- *m0on*faerie* a écrit:
Tu m'avais prOmis la versiOn intégrale mistinguette, c'est de la tOrture là =o
Cette fic me tOuche prOfOndément... pOur des raisOns un peu étranges...
J'suis pas d'accOrd avec certains prOpOs que tu prêtes à Bill, 'fin j'veux dire que certaines chOses que tu lui fais dire ne cOrrespOndent pas au Bill que mOn esprit a créé.
Mais... c'est une très, très jOlie histOire
Enf ait c'ets juste pour faire comprendre qu'il n'est pas forcément comme on l'imagine ^^' un Bill plein de défauts, ça fait pas de mal. la suite très très bientôt. Et O², je fais tant de fautes que ça =/ ??
La suite:
Plus je parle, plus mes idées sont glauques. J’aurais voulu l’effet inverse. Quand je relis les premiers paragraphes de cette histoire, je me dis que je sombre depuis le début. Je sombre. Lentement. Sûrement.
Mes idées se teintent de nostalgie. Comme toujours. Comme toujours j’ai envie de tout abandonner. Et petit à petit je comprends ce qu’il me manque. Il me manque quelqu’un pour me retenir. Le visage de cette personne se dessine pourtant dans mes pensées.
Il faut que je retrouve cette fille. Il faut que je la voie. Je ne demande rien de plus. Ca devient une obsession. Plus j’y pense, plus je me sens mal. Et plus je me sens mal, plus j’y pense. Je crois vraiment que j’aurais préféré être astronaute. Au moins, je n’aurais pas eu tant de mal à vivre normalement.
Mais pourquoi? Pourquoi suis-je obsédé par une fille que j’ai «aperçue»? Pourquoi quand elle m’a tenu le bras je me suis senti si mal?
Je suis allongé par terre, sur le dos, les mains sur les yeux, et j’attends. Il fait nuit. Si nuit… Si sombre… Et je suis si seul… Mes yeux se ferment. Je sens le sommeil m’envahir. Je tombe dans mon inconscient et…
Et mon téléphone sonne.
D’une voix fatiguée, je décroche.
_Allô?_Bill?La voix qui me répondit était paniquée. La voix de quelqu’un qui a peur.
Sa voix.
_Oui, tu m’appelles enfin?_Viens me chercher Bill, j’ai froid.J’ai réfléchis un instant. Puis repris la parole:
_Où es-tu?La voix fut alors tachée de quelques sanglots.
_Je ne sais pas. Je ne sais pas où je suis. Je suis perdue je ene sais jamais où je vais. Je…_Garde ton calme, et dirige toi vers un plan.Les secondes passèrent.
Elle cherchait son chemin. Mais où allait-elle?
_Ca y est j’ai trouvé.Elle me donna le nom de la rue, j’ai appelé un garde du corps, un taxi, et je suis parti.
La pluie commença à tomber, il ne manquait que ça. Les minutes défilent et défilent sans cesse. Je vois une silhouette adossée à un poteau. C’est elle? Non. On continue en voiture. Je cherche à gauche, à droite. Ca serait un miracle qu’on la troue, car Hambourg est une ville très peuplée. Et même à l’heure qu’il est, il y a du monde dans les rues. Les lampadaires éclairent timidement la route. Je cherche désespérément cette fille des yeux.
Soudainement, le taxi freina. Il y avait quelqu’un au milieu de la route. La personne était trop proche, le chauffeur tourna le volant avec force et…la voiture s’écrasa contre un mur. Le choc fut violent. Je sentis mon cou craqué sous la pression. Mais je n’eus rien. L’airbag se déclencha, et nous sortîmes de la voiture. Nous ne roulions pas vite, et il n’y eut heureusement que la voiture d’abîmée. Le garde du corps scrute automatiquement les horizons. Une popstar seule dans une rue la nuit, ce n’est pas réellement souhaitable. Ca va, il n’y a presque personne.
_Mais ça va pas d’être au milieu de la route comme ça mademoiselle? Le chauffeur avait crié. Il était tard. Il était fatigué. Si personne ne le stoppait il allait passer ses nerfs sur la jeune fille.
_Mais monsieur je vous assure que…Cette voix… Je la reconnus alors… Je levai la tête brusquement.
_Toi!_Je… Bill?Je ne sais pas quel élan me propulsait vers elle, je ne sais pas ce qu’elle ressentait à l’instant, je sais juste que le garde du corps me ramena vite à la réalité.
_Bill, on y va. A part si tu veux créer une émeute. _Mais… Elle peut venir?Il la jaugea un instant et reprit la parole.
_Hm… elle a pas l’air méchante. On embarque. Par chance, nous n’étions pas loin d’une gare routière. Il y avait quelques taxis disponibles.
Nous avons embarqué dans le plus proche et avons roulé dans la direction de l’hôtel. Le garde du corps monta devant, nous laissant ainsi tout les deux derrière.
Comme par automatisme, elle s’agrippa à mo bras. Comme la première fois. Je l’ai regardé pendant tout le trajet. J’avais envie de lui raconter tout ce que j’avais enduré entre temps. J’avais envie d’écouter tout ce qu’elle avait vécu de son côté. Elle avait toujours le visage dissimulé derrière sa frange. Mais les coupures autour de ses poignets avaient cicatrisées.
Elle souriait. Je souriais. On passait pour deux abrutis coincés de la mâchoire, mais on s’en fichait.
On est arrivé à l’hôtel. Il faisait nuit noire, et il n’y avait personne d’éveillé. Nous sommes montés dans ma chambre, elle s’est endormie sur mon lit, et comme le sommeil était absent chez moi, comme à son habitude, je me suis assis sur un fauteuil. Qu’est-ce que je faisais? Je ne sais pas trop. Je réfléchissais, sur moi-même, sur mes proches, sur mon avenir, et sur elle. Je pensais simplement. Peut-être pour la première fois…
Mais que faisait-elle la nuit en pleine ville? Pourquoi m’a-t-elle appelé, moi? Pourquoi je suis allé à sa rencontre? Pourquoi je ne peux pas simplement profiter d’être avec elle? Pourquoi je ne dors pas? Pourquoi pourquoi?
_Bill… Pourquoi tu trembles?_Ah, tu ne dormais pas…_Non. Et toi non plus d’ailleurs.Je ne disais plus rien. Elle non plus. Elle s’était assise sur le lit, ses yeux plongés dans les miens, même si quelques mètres nous séparaient.
_Alors, qu’est-ce qu’il se passe?Sa voix se fit plus insistante. Elle s’approcha de moi.
_Alors?Je souris alors pour dissimuler mes pensées.
_Rien, il ne se passe rien. Et de ton côté?_J'avais froid.Ses yeux se mirent briller. Il faisait noir dans la pièce mais mes yeux distinguaient très bien les siens.
_De toute façon, j'ai toujours froid.Elle se mit alors à rire, sans doute pour dissimuler ses larmes, et me passa une main sur le front.
_Je suis très frileuse._On est deux alors.
Elle se mit à sourire, et je fis de même. C'est stupide, je sais, mais je ne pus pas m'en empêcher. Ca faisait si longtemps que je n'avais pas souri de la sorte...
Je crois bien que ça me manquait.