[Fanfic] Elle n'avait pas de nom...

Un océan d’adolescentes se présentait désormais devant le bâtiment.
Toutes, elles criaient. Toutes, elles couraient. Toutes, elles se bousculaient.
Toutes sauf une.
Elle, elle était assise. Elle, elle attendait. Elle, elle restait silencieuse face à ces décibels qui s’élevaient de la foule.
Cachée sous un arbre, elle gribouillait quelques mots sur une feuille blanche. Ses cheveux en bataille ne laissaient voir aucun de ses yeux, mais de grosses larmes en coulaient certainement. Son pull était remonté et laissait apparaître des coupures sur les poignets.
Sa silhouette fragile tremblait devant le froid. Elle déchira sa feuille et regarda le ciel.
A ce moment, je descendis du van. Je l’apercevais déjà de l’intérieur, et j’allais devoir passer devant elle pour accéder à la salle sans que les fans ne m’aperçoivent.
Je marchais vite. Dès l’instant où je foulai le sol, elle leva ses yeux vers moi.
Ses cheveux ne cachaient plus son visage. J‘aperçus alors ses yeux étrangement bleus. Elle serra le poing, en serrant par la même occasion la feuille coincée dedans.
Elle ne sourit pas. Elle ne bougea pas. Elle ne cilla pas.
Je m’arrêtai devant elle. Nous étions à l’abri des regards des fans.
_Tu veux aller te réchauffer à l’intérieur ?
Cette phrase sortie de ma bouche d’elle-même. Elle n'avait pas l'air d'être une hystérique et donc je ne courais aucun risque à la faire rentrer. Cette fille devait mourir de froid et l’air qu’elle expirait prenait une couleur gris
clair. Elle baissa les yeux, et me dévisagea soudainement. Elle regarda alors vers la gauche.
_Merci, mais garde ta pitié pour toi. Ou pour tes groupies. Ca devrait leur faire très plaisir.
_Excuse-moi je ne voulais pas te vexer.
_De toute façon, vous avez tous les mêmes discours.
Et là mon frère arriva. Sans la regarder il dit:
_Bah dis donc Bill tu ne perds pas de temps à trouver les jolies filles.
Je me retournai vers lui.
_T’es vraiment un boulet toi!
Je me retournai mais vers la jeune fille cette fois-ci.
_Excuse-le il…
Mais elle n’était plus là. Je la vis de dos courir le plus vite qu’elle le pouvait, ses longs cheveux châtains glissants derrière elle. Un des conducteurs de van m’empoigna avec vigueur par les épaules. Il restait la feuille qui bougeait lentement à cause du vent. Je l’ai ramassé et je suis allé me réfugier dans l’enceinte du bâtiment. Grâce au mur que formaient les gardes du corps, les fans ne m’avaient pas remarqué.
Seul dans ma loge, je me prépare. La maquilleuse vient.
Eye-liner, mascara, ombre à paupière et fond de teint, me voilà paré.
J’ai toujours ce bout de papier dans ma poche. Je me décide à l’ouvrir.


Bizarre. Dans tous les cas, ça ne m'était pas destiné. Ces deux mots étaient gribouillés sur toute la surface de la feuille au feutre noir. Un des coins était corné et la feuille était déchirée en son centre. Des gouttes d’eau avaient coulé jusqu’au bas de la feuille, entrainant avec elle l’encre du feutre, et je mis peu de temps à comprendre que ce n’était pas de simples gouttes. Je m'étonne moi-même à parler à une fille comme ça...
Tom est venu me chercher. L’angoisse arrive. Ce soir, concert. Plus le temps de penser à cette fille. Je me récite les chansons dans la tête. Dans les coulisses. Le temps passe très vite. C’est déjà à nous.
Gustav s’installe.
Tom et Georg vont chercher leurs instruments respectifs.
Et c’est mon tour.

Intéressant! J'attend la suite

J'aime Préviens moi quand tu met la suite.

c'est intriguant! ^^ j'attend la suite!

Me voilà sur scène. Le trac ressenti dans les coulisses laisse maintenant place à une joie indescriptible. Toutes les filles devant moi ne désirent qu’une chose, nous écouter. Alors nous avons tout donné, tout notre cœur.
A la fin du concert, je n’étais plus vraiment moi. La fatigue se laissait ressentir. Puis ce fut le final.
Me voilà dans ma loge, le corps trempé de sueur.
Le soleil s’est couché depuis longtemps et il commence à se faire tard.
Il devait être 5heures du matin quand Tom vint me rendre visite.
_Eh Bill !! C’est Tom la groupie !! J’arrive plus à dormir et comme t’es juste à côté de ma chambre j’ai décidé de te faire du bien à ma façon. Tu m’ouvres ?
_Purée Tom il est vachement tard ! Et ta blague est vraiment débile tu peux te la garder.
_Ouais bah ouvre quand même.
_Eh oh on me donne pas d’ordre.
Finalement je lui ai ouvert la porte. On a regardé la télé environ 1heure, et on a parlé.
_Eh au fait t’as vu la fan qui était devant moi dans la fosse ? demanda Tom.
_Juste devant ?
_Ouais une brune aux cheveux longs avec une étoile noire sur la joue…
_Elle était pas mal.
_Tu rigoles j’espère ! Elle était canon ! J’aurais dû en profiter pour prendre son numéro…
_Tu t’intéresses qu’à leur physique. Lui répondis-je.
_Et toi qu’à leurs mains. Pour y voir de beaux doigts comme tu dis!
_Bah au moins je ne leur brise pas le cœur, moi.
_Non elles s‘en chargent toute seule.
Comprenant que sa remarque avait atteint sa cible, il ne dit rien pendant un moment. Mais son naturel reprit le dessus.
_Ah j’oubliais t’aimes bien les dépressives aussi ! Tu t’en charges en croyant leur redonner le sourire. Ah la bonne blague !
_Et c’est un tort ? Si je peux les aider, je le fais. C’est simple. Ces filles sont pas dépressives elles ont des problèmes, c’est tout.
Ouais, bah à force c’est toi qui vas en avoir, des problèmes. Rien qu’à voir la fille de tout à l’heure avant qu’on arrive, avec ses coupures aux poignets, son maquillage noir qui coulait et ses cheveux en bataille. Nan mais qu’est-ce que tu peux bien trouver à une fille triste ?
_Sûrement un truc que ton cœur de pierre ne perçoit pas.
_La seule chose qu’il perçoit, mon cœur de pierre, c’est si ces filles sont bonnes ou pas.
Sur cette dernière phrase qui reflétait toute la lucidité de mon frère, il quitta les lieux.
J’avais d’ailleurs oublié cette fille dont il m’a parlé. Le concert m’avait fait pensé à autre chose alors…
J’ai tenté vainement de m’endormir mais je ne trouve plus le sommeil depuis quelques temps. Mes nuits font 4heures tout au plus, et ce mode de vie devient inhumain. Alors que je ne demande qu’à dormir. Il était suffisamment tard pour que Morphée veuille bien m’ouvrir ses bras.

J'aime... toujours.

Suiite ^^

^^ CHOUITE! lol comme j'ai dis avant, c'est intrigant! ^^

Ah, Tom toujours égal à lui-même xD!
J'ai hâte de lire la suite!

J'adore!! COntinue =]

A peine le soleil fut il levé que j’étais debout. A croire que le sommeil me fuit… Je suis allé me préparer et j’ai attendu patiemment dans ma chambre que les autres se lèvent. J’avais des cernes affreux, et seul la maquilleuse aurait pu masquer ça. Maintenant ils s’efforcent à masquer mes défauts, il faut que je sois parfait, disent-ils. Mais la perfection, ce n’est pas moi. D’un autre côté, si je ne me plie pas à leurs règles, que vais-je devenir ?
J’avais un peu de temps devant moi, je décidai alors de me mettre au travail. J’étais assez réveillé pour que l’inspiration me vienne. Car moi je ne suis pas comme mon frère, qui écrit de bons morceaux uniquement s’il est bourré ou « bien entouré ».
Je cherche un sujet pour un texte… Fais les cent pas dans ma chambre…

Elle était seule sous ce grand arbre
Le vent refoulait ses larmes

Non ça ne marche pas… Je cherche encore… La fatigue laisse place à un gros mal de tête… Et je commence à comprendre que ce matin je n’écrirai rien.
Gustav a frappé à ma porte. On mange un peu et on y va. Les fans avaient déserté la rue devant l’hôtel pour aller en cours. On est repassé à la salle de concert pour signer un contrat avec des photographes et des caméramans.
Et à peine je descendis du van qu’elle leva les yeux vers moi. C’était toujours elle. Cette fille étrange… De nouvelles coupures avaient habité son bras et la peau de son visage était blanche comme neige. Cette fois il n’y avait aucune fan, et on n’avait pas besoin de moi pour le contrat. Je décidai alors de rester dehors. Tom se retourna vers moi et m’adressa un clin d’œil comme lui seul sait les faire : le clin d’œil le moins discret possible,
avec toute une partie du visage qui remonte, un grand sourire et un grand signe de la main. Ce mec est grave de chez grave, mais c’est mon frère (oui je sais cela n’explique rien, mais niveau génétique, je m’en tirs indemne, moi). Les autres étaient rentrés dans le bâtiment.
Le ciel avait cette couleur grise qu’il arbore quand il risque de pleuvoir des trombes d’eau. J’étais face à la jeune fille. Je lui adressai la parole et je ne lui trouvai rien d’autre à dire que ceci :
_Comment t’appelles-tu ?
Elle baissa les yeux, glissa une de ses mains dans l’autre et ne répondit pas. Je suis resté un petit moment à attendre puis je renchéris.
_Tu es muette ?
Elle leva les yeux avec un air excédé.
_Nan.
_Alors pourquoi ne m’as-tu pas répondu ?
_A ce que je sache, rien ne m’oblige à le faire.
_Oui mais rien ne t’obligeait à répondre à l’autre question. Donc tu t’appelles comment ?
Elle baissa les yeux. Je l’avais eu sur ce point. Comme si elle s’en sentait obligée, elle répondit.
_Je n’ai pas de nom.
La première réaction de mon frère aurait été de pouffer de rire, et c’est d’ailleurs l’unique chose qui me retint de le faire. Je sais que ce n’est pas ce qu’il aurait fallu faire, mais parfois je ne peux pas me retenir de rire. Seule l’envie de ne pas m’abaisser au niveau de Tom me permet de m’abstenir.
_Ah… Pas de nom… Et tu vis sous cet arbre ?
_Nan.
_Ah…
_Excuse-moi mais en quoi ma vie t’intéresse-t-elle ?
_Je ne sais pas. Tu n’es pas comme les autres et ça m’intrigue.
_Je suis intrigante ?!
_Un peu, ouais.
Son visage se ferma. J’avais sûrement dit quelque chose de mal placé.
_Non tu n’as dit que des choses mal placées.
_Hein ?
_Vu ton expression, je sais ce que tu penses à l’instant. Tout le monde pense comme ça. Tu as juste pitié de moi.
_Excuse-moi.
_Non, tout le monde aurait eu pitié d’une pauvre fille restant sous un arbre à s’abattre sur son sort et à pleurer le peu qu’il lui reste. Donc je ne t’excuse pas, car si je t’excuse, j’excuse tout les autres.
Je fixais ses poignets désormais. Je crus bien que jamais je n’arriverai à comprendre cette fille. Elle baissa ses manches en voyant la direction de mon regard. Sur cet acte, elle se leva. Elle ne devait pas être très grande, entre un mètre 65 et un mètre 70, car elle m’arrivait presque aux épaules. Elle se dirigea vers une rue un peu éloignée du quartier.
_Où tu vas ? Lui dis-je.
_Nulle part. Répondit-elle aussi sec.
_Tu n’as qu’à rester avec moi !
_Et si c'est ta compagnie que je fuis?
_Au moins tu en as une, de compagnie.
Sur cette remarque, elle se figea complètement. Elle se retourna, me considéra avec mépris, réfléchit un instant et revint.
_Je ne le fais pas pour toi. Dit-elle en se rasseyant.
_C’est charmant dis donc.
_Non, c’est juste moi.
Je m’assieds à côté d’elle contre le tronc de l’arbre. A mon contact, un frisson lui parcourut le dos, ce qui me fit frissonner aussi.
_Pourquoi tu restes ici ?
_Peut-être parce que je ne ressens pas que de la pitié pour toi.
Elle baissa les yeux.
_Excuse mon tempérament. Mais tu vois, je suis sur mes gardes avec tout le monde car tout le monde m’a trompé. Avoua-t-elle.
On est resté un moment comme ça. Puis elle reprit la parole.
_J’ai froid. Murmura-t-elle en soufflant dans ses mains le plus d’air chaud qu’elle pouvait.
J’ai mis ma veste sur ses épaules. Elle eut un léger haussement de lèvres, ce que j’interprétais comme un sourire de sa part. Elle se cramponna à mon bras, et eut un autre frisson.
Elle baissa à nouveau les yeux, ses deux mains posées sur mon bras droit.

C'est beau .... La suiite =)

Trop booooooooo !!!

La suite !! ^^

C'est trop beau!!!
Vite la suiteeeeeeeee!

J'aime.. de plus en plus.

Suiiite

c mignon à craker !!! vite la suite stp !!!! juste une kestion ke kim se pose : ta kombien dhistoires et leskelles tu continues ?

Toujours aussi intrigant! Suite??

Nous sommes restés un long moment comme ça, dans le parc face à cette salle où hier, des centaines de fans se bousculaient. Aujourd’hui, il est clos. Nous n’avons donc aucun risque à rester dedans, ce qui est rare dans la vie que je mène.
Au moindre geste que je faisais, elle resserrait sa poigne, comme pour me retenir. Mais au fond d’elle, elle savait très bien que je ne resterai pas éternellement.
Le reste du groupe (mon ‘adorable’ frangin, Gus’ et Georg, les producteurs et les gardes du corps) sont sortis pour me retrouver. J’allais me lever pour les rejoindre quand elle me serra le bras pour me rappeler sa présence.
_Me laisse pas comme eux.
_Je suis obligé pourtant. Excuse-moi.
_Plus tu parles, plus tu leur ressembles.
Je ne savais pas de quels « ils » elle pouvait bien parler, mais je me taisais.
Tom arriva.
_Eh Bill tu viens ?
Les mains qui retenaient mon bras se glissèrent délicatement entre mes doigts. Je ne savais pas quoi faire, pas quoi dire… Elle ne mettait plus aucune force dans sa pogne, alors je me suis levé doucement. Elle en fit de même.
Face à face.
Je ne savais pas ce qu’elle attendait de moi, ce qu’elle voulait que je fasse. Elle regardait derrière moi avec insistance. Puis son regard se détourna vers mon épaule. J’avais compris.
Je pris ses poignets entre mes mains. Une grimace lui échappa, sûrement à cause des coupures. Je dégageai son front, et la pris dans mes bras.
Après cette longue étreinte, j’aperçus que les autres s’impatientaient ; alors je dus renoncer à la magie de l’instant.
J’ai écrit en vitesse mon numéro sur un bout de papier.
_Tu sais où me trouver, ou plutôt où me joindre. Lui dis-je.
_Hm…
_Quoi ?
_Nan nan rien.
Elle prit le numéro et me rendit ma veste.
_Je te trouverai dans ma mémoire, comme tout le monde.
Elle baissa les yeux, comme elle le fait toujours. Je lui mis la main dans le cou et lui fis relever la tête.
Je me retournai et partis vers le van. Elle était debout, les cheveux dans le vent… Comme hier.
Dans le van, Gus me regarda bizarrement.
_Eh Bill il a plu dehors ?
_Bah non pourquoi ?
_T’as de l’eau sur ton tee-shirt.
_Ce n’est pas de…
Et je me tus. Ses larmes à elle, je les garde pour moi.
J’avais repris ma veste. Je sentais encore son odeur dessus. Ca me faisait bizarre. Cette fille m’intrigue. Je pliais ma veste quand un bout de papier tomba de ma veste. Il était déchiré.
Je l’ouvris.
Et là j’eus un sursaut.
C’était le bout de papier que je lui avais donné avec mon
numéro dessus.
Accompagné d’un net mais douloureux

« Oublie-moi, toi aussi ».

Sur le coup, l’incompréhension laissa place à un sentiment bizarre, peut-être un échec.
Et sans que je ne m’en rende compte, deux mots sortirent de ma bouche.
_Et m*rde !

C'est triste...mais beau.

bon camille tout a l'heure quand j'avais pas lu ta fic j'avais deja repondu a ta question par fait une suite eh bah en fait c'est pas fait une suite c'est si tu fais pas une suite demain je te regle ton compte xD

La suite vite!!!!! ta fic est belle!!!! cette fille na pas l'air d'avoir la vie tres facile. Mais billou va arranger sa !!
Mdr la suite viteuhhhhhhhh

Une nouvelle lectrice !
Ba oui parceque j'adore ta fic
La suiteuh !!!!!!!!!