Suite ^^
Perso je suis fan de la fin qui ne veux rien dire mais qui souligne tellement bien les choses...allez bonne lecture =D
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Chapitre 13
- Je me demande bien pourquoi elle veux qu’on aille dans la chambre de Bill, dit Vivien à Arno et Natan.
- Je me demande bien pourquoi on lui obéis…répondit Natan qui râlait.
- Je me dis que ça vaudra la coup, dit Arno qui marchait guilleret devant les autres.
- On peux savoir ce qui te met de si bonne humeur ? Demanda Vivien.
- Il a reçu un Sms d’une fille, dit Natan toujours totalement down.
- Mé heuuu même pas vrai ! S’exclama l’interessé.
- Quand tu cries comme ça, tu me fais penser à Julie, lui dit Vivien, on est arrivé.
Ils toquèrent. Julie stressait un peu mais bon, elle savait chanter et Elanore avait trouver sa chanson parfaite. * Doit-on vraiment se fier à ce que pense une fille de 6 ans ? * se demanda Julie tout en lui demandant d’aller ouvrir la porte. Elanore se précipita vers la porte de la chambre pour ouvrir.
- JULIIIE ! Ce sont les méchants garçons, je leur ouvre quand même ? Demanda Elanore.
- Oui, tu peux leur ouvrir, dit Julie.
- Je vais vous laisser moi…Dit Bill en lui prennant la main, tu vas voir ça va aller.
- J’espère.
Bill croisa les garçon dans le couloir. Ils se saluèrent. Elanore amena les garçons dans la chambre et les fit s’asseoir sur des chaises. Un genre de salle de spectacle improvisée.
Vivien : Julie, on doit parler.
Julie : Je sais.
Natan : TU…
Julie : Ecoutez-moi avant…
Ils la regardèrent sans comprendre pendant qu’elle prenait sa guitare. Elle commença à jouer.
Des notes tristes pour des paroles tristes.
C’était la voix de la petite Julie qui n’avait pas toujours eut une enfance facile et cela la minait.
Puis des notes plus fortes.
C’était celle de la Julie combattive qu’ils avaient rencontrés.
Celle qui ne se démoralisait pas, la joyeuse, le vive, la dynamique.
Puis il y a eut la dernière Julie. Celle qu’ils ne comprenaient pas, celle qu’il ne saisissaient pas.
Celle qui avait fait de toutes les Julie un puit, un vide.
Sa voix était tantôt triste, tantôt heureuse mais toujours belle.
Elle finit sa chanson, et regarda les trois garçons attendant une réaction.
Vivien : Pourquoi tu rends les choses compliquées Julie ?
Julie : Parce que la vie c’est pas quelque chose de simple.
Natan : Tu pouvais pas nous le dire plus tôt ?
Julie : Ben…euh…
Arno : Moi je t’en veux pas. En fait je t’en ai jamais voulu.
Vivien : La n’est pas le problème. Tu te la joues perso.
Natan : Je trouve aussi. En plus avec ton ami là qui te garde tout le temps près de lui. On peux même plus se parler.
Julie : Je suis désolée en fait, je me sentais seule parce que j’avais l’impression que vous ne vouliez plus de moi. Et Julien s’occupe de tas de choses pour moi parce que je suis trop stressée.
Arno : C’est pour ça le psy nan ?
Julie : J’ai besoin d’ordre dans ma caboche et c’est un peu le foutoir total…
Vivien : Ouais mais c’est pas pour ça qu’il faut être froide avec nous.
Julie : C’est pas parce que je vais pas bien qu’il faut plus me parler non plus.
Natan : Tu marques un point j’avoue, on a tous un peu nos tords la.
Julie : Paix ?
Arno : Peace and love !
Natan : Ok, paix.
Vivien : Parce que c’est toi…
Julie : Quoi que je fasse, ou que je soit, rien ne t'efface, je pense à toi…
Vivien : Hein ?
Julie : Non, rien j’étais dans mon trip…
Natan : C’est de ?
Julie : J-J Goldman…
Arno : Je savais pas que tu écoutais ça !
Julie : Moi non plus…
Julie s’était réconciliée avec les garçons de son groupe plus tôt dans la journée.
Il était près de 15 heures et elle était allongée dans la chambre de Bill. Elanore avait posé la tête sur ses cuisses pour regarder des dessins animés. Julie scrutait le plafond et suivait l’unique mouche de la chambre qui tournait autour de la lampe.
Elle remarqua qu’Elanore s’était endormie. Elle sourit mais remarqua qu’elle pouvait évidemment plus se lever maintenant. Elle regarda autour d’elle et se rendit compte qu’elle était toujours dans la chambre de Bill. C’est là que Tom choisit de faire son entrée :
- Bill ?
- Heuuu….il est pas la…
Tom avança dans la chambre et trouva Julie avec une gamine endormie sur ses genoux sur le lit de son frère.
- Vous jouez à Papa et maman ? Demanda Tom en la regardant bizarrement.
- Ha ha, très drôle, tu peux la porter jusqu’à ma chambre s’il te plait ?
- Hé pourquoi ?
- Par ce que je te le demande gentiment !
Tom s’approcha d’elle avec son petit sourire charmeur et se pancha au dessus d’Elanore mais par la même occasion de Julie. Bill arriva dans la chambre :
- Julie
*Génial, manquait plus que ça* pensa-t-elle.
Il les vit presque l’un sur l’autre et s’arrêta sur le palier.
- Tu tombes bien Bill, viens m’aider ! Lui dit Tom.
Il se recula et Bill aperçus qu’il essayait de décoller Elanore de Julie. Dans son profond intérieur, il eut un soulagement profond.
- Ouais j’arrive.
Il s’avança vers Julie avec un petit sourire et ils arrivèrent à détacher une Elanore toujours endormie de sa grande sœur. Julie se releva et la prit dans ses bras.
- Merci, chuchota-t-elle. Je vais aller la coucher dans mon lit.
- Je t’accompagne, lui répondit Bill.
- Mais moi j’ai besoin de toi…lui dit Tom qui reçu un regard de killer de son frère. NAN NE M’ABANDONNE PAS ! MON FRERE ! MON SANG ! MA MOITIE ! Continua Tom en mettant une main sur son front et l’autre sur son cœur pour mimer une tragédie.
Julie rit de son jeu médiocrement drôle et s’avança vers l’ascenseur.
- Tu peux l’appeler s’il te plait ? Demanda-t-elle à Bill.
- Quoi, tu peux pas faire ça toute seule ?
- Quand je serais maman, je me débrouillerais pas pour le moment, je le suis pas encore alors grouille, c’est pas un poids léger de la catégorie benjamine.
- Ok d’accord.
Ils montèrent tous ensemble dans la chambre de Julie. Cette dernière allongea Elanore sous sa couette.
Puis elle s’assit dans un petit fauteuil d’où elle pouvait voir le lit. Bill vint derrière elle et lui massa les épaules.
- Alors cette chanson ? Demanda-t-il.
- On s’est tous excusé et c’est le grand amour à nouveau.
- Tant mieux, tu va me laisser tranquille maintenant !
- Hé !
Elle se retourna pour lui mettre un coup dans le ventre.
- T’es trop méchante !
- Groa !
Ils commencèrent à se battre amicalement. Jusqu’au moment ou Bill plaqua Julie au sol.
- J’ai gagné, constata-t-il.
- Nan !
Elle réussit à retourner la situation.
Elle était à présent assise sur lui.
Et leur lèvres se rapprochaient dangereusement…
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Vous avez dit sadique ?