Voilà la suite... Merci de me lire, encore une fois!
Et merci aux nouvelles lectrices
J'espère que ça va vous plaire, n'hésitez pas à me dire s'il y a quelque chose que nous n'aimez pas, ou autre...
Bisous
Chapitre 8
Nous sortons dehors et croisons Gustav. Celui-ci nous dit qu’il préfère se reposer à la maison. Les trois autres se sont déguisés, en tous cas ils passent plutôt bien inaperçu ici. Ils se sont habillés comme tous les jeunes londoniens, et ont mis des casquettes, ou bonnets. Je dois avouer qu’ils ont plutôt la classe ! Mais évidemment je ne leur dit pas, après tout ils reçoivent déjà assez de compliments grâce à Tokio Hotel. Ma sœur et moi parlons devant eux, on les laisse discuter tous les trois.
-Je sens qu’on va vraiment s’amuser pendant ces vacances, me confie ma sœur avec un énorme sourire.
Je lui rends son sourire et acquiesce. Tout en marchant, j’observe les passants qui ne se rendent même pas compte de la présence des trois stars. C’est plutôt bien, d’ailleurs. Sinon bonjour les séances d’autographes improvisés… ! Le soleil nous éblouit en se faufilant à travers les branches d’arbres. Le peu de chaleur qui émane du soleil me fait du bien, il a beau ne pas faire très chaud, je suis bien ici. J’aimerais tellement y vivre toute l’année !
Alors que nous sommes en grande conversation avec ma petite sœur à propos des magasins que nous allons faire, Bill et Tom se joignent à nous, Georg arrivant après eux. Bill nous fait un sourire rayonnant, à Lou et à moi, le soleil se reflétant presque sur ses jolies dents !
-Qu’est-ce que t’as ? lui demandé-je étonnée.
-Eh ben… Je sais pas, je suis juste heureux, me dit-il tout en souriant de nouveau.
Je jette un coup d’œil à Tom, qui arbore exactement le même sourire que son frère. Pas pour rien qu’ils sont jumeaux ! Je le questionne du regard, mais comprend ensuite par moi-même. Ils sont sur le point de faire les boutiques, comme tout le monde. Et ça, pour eux, c’est surement très rare…
Nous arrivons enfin dans la rue commerçante. Je me tourne vers eux, et annonce :
-Bon, on y est. Qui veut aller où ?
-ll n’y a pas un Dior dans le coin ? me demande Bill.
Je fixe sans rien dire, et plisse les yeux. Comme il n’éclate même pas de rire pour montrer que ça n’était qu’une plaisanterie, je lui lance :
-T’es sérieux ?
-Ben… Oui ! J’ai besoin de nouvelles chaussures.
Je secoue la tête de droite à gauche, et poursuis :
-OK on ira chez Dior pour mister-la-diva, Georg, Tom vous voulez aller où ?
Ces deux là explosent justement de rire, et se foutent de la gueule de Bill en arrêtant pas de l’appeler « mister-la-diva ». Le concerné commence à s’énerver, puis me lance un regard noir. Je lui fais un regard désolé, et finalement, il sourit, et dit aux deux autres de la fermer.
-J’aimerais bien aller à un magasin de MECS, pas comme ceux de Bill quoi, dit Tom tout en faisant un clin d’œil à Bill.
- Ta gueule toi ! le rembarre son jumeau. Bon je vous propose qu’on fasse toute la rue puis on verra qui veut s’arrêter.
Tout le monde acquiesce, et nous nous engageons dans la rue. Il y a vraiment tout ce qu’il faut, entre les magasins du type H&M, Van’s, Zara, Mango mais aussi Dior, Massimo Dutti, Dsquared², et autres, tout le monde peut trouver ce qu’il cherche. Que ça soit cher ou non.
Nous entrons d’abord chez H&M, pour moi, mais je ne trouve rien, et ayant aperçu un River Island pas loin, je m’y rends, toujours avec les autres. Ce magasin, c’est vraiment tout ce que j’aime. Entre les santiags, les jeans délavés, les pulls à la façon marin’s, tout ça dans les
couleurs beige, marrons, bleus, etc. Georg et Tom reste en arrière, ne s’intéressant vraiment pas au magasin, tandis que Lou et Bill sont juste à côté de moi.
-J’aime bien ce magasin, me dit Bill, c’est dommage qu’ils ne fassent pas des vêtements pour les hommes.
-C’est vrai que c’est dommage, lui dis-je. Waouh , j’adore cette chemise ! m’exclamé-je tout en fonçant attraper la chemise en question.
C’est une chemise à carreaux assez larges, d’un bleu délavé.;Lou et Bill me suivent et regarde la chemise, tandis que je la positionne devant moi.
-Vous la trouvez comment ? demandé-je en souriant, contente de ma trouvaille.
-Pas mal, dirent-ils à l'unisson.
-PAS MAL ? m’écrié-je. Seulement ?!
Je repose la chemise à sa place, affichant une mine déçue.
-Elle la repose seulement parce qu’on a dit que c’était pas
mal ? demande Bill à ma sœur.
-Ben oui, elle est assez compliquée quand il s’agit de choisir des vêtements, lui explique-t-elle.
-Je suis pareil, sauf que je n’écoute pas l’avis de mes proches, moi, lui répond Bill tout en lui faisant un clin d’œil.
Ma sœur émet un petit gloussement, ce qui, malgré la remarque de Bill, me fait sourire. Je continue à explorer les rayons, jusqu’à ce que j’aille à l’espace réservé aux bijoux. Je tombe alors sur un superbe bracelet, sur lequel sont gravés les mots « I’m with You ». C’est une
simple gourmette, avec seulement quatre petits mots inscrits dessus, mais je la trouve superbe. Seulement, elle n’a aucun rapport avec moi. Je suis seule. Mon ventre se tord à cette pensée. Je ne voulais surtout pas y songer, mais j’en arrive à penser à mon ex. J’ai une envie soudaine de vomir en pensant à lui, je repose la gourmette d’un geste brusque et sort tout de suite du magasin, ayant un soudain besoin de prendre l’air. Lou et Bill m’avaient surement vu partir en coup de vent, puisque je les vois sortir, eux aussi. Je rejoins Georg et Tom. Ils fument une clope chacun. J’ai vraiment très chaud. Tom est en train de pianoter sur son portable, et Georg regarde ailleurs. Les yeux de Tom se détachent de son portable pour venir se fixer dans les miens. J’ai la tête qui commence à tourner. Tom fronce les sourcils.
-Ca va, Joss ? me demande-t-il l’air inquiet.
-Je… Oui, ça va, balbutié-je.
-Joss ? m’appelle ma sœur avant d’apparaître à mes côtés. Tu vas bien ? On parlait avec Bill, et puis, t’es devenue toute blanche d’un coup…
Je n’arrive pas à écouter la suite de sa phrase. Non, en fait, ce n’est pas que je n’arrive pas à écouter, mais plutôt à l’entendre. Sa voix me parait lointaine, comme si ma tête était plongée sous l’eau, et la sienne, à la surface. Ma vue se brouille, et je me sens partir. Mes jambes ne me tiennent plus. Je tombe par terre. Je suis entourée de quatre personnes, et pourtant, c’est comme si j’étais seule. Ils me supplient tous de rester consciente. Mais, comme mes
jambes, j’ai l’impression que chaque partie de mon corps s’endort. J’ai chaud, j’ai mal à la tête, et mon ventre me fait mal. Il me semble entendre quelqu’un crier « Elle fait un malaise », mais c’est tout ce que je réussi à entendre. Le visage de Tom apparait dans mon champ de vision, il plante de nouveau son regard dans le mien, puis disparait pour laisser place à celui de Lou. Les traits de son visage sont tordus d’inquiétude, de peur. Je tente de lever mon bras vers son petit visage, mais celui-ci ne parvient qu’à se soulever de quelques minables
centimètres. Je ferme les yeux, puis les rouvre, pour voir si je ne suis pas en train de rêver. La réponse est non. Je n’arrive toujours pas à me relever, et je sens que je m’éloigne. D’eux. Ils sont pourtant si près de moi…
Je n’arrête pas de murmurer des choses comme « je ne sens plus mes jambes », ou bien « aidez-moi », ou encore « j’ai chaud ». Je me rends à peine compte que je parle, je sens juste mes lèvres s’agiter. Eux n’ont l’air de rien comprendre. Lou commence à me tapoter le visage. Mais rien n’y fait. Mes paupières sont lourdes, et n’hésitent pas à se fermer complètement. Je me sens défaillir…
***
Biiiiip… Biiiiip… Biiiiip…J’entends ce bruit depuis longtemps, mais ne sais pas d’où il vient. J’ai envie de crier pour qu’on éteigne la chose qui produit ce son, mais ça continue. Même si je suis inconsciente, du moins je suppose que je le suis, je crois que c’est moi, ce bruit. Il vient de moi. Je ne vois rien, j’entends seulement. Des gens s’activent autour de moi, et parlent, parlent, parlent… Si seulement ils pouvaient se taire ! J’ai froid... J’ai dû transpirer énormément, et maintenant, je gèle comme si je me trouvais en Antarctique !
Une main se pose sur ma joue, et s’amuse à faire des ronds.
-Réveille toi ma Joss, murmure la voix.
Cette voix, c’est celle de ma sœur. Je tente d’ouvrir mes yeux, mais je n’y arrive pas. Je sens une vague de fatigue me submerger, et je me rendors, petit à petit…