- x-x-tom-kaulitz-x-x a écrit:
- Aller Emilie !! Nous fais pas languire pour rien !!
Je ne vous fais pas languir pour rien, j'écris dès que j'ai le temps, et je poste immédiatement.
Et si vous voulez que je mette moins de temps entre deux chapitres : écrivez des commentaires un peu plus constructifs que "super" ou "la suite", dites-moi ce que vous avez vraiment pensé du chapitre, ce que vous avez ressenti, parce qu'il n'y a rien de plus frustrant pour un auteur (non rémunéré) que de passer des heures à peaufiner un texte et de n'avoir aucun retour ou si peu.
Merci à celles qui le font déjà et qui se reconnaîtront
Aller... je vous laisse avec la suite. Je vous rappelle le dernier chapitre : Allison, Anja, Tom et Georg passent leur soirée dans une boite de nuit au Portugal, et après avoir danser avec Tom, Allison l'invite à passer la nuit avec elle.
Chapitre 41
Toc Toc Toc.
J'émergeais doucement du sommeil. Mes paupières semblaient scellées et j'étais trop confortablement installée pour vouloir me réveiller. Mais les coups sur la porte se faisaient insistants et je passais doucement d'un état semi-comateux à un léger éveil. J'ouvris les yeux. J'étais dans une chambre d'hôtel. Il faisait sombre mais la lumière du jour passant par l'encadrement du store m'informait que c'était le petit matin.
Toc Toc Toc.
Je ne savais pas qui s'acharnait ainsi, mais il avait intérêt à avoir une bonne raison.
Une main sortit de sous les couvertures à coté de moi, me surprenant presque, et attrapa un portable sur la table de chevet - celui de Tom - avant de disparaître sous le drap.
Tom d'une voix étouffée sous la couette : p*tain ! Il est sept heures trente ! Si c'est Gustav, je vais le tuer...
Les événements de la veille me revenaient soudainement. Je me souvenais de tout en détail, et un sourire se dessinait sur mon visage presque malgré moi.
Toc Toc Toc.
Après avoir poussé un grognement d'exaspération, Tom sauta hors du lit, visiblement agacé. Il attrapa son caleçon pour l'enfiler d'un seul coup de main et fila vers la porte. Il l'entreouvrit, l'éclairage du couloir pénétrant la chambre par l'entrebâillement.
C'était Anja. Je reconnaissais sa voix. J'essayais d'écouter bien que je n'étais pas encore complètement réveillée.
Tom : Qu'est ce que tu veux ?
Anja : ... je croyais que c'était Bill qui n'était pas du matin, mais ça doit être un truc génétique.
Tom : Bla-bla-bla ! Vas donc frapper à la porte de quelqu'un d'autre si tu t'ennuies, et laisse-nous dormir.
Anja : Donc Allison est là ?
Tom : Oui.
Anja : On part dans une heure, dis-lui qu'elle se prépare. Il ne faut pas qu'on loupe le bus.
Tom : Ouais, ouais...
Il referma la lourde porte, revint vers le lit, retira son caleçon aussi vite qu'il l'avait enfilé et retourna sous les couvertures avec moi.
Tom : C'était Anja.
Allison : Oui j'ai entendu, il faut que je me lève.
Tom : Tu n'es pas obligée, je ne pars que dans deux heures. T'as qu'à lui poser un lapin et rester avec moi.
Malgré la pénombre, je distinguais son sourire espiègle et son regard sur moi, il n'avait visiblement plus vraiment sommeil.
Allison : Je ne peux pas lui faire ça.
Il se rapprocha de moi avec subtilité et se tourna de mon coté. Il fit courir le bout de ses doigts sur mon ventre, me faisant frémir, avant de poser délicatement sa main sur ma hanche et de se pencher sur moi. Il passa son visage au-dessus du mien, avec un sourire taquin et un regard joueur. Ses lèvres se rapprochèrent jusqu'à venir effleurer les miennes, testant ma réaction qui ne se fit pas plus attendre. J'avais envie de les goûter encore, toujours. J'avais besoin de m'en nourrir. Je les happais doucement, et savourais ce contact.
J'étais comme sur un petit nuage. Mon corps encore fatigué de la veille, reposant sur ce matelas moelleux, les draps m'entourant d'un doux confort, et Tom sur moi, dégustant ma bouche avec application. Voilà un réveil des plus agréables que j'avais pu connaître.
Ses baisés se faisaient toujours plus ardents, et bientôt sa langue vint à la rencontre de la mienne, telle une vieille amie venant la saluer. Elle explorait l'intérieur de ma bouche, et elle y était la bienvenue.
Je me tournai un peu plus vers lui, passant mes bras autour de sa taille, laissant sa jambe glisser entre les miennes, pour nous rapprocher et nous entrelacer. Je me sentais tellement bien, tellement en accord avec moi-même, tellement à ma place, là, dans ses bras.
Sa proximité et l'intimité qu'on partageait, étaient des plaisirs bien plus que charnels, même si je gardais à l'esprit qu'il ne fallait pas que ça aille trop loin. Mes sentiments pour lui restaient enfermés quelque part en moi, dans une prison remplie d'amour à ras bord, dont ils ne devaient surtout pas s'échapper. Je jouais à un jeu dangereux, mais je me sentais capable, ce jour là, de ne pas m'y faire prendre.
Il m'attrapa soudainement par la taille et se mit sur le dos en m'entraînant avec lui, pour que je me retrouve sur lui. Je me retenais sur mes mains et mes genoux de chaque coté de son corps svelte, un peu perplexe face à cette position qui me rendait très vulnérable à toute caresse de sa part et impatiente de voir ce qu'il comptait me faire. Un sourire enjôleur grandissait sur son visage.
Allison : Pourquoi tu souris comme ça ?
Tom : Pour rien...
Allison : Dis moi ?
Tom : Parce que j'adore ton regard à cet instant.
Allison : Quel regard ?
Tom : Tu viens de le perdre.
Allison : De quoi tu parles ?
Tom : Tu sais bien, ce regard... cette expression entre le désir et l'incertitude, plein de fragilité, de douceur mais aussi de détermination et de réflexion.
Je me penchai pour l'embrasser, histoire de le faire taire. Il n'avait pas le droit de me dire ça.
Je dégustais sa bouche avec délectation. Etant au-dessus de lui, j'avais l'avantage, même si mes membres me servaient à me tenir en équilibre.
Ses mains fines et taquines se promenaient sur moi, de mes flancs à mon dos, pour remonter vers ma nuque et descendre vers mes seins. De quelques mouvements habiles du bout de ses doigts, il en faisait durcir les pointes, envoyant des frissons dans tout mon corps et m'arrachant un gémissement contre sa bouche.
Allison : Humm...
Mes paupières étaient closes, mais je devinais son sourire satisfait. Je resserrais un peu mon étreinte, pour être plus proche encore.
Rapidement, je sentis son sexe en érection frotter contre mon intimité. Au moins avec Tom, on n'était jamais déçu, il était toujours près, disponible et consentant.
Il bougeait ses hanches en-dessous de moi pour obtenir une friction très agréable. Ses mains adroites qui connaissaient chacun de mes points sensibles continuaient de jouer avec moi. Mon bas ventre réagissait à chacune de ses caresses et l'idée de louper le bus - et d'agacer Anja - n'était vraiment plus qu'un détail dans la liste de mes priorités à cet instant. Je passai ma main droite entre nos deux corps pour atteindre l'objet de ma convoitise et reprendre un peu de contrôle sur la situation, quand la sonnerie de mon portable se mit à retentir.
Tom en décollant ses lèvres des miennes de quelques millimètres : Laisse sonner...
Ma bonne et ma mauvaise consciences étaient en plein débat. Je décidai de décrocher quand même, c'était peut être important et ce n'était pas dans mes habitudes de laisser mon portable sonner dans le vide. Je me décollai d'un Tom frustré, pour attraper l'appareil.
Allison : Oui ?
Anja : Ca va ?
Je poussai un soupir d'exaspération.
Allison : Oui.
Anja : Je voulais juste m'assurer que Tom t'avait bien fait passer le message.
Allison : Ecoute... je...
J'avais horreur de mentir, mais des fois, pour éviter de longues explications gênantes pouvant par ailleurs blesser les sentiments de son interlocuteur, je trouvais ça préférable.
Allison : Je ne me sens pas bien, j'ai la nausée... je vais rester au lit ce matin pour récupérer.
Un grand sourire victorieux remplaça la moue de Tom à coté de moi.
Anja : C'est nul, on avait tout prévu.
Après un instant de réflexion, elle ajouta : Je ne te crois pas, c'est trop facile, tu veux faire la grâce mat' avec Tom, c'est ça ?
Allison : Non, je t'assure...
Elle me connaissait un peu trop bien, il faut croire.
Anja : Ca va, ne t'enfonce pas.
Allison : Ecoute, on peut y aller un peu plus tard, non ?
Tom sautant dans notre conversation : Oui !
Anja : Non, après il fera trop chaud et il y aura trop de touristes.
Allison : ...
Anja : ... ça va, laisse tomber.
Et elle avait raccroché. En d'autres circonstances, j'aurais probablement rappelé immédiatement, je me serais excusée, et j'aurais fait ce qu'il fallait pour me faire pardonner. Mais là, tout de suite, je n'avais qu'une seule envie, c'était de retourner à ma précédente occupation. Je me tournai vers Tom, qui était allongé les bras croisés derrière la tête, et lui fis un petit sourire en me mordant la lèvre, le regard noir de désir.
Tom : Ah bon, t'as la nausée ? Je te trouve plutôt en forme ce matin, pleine d'énergie !
Allison : Ca va, ça va... On en était où ?
Tom : Je ne sais pas, je crois que je vais me lever, ça m'a coupé l'envie.
Il sauta hors du lit. Je ne bougeais pas d'un poil, je savais bien qu'il était impossible qu'il soit sérieux, il voulait juste me faire marcher pour que je l'implore de revenir. Je l'avais laissé en plan alors qu'on était si bien parti, et ça l'avait sans doute un peu vexé.
Il se tourna vers moi, attendant une réaction qui ne venait pas. Mon regard passa machinalement de son visage à son membre toujours à son apogée, et je ne pus me retenir de pouffer de rire.
Allison en rigolant : TomTom... ta bouche peut bien mentir, mais Monsieur Pénis dit toujours la vérité !
Il baissa les yeux vers son sexe en hochant la tête de façon négative comme s'il le réprimandait. Mon rire se transforma en un sourire, et je me rapprochais de lui qui se tenait debout aux pieds du lit ; je passai au-dessus de la couette, me déplaçant à quatre pattes, telle une chatte, féline et agile. J'arrivai devant lui et me tenais statique un instant, ses yeux n'épargnant aucune parcelle de mon corps mis à nu.
On échangeait un regard qui voulait dire un million de choses. Le silence n'était ni lourd, ni embarrassant, au contraire, il était un échange continu. Je m'assis au bord du lit, mon visage face à son torse, mes mains au niveau de son sexe. Je posai le bout de mon doigt sur son érection qui se faisait lancinante de m'attendre. Il prit une brusque inspiration, mais ne bougeait pas, me laissant maître de mes actions à venir. Je fis glisser mon doigt de la base vers l'extrémité une première fois, avant de doucement enrouler ma main autour de lui. Je prenais mon temps, contrairement à hier soir, où l'on n'avait même pas réussi à atteindre le lit.
J'appréciais la vue qui s'offrait à moi. Ce bout de chair rosâtre couvert d'une peau si fine et si douce, érigé à son maximum, d'une complexité et d'une sensibilité extrême. Capable d'apporter la jouissance suprême, ou une douleur toute aussi vive. Je le trouvais magnifique, précieux et fragile. Je me dis que j'allais en prendre soin.
Je continuais de faire glisser ma main tout doucement. Je levai les yeux de son membre vers son visage. Il me regardait avec une expression particulière, mélange d'impatience et de désir. Il ne m'en fallut pas plus.
Allison : Recule un petit peu.
Mes mains sur ses hanches le guidaient pour qu'il recule, et il obtempérait. J'attrapai un oreiller et le mis sur le sol juste devant Tom, avant de poser mes genoux sur cette surface douce et molle. Mon visage était juste en face de son intimité maintenant. Je levai les yeux vers lui, un sourire complice sur mon visage, avant de faire glisser ma langue de la base jusqu'au sommet. Il ferma les yeux en poussant un soupir de contentement.
Je léchais tranquillement, pour m'acclimater à son goût, et prenais plaisir à jouer avec lui. Ses gémissements m'encourageaient et m'excitaient complètement. Je fis glisser mes lèvres humides du bas vers le haut de son membre avant de les poser sur son gland, et de le faire pénétrer doucement dans ma bouche. Un peu de liquide séminal vint flatter mes papilles, crémeux et légèrement salé.
Tom : Oh mon Dieu !!
Je poussai un petit gémissement de plaisir et levai les yeux vers lui, tout en laissant son sexe échapper de ma bouche pour continuer de le lécher avec soin et application. Il me regardait, la bouche entrouverte, concentré sur chacun de mes gestes. Je remis mes lèvres sur la partie la plus sensible de son organe avant de le laisser glisser une fois encore dans la chaleur moite et humide de ma bouche.
Tom : Hummm...
Je n'avais pas souvenir d'avoir jamais pris autant de plaisir avec mes anciens amants ou petits amis.
De ma main posée sur sa cuisse, je le sentis frissonner un peu.
Tom : Attends... attends une seconde.
Je me retirai et attendais, toujours à genoux devant lui.
Tom : Je ne vais plus pouvoir me retenir longtemps si tu continues à me sucer comme ça.
Est ce que c'était sa façon de me demander s'il pouvait jouir dans ma bouche ? Si j'étais souvent timide et hésitante, dans la situation actuelle je me sentais confiante et pleine d'assurance, probablement parce que c'était Tom, que je n'avais rien à prouver, que je savais que tout allait bien se passer comme c'était toujours le cas avec lui, au moins lors de nos relations intimes.
Allison : Ne te retiens pas. J'ai envie que tu viennes dans ma bouche.
Il me fixait d'un regard d'abord surpris par mon audace, puis ses traits s'adoucirent et il ajouta avec enthousiasme : Ok, alors... tu peux continuer !
Un sourire adorable se dessina sur son visage. Il savait l'ironie de sa phrase, il me donnait son accord comme s'il me faisait une faveur alors que c'est moi qui lui en faisait une.
Je remis mes lèvres contre son sexe brûlant de désir, et continuais de le faire grimper petit à petit vers la jouissance, impatiente de voir cette expression d'ultime plaisir recouvrir ses traits, et d'en goûter le fruit.