[ Fanfic' ] Et si ma vie basculait ?

non ..........poff dacore

Par contre pour le prochain chapitre je peux absolument rien promettre étant donné que je reprend les cour dans ... 2H ^^'
J'espère que ça sera pour la fin de la semaine.

T'inquietes pas te presse pas, vu qu'on sait que ce que tu vas ecrire vaut vraiment le coup, on peut bien attendre quelques jours!
Et vu que c'est toi Betty je peux meme attendre un peu plus ^^

xD A vrai dire je suis actuellement exposer à un dilem pour la suite, evidemment je ne peux pas vous le révelez ^^ Y'aurai plus trop de suspens !

J'ai en ma possession le chapitre 3 mais j'aimerai avancer un peu sur le prochain avant de poster celui-ci.

petite suite BettyChou ! j'aime beaucoup le début.
comme l'ont dit les filles, les mots sont très bien choisis et j'apprécie moi aussi de ne pas tomber dans le monde de TH rapidement! ^^
alors suite please !

Merci Marmotte ^^ Alors voici donc la suite mais alors autant vous prévenir tout de suite, y'a un passage complètement OUT. Pendant l'écriture j'étais tellement dedans que je n'ai même pas essayer de le relier à l'histoire. J'ai longuement hésiter à le mettre mais je pense que le chapitre ne serait pas complet sans ce passage. Alors si vous comprenez pas, no stress, c'est normal xD Voilà j'ai terminée ce matin le chapitre 4 que j'espère mettre d'ici quelques jours. Bonne lecture !

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Chapitre 3 :

De retour dans la salle aux barbies, une armée de question commencèrent à assaillir mon esprit. Elles demeuraient bien entendu sans réponses : « Avais-je été si mauvaise ? », « Pourquoi ne m'ont-ils pas adressés le moindre commentaire ? ». Le manque de réaction de la part des régisseurs était encore plus suspicieux qu'une réponse négative ou pourquoi pas, un quelconque signe d'hilarité. Je ne parvenais plus à comprendre l'esprit humain qui me semblait pourtant si simple. Je me sentais … Larguée ! En dehors du monde ! Je m'étais évadée dans l'univers musicale, et je n'étais toujours pas revenue sur ma planète d'origine.


L'heure suivante me parue infiniment longue, une heure que je passai à me morfondre, mes ongles étaient à présent complètement rongés. Je n'arrivais plus à m'occuper. Si par malheur, mon esprit divaguait sur d'autres sujets de débats, il revenait automatiquement sur ma prestation, me faisant retrouver un certain regret et ce manque de réponse affligeant. Il se trouvait tout comme moi dans l'incompréhension la plus totale. Je savais qu'à quelques mètres de nous le groupe choisissait la finaliste. Chacun devait sans doute défendre avec acharnement sa bimbo favorite.


Après une heure et demi passé dans ma torpeur, je ne tenais plus en place. Je sentais que mes nerfs étaient proches de l'épuisement, accaparés par le besoin de réponse. Les questions qui auparavant hantaient mon esprit finirent par disparaître peu à peu, lassent d'attendre que mon esprit leur dégote enfin une réponse claire et apaisante. Rien n'est plus frustrant que le doute. Et croyez moi, jamais de ma vie je n'ai autant doutée de moi ! Et cette fois, l'accumulation de doute eut raison de moi. J'enfouis mon visage dans mes mains, et sentis les larmes couler le long de mes tempes.


Une fois de plus, j'avais échouée dans ma quête de « qui suis-je ». Visiblement, le chant n'était pas ma vocation. Comme à chaque fois, je laissais ces gouttes d'eau salées perler sur mon visage. Inutile de les sécher. Je ne devais pas me laisser abattre par si peu, après tout je savais que cette audition était une mauvaise idée. Comme à chaque fois, je me répétais la phrase qui comme toujours me redonnerait le courage et la force de persévérer : « Ne t'inquiètes pas Angela, peu importe la réponse, tu sais que tu es naît pour ça, n'abandonnes pas, n'abandonnes jamais !! ».


Je relevai alors la tête, les yeux encore rouge, les lèvres plissées par le chagrin et souris niaisement dans le vide. C'était mon secret pour retrouver ma force intérieur. La force dont j'avais toujours fait preuve revint, je sentis qu'elle ne m'avait jamais quittée, ce qui la dupliqua encore.


Mon esprit désormais libre de toute interrogation, je décidai de m'occuper autrement que par des introspections inutiles. Avant qu'elles ne reviennent prendre possession de mon cerveau, je m'empressai de sortir mon I-Pod puis plaçai les écouteurs dans mes oreilles. Je laissais tout l'album d' Aerosmith défiler puis fermai les yeux, plongée dans une concentration plus qu'intense. Il me semblait que les portes de la quatrième dimension s'ouvraient à moi, laissant libre cour à mes réflexions les plus sordides. Je ne sais comment exprimer l'effet que la musique produit sur moi. Cette sensation de quitter le système solaire et chaque appartenance au rationnel, tout en laissant derrière sois son âme en perdition sur Terre, dans le désarroi le plus complet. Oui c'était cela. Mon corps quittait l'atmosphère en direction de l'univers céleste tandis que mon esprit se retrouvait à attendre solitairement son heure. Plus que jamais, je doutais de mon appartenance au monde des vivants.


J'étais insignifiante, invisibles aux yeux de tous mais j'implorais continuellement « Sauvée moi !! », et cela, seule la musique pouvait le faire. Ma peur d'échouer surpassait l'envie de créer. Les larmes redoublèrent d'intensité. Et j'avais échouée, à en juger par la tête des régisseurs. Désormais et plus que jamais, je savais que je voulais laisser une trace de mon passage sur cette Terre, je sais que la musique est ma vocation et aucun groupe ne me dira jamais le contraire.


Pourquoi suis-je encore ici ? Peut être que j'attends la réponse fatidique, pour enfin comprendre l'erreur et l'inutilité de ma présence. Il était clair que je n'avais pas ma place ici, je désirais ardemment quitter cet endroit. Enfin plus exactement, je désirais extérioriser tout ce bouillon d'émotion qui gisait en moi sur mon piano.


C'est donc dans une optique d'échec absolu que je m'apprêtais à quitter le lieu de mon dernier chagrin. J'anticipais déjà mes gestes et mes paroles lors de mon retour au quotidien : Comme d'habitude, je dirais à mes parents que tout va bien, je m'enfermerais dans ma chambre pour finalement m'effondrer sur mon lit tout en noyant la peluche que Marine m'a offerte pour mon anniversaire de mes pleurs. Rien qu'à l'idée de ce qui m'attendait, les larmes recommençaient à me piquer les yeux.


La main sur la poignée de la porte menant à la réalité, j'eus un dernier réflexe et me retourna. Certaines se vernissaient les ongles, d'autres piaillaient avec leur voisine pour critiquer la fille d'à côté. Et quelques-unes, pour une raison qui m'échappa, avaient peut être reniées leur appartenance humaine pour devenir bovin. Du moins, c'était ce qui laissait à supposer quand on les voyait ruminer leur chewing-gums. Je plaignais le pauvre bout de Malabar qui avait finalement achever son œuvre dans la bouche siliconée de l'une d'entre elles. Cette perspective me fît sourire malgré moi, bien que je n'ai pas trop le cœur à rire. Non, je n'était vraiment pas à ma place ici.


C'est alors qu'elles se levèrent à l'unisson. Serait-ce l'heure à laquelle les bovins vont digérés ? Par curiosité, je décidai de regarder la raison de ce soudain attroupement. Mais bien sûr !! Le groupe a choisi !!! Un coup d'œil à ma montre me confirma que les deux heures étaient maintenant écoulées. Toujours par curiosité, je choisis de rester, dans l'unique but de me remonter le moral en voyant la superficielle que le groupe avait finalement prit. Une lueur d'espoir réchauffa un peu mon cœur.


Le régisseur qui m'avait ouvert la porte il y'a maintenant deux heures s'avança vers la masse de blondasse en essayant de se frayer un chemin du mieux qu'il pût. Une bande de fille hystérique, voilà qui est bien difficile à contrôler. Après maintes efforts, il réussi enfin à surplomber le tas. A bout de force, il déclara en criant pour couvrir les beuglements :


- « S'il vous plaît Mesdemoiselles ! Le groupe à délibéré …

Peut être que le régisseur tenait à mettre du suspense, il me semblais qu'il marquait une pose d'une extrême longueur. Quelle torture ! Visiblement, je n'étais pas la seule que ce silence intenable indisposais, mes amies les barbies formaient un attroupement bien sage et silencieux. Ce fût agréable le temps que sa dura. Le régisseur prit enfin la peine de terminer sa phrase après avoir feuilleter les milliers de papiers qu'il tenait dans ses mains.

- « La candidate ayant été le plus impressionnante et qui intègrera le groupe dès maintenant porte le numéro 345 »

Un frisson glacial parcouru mon corps, prenant un malin plaisir à congeler ma gorge, mes bras, mes jambes et mon cœur. La candidate choisie s'avança vers la porte, en souriant de toutes ses dents nacrées. On entendait distinctement le bruit de ses talons aiguilles de 16 cm sur le carrelage, couverts quelque peu par la flot d'insultes qui jaillirent du tas. De mon côté, la déception me rattrapait tel un boulet que l'on traîne à ses pieds. Il m'emmenait dans un fossé sans fond, j'étais paralysée, je n'osais plus bouger, ni dire quoi que se soit. J'avais compris. Cette fois, le boulet restera ancré en moi. J'étais lasse de tous ces efforts pour qu'enfin les autres comprennent qui j'étais. J'en avais asser de me battre, asser d'exister. Peut être que le poids que je traîne depuis maintenant trop longtemps ma enfin fait comprendre que j'étais condamnée à être la fille discrète et insignifiante.


Du fond de mon fossé, je ne remarquai même pas que la blonde ressortie suivi du régisseur de la pièce qui accueillais le groupe. A moins que je sois restée pétrifiée pendant des heures, ce qui me semble un peu tiré par les cheveux, il y'avait un pépin.


En effet, je vis rapidement que la blonde abordait une mine écœurée sous ses dix couches de fond de teint. Oula ! C'est qu'elle ferait peur la porcelaine ! Les hurlements redoublèrent d'intensités. Le régisseur se gratta la tête, l'air affreusement embarrassé. Nous attendions toutes dans l'impatience la plus totale une explication de sa part, explication qui ne tarda pas à se faire attendre :

- « Heu veillez m'excuser, je me suis un peu perdu dans mes paperasses. Toujours est-il que la candidate gagnante porte le numéro 435. Encore pardon pour les désagréments occasionnés. »

Si je devais résumer ma réaction en cinq mots, ça donnerai : surprise, incompréhension, fierté, euphorie, puis paralysie. Tout d'abord, je ne compris pas, je cru entendre le numéro que je possédais à la loterie. Ensuite vint une joie extrême, le plaisir, une fierté sans appel. Et une part de doute, « Non ! Il a dut se tromper de numéro encore une fois ! », mais non ! Il me souriait de toute ses dents !


Le boulet se détacha, je pouvais le voir partir au loin et lui crier « Adieu vieil ami !! ». J'étais loin ! Très loin de la planète Terre ! Le paradis ? Le bonheur suprême ? Peu importait ! Je voulais juste y rester ! Plus jamais revenir au quotidien, plus d'angoisse quant à l'avenir ! J'allais exercer ma passion ! J'avais enfin l'occasion de montrer au monde ce dont Angela est capable !


Oups, un retour à la réalité s'imposait, le régisseur m'attendait encore. Je passai à travers les poupées, un sourire immense figé sur mes lèvres, des larmes de joie qui dégoulinaient de mon menton. Les filles me regardaient méchamment, certaines m'injuriaient sans doute, mais je m'en fichais, je ne les écoutaient pas. Le régisseur poussa la porte du paradis, et j'avançai, pressée de voir mes sauveurs. Mais je n'avais pas pris la peine de réfléchir à ce qui m'attendait derrière la porte …

est ben tu nous laisse dans un sacré suspénce suite

oO "un passage copletement OUT" Ben ecoute Betty moi je l'ai aps vu, alors ça doit vouloir dire qu'il etait indispensable à ce chapitre ^^

Ce qui est marrant c'est qu'en lisant ce chapitre (plus que les deux autres) j'ai eu l'impression de te decouvrir toi plutot qu'Angela et du coup ça m'a mené à une reflexion sur toi, tonc aractere, tes emotions ... et du coup je l'ai relu une seconde fois.
Je redirai bien que les mots sont parfaitement appropriés mais ça ferait un peu trop pensé à mon commentaire sur le dernier chapitre !

Sincerement Betty je sais pas quoi te dire de plus que sur les autres chapitres (et ce sera surment le cas des prochains) c'est juste magnifiquement geniale !

Ola magnifiquement géniale n'exagerons rien ^^' Ca me fait très plaisir mais je crois que tu y vas un peu fort xD

Et bien d'après toi j'ai parfaitement reussi à incorporer LE passage dans ce chapitre, tant mieux alors, ça veut dire que j'ai bien bossée xD Je ne vous dirai donc pas lequel c'était pour pas gacher mon moment de gloire ^^

Comme je te l'ai dit en MP l'autre jour, il est évident qu'Angela est bien entendu moi. Je crois que c'est pour ça que j'arrive très bien à décrire son caractère, c'est exactement le mien.
Et oui, la petite fille insignifiante qui crie " sauvez moi " et qui pleure toujours sur ces peluches c'est moi ^^ Enfin j'imagine que vous vous en doutiez déjà. Plus vous apprenez à découvrir Angela, plus vous me découvrez en fait. D'ailleurs, j'ai faillis l'appeler Betty mais ça aurait fait un peu copier / coller xD

Lol oui c'est quand meme bien de te cacher derriere un nom ^^
Par contre le magnifiquement geniale est PAS DU TOUT exagerer à mon gout !

C'est une suite géniale !!!
Betty, tu écris vraiment super bien ! J'ai hate de voir la suite !!!

Merci beaucoup Karo' Je ne sais pas quand je posterais la suite, cette semaine c'est sûr.

Ouais bon alors je m'excuse d'avance pour le double post ^^' Enfin voici le chapitre 4.

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Chapitre 4 :


Je pénétrai dans la fameuse salle, l'esprit encore sous le choc depuis l'annonce précédente. C'est alors que je compris, et vis enfin ce qui m'attendais depuis déjà dix minutes derrière la porte. Mon sang ne fît qu'un tour, puis se glaça. J'essayais vainement de rappeler mes facultés mentales à l'ordre, de leurs donner des ordres pour leurs faire reprendre vie, de supplier mon esprit d'être de nouveau mon subconscient et mon ami de toujours.


C'était peine perdu, mon corps était déjà à la limite de ses capacités de fonctionnement, alors mon esprit était quelque peu injoignable. Mon corps pouvait effectuer des mouvements mécaniques alors que mes neurones en étaient incapables.


Néanmoins, mes membres ne profitaient pas de cet avantage, et je restai figée sur place pendant je ne sais combien de temps. Mes yeux se retrouvaient hypnotisés, obnubilés par ce qui se tenait devant eux. Une image dont j'avais tant de fois rêvée. Ce n'était jusqu'à présent que pur fantasme, un sentiment égoïste, une image que je conservais pour moi seule dans un coin reculé de mon cerveau. Étais-je dans un rêve ? Pitié dîtes moi que non ! Dîtes moi que pour une fois, la réalité est encore plus merveilleuse que la fiction ! Dîtes moi que j'ai le droit de vivre une partie de mes fantasmes !


Ma bouche restait figée en O devant la magnificence de la situation. Comment réagir autrement que par l'admiration ? Un rêve dont je n'avais jamais osé rêver se déroulait sous mes yeux ! Quelle autre réaction adopter ? Je faisais un rapide tour des émotions que je pourrais simuler, mon esprit faisait son grand retour pour m'aider dans cette tâche et à affronter cette situation inattendue et compliquée.


Je ne sais combien de temps je restais pétrifiée dans l'angoisse et le plaisir. Morte de bonheur … Connaissez vous plus belle façon d'achever sa vie ? J'entendis des voix en moi … Des murmures, puis des paroles fortes et distinctes : «Alors voici les dernières analyses de ton cerveau que tu as commandée : tu peux donc simuler la fille hystérique et te jeter sur eux, ou alors te la jouer cool et relax et arriver de façon calme reposer. Si ton cerveau peut se permettre une suggestion, je te conseille la solution 2. Ils verront que tu n'es pas ordinaire, ça fera toujours bonne impression … » Il continuait son laïus mais je dois avouer que je ne prêtais plus attention à ses dires.


Je me perdais dans des contemplations et divagations excessives. Je ne voulais plus que l'image quitte mon cerveau, je désirais la visionner, encore et encore comme un film que l'on a vu 50 000 fois et qui nous rappelle de délicieux instants et des souvenirs inoubliables. Et cette image, des souvenirs elle m'en rappelaient ! O que oui ! Je l'avais déjà admirée maintes et maintes fois dans des magazines sur internet ou en posters, mais le réel est toujours beaucoup plus impressionnant. Je me rappelais toutes ces heures passées à attendre sous la pluie, toutes ces larmes versées lorsque je vis l'image pour la première fois, à plus de 100 mètres de moi.


En cette journée de 21 juin, je voyais pour la première fois le fruit de mon admiration à moins de 2 mètres de mon corps pétrifié, c'est pourquoi j'étais à ce point obsédée par la magie de ma position. La réalité était si belle à cet instant. Elle n'en est que plus jouissif quand elle est accessible, presque palpable. Voir n'est pas tout, toucher est un sens bien plus éloquent. Pour beaucoup, toucher l'image était presque impossible, c'est pourquoi j'étais si émue, j'étais complètement plongée dans un monde artificiel, pour moi il était inconcevable que je sois dans un univers rationnel, qui jusqu'à présent ne m'avait pas fait de cadeau. J'étais l'une des seules qui aurais désormais le droit de toucher, sentir et contempler jour après jour mon image, de rire et de pleurer avec elle. Pour combien de temps ? Elle en serait la seule maîtresse. Je me permettais de la détailler, profitant à chaque seconde de ma présence éphémère.


Soudain je pris conscience que l'image était vivante, et que je devais me réveiller le plus rapidement possible afin de ne pas passer pour une folle et qu'elle me fasse interner dans un asile. Ou pire ! Qu'elle me renvoie dans la terrible salle aux barbies !


Il fallait que des sons sortent de ma bouche de toute urgence, de préférence des paroles censées. Mission impossible pour le bouillon que constituait mon cerveau. A cette instant, je n'étais capable que de cligner parfois les yeux pour que ceux-ci ne se dessèches pas trop. Une ultime tentative de conversation donna quelque chose qui ressembla vaguement à ceci :


« He … He … Hel … »


Je crois que l'image souriait. Vite !! Me réveiller devenait vital !! Je tentais de reprendre ma respiration afin de redevenir humaine. Je me suppliait : « Réveilles toi Angela ! Réveilles toi !! ». Je n'arrivais qu'à reconnecter les différents nerfs de mon bras droit. Il bougea lentement dans le vide, en se dirigeant vers mon bras gauche. C'était un spectacle absolument effarant. J'étais figée au milieu d'une pièce constituée uniquement de meubles superflus, les yeux exorbités et la bouche inanimée. On aurait pu croire que j'étais une poupée de cire du musée Grevin si je n'avais pas eus le bras qui se déplaçait de manière articulé. Ma main droite arriva enfin à son point de stationnement puis pinça violemment mon bras gauche. C'était la seule action que j'avais pu ordonnée à mon corps inactif. L'effet n'en fût que des plus efficace, je sorti violemment de mon rêve. Je dégringolais dans la réalité. Et dans la réalité, je passais pour une folle. Ma bouche se ferma instinctivement et mes pieds retrouvèrent la vie. Haleluja ! Je n'étais plus une marionnette ! Je me félicitait de mon geste, certes un peu violent mais plutôt efficace puisqu'il m'avait redonné consistance humaine.


Soudain je repris conscience de ma présence dans cette pièce et tournait une fois de plus le regard vers l'image. Elle aussi me fixait, rien d'étonnant, aujourd'hui c'était moi le centre de l'attention. Je n'y étais pas habituée, et je n'aimais pas particulièrement ça. Être fixée comme si j'étais un monstre me mettait particulièrement mal à l'aise. Et je ne savais pas quoi dire pour rattraper mon hystérie passée. La première impression est toujours la meilleure dit-on, je craignais qu'elle ne me soit pas favorable en ce moment. Un des personnage de l'image, un homme avec des dreads s'avança vers moi puis me parla en Anglais de façon à ce que je puisse comprendre. Heureusement, je parlais parfaitement cette langue, ma mère étant elle même Anglaise. ( Note de Betty : Il est évident que je vais bien sûr tout mettre en Français ).


«Vous voyez ? C'est toujours l'effet que je fais aux filles ! »


Les autres personnages éclatèrent de rire, et s'avancèrent eux aussi vers moi. Le plus grand coiffé comme un hérisson me pris alors dans ces bras. Il m'enlaça tellement fort, je ne respirais déjà pas beaucoup mais alors là je suffoquais . Et peu à peu, la surprise laissa place à l'euphorie. Je souris pour exprimer à quel point je n'aurais jamais voulu échanger ma place avec une autre. Les 3 autres personnages étaient les bras croisés derrière le grand bonhomme qui m'enlaçait et souriaient.


L'homme qui m'avait pris dans ses bras me dit alors une phrase qui restera à jamais gravée dans mon esprit. Elle sortie de sa bouche comme une parole rassurante, voulant sans doute que je réagisse enfin. Mais cette phrase … Je crois que c'est la plus belle chose que l'on m'est dite. Elle régit dans mon esprit comme un écho, aujourd'hui encore je l'entend distinctement.

Il me lâcha après une bonne minute à m'enlacer, et me dit en Français :

« Bienvenue dans le groupe Tokio Hotel »

Whaaa !! Betty, you are the best !
J'ai adoré, je suis à fond dans l'histoire ! J'ai hate de voir la suite !!

O c'est gentil ! Surtout que j'avais peur que ce chapitre ne soit pas très captivant ^^

Merci beaucoup ! J'ai terminer le prochain chapitre et là je suis à fond xD Donc j'espère en terminer un autre ce soir !

Ah Betty j'aimerai tellement etre à la place d'Angela( pour moi c'est peine perdu etanbt donné que je chante comme une casserole il me foutrait à la porte à peine j'aurai opuvert la bouche )

Bref c'est pas la question !

Je sais jamais quoi te dire, juste que c'est hallucinant comment t'as reussi à ecrire autant de lignes (carrement le chapitre ^^) sur l'inactivité d'Angela et son incapacité de réaction ! Et tout ça sans qu'à aucun moment on ne s'ennuie toutes les liges sont captivantes et essentielles à ton histoire !

Franchement j'adore comment t'embellit, decrit les choses aux details pres et à la eprfection !

Sa me fait rudement plaisir, surtout que comme je l'ai dit, j'avais peur que ce chapitre vous ennuie un peu étant donné qu'il y'a très peu d'action.

Par contre, les autres chapitres vont être beaucoup plus dynamique et entreront les dialogues que jusqu'à présent j'avais un peu négligée. ( Oui les dialogues c'est pas ma spécialité ).

En géneral je mise tout sur les descriptions des sentiments etc ... mais certains lecteurs sont jeunes et désireux d'action. Et puis surtout, il était essentiel que la suite soit un peu plus dynamique. Evidement, je vais décrire le caractère d'Angela mais j'avoue avoir un peu de mal pour l'instant à relier les 2 ^^'

J'aimerais aussi faire des scènes Hot mais ça viendra un peu plus tard xD ( Je préviens pour pas me faire engueuler quand ça viendra )

... dead ...
j'ame bien qd tu décris mais je veux bien un peu de dialogues...

Je viens de lire ta fic' pour la première fois et franchement elle est géniale !
Love it !
Tu écris super bien, c'est fou comment t'arrives à décrire les sentiments d'angela, ses réactions ...
Puis l'histoire est super captivante !
Vivement la suite =)

Merci beaucoup Alia

Citation :

... dead ...

Heu je dois le prendre comment ? ^^' ( t'inquiètes, les dialogues vont débarquer )

j'adore, vu le smile après ! ^^

Ouf xD Merci

C'est Géniale!!!!!!

Tu décris super bien les réactions d'Angela on s'y croirait c'est hallussinant!!!!



Suite stp!!=)

Heey. Franchement Chapeau Betty . Ta Fic est Vraiment Géniale
De plus, j'ai vraiment l'impression de m'y retrouver dedant. Angela est Plutot timide , et N'a pas vraiment confiance en elle.
Je n'ai pas toujours aimé les récits sans dialogue, Mais là c'est vraiment bien écrit, alors ça ne me gène pas, alors avec dialogues ta fic sera parfaite.
Tu écris super bien, et décris parfaitement les émotions et ce que ressent angela. Une fois qu'on commence c'est tellement prenant, qu'on ne peut pas s'en détacher !
Suite !!!!!

Ba merci beaucoup les filles ^^ ( Que dire de plus ? )

Je posterais sans doute la suite demain, du moins je l'espère parce que j'ai pas mal de devoirs ^^'

Merci de me complimenter sur mon écriture, je fais très attention puisque je suis en première L alors pour moi il est essentiel de bien écrire. Quant aux caractères des gens, j'arrivent très bien à les cerner.

Voilà merci ... Rien d'autre à dire xD