[Fanfic - Terminée]Double jeu

Je vais essayer de vous mettre la suite aujourd'hui mais je promets rien car j'ai un week-end chargé (genre la femme d'affaire...). Sinon je pense que vous l'aurez demain.

Trop bien !!!

vite jdr suite stp lool

Je finis peu à peu par m’endormir en pensant à cette journée. A ce week-end. A demain. Personne ne sait que je pars demain. Personne, même pas Bill…


8 H. Je n’ai pas beaucoup dormi. Tout juste 4 heures. Je me retourne et je vois une touffe de cheveux bruns. Bill dort à points fermés. Je me lève et vais dans la salle de bain. Je me prépare vite fait pour ne pas réveiller Bill. Je prends mon sac et regarde un ange… Juste une dernière fois. Cela dure 5 minutes peut-être plus, je ne sais pas. Il fait noir dans la pièce et ça me rappelle notre rencontre. Lui qui a su me consoler sans même me parler, sans même me connaître. Je me décide enfin à sortir de la chambre. Il vaut mieux. Lorsque je sors, je croise Tom. Il se retourne en me voyant passer et lance un joyeux :
« -Ah ça y est tu t’en va ? »
On peut pas faire plus joyeux, ça c’est sûr.
Je ne réponds pas. Les larmes me montent aux yeux. Je ne sais pas pourquoi. Je suis beaucoup trop sensible pour supporter ces méchancetés. J’attends l’ascenseur et une fois qu’il est arrivé je m’engouffre dedans le plus vite possible. J’appuie sur l’étage du rez-de-chaussée. J’ai le temps d’entendre Tom me parler mais je ne comprends pas ce qu’il me dit. De toute façon je n’ai pas envie de le savoir. Je n’ai pas put dire au revoir à Georg et Gustav. De toute façon à quoi ça servirait ?

Lorsque je sors de l’hôtel, l’air me pique les yeux. Il caille grave. Je me dirige vers le parc. Je ne sais pas ce que je vais faire. Je n’ai pas envie de rentrer à l’hôtel et de retrouver Romain. Je m’assoie sur un banc. « Notre » banc. Et je pense. Je pense à ce qu’il va se passer dans les jours qui viennent. Je pense au week-end que je viens de passer. Un week-end qui devait être banal. Un week-end super avec mon meilleur ami que j’aime malheureusement. Un week-end qui commençait mal et qui aurait bien put être pire. Un week-end où j’ai rencontré des personnes merveilleuses. Une en particulier. Une personne qui a su me réconforter sans même me parler. Mais qu’importe. Puisque dans une semaine cette personne m’aura oubliée. Après tout je ne suis qu’une fille parmi les centaines qu’il a pu connaître. Je pense à Tom aussi. A ce qu’il m’a dit. Oui il valait mieux que je parte avant de revoir les garçons. Avant de les saluer. Ou plutôt leur dire adieu. J’aurai eus trop de peine. Mais qu’importe…


Cela fait une semaine que je suis rentrée d’Allemagne. Je préfère ne pas parler de Romain. Je ne peux plus le regarder en face. La douleur est beaucoup trop intense. Et puis ils m’ont oubliée. Il m’a oubliée. Je n’ai plus de nouvelles. Je ne cherche pas à rentrer en contact avec eux. Ou plutôt je ne veux pas. Ou plutôt il ne faut pas. Je ne réponds plus à mon téléphone. Il a actuellement 51 appels en absence. Un numéro inconnu. Je m’en fou de savoir qui c’est. Je ne m’intéresse plus à rien alors pourquoi voudrais-je savoir ça ? J’ai même arrêté ma passion : l’équitation [NDA : Désolée il fallait que je le case ^^]

La seule personne qui me reste en ce moment c’est Marie. Elle a toujours été là pour moi et je l’ai toujours été pour elle. Et elle est là. Tous les soirs, après les cours. Elle reste avec moi pour ne pas que je passe mon temps à déprimer. Elle fait tout pour me distraire mais au fond tout ça ne sert absolument à rien. Bill aurait su quoi faire. Sans même être auprès de moi. Mon regard est devenu terne. Et dès que je le peux, je pleure comme mon cœur saigne. Je n’ai plus d’appétit et je me morfonds tout les soirs sur mon sort. Je n’ai pas à me plaindre comparée à certaines personnes mais c’est plus fort que moi. La douleur est là, sans arrêt.
Je vous jure que j’ai essayé de l’aider mais rien n’y fait.
Et elle, elle me saoule à longueur de journée…
Me regardez pas comme ça, j’ai rien fait T_T.
Je n’ai plus faim et je n’ai plus sommeil. Comme je regrette. Tout. D’être tombé amoureuse de Romain. D’avoir accepté de partir en Allemagne avec lui. D’avoir rencontré Bill, Georg et Gustav. De m’être fait laissée marcher sur les pieds par Tom. De les avoir quittés. Les gens sont trop aveugles pour voir ce qu’il se passe. Même mes parents. Ils m’avaient dit qu’ils seraient toujours là pour moi quand ça n’irait pas. Et ça ne va pas alors pourquoi n’êtes vous pas là ?

Je ne veux pas mourir, je ne suis pas lâche. Mais le soir, il faut que je le fasse. Il faut que je sente la lame me transpercer la peau. Le sang qui coule et qui soulage ma peine. Mais ce soir, oui ce soir je suis trop faible. C’est la troisième fois de la journée. Le sang ne s’arrête plus. Il coule encore et encore sans que je puisse y faire quelque chose. Je ne veux pas mourir mais c’est trop tard. Je n’y peux plus rien. Je n’arrive plu à bouger, ma tête tourne. J’ai envie de vomir. Mes yeux se ferment peu à peu sans que je puisse changer quoi que ce soit. Ça y est je ne vois plus rien. Sauf son visage. Il est là et il me sourit. Il m’appelle. Pourquoi lui ?
Han mais t’as fait quoi là comme connerie ? « M**de j’aurait pas du m’absenter ». Oui la conscience a aussi une conscience…

Je l’observe, une dernière fois. Comme lorsque j’ai quitté cette chambre d’hôtel. Mon téléphone sonne. Désolée je ne pourrais pas répondre. Pour changer aurait sorti la conscience.
Nan je te promets que je ne le ferai plus mais s’il te plait meurs pas !
Ha tiens t’es là ? Désolée mais j’y peux rien. Je sais que on se parlera plus de toute façon on n’existera plus.
Mais dis pas ça on va s’en sortir. Et puis tu sais que je t’aime très fort même si je t’embêtes souvent ?
Moi au..ss…i
Je ferais tout ce que tu voudras, me laisse pas !
…


Voila la suite, j'espère que c'est assez long, je fais de mon mieux. C'est un peu nul la fin nan avec la conscience?

Sinon vous avez des prémonitions pour la suite? Que va t'il se passer?

j'adore trop , ben moi je te fais confiance pour la suite , j'adore ta fic j'aime bien la conscience XD

Sérieux je ses pa trop ce qui pourait se passer et je prefere attendre la suite !!

La conscience me fait toujours autant déliré !! MDR ^^

JADOREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEla suite viteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!

nan!
c'est trop triste!!
mais suis sure qu'elle va s'en sortir!!
j'espere!!

La suite pour demain si tout va bien!

jespere que tout ira bien lol, vivement demain!!!!!!!!!!!!!:--)

Je me réveille vers 11 heures. Manue n’est pas là. Elle a surement du descendre déjeuner avec les garçons. Je vais dans la salle de bain afin de me préparer. J’en ressors une heure plus tard. Je me dépêche pour les rejoindre. Je ne vois pas le sac de Manue. Peut-être qu’elle est sortie faire un tour. Arrivé en bas dans la salle de restaurant, je trouve les garçons et leur demande s’ils ne l’ont pas vue. Ils me répondent que non, sauf Tom qui reste silencieux. Son visage trahit ses pensées. Je viens de comprendre et je hurle :
« Pourquoi tu l’as laissée partir ?!
-Hey mais je n’étais pas censé savoir qu’elle s’en allait définitivement. Je lui ai demandé où est ce qu’elle allait, elle ne m’a pas répondu. »
Ouh c’est pas bien de mentir…
Je me précipite sur le premier téléphone que je trouve, en l’occurrence celui de Georg, et compose son numéro. C’est la messagerie. Je ne réfléchis pas et cours dehors pour la retrouver.
Je cours sans m’arrêter, sans savoir où je vais…






Je ferais tout ce que tu voudras, me laisse pas !
…
Cette dernière phrase résonne dans ma tête. Je veux répondre mais je n’y arrive pas. Je veux hurler mais je ne peux pas. Je veux me relever mais mes muscles ne me répondent plus. Je n’y vois rien, il fait noir. J’entends des pas, un cri. Je ne sais pas combien de temps est ce que ça a duré. Je sens beaucoup de monde autour de moi. On me porte et me pose sur une plateforme dure. Un brancard je suppose. Un coup d’air frais me caresse le visage. Il y a de l’agitation. Un moteur, une voix familière, une main, une sensation de piqure dans le bras. Et puis plus rien.

Pendant une durée indéterminée, je ne vis plus. Je ne sens plus rien, juste l’impression d’un sommeil profond. Et puis je me vois, moi, me tranchant les veines. Je vois ma mère en pleurs, les médecins qui s’activent autour de moi. Et lorsque, je crie, que je hurle, j’entends cette voix familière et ce visage… Bill… Même morte, il me hante encore. Mais là c’est la voix de ma mère que je perçois. Cette voix si douce qui savait me consoler quand je n’étais encore qu’une enfant. Pourquoi ne s’est-elle aperçut de rien ? Elle parle et moi je voudrai lui répondre mais je ne peux pas. Je ne comprends pas ce qu’elle dit.
Elle dit qu’il faut que tu sois forte, elle s’excuse de ne s’être aperçue de rien et elle promet de prendre plus soin de toi à l’avenir…
Et mais qu’est ce que tu fais là ? Je suis censée être morte !
A croire que non…





C’est le grand jour. Plus que quelques heures et je serai enfin libérée de cet enfer. Je me suis réveillée il y a 8 jours. Ils ont voulus me garder en observation. On m’a demandé pourquoi j’avais fait ça. J’ai répondu que ça ne les regardait pas. Ces psy, ils n’en ont rien à foutre de votre gueule, du moment qu’ils peuvent ramasser du fric par la suite. Ils m’ont quand même filé leurs cachets de m**de. De toute façon, je ne recommencerai plus. Pour ma mère. Je ne veux pas la faire souffrir. Elle m’a veillée durant les 4 jours où j’étais dans le coma, sans relâche. Alors je serais forte, pour elle. Pour qu'elle soit fière de sa fille. Pour prouver que je ne suis pas une lâche. Et pour me prouver à moi-même que j'ai une place sur terre. Au moins avec elle...

L’infirmière arrive avec mes affaires. Je récupère mes bijoux, mon mp3 et mon portable. Je mets mes chaussures, je suis trop impatiente pour attendre. J’enfile aussi ma veste pour partir le plus vite possible. Elle sort (l’infirmière) en souriant et en me disant que ma mère n’arrivera que dans 10, 15 minutes. Je m’assois sur mon lit et zappe sur les chaines de la télévision. Il y a que dalle. Je regarde mon portable et je décide de l’allumer. 15 jours que je n’avais pas consultée ma messagerie. J’ai une centaine d’appels en absence et 23 messages non lus. J’ouvre le premier sms : C’est Marie qui me demande ce qu’il m’arrive. Je supprime car ma mère lui a donné de mes nouvelles et elle est venue me rendre visite. Je ne prends pas la peine d’ouvrir le second puisque c’est Romain. Je ne veux plus rien avoir à faire avec lui. J’ai failli gâcher ma vie à cause de cet enf***é. Je pâlis en voyant le troisième numéro. C’est lui… Bill... C'en est trop, je dois l'ouvrir et le lire... Quitte à être déçue...

RAHHHHHHHHHH TU M'ENERVE T'EST TROP SADIQUEEEEEEEEEEEE , LA SUITE PITIééééééééééééééééééééééééééé

NON elle est trop bien ta fic !! Je veut la suite !! ^^

suite!!

Suite en préparation!

C’est lui… Bill... C'en est trop, je dois l'ouvrir et le lire... Quitte à être déçue...
J’hésite encore quelques secondes et puis je me décide. J’appuie sur « Afficher ».
Bon grouille tu vas pas tout nous dire en détails !
Je fais ce que je veux c’est ma fic d’abord >.< ! J’ai cliqué, le message commence à s’afficher mais tout à coup mon portable émet trois bips [Oui vous savez quand il y a plus de batterie !] et s’éteins. « Manue ». C’est le seul mot que j’ai eu le temps de lire. Saleté de portable ! J’ai envie de le balancer dans la pièce. Je m'allonge sur mon lit. Ma mère est en retard...





Je vois Bill. Il est dans la chambre de l’hôpital. Ma chambre. Il me sourit et me prend dans ses bras. Je voudrai lui parler mais je ne peux pas. Il desserre son étreinte et se retourne vers la porte. Je veux l’en empêcher mais je ne peux rien faire. Je crie mais rien ne se passe…
« Emmanuelle... Emmanuelle !! »
Je me réveille en sursaut. Ma mère est là ma valise dans la main. Je souris faiblement et elle me dit qu'on y va. On descend pour que ma mère signe les derniers papiers et je sors enfin, je suis libre. Dans la voiture je ne cesse de penser à ce message, à mon rêve. Ma blessure me fait mal. Les bandes qui recouvrent mes avant-bras sont trop serrées. On arrive à la maison, je monte dans ma chambre met mon portable en charge et commence à ranger mes affaires. Ma mère m’appelle pour manger peu après. Tant pis j’attendrai pour lire le sms. A table, on ne parle pas trop. J'ai l'impression d'être devenue une étrangère. C'est vrai qui voudrai d'une suicidaire dans sa famille?

Après le repas, j’allume enfin mon portable. J’ouvre enfin le sms. Je relis enfin ce « Manue »…

Manue, depuis un peu plus de trois semaines tu es partie. Depuis un peu plus de trois semaines, j’essaie d’avoir de tes nouvelles. En vain. Je m’inquiète de plus en plus. Je suis arrivé trop tard à l’hôtel, tu venais de partir à l’instant. Je me pose des questions à longueur de journée. Pourquoi es-tu partie si vite ? Sans prévenir qui que se soit ? La vie est étrange parfois. Elle peut rapprocher deux êtres totalement inconnu en à peine deux jours pour qu’alors ils aient l’impression de se connaître depuis toujours. J’espère que tu liras ce message. A l’instant où je te l’envoie je serais à Paris même. Plus pour très longtemps puisque je repars à Berlin à 15 heures en avion…
Je ne lis pas la suite du message. Je ne peux pas. Sans réfléchir j’enfile ma veste et sors dehors. Il y a un vent glacé mais je m’en moque. Je cours le plus vite que je peux en direction du métro. Qu’est que je suis en train de faire ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je cherche le métro en direction de Charles de Gaulle. Je demande à des personnes qui me l’indiquent. Je suis montée. Je m’assoie et reprend mon souffle en regardant combien d’arrêts il me reste. 6. Oui, 6 arrêts que j’ai comptés un par un. Les minutes me paraissent des heures mais en même temps, elles passent trop vite. Il n’en reste plus que 15 avant que l’avion de Bill décolle. Je ne le laisserai pas partir comme ça. Enfin, le dernier arrêt, les nombreux passagers, les bruits des avions qui décollent. Ils deviennent tout à coup agréables et angoissants à la fois.

Lorsque j’arrive dans le hall de l’aéroport, il ne m’en reste alors que 5. Je trouve l’embarcadère [NDA : Je sais plus si ça s’appelle comme ça] rapidement. Je faufile mon regard sur les passagers qui se préparent à embarquer. Aucun TH à l’horizon. Juste quelques séparations déchirantes. Je ne peux pas le laisser partir. Je pousse les gens et cours à l’intérieur de l’avion. Les hôtesses m’ordonnent de sortir mais je n’entends plus rien. Je ne dois pas le laisser partir. Mon regard se pose alors sur chacun des passagers. Je le vois enfin, debout en train de sortir son I-pod de son sac. Je l’appelle. Il se tourne vers moi.
Oui et tout les autres passagers aussi qui se demandent d'où sors cette folle qui se fait courser pas les hôtesses!
Je me fiche des autres. Mon regard se plonge dans le sien. Aucun de nous ne bouge pendant quelques secondes, ou quelques minutes peu importe. Je souris et lui aussi. Finalement, on se précipite l’un vers l’autre. Je peux sentir son odeur que je n’avais pas oubliée. Cette étreinte que j’attendais depuis longtemps. Je ne l'ai pas laissé partir.
Non il ne m’avait pas oubliée. Le reste peut m’importait…



Alors ça vous plait toujours? La prochaine suite sera normalement pour demain!

waw...
c'est vraiment super!!
je suis bluffée!

Oui ma sa me plaît toujours !! ^^

La suite !!!

oui sa me plait toujours , hatte d'etre demain !

Suite en fin de soirée...ou demain... Mais je vais tout faire pour vous la mettre ce soir mais en fait elle est pas encore prête.

Rooooooooooooooo CE SOIRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR PLEASE , PITIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Je peux sentir son odeur que je n’avais pas oubliée. Cette étreinte que j’attendais depuis longtemps. Je ne l'ai pas laissé partir.
Non il ne m’avait pas oubliée. Le reste peut m’importait… Les gars disent aux hôtesses de ne pas s’inquiéter. Je salue enfin les autres, même Tom.
Tu précises pas que tu t’es pris un gros vent XD !
Non ça ira ^^’. On nous indique que l’avion va bientôt décoller. Bill me supplie :
« S’il te plait viens avec nous !
-Mais ma mère n’est même pas au courant… Et puis je n’ai pas d’affaires ni rien.
-Tu vas pas encore une fois me laisser tout seul ! T’appelleras ta mère en arrivant et pour tes affaires on trouvera tout sur place t’en fais pas. »
Quelques minutes plus tard, l’avion quittait la piste de l’aéroport, avec moi-même à l’intérieur…

« Hahaha ! »
Quelques personnes…
Pour pas dire toutes…
se retournent et nous lance des regards noirs… Georg venait de sortir sa dixième connerie en l’espace de 30 minutes. Alors forcément on explose de rire.
Je soupçonne même Tom de s’être retenu !
« -Bon moi je vais au toilettes !
-Je te suis Gustav !
-Moi aussi ! »
J’aurai tué Bill de me laisser seule avec Tom. Je suis sûre qu’il l’a fait exprès.

Un long silence pesant s’installe. Tom écoute son I-pod et moi je lis un magazine trouvé par hasard mais comme je ne parle pas allemand je ne fais que regarder les images. Mais qu’est ce qu’ils font les autres ? J’ai chaud et j’enlève ma veste. Tom tourne la tête et regarde avec insistance mes avant-bras. Il semble hésiter puis me demande :
« Qu’est ce que tu t’es fais ?
Je rêve ou bien il vient de m’adresser la parole ?
-Heu… Rien de grave… »
J’essaie de dissimuler les tâches de sang sur les bandages mais je crois que je suis grillée. Il plonge la tête dans son sac [XD] et ressors des M&Ms qu’il commence à manger.
« T’en veux ?
-Ouai je veux bien… »
A-t-il des remords ? Est-il tombé sur la tête ? Seul Dieu le sait…
Arrêtes avec tes phrases savantes Conscience, ça te va pas. Il me passe quelques M&Ms en souriant.

Les gars reviennent en se marrant. Je me dépêche de remettre ma veste avant qu’ils ne voient quoi que ce soit. Bill me demande si ça va. Je lui réponds que oui. Une petite heure plus tard, on arrive à Berlin. Le van nous attend à la sortie de l’aéroport. On monte dedans. Je m’assoie à côté de Bill. Il me demande ce qu’il m’est arrivé et pourquoi je ne répondais pas à ses messages. Je préfère attendre avant de lui expliquer, surtout qu’il y a les autres gars. Tom est redevenu froid et distant depuis qu’on est à nouveau tous ensemble. Il ne me regarde même pas.
C’est quoi son problème à lui en fait ?
J’aimerai bien savoir… J’apprends qu’on se rend chez les jumeaux. On a donc quelques heures de trajet. Je décide d’appeler ma mère.
« -Allô Manue c’est toi ?
-Oui Maman c’est moi !
-Où es-tu passée ? Tout le monde s’inquiète à la maison !
-Vous en faites pas je suis en Allemagne avec…
Facile à dire ! Votre fille, qui vient de sortir de l'hosto, est partie à l'étranger avec des inconnus, dans un pays dont elle ne parle absolument pas la langue et ça sans prévenir qui que ce soit, mais surtout ne vous inquiétez pas.
-QUOI ?? Qu’est ce que tu fais en Allemagne ? Arrêtes de plaisanter et rentres tout de suite à la maison.
-Nan mais Maman je ne plaisante pas mais ne t’inquiètes pas je ne suis pas toute seule… »
Je lui raconte toute l’histoire. Je me suis fais un peu engueuler quand même.
« -Tu reviens dans trois jours maximum ! Et tes affaires tu les as prises ?
-Nan mais ne t’inquiètes pas je vais me débrouiller. T’as pas de raisons de t’en faire, je suis en sécurité.
-Oui c’est facile à dire. En tout cas, ne refais plus jamais ça.
-Promis. Je dois te laisser. Gros bisous et merci beaucoup Maman ! »
Les garçons se sont endormis lorsque j’étais au téléphone. Sauf Georg qui observe les bandes blanches qui passent sur la route.
C’est plutôt vous qui passez.
Je pose ma tête que l’épaule de Bill et ne tarde pas à m’endormir moi aussi.


Je sens une main caresser ma joue. J’ouvre les yeux. Bill est là, souriant. Ce n’est pas un rêve cette fois.
« -On est arrivés ! »
Georg et Gustav sont rentrés chez eux apparemment. On sort du van. Il fait nuit.
La maison est plutôt grande et chaleureuse de l’extérieur. Il y a un super jardin et une grande piscine. Tom ouvre la porte avec ses clés et monte directement dans sa chambre en disant bonne nuit uniquement à Bill. Nous on monte nos valises dans la chambre du chanteur. Elle est plutôt simple, avec des couleurs sombres et un poster de Green Day tout au fond. Je m’assoie sur le lit quand Bill me repose sa question :
« Alors tu m’expliques un peu ce qui t’es arrivée ? »
Je vais me faire tuer si je dis tout… Mais comment lui expliquer ?

lol! la consiance me fait marrer lol! la suiiite viiiiiiiiite!