[Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel

Merci Adeline, ton commentaire m'a beaucoup touché

vraiment tres bien emilie
la douceur et sensualité de Bill j'adore
encore tres bien ecris avec de tres beaux passages
et

Merci encore pour vos commentaires que je lis toujours avec grand intérêt ))

**********************

Chapitre 27

Un bras autour de ma taille, son souffle chaud dans mon cou, il s'était endormi. Et moi, je ne trouvais pas le sommeil. Mes pensées ne me laissaient pas sombrer dans les bras de Morphée. J'étais dans un de ces états entre l'éveil et l'inconscience où tout se mélange. Je ne me sentais pas bien, ni confortablement installée, ni paisible. Est ce que j'avais trop chaud ? Est ce que j'avais envie d'aller aux toilettes ou de boire un peu d'eau ? Non, c'était autre chose qui n'allait pas. Je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Je me dégageais de son étreinte et l'entendais ronchonner un peu alors que je lui rendais son bras.

En réalité, je savais ce qui n'allait pas, mais je préférais rester dans la dénégation. J'avais attendu cette soirée, cette première fois avec lui, pendant si longtemps, et je l'avais imaginée si souvent que c'était comme si cela devait être une forme d'aboutissement de quelque chose. J'avais placé la barre très haut dans mes attentes, si haut qu'il était impossible que la réalité l'atteigne. Maintenant, j'étais déçue, et je me sentais perdue parce que je n'avais plus rien à attendre.

Et finalement je réalisais que cette attente dans l'expectative m'était plus agréable que ce que nous venions de faire. Arriver à cette conclusion me faisait culpabiliser parce que visiblement, pour lui, cette nuit avait été à la hauteur de ce qu'il attendait, il avait été généreux et m'avait tout donné sans retenu, alors je n'avais pas le droit de me sentir insatisfaite.

Après maintes réflexions, le sommeil vint enfin me libérer de ces pensées déplaisantes et je lui en fus à jamais reconnaissante.

Au petit matin, je me réveillai avant lui, comme à mon habitude, et filai sous la douche. Je commençais à me savonner et à faire mousser cet agréable gel douche aux senteurs fleuries quand j'entendis du bruit dans la chambre et la porte de la salle de bain s'ouvrir. Un Bill avec des petits yeux fatigués et les cheveux en bataille apparu dans mon champ de vision.

Allison : Coucou !
Bill : Salut...
Allison : T'es tombé du lit ?
Bill : Non, pourquoi tu dis ça ?
Allison : Il n'est même pas onze heures, et t'es déjà levé.

Il leva les yeux vers moi, avec son habituelle expression de mauvaise humeur matinale, et laissa son regard se promener sur moi qui étais toute nue sous la douche à moitié couverte de mousse, la porte vitrée me privant de toute intimité. Son expression s'adoucit et un sourire apparu sur son visage.

Allison : Tu sais que je te vois, en train de me mater à travers la vitre ?
Bill : Et alors ?
Allison : Ca me met un peu mal à l'aise.
Bill : Pourquoi ? Je te regarde parce que tu es magnifique et que tu es à moi, où est le mal ?

J'avais toujours eu du mal à accepter les compliments sur mon physique, peut être à cause du coté superficiel et très relatif de la notion de beauté. Mais lui, il disait ça d'une façon si naturelle et évidente, c'était une affirmation. Et à travers son regard, je me sentais belle.

Allison : Nul part.
Bill : Il faudra aussi que je prenne ma douche quand tu auras fini. On pourra peut être encore déjeuner si on ne tarde pas trop.
Une idée me traversa l'esprit.
Allison : Cette cabine de douche est assez grande pour deux, ça ira plus vite si tu prends ta douche avec moi.

Il se retournait vers moi, perturbé par mon invitation, et toujours un peu endormi. Je lui fis un sourire taquin qu'il me rendit. Il retira son caleçon à une vitesse fulgurante avant de venir me rejoindre sous l'eau chaude. Je pris le jet et lui arrosais le torse puis les épaules avant de descendre vers le bas. Je dessinais le contour de son étoile du bout des doigts, avant de faire couler l'eau doucement et avec application sur son intimité.

Bill : Tu rougis.
Allison : Et toi tu... 
Je le voyais grandir à vue d'oeil. 
Bill : C'est pas de ma faute... t'es toute nue devant moi...
Allison : Tu n'arrives pas à te contrôler ?
Bill : Si, il faut que je pense à un truc désagréable, qui ne m'excite pas du tout... 
Il fermait les yeux avec un air pensif. Sa technique fonctionnait bien, son érection disparaissait petit à petit.
Allison : Tu penses à quoi ?
Bill : Georg en survet'.
Je rigolais doucement en fermant le robinet.
Allison : Attends, je suis déjà pleine de mousse, je vais t'aider à te savonner. 
Je prenais un peu de ma mousse et en mis sur son torse. Il me regardait avec amusement et me laissait faire. Je commençais à l'étaler, mes mains glissant sur sa peau douce. 
Allison : Tournes-toi.
Et il se tourna. J'ajoutai un peu de gel douche sur son dos.
Bill en sursautant : Hey, c'est froid !
Allison : Pardon...

Je faisais mousser, de haut en bas. J'en profitais pour admirer son anatomie que la pénombre de notre premier rapport m'avait empêchée d'apprécier. Je souriais toute seule devant ses jolies petites fesses rondes. Il était délicieux. Il possédait une de ces beautés rares et précieuses, ce n'était pas juste une image mais un tout qui le rendait unique. Une délectation pour le regard, un émerveillement devant chacun de ses sourires. Je ne pus plus résister bien longtemps. 
Je me collai contre lui en passant mes bras autour de sa taille, ma tête reposant sur son omoplate.

Bill : Humm... qu'est ce que tu fais ?
Allison : Je profite de la situation.

Il se retournait vers moi à nouveau, en glissant son corps savonneux contre le mien, la mousse nous scellant ensemble. Il baissait les yeux vers moi, ses cheveux noirs encadrant son doux visage. Et il m'embrassa comme il savait si bien le faire. Avec Amour, avec tendresse mais aussi avec passion et désir. Je fermai les yeux pour me laisser aller à cette sensation si agréable, et sentais sa bouche quitter mes lèvres et descendre vers mon menton, puis vers mon cou. C'est alors qu'il s'arrêta. Je rouvris les yeux et le vis faire une grimace en humectant ses lèvres avec sa langue.

Allison : Qu'est ce qu'il y a ?
Bill : Rien, pardon... c'est juste que le gel douche, il sent super bon mais il a un drôle de goût.
Allison en rigolant un peu devant son expression : Ce n'est pas fait pour être mangé !
Bill : Je sais...

J'attrapai la pomme de douche en remettant le jet et nous rinçais tous les deux. Il avait toujours cette expression comme s'il avait un mauvais goût dans la bouche, alors je montais le jet jusqu'à celle ci et il l'entre-ouvra pour laper un peu d'eau clair. Cette vision de sa langue et de son piercing sur lesquelles le liquide s'écoulait me faisait perdre toute rationalité. Je rattachai la pomme de douche au mur et l'embrassais doucement en me collant tout contre lui. Mes seins contre son torse. Mon intimité contre la sienne. Ses lèvres quittèrent à nouveau les miennes pour embrasser mon cou, et descendirent jusqu'à ma poitrine. Je me collais contre la paroi opposée pour prendre appui et le laissais jouer avec mon corps. 

Ce matin là, comme les matins suivants d'ailleurs, on arriva trop tard pour prendre le petit déjeuné, mais l'on s'était suffisamment rassasié l'un de l'autre pour ne pas le regretter une seconde.

Plusieurs jours s'écoulèrent. Ces vacances, comme toutes les périodes agréables de la vie, passaient bien trop vite. Je voulais attraper le temps, le retenir pour en profiter encore, mais ce n'était pas possible.

Le cinquième jour promettait d'être similaire aux autres. Ayant oublié de fermer le store la veille, je fus réveillée par la lueur du jour. Bill lui, dormait toujours à poing fermé. La plage et le soleil matinal semblaient m'inviter à me joindre à eux. Je quittai donc notre bungalow pour installer non loin de celui ci ma serviette sur le sable chaud. Je m'allongeai face à la mer, un vêtement noir couvrant mes yeux encore vulnérables à la lumière. J'écoutais les vagues au loin et appréciais la douce brise qui caressait ma peau. Le calme. J'étais bien, j'étais en paix, j'étais comme dans un cocon, ma respiration se ralentissait et je sentais un prochain cycle de sommeil venir m'emporter. C'est là que j'entendis des voix au loin. Ca rigolait et ça parlait fort. On était sur une plage privée, et il y avait peu de vacanciers à cette période de l'année, je me demandais donc qui osait venir perturber mon calme et mon espace. A mesure que les voix se rapprochaient, je commençais à distinguer différents interlocuteurs. Des bribes de la discussion me parvenaient et mon cerveau finit par identifier les voix, mais je ne réalisais pas vraiment.

Georg : Vous auriez quand même pu nous dire que c'était un petit paradis sur terre ici !! On serait aussi venu en profiter...
Tom : Ben justement, on n'avait pas forcément envie que vous nous colliez au train, on voit déjà vos tronches trois cent cinquante jours par ans, alors deux semaines de répit, c'est toujours ça de pris.
Georg : On aurait pu aller sur une île voisine.
Tom : Oui, mais c'est pas pareil. Etre allongé au soleil sur cette belle plage en se disant que vous êtes coincés chez vos parents en Allemagne, dans le froid et la grisaille, je ne sais pas, mais ça ajoute un certain charme.
Georg : Tom... 
Anja : Hey ! C'est pas Allison sur la plage ?
Gustav : Si, on dirait bien.

Jusqu'à ce que j'entende mon nom, je pouvais encore imaginer que c'était une sorte d'hallucination auditive du au soleil qui me tapait sur la tête, mais là, je savais que je ne rêvais pas. 

J'ouvris les yeux pour être aveuglée par les rayons du soleil. Une fois que mes pupilles s'étaient rétractées au maximum, je distinguais leurs silhouettes. Cinq silhouettes.

Anja : Hey All' !
Allison : Qu'est ce que vous faites là ? Vous n'étiez pas sensés faire des interviews et tout ça ?
Et nous laisser enfin passer un peu de temps seuls en amoureux, Bill et moi.
Tom : Si, mais on s'est débrouillé pour tout faire en début de semaine, histoire de profiter de quelques jours au soleil.
Anja : Tu pourrais au moins faire semblant d'être contente de nous voir.
Allison : Pardon, c'est... super que tout le monde soit là.

Suite...

**********************

Il y avait une cinquième personne que je ne connaissais pas, une fille. Elle tenait la main de Tom. J'échangeais un regard avec elle. Elle attendit une seconde qu'on nous présente, mais comme personne ne semblait se bouger, elle le fit elle-même.

La fille : Salut Allison, contente de te rencontrer, moi c'est Jessica. Enfin tout le monde m'appelle Jessie.
Allison : Salut Jessie.

Je sais qu'il ne faut pas juger les personnes sur une première impression, mais là tout de suite, je savais immédiatement que je ne l'aimais pas. Je ne pourrais pas dire pourquoi, mais il y avait quelque chose.

Tom : Il est encore en train de pioncer ?
J'acquiesçai.
Anja : C'est votre bungalow ça ?
Allison : Oui.
Anja : C'est super, j'ai hâte de voir le nôtre.
Georg : Viens, on ne doit pas être loin.
Anja : On va poser nos affaires et on te retrouve ici ?
Allison : Ok, je ne bouge pas.

Je me réinstallai pour bronzer tranquillement. Quelques minutes plus tard, ils revinrent en tenues de plage.

Anja mit sa serviette à coté de la mienne et s'assit dessus. Je pensais qu'elle allait se mettre immédiatement à me raconter tous les derniers potins, mais au lieu de ça, elle regardait quelque chose derrière moi avec grand intérêt. Je suivais son regard. Tom et Jessie. Mais c'était Tom dans son caleçon de bain qu'elle suivait du regard comme un chien affamé lorgnerait sur une belle pièce de viande. Et oui, Tom était une belle pièce. J'avais presque fini par l'oublier. Mais là, j'étais toute retournée par cette vision. Il n'y avait pas à dire, il avait peut être un ego démesuré, mais au moins, il était à la hauteur de sa vantardise. Sa musculature et son teint ensoleillé ne me laissaient pas de marbre.

Georg s'installa à coté d'Anja, nous sortant elle et moi de notre rêvasserie.

Tom se mit lui aussi à coté de moi, et Jessie près de lui. Gustav restait un peu à l'écart, comme à son habitude.

Jessie : Faut que j'aille au petit coin, c'est où les toilettes ici ?
Allison : Il y en a près du bar, en repartant vers l'hôtel. Sinon celles de notre bungalow, si tu veux.
Jessie : Ok, merci.
Allison : Attends, je t'accompagne.

Je ne voulais pas être une de ces personnes agissant selon des préjugés, alors je fis un effort pour être aimable avec elle. On traversa le pont menant à l'entrée de notre suite. Je constatais qu'elle portait un de ces bikinis minuscules, et vu son physique, ça ne devait pas être pour ses capacités intellectuelles qu'elle intéressait Tom. J'entrai doucement et elle me suivit.

Allison : Bill dort encore dans la chambre, mieux vaut ne pas le réveiller. La salle de bain est ici.

Je me demandais si j'allais l'attendre devant la porte ou retourner avec les autres, mais l'idée de laisser cette inconnue seule avec Bill ne me plaisait pas. Finalement, elle me fit signe de l'accompagner dans la pièce, en me montrant sa trousse de maquillage. Je la suivis donc à l'intérieur et fermai la porte pour que nos bavardages ne le réveillent pas.

Jessie : Je vais juste faire quelques retouches.
Elle me regarda de haut en bas avant de fouiller dans son étui et d'en sortir un gloss.
Jessie : Tu ne te maquilles pas ?
Allison : Non, pas quand je suis à la plage.
Jessie : Ok.
Elle appliquait le pinceau sur ses lèvres avec dextérité en admirant son reflet.
Jessie : Alors, tu sors avec Bill, c'est ça ?
Allison : Oui.
Jessie : Je trouve ça génial de sortir avec Tom. Je sais qu'on est fait l'un pour l'autre. Je me demande quand il va me demander de m'installer dans le tourbus avec vous.

Elle attendait peut être que je la conforte en lui répondant qu'il le ferait sûrement bientôt. Mais je ne la connaissais pas du tout, et il y a quelques jours, Tom ne la connaissait certainement pas non plus, alors je restais septique. Tom n'était pas le genre de mec à s'installer dans une relation, il aimait trop sa liberté pour ça.

Jessie : Tiens, je voulais te demander...
Allison : Quoi donc ?
Jessie : Comment tu supportes toute cette haine des fans à ton égard ? Je veux dire que savoir qu'il y a pleins de blogs et de forums dédiés uniquement à te détester et à se lier contre toi, ça ne t'est pas pénible ?

Je restais sans voix une seconde avant de me ressaisir.

Allison : Je... je ne vais jamais sur Internet, ça ne m'intéresse pas.
Jessie : Je te demande ça parce qu'une fois qu'on sera installé dans une longue relation - Tom et moi -, j'aurais peut être aussi à faire face à ce problème là. Enfin j'en doute, si on est sympathique et aimable avec les gens, je pense qu'ils le sentent et que c'est réciproque. On a toujours ce qu'on mérite.

Je me demandais si elle faisait exprès de m'être désagréable ou si elle ne s'en rendait pas compte. Parce que ce qu'elle venait de dire c'est que finalement, toute cette haine à mon égard était justifiée.

Jessie : Et ça ne te fait pas peur de savoir qu'elles ont ton adresse et tout ? Puis toutes ces informations personnelles ?
Allison : De quoi tu parles ?
Jessie : Ben, tu habites bien : 26 Lindenstrasse, 99892 Friedrichroda ?
Allison : Où t'as trouvé mon adresse ?
Jessie : Sur n'importe lequel des bons sites Anti-Allison.

Je restais calme à l'extérieur, mais je paniquais complètement à l'intérieur. Ils avaient mon adresse. Mon adresse personnelle. Celle de ma maison, de là où j'habite, de mon petit univers à moi. De mon intimité. Si j'étais protégée par la sécurité du groupe quand j'étais avec eux, qui me protégerait une fois seule chez moi ? Et avais-je vraiment envie que l'on me protège ? On dit des célébrités que c'est la rançon de la gloire d'être sans cesse harcelé par le public, mais moi je ne suis pas une star, je devrais pouvoir être en paix. Et si elles avaient mon adresse, qui sait quelles autres informations elles avaient sur moi. Jessie semblait bien connaître ces sites, je décidais de lui demander directement.

Allison : Qu'est ce qu'il y a d'autre sur moi sur le net ?
Jessie : Pratiquement tout. Des fiches détaillées. De ton âge, ton poids, ta taille, le nom de tes amis, de ton ancien lycée... à la mort de tes parents, ton agression par Mélinda, ta phobie des fans...
Allison : Mon agression par qui ?
Jessie : Mélinda je crois qu'elle s'appelle. C'est la fille qui s'en est pris à toi, devant leur hôtel à Dijon.

La police n'avait pas donné suite à ma plainte, et je n'avais jamais entendu ce prénom là avant.

Jessie : Enfin c'est peut être des conneries je n'en sais rien, mais une fille qui s'appelle Mélinda se vente de t'avoir remise à ta place.

C'en était trop, j'avais du mal à digérer tout ça. Et elle n'avait pas la moindre retenue dans ces révélations qui - elle pouvait s'en douter - allaient me blesser.

Jessie : Je te dis ça pour que tu le saches, hein... ce n'est pas comme si ça m'intéressait tout ça.

Elle me prenait visiblement pour une imbécile, mais je ne me sentais pas capable de lui répondre. J'avais l'estomac sans dessus-dessous et je me demandais si je devais considérer tout ça comme quelque chose de grave, tel un problème à régler, ou juste comme un détail de plus dans ma vie actuelle avec les Tokio Hotel qui n'avait plus rien de commun avec ma vie d'avant.

Jessie : Bon, j'ai terminé. On retourne sur la plage, il doit se languir de moi.

J'acquiesçai d'un signe de la tête, incapable d'utiliser mes cordes vocales. On sortit de la chambre pour être aveuglées par le soleil maintenant haut dans le ciel et je marchai tout droit jusqu'aux autres.

Anja : Ca va, Allison ?
Allison : Oui, pourquoi ?

Tiens, j'avais retrouvé ma voix. Mais je préférai ne rien dire devant le groupe concernant ma discussion avec Jessica.

Anja : T'es toute pâle.
Allison : C'est rien, la fatigue peut être.

j'ai adoré comme d'hab
l'arrivée de miss jessi va mettre un peu de piment pas mal l'idée
j'attend la suite...

Merci

J'adore ! Je suis fan depuis le début !

misstokiohoteldu70 : quel passage de cette histoire tu as préféré, jusqu'à présent ?

C'est vraiment dur de choisir : j'ai bien aimé quand Allison s'est fait agressée et que Bill et Tom se sont montrer doux et touchant. Aussi quand Bill et Allison se sont dit qu'ils s'aimaient. Enfin plusieurs passage quoi !

Ok ))

En tout cas, c'est vraiment une super fanfic'. Tu es très douée.

Merci

c'est tous simplement geniale j'adore je demande la suite

Super ! Tu as illuminé mon dimanche aprèm !! Je sens que cette Jessie va foutre la m**de...... J'attends la suite avec impatience !!!

A trop génial l'idée de la copine de Tom !!!!

J'attend la suite et tu est vraiment douée Emilie BRAVO !!!

Je n'ai qu'un mot à dire wouahhhhh!!!

j'avais 3 chapitres en retard alors là ce soir je suis gâtée!!!

J'ai adoré! je suis restée bouche ouverte, en apnée tout le long !!!
ces rebondissements vers la fin de ce dernier chapitre: le sentiment de malaise d'Allison après sa 1ère nuit avec Bill, puis la copine de Tom qui arrive....ahahah les aventures d'Allison sont pas tout de suite terminées!
Tout ton génie et ta maturité d'écriture sont réunis dans ces 2 derniers chapitres .Je crois qu'après la rencontre entre Allison et de Tom ( et leur scène torride, lol!) ce sont les chapitres que j'ai préféré....

Bref, je suis et resterai ta FAN!!
Merci pour tous ces moments......Emilie

mdr, la scene de la douche me rappelle quelquechose, enfin je dis ça je dis rien!!!!
bravo pour le personnage de Jess je la deteste deja!

C'est quoi cette chose qui sert de copine a Tom? Elle est bête ou...elle bête?
Quoi qu'il en soit je veux une suite

A OUIIIIIII vitte une suite !!! je n'en peu plsu d'attendre !!! mais prend quand même ton temps Emilie

Emilie, aller stp la suite!

Chapitre 28

Assise sur ma serviette, je regardais les vagues au loin, perdue dans mes pensées. Tom se leva d'un bond. 

Tom : Je vais me prendre un truc à boire.
Après une seconde d'hésitation, et poussé par sa bonne éducation, il se tourna vers Jessica.
Tom : Tu veux que je te ramène quelque chose ?
Jessie : Oui, merci. Un jus de fruit bien frais, s'il te plaît.
Georg : Je vais prendre un Sprite.
Gustav : Et moi un...
Tom : Hey, j'ai pas dit que je faisais le service !!
Georg : Déjà que tu es debout, tu pourrais te rendre utile pour une fois.
Tom : Je n'ai que deux bras de toute façon.
Allison : Attends, je vais venir avec toi.
Je sautais sur cette opportunité de lui parler un peu, seul à seul.
Allison : Donc, un Sprite pour Georg, et toi Gus, qu'est ce que tu voulais ?
Gustav : Un coca.
Allison : Ok.

Je me dirigeai vers le bar non loin de là, suivie de Tom. Une fois arrivée au comptoir, je me retournai vers lui, et vis son regard rapidement remonter de mes fesses jusqu'à mon visage. Je lui fis un sourire en hochant la tête de façon négative comme pour le réprimander. Il me sourit en retour et vint à coté de moi pour commander. Il survola du regard la liste des boissons affichées.

Tom : Le seul truc pénible sur ces îles, c'est qu'ils ne vendent pas d'alcool.
Allison : Personnellement, je préfère m'en passer de toute façon, j'ai tendance à faire des bêtises quand je bois.
On échangea un regard, il voyait très bien ce que je voulais dire. Le barman arriva vers nous.
Tom : On va prendre : un jus d'orange, deux Sprite, un coca.
Il se tourna vers moi.
Allison : Et un jus d'ananas.
Le barman se mit à préparer nos boissons.
Allison : Alors... Jessica et toi, ça fait longtemps ?

Je ne voulais pas faire celle qui s'intéresse ou qui est indiscrète, mais c'était plus fort que moi. Si j'allais devoir me la coltiner en permanence, savoir qu'il vivait l'amour fou avec elle allait peut être m'aider à la supporter. Ou bien serait-ce justement le contraire ?

Tom : Non, je l'ai rencontrée le soir avant notre départ.
J'attendais qu'il m'en dise plus, mais il ne semblait pas près à me donner de détail. Alors je décidai de ne pas trop tourner autour du pot.
Allison : Je ne l'aime pas trop.
Tom : Moi non plus. Je veux dire, elle a certaines qualités...
Il avait son habituel petit sourire coquin.
Tom : Mais bon, elle est un peu collante par moment.
Allison : Pourquoi est ce que tu l'as invité ici alors ?
Tom : Je ne sais pas... disons qu'elle était là quand on a parlé du voyage, je voyais bien qu'elle voulait venir. Puis je n'avais pas envie de me retrouver seul, entre Anja et Georg, Bill et toi, et Gustav qui reste dans son petit univers à lui. Je me suis dit qu'un peu de compagnie ne serait pas plus mal.
Allison : Ok.

Je me sentais rassurée. Ca n'avait pas l'air si sérieux entre eux. Tout le petit discours qu'elle m'avait tenu n'était en fait que sa vision idyllique à elle, Tom lui ne partageait visiblement pas ses sentiments.

Tom, après quelques secondes de silence : Et alors ? Bill et toi ?
Allison : Quoi donc ?
Tom : Ca se passe bien ces vacances ?
Allison : Oui super !
Tom : Je veux dire.... ça y est, tu as fait de lui un homme ?
Son sourire était de retour.
Allison en rigolant : Je... est ce que tu n'as toujours qu'un seul sujet de conversation ?
Tom : Ben non, enfin... tu veux qu'on parle de quoi ? Du beau temps, du boulot, de la vie en général ?
Il poussa un soupir.
Tom : Je te parle de ce qui m'intéresse.
Allison : Oui, je n'en doute pas.
Tom : Donc ?
Allison : Oui, la réponse est "oui".
La barman revint avec les boissons.
Tom : Et alors ?
Allison : Alors quoi ?
Tom : Ben je ne sais pas, c'était comment ?

C'était encore une de ces conversations au cours desquelles j'avais l'impression qu'il prenait un malin plaisir à m'embarrasser.

Allison : Ca ne te regarde pas.
Tom : Bien sûr que si, c'est mon frère...
Allison : Alors demandes-lui directement.
Tom : Mais c'est un mec, pour lui c'était forcément bien, surtout avec toi.

Je restais muette un instant.

Allison : Tom...
Tom : Puis comme tu l'as fait avec nous deux, tu as un point de comparaison. Enfin je me doute qu'il n'était pas à mon niveau... mais c'est quand même mon frère, il ne devait pas être si mal.
Allison : Tu sais, il y a deux minutes, quand je te disais que tu n'avais qu'un seul sujet de discussion, c'était parce que j'espérais qu'on pourrait parler d'autre chose.

Je pris mon verre et ceux des deux G qui étaient posés sur le comptoir avant de retourner vers la plage. Tom prit les deux autres verres en me suivant. Je distribuai mes boissons et Tom donna le jus d'orange à Jessica. Elle lui fit un sourire en se penchant vers lui pour l'embrasser.

Jessica : Merci mon chéri.
Tom : De rien.

J'échangeai un regard avec elle. Elle avait une expression singulière, un mélange entre du mépris et de la prétention. Je me rappelai de ses paroles, et je me dis que cette fois-ci, je n'allais pas me laisser faire. Je n'allais pas être la "gentille petite Allison" qui se laisse manipuler et blesser sans se défendre. Mais comment faire ? C'est là que j'eus une idée.

Je me retournai sur ma serviette, pour m'allonger sur le ventre et exposer mon dos au soleil. Après avoir trouvé une position confortable, j'ouvris le noeud du haut de mon maillot deux pièces, et mis les ficelles de coté, pour ne pas avoir de traces de bronzage. Ma peau blanche et les rayons UV se faisaient généralement complices pour me transformer en homard à la moindre exposition, mais aujourd'hui, ils allaient être une bonne excuse pour la réalisation de mon plan. Je pris la crème de protection solaire, et me tournai vers Tom. Il était allongé sur le dos, les yeux fermés, laissant les rayons du soleil épouser les formes de son corps. Je me demandais comment il faisait pour avoir une telle forme physique, je ne l'avais jamais vu faire de sport, mais ça ne pouvait quand même pas être inné. De plus, si je comparais avec Bill, le contraste était encore bien plus frappant. Il se tourna vers moi et son regard me sortit de mes rêveries. 

Je profitais d'avoir son attention pour lui demander : Est ce que tu veux bien m'étaler de la crème dans le dos, s'il te plaît ?

Il me fit son plus beau sourire, en se levant de sa serviette pour venir s'agenouiller à coté de moi.

Tom : Bien sûr, toujours près à rendre service.

Il fit couler un peu de crème sur mon dos. Je m'attendais à ce que se soit froid, mais comme elle était restée au soleil depuis toute à l'heure, elle était tiède. Il posa ses mains sur ma peau et se mit à l'étaler. C'était une sensation bizarre de le sentir me toucher, ça faisait longtemps. Il remonta vers ma nuque et mit mes cheveux sur mes épaules pour ne pas qu'ils soient collés dans la crème. J'ouvris un oeil pour voir Jessica qui regardait toute la scène avec agacement. J'étais ravie. Je décidais de faire durer encore un peu.

Allison : Si tu ne l'étales pas bien uniformément, je risque d'avoir des traces. 
Tom : Je fais ce que je peux. Il faudrait que je sois dans l'axe pour bien la répartir. Attends...

Il se leva et m'enjamba avant de s'asseoir à califourchon sur moi, sur mon postérieur.

Tom : C'est mieux comme ça.

Je restais choquée un instant par son audace. Mais pas autant que Jessica. Il s'était bien installé. Ses fesses sur les miennes, ses jambes contre mes hanches. Il étalait la crème, en rajoutait même. Il passait ses mains sur mon dos, sur mes flancs, et remontait de bas en haut. Au passage ses doigts frôlaient ma poitrine collée à la serviette, me faisant frémir. Il était habile de ses mains. Après une certaine appréhension, je me détendais et commençais à apprécier ce qu'il était en train de faire, et qui ressemblait plus à un massage qu'à un étalage de crème solaire, c'était très agréable. Il passait bien partout. A un moment, il souleva un peu le bas de mon maillot pour y glisser la main et étaler de la crème en haut de mes fesses. J'étais prête à protester parce que je trouvais qu'il allait trop loin, mais il retira sa main et remit mon maillot en place. Il continua pendant plusieurs minutes à caresser ma peau. Ca faisait longtemps que la crème était bien répartie, là elle avait même quasiment pénétrée, mais il continuait.

Anja : Tom ?
Tom : Oui ?
Anja : Je crois que c'est bon là !
Tom : Ouais, t'as raison...
Il se leva, et retourna sur sa serviette.
Allison : Merci.
Tom : Je t'en prie.

Je jetai un regard à Jessica, et lui fis un sourire narquois. J'avais gagné sur ce coup là. Je n'avais peut être pas remportée la guerre, mais j'avais gagné une bataille.

Mon portable se mit à vibrer, m'indiquant l'arrivée d'un message texte. J'attrapai l'appareil non loin de moi, curieuse de découvrir l'auteur de ce message qui m'était destiné. Ca venait du téléphone d'Anja. Je regardai vers elle, et elle avait effectivement son portable dans les mains.

Il était écrit : "Tu peux me dire à quoi tu joues ?"
Je répondis : "A rien, pourquoi ?"
Anja : "C'était quoi cette parodie d'étalage de crème ?"
Allison : "Je prends des coups de soleil si je ne protège pas ma peau."
J'étais consciente d'être un peu de mauvaise foi, mais c'est humain après tout.
Anja : "Tu te moques de moi ? Si tu voulais que quelqu'un t'étale de la crème solaire, t'avais qu'à me le demander... ou demander à n'importe qui d'autre... mais pas à Tom !"
Allison : "Pourquoi pas ?"
Anja : "Pour éviter cette séance de pelotage public."
Allison : "Arrêtes, t'exagères."
Anja : "Ah oui ? Tu crois qu'il a passé ses mains sous ton maillot pour éviter que tu attrapes des coups de soleil sous le tissu ?"
Je ne savais pas quoi répondre.
Anja : "Tu sais... je crois que j'ai vu des films pornos moins érotiques que cette scène..."

Georg à Anja qui s'excitait sur son clavier : T'écris à qui ?
Anja : Personne.
Elle mit son téléphone en veille en le reposant.
Anja : Personne qui n'en vaille la peine.

Elle m'énervait parce qu'elle ne comprenait pas. Je me levai de ma serviette après avoir rattaché mon haut.

Allison à Anja : Je vais faire un tour sur la plage, tu m'accompagnes ?
Anja : Non ça va, je suis bien ici.
Allison : S'il te plaît ?
Je pris un air d'insistance.
Anja : Ok.
Georg : Ca me tente bien de faire un tour aussi. Les heures qu'on a passées assis dans l'avion m'ont donné des courbatures.
Anja : Non, écoutes : on se promènera tous les deux, toute à l'heure si tu veux... là, faut qu'on parle d'un truc avec Allison.
Georg : Ah, ok... un truc de fille ?
Anja : Oui.
Georg : Bonne discussion alors.
Anja et Allison : Merci.

On s'éloigna un peu. Je lui racontais ma discussion avec Jessica et pourquoi j'avais agi ainsi avec Tom. Elle se calma et me montra un certain soutien. On retourna avec les autres, Bill était en train de discuter avec eux. En nous apercevant, il vint vers nous et m'embrassa doucement et avec amour comme il savait si bien le faire.

Bill en me tenant contre lui : Ca va, t'as bien dormi ?
Allison : Oui, merci, et toi ?
Bill : Oui, mais je me suis demandé où tu étais passée en me réveillant.
Allison : Je me suis levée tôt pour profiter du soleil et je suis tombée sur nos très chers amis.
Il comprit mon ton sarcastique.
Bill : Tu sais que cette partie de la plage, devant notre bungalow, nous est réservée. T'aurais pu les faire virer par la sécurité...
Allison rentrant dans son jeu : Oui, j'y ai pensé...
Tom : Et après elle s'est rappelée qu'elle ne pouvait pas se passer de moi et nous a invité à nous installer.
Allison : Mais bien sûr !
Je lui envoyais un regard qu'il me rendit et après un blanc de quelques secondes, j'ajoutai : On fait quoi aujourd'hui ?

Il s’en suivit une longue argumentation et de nombreux désaccords, avant que l’on décide finalement de passer le reste de la journée à Malé, la capitale. 

**********************

La suite ne sera pas si longue à venir, je l'ai déjà commencée. En attente de vos commentaires...

Merci Emilie, j'adore ! Encore un chapitre super !

trop contente!!
mais j'attend ce soir pour le lire avant d'aller me coucher
c mes tites habitudes :--)

Niark, au trou la Barbie J'adore, mais attention à Allison qui joue un peu trop avec le feu à mon avis. Vivement la suite!!!!

A mon avis aussi Allison n'est pas très prudente mais bon .. c'est vraiment trop génial !!!! vive la suite !!!!