[Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel

Comme promis...


Chapitre 31

Une fois de retour au bus qui était stationné sur le parking de l'hôtel, on préféra se commander des pizzas plutôt que de dîner au restaurant de l'établissement. On voulait juste rester entre nous, les garçons ne voulaient pas devoir faire bonne figure en s'affichant en public, mais juste pouvoir s'amuser et décompresser loin des regards. On avait demandé à un gars de l'équipe de nous louer quelques DVD - les derniers films qui étaient sortis - et on avait prévu de passer une soirée tranquille à mater la télé, faire une partie de PlayStation, ou autre. On avait quatre chambres luxueuses réservées dans cet hôtel, mais il était bien possible qu'on passe la nuit dans le bus, ce qui pourrait sembler incompréhensible d'un point de vue extérieur mais pour nous, ce bus était notre maison, et même si les couchettes n'étaient pas aussi larges qu'un lit, ça nous était bien égal. Quand on passe sa vie à bouger d'un endroit à l'autre, avoir un point de repère est important, et pour nous c'était ce bus. Il nous était devenu familier, on y avait des tas de souvenirs.

Après avoir mangé de la pizza jusqu'à s'en rendre malade, on fit un brin de toilette à tour de rôle en se disputant l'accès à la salle de bain et on échangea nos vêtements de la journée contre ceux qu'on portait la nuit, histoire d'être plus confortable. J'enfilais donc ma nuisette grise avec un grand Titi jaune au milieu et l'inscription : "Je suis ton p'tit poussin" avant de retrouver les autres dans l'espace salon, au rez-de-chaussée du bus. Ils étaient en train de prendre place sur le canapé. Ca faisait très "soirée pyjama" sauf que le groupe était mixte. Bill s'était démaquillé et avait lavé ses cheveux qui retombaient humides sur ses épaules. En me voyant arriver dans ma nuisette, il vint vers moi et passa ses bras autour de ma taille pour me prendre contre lui.

Bill tout sourire : C'est vrai, t'es mon p'tit poussin.

Je lui rendis son sourire et il posa ses lèvres sur les miennes pour m'embrasser doucement. On s'installa ensuite avec les autres. 

Le soleil s'était couché il y a quelques heures maintenant, et la fraîcheur de la nuit se faisait ressentir. Je prenais place contre Bill pour trouver un peu de chaleur et de confort. Je remontai mes jambes contre moi, et mis mes pieds nus glacés sur le cuir du siège. Il passa son bras sur mon épaule pour me tenir contre lui. Les Maldives me manquaient, pas seulement pour la météo ensoleillée mais aussi pour l'ambiance et les bons moments partagés. J'avais l'impression que ma relation avec Bill c'était un peu tassée depuis notre retour, je ne dirais pas qu'on était distant, mais plutôt qu'on faisait tous les deux comme si tout allait bien alors que ce n'était pas le cas. Il y avait autre chose aussi. Une chose à laquelle je m'efforçais de ne pas penser, de ne pas admettre, mais qui faisait son chemin tout doucement dans mon système alors que je faisais tout pour l'en extraire. Et plus j'essayais de ne pas penser à lui, et plus il s'insinuait. Tom.

Tom et son petit air malicieux. Tom et son sourire. Tom et ses taquineries. Tom et son regard sur moi. Tom et ses yeux qui m'invitent à entrer dans son jeu. Tom. Tom. Tom. Je faisais comme si je ne le voyais pas, comme s'il ne m'intéressait pas, comme si c'était juste un ami, le frère de mon copain, un gars de la bande... 

Je jetai un coup d'oeil vers lui à cet instant : affalé sur le sofa à quelques mètres de moi, dans son caleçon trop large et un vieux t-shirt, ses dreads remontées à la va-vite avec un élastique. Il était sexy quand même. Sexy toujours. Surtout quand il prenait cet air négligé alors qu'il savait très bien quel effet il avait sur la gente féminine. Il tourna son regard vers moi qui le dévorais des yeux sans même m'en rendre compte. Je me détournai rapidement, un peu trop vite peu être, trop vite pour que cela paraisse naturel. Tant pis.

Le premier film qu'on allait regarder ce soir fut inséré dans le lecteur et lancé. Il s'agissait de Invasion avec Nicole Kidman et l'acteur qui joue le nouveau James Bond. J'aimais bien ce genre de film, du style complot planétaire avec un héros que l'on suit et qui doit s'en sortir face aux envahisseurs. Mais j'avais de plus en plus froid, aussi je décidai d'aller me chercher un vêtement chaud.

Allison : Je vais me chercher un pull, je reviens.
Bill à Georg qui avait la télécommande : Mets sur pose.
Allison : Non, merci, ce n'est pas la peine de m'attendre pour la suite. Je retrouverais le fil de l'histoire en revenant.
Bill : Ok.

Je filais à l'étage fouiller dans un des rangements sous ma couchette lorsque j'entendis la sonnerie de mon portable que j'avais négligemment laissé dans mon sac à dos. Je l'en extirpai et décrochai hâtivement.

Allison : Oui ?
Une voix féminine : Allison ?
Allison : Oui c'est moi ! C'est qui ?
La voix féminine : C'est Claudia.

Je réfléchis à toute vitesse pour faire le lien entre ce prénom et son propriétaire. Et ça me revint. Il s'agissait d'une de mes voisines, avec qui j'avais eu quelques affinités mais sans que l'on soit vraiment proches non plus.

Claudia : Ca va ? Je ne te dérange pas ? Pardon d'appeler en soirée.
Allison : Non pas de problème. Je vais très bien, merci, et toi ?
Claudia : Bien aussi. Alors... j'ai entendu dire que tu étais partie avec ton frère, un truc pour son boulot ?
Allison : Oui, tu as bien entendu.
Claudia : Et ça va, ça se passe bien ? Pas trop dur d'être loin de la maison ?
Allison : C'était difficile au début, mais là, je m'y suis faite. Je sens que ça sera surtout dur de revenir. Est ce que tu m'appelais pour une raison précise ?
Je ne voulais pas sembler impolie, mais j'avais envie de retourner voir le film avec les autres.
Claudia : Oui effectivement. Ca fait plusieurs fois que je vois des personnes roder sur votre terrain. J'ai pensé à appeler la police, mais ça n'a pas l'air d'être des cambrioleurs.
Allison : C'est quels genres de personnes ? Tu peux me les décrire ?
Claudia : Justement, c'est ça qui est bizarre, on dirait surtout des adolescentes, elles viennent souvent en petit groupe. Elles piétinent la pelouse et regardent à l'intérieur par les fenêtres comme pour voir s'il y a quelqu'un.

Comme me l'avait dit Jessica, les fans avaient mon adresse, pas étonnant qu'elles viennent en pèlerinage chez moi. Mais ça me faisait quand même un choc, de me dire qu'elles avaient pénétré mon intimité, dépassé la frontière invisible entre ma vie avec le groupe et ma vie d'avant. Je marchais machinalement tout en réfléchissant - le téléphone à l'oreille - vers la petite cabine faisant office de salon à l'arrière du bus, au premier étage. L'espace boisé et bien agencé contenait une table entourée de fauteuils qui donnaient vers la vitre arrière du véhicule, tout comme dans l'ancien tourbus. Un petit frigo remplit de boissons sucrées dans un coin, un écran plat en face de la table. On ne venait pas si souvent ici, la preuve étant l'ordre et la propreté des lieux.

Allison : Ce n'est pas grave, ne t'inquiètes pas. Et ce n'est pas la peine d'appeler la police, ils viendraient pour rien du tout. Les va-et-vient ne sont pas près de s'arrêter de toute façon.
Claudia : Mais, c'est qui ces personnes ?

Je commençai à lui expliquer, tout en me promenant de droite à gauche, pensive. J'aperçus un léger flash de lumière sur les murs et le plafond. Je regardai autour de moi à la recherche d'une explication. Je rampai sur les fauteuils à genoux dans ma nuisette trop courte, pour arriver jusqu'à la vitre. Le parking était vaguement éclairé et pratiquement vide, il venait de se mettre à pleuvoir. Derrière le portail de l'accès principal, il y avait l'attroupement habituel des fans les plus acharnées qui restaient là, qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il fasse moins dix degrés celsius, juste au cas où un des garçons pointerait le bout de son nez. Je me pris un autre flash en plein visage. Des fans prenaient des photos du bus, encore. Ca m'agaçait.

La porte de la cabine s'ouvrit derrière moi, alors que j'étais toujours penchée contre la fenêtre. Tom. On échangea un regard.

Claudia : Ok, et bien je te souhaite une bonne fin de soirée alors.
Allison : De même et merci d'avoir appelé.
Claudia : Je t'en prie.

Je raccrochai.

Tom : Qu'est ce que tu fais ?
Je me tournai à nouveau vers la vitre pour observer les fans en face, d'un mauvais oeil.
Allison : Une de mes voisines m'a appelée.
Tom : Hum... Ok. Qu'est ce que tu regardes ?
Allison : Les fans, devant le parking.
Tom : Il y en a beaucoup ?
Allison : Trop.
Il me fit un sourire en venant me rejoindre pour regarder à son tour.
Tom : Elles ne peuvent pas venir jusqu'ici. T'inquiètes pas.
Allison : Je sais mais...
Tom : Mais quoi ?
Allison : Je ne sais pas. Elles me font penser à des vautours qui rodent au-dessus de leur future proie, attendant le moment opportun.

Je me relevais, j'en avais assez vu. Il me suivit.

Tom : Elles n'ont jamais mangé personne. On s'est pris beaucoup de bains de foule, et je n'ai jamais été mordu. Quoi que une fois...
Il faisait de l'humour, mais ce sujet là ne me faisait pas rire du tout.
Allison : C'est facile de dire ça pour toi ! Si elles te chopent, qu'est ce qu'elles te font au pire ? Elles essaient de te violer ? Moi si elles me chopent, c'est à l'hosto que je risque de me retrouver, encore.
Tom : Ca n'arrivera pas, parce que la sécurité est là pour l'éviter.
Allison : Oui, et bien elle ne sera pas toujours là, comme me l'a si bien fait remarquer ta chère Jessica.

Je pris un ton ironique, et j'étais en train de m'énerver toute seule juste à repenser à tout ça. Il se rapprocha de moi, réduisant l'espace entre nous. Je n'y fis pas particulièrement attention. Ni au fait qu'il me reluquait de haut en bas depuis toute à l'heure.

Tom : C'est la rançon de la gloire.

Je hochai la tête de façon négative en m'apprêtant à répliquer que c'était leur gloire, leur succès, et leurs fans, pas les miens. Mais je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche que ses lèvres avaient attrapées les miennes et qu'il m'avait poussé brutalement contre le mur, de tout son corps. Son baisé était maladroit, et sous la surprise, je restais statique, incapable d'apprécier son contact ou de lui répondre. Il se décolla de moi, reprenant son souffle et me laissant reprendre le mien. Nos regards restèrent accrochés l'un à l'autre, et c'était comme si je pouvais lire dans ses pensées. Il me demandait du regard : est ce que tu veux ? Là ? Tout de suite ? Et qu'importe ce qui adviendra ? 

Une fraction de seconde. C'est ce qu'il me fallut pour savoir ce que je voulais. Et que quoi qu'il arrive, je le voulais plus que toutes les conséquences qui pourraient en découler et auxquelles je ne voulais pas penser dans l'immédiat.

Je m'approchais sans que mon regard ne puisse se décrocher du sien. Lorsque nos visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, je le vis baisser les yeux pour regarder mes lèvres avant de me fixer du regard à nouveau. En guise de réponse aux questions qu'il ne m'avait pas posées, je l'embrassai à mon tour. J'avais fini par oublier le goût de ses lèvres, et cette sensation d'être dans ses bras, mais tout me revint en un instant. Il me poussa à nouveau contre le mur et répondit vigoureusement à mon baisé. Sa bouche se scellait à la mienne comme si elles étaient faites pour être unies. Sa langue chaude et douce caressait ma lèvre jusqu'à ce que je l'invite à entrer. Je passai mes bras autour de son cou et ma main dans sa nuque pour me sentir plus proche de lui et m'assurer que je n'étais pas en train de rêver. Les sensations de sa langue jouant avec la mienne, de son corps chaud contre le mien glacé, de son souffle haletant sur mes joues rougies de désir, me le confirmèrent.

**********************

J'attends quelques commentaires, puis je posterais la suite...

non tu peut pas faire ca emilie
je meurt......
il me faut la suite
une autre dose de ma fanfiction préféré!!!

Est-ce que t'as vraimnt en vie que je me déplace là jusque Stras pour que je te force à poster la suite ??????? LOL

Je veux savoir !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ils vont être tranquiles ? Quelqu'un va les surprendre ???? J'veux la suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ca va, ca va... lol...


Chapitre 32

Ses mains glissèrent sous ma nuisette pour se poser sur mes fesses et me tenir contre lui. J'attrapai le bas de son t-shirt et le remontai pour le lui retirer, brisant notre baisé. Le bout de tissu n'avait pas encore touché le sol, que ses lèvres s'empressèrent de retrouver leur chemin jusqu'aux miennes. Je passai mes bras autour de sa taille et remontai mes mains dans son dos, sur sa peau nue, appréciant les courbures de son ossature. Je sentais sa virilité faire pression contre mon bas ventre, et j'étais flattée d'avoir un tel effet sur lui. Il remonta ses mains de mes fesses vers mes hanches et remontait encore.

Allison : Attends.

Je le repoussais un peu pour avoir assez d'espace pour bouger et retirai rapidement ma nuisette. Il ne me restait plus que le bas de mes sous-vêtements. Tom resta là un instant, sans bouger, promenant son regard sur moi.

Allison : Qu'est ce qu'il y a ?
Tom : Rien. C'est juste que ça faisait longtemps que j'attendais ça.

J'aurais pu répondre "moi aussi", mais il ne fallait pas. Avant ce soir, toutes les fois où on avait failli dépasser la frontière de l'amitié à une relation plus intime, je me considérais comme la petite amie de Bill, et admettre alors que j'étais avec Bill, que j'aurais en fait voulu être avec Tom, était bien pire pour moi que ce qu'on était en train de faire. Parce que là dans l'immédiat, Bill était la dernière personne à laquelle je pensais. Alors je ne dis rien. J'appréciais juste de pouvoir enfin m'autoriser à faire ce que je m'étais si souvent interdit.

Il revint vers moi pour me prendre à nouveau contre lui. Ma poitrine mise à nue entrait en contact avec son torse. Une décharge d'adrénaline m'envahit. J'adorais son contact, j'adorais son touché et j'avais tellement envie de lui. Toute pensée rationnelle m'avaient abandonnée depuis bien longtemps. J'en voulais plus, je le voulais entièrement et tout de suite. Je posais ma main sur la bosse qui s'était formée dans son caleçon et encerclais doucement son organe de mes doigts au-dessus du tissu. Sa respiration changea de rythme presque immédiatement. 

Je le caressai et j'y prenais presque autant de plaisir que lui. Puis je remis mes bras autour de son cou pour l'enlacer à nouveau. Il fit glisser ses mains sous mes cuisses pour me soulever du sol, sans peine. Je m'accrochais à lui, il nous décolla du mur et fit quelques pas avant de me poser gentiment sur la banquette et de s'allonger sur moi. Il fit courir ses mains sur mon corps, mais il fallait que je l'arrête une seconde.

Allison : Attends... Arrêtes !

Il me regardait avec confusion.

Allison : Est ce que... tu pourrais verrouiller la porte ?

Il lui fallut une seconde pour reprendre ses esprits, se lever et fermer le loquet. C'était un de ces verrous que l'on peut aisément ouvrir avec une petite pièce de monnaie ou une paire de ciseaux, mais dans ce bus, c'était de toute façon le maximum d'intimité qu'on pouvait avoir et si quelqu'un venait par ici, ça nous laisserait au moins un peu de temps pour trouver une parade. Il se retourna vers moi qui étais toujours allongée sur les fauteuils en cuir. On échangea un regard et on se sourit presque simultanément. 

Il revint s'allonger sur moi entre mes cuisses. Il m'embrassa à nouveau comme s'il était en train de déguster ma bouche. J'espérai que ces lèvres ne quittent plus jamais les miennes, mais comme s'il avait lu dans mes pensées et qu'il voulait me torturer un peu, il brisa notre baisé. Du bout de sa langue, il visitait mon cou, puis mon épaule et descendait encore, me faisant frémir juste à penser à sa prochaine escale. Quand sa langue arriva sur la pointe de mon sein, une gémissement échappa mes lèvres. Il releva les yeux vers moi avec un sourire - sa langue toujours sur ma peau -, visiblement satisfait de l'effet qu'il avait sur moi. Ses lèvres entourèrent mon téton et il se mit à le titiller avec application. Mon autre sein aurait bien pu être jaloux du premier, mais la main droite de Tom vint équilibrer les choses, s'en occupant avec tout autant d'application que le premier. Mon corps était traversé d'ondes délicieuses qui se propageaient de ma poitrine à mon bas ventre, et vis-versa, comme si chaque partie communiquait avec l'autre. Ma respiration était haletante et je remerciais le ciel de m'avoir doté d'un corps capable de ressentir des sensations si agréables. 

Sa main droite abandonna ma poitrine, et pendant une seconde je le regrettai presque. Pendant la seconde qui me fallut pour comprendre qu'elle allait descendre plus bas et que je n'allais pas être désavantagée au change. Sa main que j'avais appris à aimer comme si elle était dotée d'une existence propre se promenait donc sur mon ventre, avant de se glisser dans le dernier vêtement qu'il me restait. Ses doigts trouvèrent aisément leur chemin jusqu'à la petite partie qui avait tant dialogué avec ses deux amies, un peu plus haut dans mon anatomie. J'écartai un peu plus les jambes, pour lui faciliter l'accès, pour lui faire comprendre qu'il était au bon endroit et pour l'encourager à continuer. Il bougea ses doigts doucement contre mon intimité, puis il les retira. Je rouvris les yeux, choquée qu'il ait osé ne pas continuer ses caresses qui n'auraient pas tardé à me faire voir les étoiles. Je relevai la tête pour voir ce qu'il faisait, j'étais complètement frustrée à cet instant. Il se mit à rire doucement mais gentiment en voyant mon expression. Il jouait avec moi, et il savait exactement ce qu'il faisait.

Sa bouche abandonna mon sein, et il fit courir sa langue humide et toujours aussi chaude sur mon ventre. Je le regardais descendre doucement, tout en me mordant la lèvre. Il se décolla un peu de moi. Il attrapa l'élastique de mon slip et le fit glisser sur mes hanches et le long de mes jambes pour m'en débarrasser. J'avais le souffle coupé juste à le regarder faire et à imaginer la suite. Il revint vers moi, et passa à nouveau ses doigts sur mon intimité avant de se mettre à genoux devant la banquette et de me tirer vers lui jusqu'à ce que j'arrive au bout de celle-ci et que son visage ne soit plus qu'à quelques centimètres de mon sexe. Mon coeur s'arrêta de battre une seconde et la terre de tourner. Il posa son regard sur moi, avant de me goûter. Je me rallongeai complètement et fermai les yeux pour ne plus être image, mais juste sensation. Sa langue glissait doucement sur mon organe rendu si sensible et si réactif à toute caresse. Mon dos se cambra naturellement. Ses mains trouvèrent leur place sur mes cuisses. Ma respiration devenait difficile car toutes les ressources de mon organisme ne se concentraient plus que sur une seule et unique chose. Le plaisir.

Tout, ne se résumait plus qu'à ça. Je n'étais plus que ça. Et le monde pouvait bien cesser d'être, plus rien d'autre ne m'importait que cette sensation, qu'elle dure et qu'elle se conclut par ce que j'attendais.

Mais il s'arrêta.

Tom : Alors, t'aimes ?
Allison essoufflée comme si elle avait couru un marathon : ... N'arrêtes pas... par pitié, t'arrêtes pas maintenant...
Tom avec un sourire : Ok, pardon...

Il se tut pour que sa bouche continue à se rendre bien plus utile que toute parole qu'elle aurait pu prononcer.

Mon dos se courbait un peu plus. J'avais tellement chaud maintenant. Sa langue reprenait son rythme et accéléra juste assez pour que je décolle. C'était une sensation tellement forte qu'elle se répandait dans tout mon organisme comme si chacune de mes cellules avait eu son propre orgasme. Je mordais ma lèvre jusqu'au sang pour ne pas crier. Il revint sur moi, escaladant mon corps toujours allongé. Je rouvris les yeux et le regardais de mes pupilles dilatées avec un sourire recouvrant tout mon visage. Ma respiration était toujours haletante et mon corps ne se remettait pas de ce qui venait de le traverser. Je me sentais comme si je venais de m'injecter une dose de cocaïne pure. J'avais l'impression de voir plus clair, de sentir le monde qui m'entoure comme s'il était parti intégrante de mon organisme. Tout me semblait limpide et prendre du sens. 

Il embrassa ma bouche à nouveau, et je répondais avec passion à son baisé, comme pour le remercier. Il décolla ses lèvres de miennes et rigolait doucement. Je le regardais d'un air interrogatif.

Tom : On dirait que tu as bien aimé...
Allison : T'as pas idée... enfin je peux peut être te donner un aperçu.

Je lui fis un regard taquin puis baissai les yeux sur son érection qui ne mollissait pas, tout en léchant ma lèvre avec subtilité et provocation. J'allai le pousser sur le coté de façon à me mettre sur lui et lui rendre la pareil, mais...

Tom : Non, attends... j'en peux plus là, j'ai envie de te prendre tout de suite.
C'est vrai que ça faisait un bout de temps qu'il s'occupait à me satisfaire.
Allison : Ok.

J'avais presque envie d'ajouter "ça sera pour la prochaine fois". Mais il ne devait pas y avoir de prochaine fois. Il ne pouvait pas y avoir de prochaine fois.

Il se mit à regarder autour de lui en réfléchissant.

Allison : Qu'est ce qu'il y a ?
Tom : Va falloir que j'aille à coté.

Je n'avais n'y envie qu'il s'en aille, ni que cette porte - qui nous coupait du reste du monde - ne soit ouverte.

Allison : Pourquoi ?
Tom : Pour chercher un préservatif.
Je devais avoir l'air inquiète parce qu'il se sentit obligé d'ajouter : mon sac est à trois mètres de la porte, j'en ai pour cinq secondes tout au plus.

Et effectivement, trois secondes plus tard, il était de retour, tenant la pochette dans sa main avec un air victorieux comme s'il avait du braver de grands dangers pour la ramener. La porte fut refermée aussi vite qu'elle avait été ouverte. Et tous remords restèrent à l'extérieur. Ici dans cette cabine, il n'y avait de place que pour lui et moi, et notre passion.

Il revint sur moi rapidement. Ses lèvres attrapèrent les miennes au passage, elles finissaient par bien se connaître et ne faisaient plus de politesse. Il se rallongea sur moi et ses mains me parcouraient à nouveau. Il retira caleçon pour se retrouver dans le plus simple appareil. Il remit ses mains sur mes seins et en taquinait la pointe avec ses doigts. Un frisson me parcouru et un gémissement échappa mes lèvres toujours collées aux siennes. Il était doué. Il savait répondre et même anticiper chacune des demandes que je n'aurais même osées formuler.

Trop focalisée sur ce qu'il était en train de me faire, je ne le vis pas enfiler la petite protection de plastique. C'est en le sentant s'enfoncer doucement en moi, de toute sa longueur, que je pris conscience qu'il était en train de me prendre. Il décolla ses lèvres des miennes et s'appliqua à me pénétrer doucement. Je rouvris les yeux, je ne voulais pas manquer le spectacle. Il avait les yeux fermés et un expression de concentration intense. Je mis ma main sur son visage et il ouvrit les yeux à mon touché. Son corps allait et venait sur le mien, et nos regards restèrent accrochés l'un à l'autre.

Je n'avais pas l'impression d'être juste une fille qu'il était en train de se taper, une fille parmi toutes les autres... et il n'était pas non plus juste un mec canon avec lequel j'étais en train de tromper mon copain. C'était tellement plus que ça. Mais ni lui, ni moi, ne l'aurions admis et jusqu'au bout on aurait affirmé que c'était juste physique, rien de plus. Seulement dans son regard à cet instant, alors que nos deux corps ne faisaient plus qu'un, je voyais tout ce qui se cachait dans nos non-dits. Et il devait lire en moi comme je lisais en lui.

Je glissai mes mains dans sa nuque, et le tirai vers moi pour l'enlacer, pour le sentir tout contre moi. C'était un geste plus affectif que sexuel, et pendant une seconde, il perdit la cadence qu'il essayait de maintenir, perturbé par ma démarche.

Allison : Je veux te sentir contre moi.

Il ne répondit rien, j'avais presque l'impression de l'avoir gêné, déconcentré en tout cas. Puis il recommença les va-et-vient.

Allison : Humm... tu peux aller plus vite... s'il te plaît ?

Il ne se fit pas prier. Sa respiration devenait aussi haletante que la mienne toute à l'heure. Je sentis mon bas ventre réagir à la stimulation et j'anticipais chacune des délicieuses sensations qui allaient suivre. Il se décolla de moi pour bouger avec plus d'aisance, une expression de plaisir sur son visage. Il respirait fort et allait toujours plus vite. Je sentis mon organe se contracter autour du sien et une vague de plaisir m’envahir de toute part, me submergeant d'une jouissance physique et mental. Il continua encore une seconde, avant de se répandre en moi et de pousser un long gémissement. Il rouvrit les yeux et m'embrassa encore une fois, tout en reprenant son souffle et ses esprits. Il décolla ses lèvres des miennes, mais posa son front contre le mien une seconde encore, pour récupérer ses forces. Puis il se retira de moi, prenant ses précautions.

Il se leva ensuite pour jeter le bout de plastique, et remit son vêtement au passage, avant de s'asseoir lourdement sur le fauteuil en face.

Tom : Je ne sais pas pour toi... mais pour ma part, ça me rappelle pourquoi on est sur terre.

Je lui fis un sourire en me levant. Je ramassais mes vêtements qui jonchaient le sol et les enfilais pour couvrir ma nudité. J'enlevai de mes cheveux l'élastique qui les avait retenus tant bien que mal, et me recoiffais rapidement. Puis je me tournai vers lui, toujours assis, me regardant fixement. Je me demandais bien ce que je pourrais dire à cette seconde. J'aurais pu lui voler la réplique qu'il m'avait sorti il y a quelques mois : "C'était très sympa !". Mais cette fois-ci était bien différente de notre première fois, d'abord parce que je le connaissais et ensuite et surtout, parce qu'il y avait ce petit plus entre nous. Ce "je ne sais quoi" que je ne m'explique pas. 

Il se leva pour ramasser son t-shirt et le passer. Sans un mot. Le silence me pesait, et je commençais à réfléchir. Mon cerveau c'était mis sur "off" pendant cette escapade et je lui en étais gré, seulement nous n'allions pas passer le reste de notre vie dans cette cabine à batifoler, malheureusement. Il ouvrit le loquet, et laissait entrer les doutes, les remords et la culpabilité.

Ce qu'on venait de faire était à la fois le meilleur et le pire. Et on le savait tous les deux.

**********************

Alors, vos impressions ?

ouahhhh
poufff je ,non je ne vais pas sauter sur mon homme
je veux tom la tous de suite maintenant
emilie ah emilie comment dire tu es merveileuse, il est vrai que tes petits passages chauddd
sont tres bien ecris,comment ne pas pouvoir aimer!!
j'ai hate de connaitre la suite a mon avis ca va devenir compliqué pour alison

M.O.N D.I.E.U. !!!! Je...pfffff.....c'était bon et beau à la fois....tu m'a bluffée la miss !! Tu sais me rendre accro à Tom, c'est affreux ! J'ai vraiment hâte de savoir ce que tu nous mijotes pour la suite ! Je sais même plus trop quoi dire tellement mon cerveau marche au ralentit là, je suis encore à fond dans l'histoire et du coup j'ai du mal à réfléchir ! lol Je reviendrai quand je serai plus calme ! ......

Emi, merci, j'ai trop pris mon pieds lol, c'est exactement LA scene que j'attendais depuis longtemps ( et tu le savais!! ) c'est vraiment trop bien comme Adeline je sais plus quoi dire a part que ........... on est vraiment une bande de (plus ou moins vieilles ) petites ....... cochonnes ( Lilie, Adeline, Aure toi et moi lol )

Oh lalalala c'est clair je sais plus où j'habite!!!
les mots me manquent...tiens pour une fois!

Enfin tu t'es bien lâchée pour notre plus grand plaisir, à nous petites cochonnes que nous sommes comme dit Saby!!!

Merci Emilie!!!!!!

non mais elle est trop forte notre emilie
elle nous à toutes scotchées!!!
les 5 petites cochonnes

Merci :--)

Comme je disais hier soir, je me suis bien amusée à écrire ce passage... et je vous ai assez fait languir après tous ces chapitres de suspense et d'attente, là je pense vous avoir donné ce que vous attendiez

Si ça t'a un peu remonté Saby, je suis super contente !!

Adeline, j'avais peur que tu trouves qu'il n'y ait pas assez de sentiments comme dans "C'est bon les sandwichs", mais vu ta réaction, ça va, t'a pas trop détesté

lilie : "les 5 petites cochonnes" haha... mais c'est tellement bon de se lacher des fois !!

De rien Auré... et je remarque que pour une fois tu ne me demandes pas la suite comme si t'étais au bord l'agonie. T'as eu ce que tu voulais ?? lol

non mais comme tu dis on est au bord de l'agonie là
tu nous as scotché!!!
on a du mal à sans remettre!

A super bon ou génial ou EXTRAORDINAIRE Emi !!!

Mais parcontre je n'est pas eu se que je voulais je ne sais pas si tu te rappelle hier soir ?? Entouca trop géial vive une suite !!!

Tu voulais mettre un commentaire en premier après mon post ? C'est ça ? Ben ça sera peut être pour le prochain chapitre :--)

Merci pour ton commentaire

Ah ouais Mdr Emi c'est tout à fait ça, j'agonise encore, vite achèves moi!

j'attendais cette scène depuis .....puff trop longtemps !!!!mais je suis pas la seule........petite cochonne! n'est ce pas????

Ohlalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalala!!!!
Pffff....
(reprend sa respiration)

3...2...1....OOOhhh my GOD!!!!!! Encore, encore, encore C'est trop bon!!!!



















Je sais c'est pas constructif comme com mais c'est tout ce qui à pu sortir de ma bouche.

Ohhh super Emilie, je veux une suite !!

emilie36963 a écrit:

Adeline, j'avais peur que tu trouves qu'il n'y ait pas assez de sentiments comme dans "C'est bon les sandwichs", mais vu ta réaction, ça va, t'a pas trop détesté

:--) Tu sais, pour les sentiments, y'a pas forcément besoin de faire tout un grand speech !

Citation :

Je n'avais pas l'impression d'être juste une fille qu'il était en train de se taper, une fille parmi toutes les autres... et il n'était pas non plus juste un mec canon avec lequel j'étais en train de tromper mon copain. C'était tellement plus que ça. Mais ni lui, ni moi, ne l'aurions admis et jusqu'au bout on aurait affirmé que c'était juste physique, rien de plus. Seulement dans son regard à cet instant, alors que nos deux corps ne faisaient plus qu'un, je voyais tout ce qui se cachait dans nos non-dits. Et il devait lire en moi comme je lisais en lui.

Tu as tout dis là, pas besoin d'en rajouter et du coup on peut apprécier le reste à fond ! (enfin moi en tous cas...)

Emilie, je suis scotchée...
j'ai lu ça en 2 jours je crois, j'ai adoré!
par contre ça s'adresse à un public plutôt avisé, n'est ce pas! ne penses tu pas qu'il faudrait signaler qu'il y a des scènes très explicites dans certains post?
Les scènes décrites à la perfection sont inoubliables!
Pauvre Alisoon, elle s'est foutu dans une m*rde!...
Pauvre Billou, lui, n'a rien demandé et va être vraiment déçu, je crains énormement le moment où ils vont sortir de cette petite cabine... par ce que l'air de rien, ça prend du temps de faire tout ça!
Bill va forcément se douter qu'ils sont ensembles... vu que Tom a quitté la pièce aussi...

je me demande comment il va réagir...
- s'il va faire comme s'il ne savait pas et tester son jumeau et sa copine
ou
- s'il va entrer dans une colère noire et insulter tout le monde...

Vite une petite suite! stp...

Merci pour ton commentaire Marmotte :--) Contente que tu es pris du plaisir à me lire.

Pour te répondre, j'essaie de rester assez soft dans les scènes à caractère sexuel... je sais que j'ai de jeunes lectrices, et j'en tiens compte. Je n'utilise aucune vulgarité par exemple, et je m'autocensure beaucoup.
Mais ta remarque est fondée, alors j'ai ajouté sur la première page un mot à ce sujet pour prévenir les lecteurs. Sur mon site, j'avais effectivement déjà mis un mot.

La suite est en cours... dès que je l'ai écrite, je poste (logique... lol).

merci Poulette!!

Ta fic est trop bonne!!!
Sérieux la je capote dessu pis j'ai super hâte de lire le prochain chapitre!
Je me suis coucher à 6h00 du matin pour toi te rend-tu conte que j'ai passé une nuit blanche à lire ta fic! :O
Le problème c'est qu'elle était trop bonne donc je pouvais pas m'arrêter et puis la y'à plus rien. ¬¬
Je veux la suite le plus vite possible.
Comment elle a osé trompé Billou! Ok c'est vrai elle aime mieux Tom mais pauvre p'tit pit il se fait joué dans le dos par son propre frère,son jumeaux! J'en reviens pas je suis sur le cul et j'ai bien hâte de voir comment sa va ce dérouler maintenant.
Bon en tout cas suite!!!
Tu peux pas dire que je suis pas une bonne lectrice vue la grandeur de mon commentaire!

emilie, la suite!!! por favor...

Ouai d'abord nous voulons une suite!!!! :

Je me rajoute à la liste de tes fans qui veulent lire la suite de cette superbe histoire !!

Je crois que tout le monde est d'accord pour dire que nous voulons une suite!
Aller Emi suite nous sa vite!