalement le ridiculiser sur scène !
-Waouh ! Je n’aurai jamais cru qu’il aurait pu faire ça. Il avait pourtant l’air de bien aimer Gustav...
-Mais c’est qu’il joue bien la comédie le petit. Maintenant il doit trop se foutre de sa gueule derrière son dos, et se souvenir de comment il l’a ridiculisé devant tout l’internat et même devant deux autres écoles! Oh oui, il doit bien rire à présent…

Nate et Arthur s’éloignèrent de l’armoire, satisfaits, continuant de jouer le jeu par sécurité, avant de disparaître dans les couloirs. Quand Gustav n’entendit plus aucun bruit au-dehors, il ouvrit prudemment la porte de l’armoire. Il se tenait dans l’embrassure, méditant les paroles entendues qui faisaient battre son cœur à la chamade. Dans un souffle ses lèvres formèrent un mot : « Bill »

Awwh naon ... ca fait genre Degrassi Nouvelle génération .. XD

ou cari XD

Dommage .. mais bon ! Suitee !!! =D

(chui sur ke Bill ou Tom vont se faire tiré dessus XD )

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Ah nan !! Pauvre Bill ! J'ai peur XD

Suite [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Ok

nonnnn!!!

pauv Gustav!!!!....

pauv Bill!!! ....qui va s'en prendre plein la gueule encore...

génial !!!!

Chapitre 17

Bien que je sois toujours marqué par le drame de la veille, je ne pus me retenir de sauter hors de mon lit, mon cœur débordant de joie et de vivacité, lorsque la sonnerie de mon réveil retentit dans la chambre. En effet on était samedi, ce jour tant attendu arrivait enfin. Aujourd’hui, durant la Francy-fair je m’enfuirai avec Tom. C’est sur ces pensées qui convergeaient vers ce seul même être, que je m’habillai et me maquillai. Planant sur mon petit nuage, j’étais submergé d’une telle fougue que je ne me rendis même pas compte que je chantonnais tout haut des paroles qui me trottinaient dans la tête. David qui aurait voulu encore profiter du calme de l’aube pour somnoler quelques minute supplémentaires, ne fut pas très ravis d’être importuné de la sorte si tôt et se redressa en grognant :

-Bill, t’es obligé de chanter dès le matin ?!

Je me retournai innocemment en grommelant une excuse puis lui rétorquai en rigolant :

-N’empêche quel meilleur réveil que celui d’être réveillé par ma voix si sensuelle ?
-Ta voix sensuelle ? Laisse-moi rire… Par ta faute il va sûrement pleuvoir tout l’après-midi !

Offusqué je lui lançai mon coussin au visage. Il laissa échapper un cri de surprise puis joueur me le renvoya quand j’eus le dos tourné.

-T’es vraiment le pire camarade de chambre que je pouvais avoir, l’ennuyai-je gentiment, toujours grincheux à te plaindre sans arrêt et…
-Hé ce n’est pas vrai, je suis toujours très aimable avec tout le monde ! C’est plutôt toi qui fait sans cesse du bruit, qui chante et qui casse des miroirs !

On continua à se lancer des piques jusqu’à ce que j’eus fini de préparer mes affaires pour les premiers cours. J’appréciais réellement David et j’étais fort attristé que ce fût l’une de nos dernières conversations avant ma fugue. J’avais envie de déjà lui dire au revoir en le prenant dans les bras et lui avouer qu’il allait me manquer, mais heureusement je me retins de justesse. Si je voulais que tout marche cet après-midi il fallait mieux éviter d’être soupçonné par n’importe qui, même par mes amis. David vit que mon expression avait changé, je devais sembler mélancolique et il me demanda ce qu’il n’allait pas. Je répondis rapidement que c’était parce que j’inquiétais pour Gustav.

-Ah oui, Gustav… J’étais vraiment trop choqué, hier, c’est vraiment la chose la plus stupide et la plus cruelle qu’on lui ait faite. Tu sais qui est derrière cette affaire ?
-Pas exactement, lui avouai-je, mais à mon humble avis, Nate ne doit pas être blanc comme neige. Bien que je n’aie aucune preuve, ça ne m’étonnerait pas le moins du monde.
-Tu as sans doute raison, m’approuva-t-il

Nous sortîmes tous les deux de la chambre et nous séparâmes en route. Sur le chemin, mon esprit oublia Gustav pour laisser place à la Francy-fair. Je sais que c’est décevant ce qui s’est passé hier, mais je n’ai malheureusement pas le temps de trop m’en préoccuper. Je devais songer à mon évasion afin d’être sûr qu’aucun détail n’avait été négligé. Je me rendais compte à ce moment que je ne stressais toujours pas, l’inquiétude ne faisait sans doute pas le poids face à mon impatience. De plus j’avais la certitude que tout ce passerait bien, qu’il n’y avait donc aucune raison de se tracasser. Je pris la peine de me remémorer pour la énième fois le plan pour cet après-midi : tout d’abord j’avais deux heures de cours, et je ne parlerais de ma fugue à personne, me comportant comme si c’était une journée normale. En deuxième lieu Tom et maman arriveront environ vers 13h45, là je serai occupé à faire ma valise puis je redescendrai et ferai semblant de me joindre à ceux qui participent au spectacle. Ensuite Tom et maman seront assis dans la salle et il devra trouver une excuse pour s’éclipser tout en ayant possession des clés de la voiture (il m’avait dit l’autre jour qu’il trouverait bien un moyen, je lui fait confiance pour ça). A 14h45 on devra se retrouver devant la porte marquée d’une croix près de l’entrée, située dans le premier couloir du rez-de-chaussée, et on s’assurera qu’il n’y a aucun problème de dernière minutes ou d’imprévu. Et enfin j’irai chercher ma valise, tandis qu’il m’attendra dans la voiture et on se rendra à la gare où le train de 16h45 nous attendra pour nous amenez à Bruxelles.

Je soupirai de soulagement, ce plan était même plus que réalisable. En classe je fus encore perdu dans mes pensées, songeant en particulier à mon frère grâce auquel j’allais pouvoir fuir cet endroit. Il sait toujours quoi faire à quel moment, et je souhaite uniquement que les heures s’écoulent rapidement pour que je puisse enfin le retrouver et me jeter dans ses bras. Il ne reste plus que quelques heures…Lorsque les cours touchèrent à leur fin, tous les élèves étaient invités à venir décorer la cours pour la Francy-fair. Je me joignis à Lionel et Georg. Ce dernier me demanda si j’avais eu des nouvelles de Gustav.

-Non, je ne l’ai pas vu de la journée
-Espérons qu’il ne déprime pas trop…

J’acquiesçai en continuant à décorer, puis nous allâmes déjeuner ensemble et la mélancolie m’envahit à nouveau lorsqu’on eut fini. C’était sans aucun doute le dernier repas que je passais en leur compagnie. Je ne les connaissais pas depuis très longtemps, mais pourtant je savais au fond de moi que Lionel et Georg étaient de vrais amis, et qu’ils allaient beaucoup me manquer. Ils m’avaient soutenu dès mon arrivé, m’accueillant les bras ouverts, me donnant toute leur sympathie et m’apportant de l’aide quand j’en avais besoin. J’aurai tant aimé les remercier et leur faire savoir à quel point je tenais à eux, mais de nouveau je me l’interdis pour moi et Tom. Je me promis intérieurement de les revoir un jour pour m’excuser. Je sortis de mes songes lorsque j’aperçu que la grande horloge indiquait 13h00. Plus qu’une heure…

On invita les élèves à se rendre dans la salle des fêtes pour préparer le spectacle duquel j’étais normalement censé m’occuper de l’éclairage. Tandis que tous les élèves se dirigeaient en tas vers la salle, je m’éclipsai discrètement et rejoignis rapidement ma chambre. En quatrième vitesse je fis mon sac, enfouissant à l’intérieur tout mes vêtements, mon maquillage, mes produits de beautés, mon ipod, tous les objets personnels et souvenirs… Je laissai évidement dans la chambre les livres scolaires. Lorsque je fus certain de ne rien avoir oublié, je déposai mon sac plein à craquer devant mon lit. Je sortis de la chambre, m’assurant que personne n’était dans les parages. Je viendrai chercher mon sac en dernières minutes juste avant de partir dans la voiture avec Tom. Arpentant les couloirs déserts, je remarquai que mes mains tremblaient. Finalement je n’étais pas aussi détendu que je voulais le faire croire. Revenu dans salle, je m’intégrai rapidement au groupe, vérifiant les lumières avec peu d’attention lorsque j’entendis soudain les premiers parents arriver qui s’installaient dans la salle. Tom sera bientôt parmi eux.

Tom se trouvait dans la voiture de sa mère, il restait quelques minutes avant d’arriver à l’internat, et ce dernier était de plus en plus stressé au fur et à mesure qu’il approchait de la destination. Il n’avait pas pipé un seul mot durant tout le trajet, trop plongé dans ses pensées. Il tâta sa poche gauche et sourit en sentant l’objet dur qui y trouvait. En effet la nuit dernière, il avait fouillé, dans toute la maison à la recherche des clefs de voiture que sa mère avait pris soin de bien dissimuler. S’étant efforcé à faire le moins de bruit possible pour ne pas la réveiller, il les avait finalement déniché dans la chambre de celle-ci enfoui au fin fond de son sac à main. Sa mère était endormie juste à côté de lui quand il réussit à les lui dérober, et le lendemain dès l’aube, il avait couru chez un serrurier pour en faire un double. Il savait qu’elle n’utiliserait pas la voiture ce jour-là et elle n’avait par conséquent pas remarqué la disparition des clefs que Tom avait par la suite remises à leur place initiale. Maintenant il enfouissait sa main dans sa poche gauche pour sentir glisser sous ses doigts cet objet qui les sauverait lui et son frère. Il poussa un petit soupir en regardant sa montre qui indiquait bientôt 14h00. Il se souvenait bien sûr qu’il devait rejoindre Bill devant la porte près de l’entrée à 14h15, quand tout les autres seraient rassemblé pour assister au spectacle des élèves. Si tout ce passait bien, en ce moment la valise de Bill devrait être bouclée, leur plan avait commencé, impossible de faire marche arrière maintenant, il fallait aller jusqu’au bout.

-Tu sembles si anxieux, Tom… Quelque chose ne va pas ?
-Non, ça va…, grommela-t-il
-Avant de voir ton frère, on va assister au spectacle des élèves, tu le sais, n’est-ce pas ? Bill y participe normalement, et après on pourra passer le reste le la journée à nous trois!
-Ouai…

Tom passa une main sur son crâne et fut encore surpris de ne pas toucher ses dreads mais à la place des fines tresses noires. Il s’était rendu ce matin chez le coiffeur de sa rue pour enfin changer de coupe. Le résultat lui plaisait et il s’amusait à toucher ses stresses qui pendaient sur ses épaules.
Ils arrivèrent au parking et Simone gara la voiture non loin de l’entrée. Sortant du véhicule, ils se dirigèrent vers la grande de porte d’entrée où un panneau indiquait dans quelle direction les parents et amis étaient conviés à se rendre. La mère et le fils trouvèrent rapidement la salle et ils prirent place. Tom regardait tout autour de lui, assez agité, il avait même l’impression que tout le monde le fixait et que tous étaient au courant de son projet d’évasion. « Pourquoi je stresse autant ?? Il n’y a aucune raison ! Je dois simplement faire comme c’était prévu et tout se passera pour le mieux. » Il était à présent 14h00 et le spectacle commença. Il y eut d’abord une élève qui souhaita la bienvenue aux parents et fit un discours que Tom n’écouta pas le moins du monde. Il essaya cependant de paraître normal, calme et concentré afin que sa mère ne puisse soupçonné quoique ce soit. Il prit le temps de respirer lentement et posément, il chuchota même quelques mots à sa mère durant le début de la représentation, dans le but de masquer tous doutes possibles. Quand il fut 14h13, Tom annonça à sa mère :

-Je suis pressé, je dois vraiment aller aux toilettes, je reviens dans 5 minutes.

Apparemment il joua bien la comédie car sa mère le crut et acquiesça. Tom songea : « 5 minutes ne vont pas suffire, elle finira par trouver que c’est anormalement long… »

-Heu… maman
-Hum ?
-Je vais également en profiter pour acheter une bouteille d’eau. T’en veux une aussi ?
-Non, je n’ai pas soif, me répondit-elle en souriant
-Ok. A toute suite

Il sortit sans faire de bruit de la salle dans laquelle à présent une classe chantait en chœur. Nerveux Tom se dirigea vers le lieu de rendez-vous, il ne croisa à son grand soulagement personne sur le chemin et il arriva rapidement devant la porte marquée d’une croix. Apparemment Bill n’était pas encore là, Tom attendit donc, le regard inquiet et le cœur battant à tout rompe.

Alors que la déléguée s’adressait aux parents, un professeur était resté à mes côtés pendant que je m’occupais de l’éclairage. Elle estimait que c’était une tâche importante et qu’il me fallait une aide. Je tentai de calmer ma colère, prête à exploser d’un instant à l’autre contre ce professeur. Je levai mon regard vers l’horloge : il était 14h17. J’aurai déjà dû rejoindre Tom, et à cause d’elle j’étais encore bloqué ici. Heureusement une élève qui avait un souci avec son costume l’interpella et elle me laissa seul pour s’occuper de celle-ci. Quand je me fus assurée qu’elle était assez éloignée, je fis semblant de chercher un objet quelconque pour ne pas attirer l’attention de mes camarades sur moi, et discrètement, j’en profitai pour me faufiler vers la sortie. Arrivé dans les couloirs je marchai rapidement, évitant néanmoins de courir. Je traversai quelques couloirs supplémentaires avant d’arriver enfin au lieu de rendez-moi. De loin je le vis regarder sa montre anxieux et stressé. A sa vue, un sourire immense se dessina sur mon visage et j’accélérai le pas en sa direction. Ayant entendu du bruit, il releva la tête, je n’hésitai plus et je courus jusqu’à lui pour me jeter littéralement dans ses bras. Son rire me parvint aux oreilles tandis que serré dans ses bras, des larmes de joie s’échappaient de mes yeux pour se perdre dans le cou de mon jumeau. Je riais moi aussi et nos rires s’emmêlaient, se complétaient simplement. Je redressai ma tête pour pouvoir l’observer

-Tes…tes cheveux…
-Changé, compléta-t-il. Ca te plait ?

Je touchai ses longues tresses noires qui remplaçaient ses anciennes dreads blondes. Il avait également entouré sa tête d’un bandeau noir.

-Ca change fort, mais j’aime !

Je l’enlaçai à nouveau et me blottis contre lui, nichant ma tête dans son cou. Il resserra son étreinte davantage et déposa un baiser sur mon front avant de passer sa main dans ma chevelure de jais. Je susurrai les yeux fermés :

-Tu m’as tant manqué
-Toi aussi, Bill, toi aussi ! Mais on ne peut pas rester plus longtemps ici, il faut que tu ailles chercher tes affaires pour qu’on décampe d’ici.

Tom essaya de me repousser gentiment, mais je m’accrochai à lui désespérément.

-Je t’aime, Tom, je t’aime !
-Oui je sais, mais il faut que tu y ailles

Je commençai à déposer une kyrielle de petits bisous sur sa joue quand il se dégagea en me tenant par les épaules :

-Bill, dit-il plus fermement. Si tu n’y vas pas maintenant, il sera trop tard

Il caressa ma joue et chuchota :

-Je ne veux plus qu’on soit séparé, je veux que tu restes toujours, tu m’entends toujours, avec moi. Alors ne traîne pas, va chercher tes affaires et dans trois minutes il faut qu’on soit dans la voiture qui est garé juste là.

Il me montra la voiture à travers la fenêtre tandis que je reprenais mes esprits et redescendais sur terre, je bredouillai en m’éloignant :

-Oui, pardon, j’y vais, j’y vais !

Je n’avais fait que quelques pas quand je me retournai et l’interpella à nouveau pour lui dire avec un grand sourire :

- Je t’aimerai toujours, Tom !
-Vas-y, Bill !! me pressa-t-il exaspéré.

En deux trois mouvements j’étais reparti et je courus illico jusque dans ma chambre.

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Et maintenant il va se faire attraper par Gustav [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 619466

je le sens.. Il l'attend dans sa chambre ou dans le couloir, ou alors il a pris ses bagages =(

Suite !!

Je veux pas kils se fasse tiré dessus !! Ou p-t kil lamenera avec eux pour recommencer sa nouvelle vie ??? =D

Razz

SUITEE!!

J'adore, j'adore, j'adore !
Suite !

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Georglicious a écrit:: Je veux pas kils se fasse tiré dessus !!

Tu crois que Gustav va carrément sortir le revolver ? [FanFic inachevée] L'Internat - Page 4 Rire

en tt cas y va y'avoir une couille....
non ça va rouler!!!

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