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| [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel | |
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Auteur | Message |
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Saby13
Messages : 423 Points : 29 Date d'inscription : 13/07/2008
Âge : 45 Localisation : guadeloupe
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Mar 2 Sep 2008 - 21:08 | |
| Je suis une grande fan de "Lost" et a chaque fin d'episode je suis en transe, et je me dis que je survivrai pas a l'attente du prochain ..........; ben là c'est pareil, lol. Merci , et vivement la suite ( au fait pour la description du concert de Marseille, tu y était?? ) | |
| | | emilie36963
Messages : 6119 Points : 8106 Date d'inscription : 15/07/2008
Âge : 40 Localisation : Strasbourg
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Mar 2 Sep 2008 - 21:14 | |
| Merci pour ton commentaire , je vais dormir sur mes deux oreilles pour le coup (parce que je viens juste d'écrire ça, et je suis toujours stressée à l'attente du premier commentaire sur un nouveau chapitre...). Et non, je n'étais pas au concert de Marseille (pas dans les loges non plus )) ), j'ai fait quelques recherches sur le net et j'ai inventé le reste. | |
| | | Saby13
Messages : 423 Points : 29 Date d'inscription : 13/07/2008
Âge : 45 Localisation : guadeloupe
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Mar 2 Sep 2008 - 21:20 | |
| C'est bluffant car moi j'y étais et c'est exactement comme ca que ca c'est passé a Marseille ( pour les loges je sais pas bien sur, lol ) tu fais des recherches? t'as des tonnes de photos? t'as une vie a cote de TH? MDR, je te taquine t'es une vraie fan comme je les aime, lol | |
| | | lilie110381
Messages : 2560 Points : 266 Date d'inscription : 11/02/2008
Âge : 43 Localisation : 38 vienne
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Mer 3 Sep 2008 - 5:15 | |
| oh oui :--) saby à tout à fait raison tes fanfictions sont enormes tellement qu'on a toujours peur de lire le dernier chapitre biz et | |
| | | emilie36963
Messages : 6119 Points : 8106 Date d'inscription : 15/07/2008
Âge : 40 Localisation : Strasbourg
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Mer 3 Sep 2008 - 19:35 | |
| lol... Oui, je fais des recherches, j'y passe des heures des fois, histoire de ne pas raconter n'importe quoi... Par exemple, pour la scène où ils interprètent "In Die Nacht" - Tom au chant et Bill à la guitare -, j'ai du regarder une centaine de version de "In Die Nacht" sur Youtube (jusqu'à en être dégoûtée, et il m'en faut beaucoup pour me dégoûter de cette chanson...). Mais je suis loin d'être la fan la plus acharnée, je suis sur d'autres forums et des fois j'ai vraiment l'impression d'être à l'arrache question news ou même sur leurs vies perso... Et oui, j'ai une vie :--) J'ai un travail, un copain, des passions... mais tous les midis je passe une heure à écrire mes petites rêvasseries pour d'autres rêveuses et tous les soirs (quand mon copain bosse, il travaille de nuit) je traîne sur les forums avec mes cops' Mais oui, je suis accro, je vous l'ai déjà dit... et ce soir je suis encore plus accro que d'habitude, vous savez pourquoi )) | |
| | | Auré46
Messages : 895 Points : 371 Date d'inscription : 10/08/2008
Âge : 44 Localisation : cahors
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Ven 5 Sep 2008 - 14:34 | |
| Super comme d'habitude, ça ne m'étonne pas que ça te prenne du temps si tu fais des recherches, et tout et tout..... Désolé de te contredire mais t'es une acharnée!!!!! Il parait que tu as des photos hot!! alors je vais aller voir...... Et continues....... | |
| | | _Karo'_ Miss TH-Live.com 2008 & 2009
Messages : 16734 Points : 18627 Date d'inscription : 08/05/2008
Âge : 29 Localisation : Neverland
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Ven 5 Sep 2008 - 16:53 | |
| C'est géniale ! | |
| | | x-x-tom-kaulitz-x-x
Messages : 563 Points : 269 Date d'inscription : 30/08/2008
Âge : 28 Localisation : Entre l'amour et la haine....
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Sam 6 Sep 2008 - 0:10 | |
| Jadors ton histoire va t'il y avoir une suite !???!! je l'espere !!! jadors comment tu écries c'est vraiment super beau je dois te l'avouer a qu'elle que reprise de ton histoire comme quand Allison apprend que Bill est malade et quand elle lui caresse la joue etc... j'ai verser une larme je me laisse vraiment transporter par ton histoire !!! Tu es vraiment super douée pour sa !! BRAVO | |
| | | Liz'.
Messages : 39 Points : 0 Date d'inscription : 25/08/2008
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Sam 6 Sep 2008 - 9:55 | |
| C'est magnifique, j'aime beaucoup. (L) | |
| | | emilie36963
Messages : 6119 Points : 8106 Date d'inscription : 15/07/2008
Âge : 40 Localisation : Strasbourg
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Dim 7 Sep 2008 - 16:30 | |
| Merci pour tous vos commentaires :--) Ca me touche beaucoup.
Et oui x-x-tom-kaulitz-x-x, il y a une suite et je compte bien la finir cette histoire. Ca sera la première histoire longue que je finirai, j'ai toujours abandonné en cours de route, mais cette fois je suis bien partie pour aller au bout.
Chapitre 19
En début de soirée, le personnel médical nous demanda de quitter les lieux car les horaires de visites étaient depuis longtemps dépassées. Je crois qu'ils en avaient aussi marre de nous entendre papoter et de nous voir scoiter la chambre de Bill. Les patients de la clinique étaient plutôt âgés, et ils n'appréciaient pas le dérangement. Ca me faisait mal au coeur de laisser Bill tout seul, mais on n'avait pas le choix. Alors on retourna à l'hôtel pour y dîner et on finit dans nos chambres respectives. Je flânais tranquillement entre la télévision et mon livre d'histoire-géo que j'avais amené pour mes révisions lorsque Tom frappa à ma porte.
Tom : Hey ! Je vais faire un tour en boite, tu veux venir ? Allison : En boite ? Il y une discothèque dans ce patelin, pour les dix petits vieux qui vivent ici ? Tom : Non, mais on est à vingt minutes de Wittenberge et il y a quelques endroits sympa là-bas, m'a dit Lucas. Lucas était l'employé qui nous avait accompagné - Bill et moi - de Marseille jusqu'ici. Il avait pris une chambre dans un hôtel d'une ville voisine, comme on n'avait pas besoin de ces services pour le moment. Tom : Il passe me chercher pour m'y conduire. Allison : Tu n'as pas peur qu'il y ait une émeute dans la boite si des personnes te reconnaissent ? Tom : Lucas m'a dit que c'était cool. Donc soit il nous fera passer en VIP, soit il a trouvé un endroit calme où on ne risque pas de nous embêter. De toute façon, quand je suis seul je me fais moins reconnaître qu'avec Bill qui ne passe pas vraiment inaperçu. Puis personne ne s'attend à me trouver là, donc... Ca faisait longtemps que je n'étais plus sortie en boite, et j'avais bien envie de me défouler. Il fallait que j'en profite parce que dès qu'Andrew me mettrait la main dessus, je serais privée de sortie jusqu'à ma majorité. Allison : Ok, je suis partante. Il passe dans combien de temps ? Tom : D'ici dix minutes, mais il peut attendre si tu veux te changer. Allison : Non, je vais y aller comme ça.
Je portais toujours le jeans et le petit haut de ce matin. Comme je n'avais pas grand chose d'autre à me mettre et que je sortais juste pour me détendre et m'amuser un peu, je n'avais pas envie de trop me pomponner. J'attachai juste mes cheveux avec une pince et attrapai mon sac et ma veste avant de le suivre jusqu'au rez-de-chaussée.
Lucas nous conduisit jusqu'à une boite qu'il connaissait. C'était une salle petite et sombre qui accueillait surtout des clients réguliers, on ne devait pas être embêté mais il restait quand même à quelques mètres de nous au cas où on viendrait nous importuner. On se dirigea d'abord vers le bar pour prendre des boissons, sans alcool pour moi, je n'allais pas faire deux fois la même erreur, je voulais m'amuser mais garder la tête froide. On resta assis quelques instants à inspecter ces lieux nouveaux pour nous jusqu'à ce qu'un jeune homme s'approche de moi avec un sourire.
Le jeune homme en parlant fort au dessus de la musique : Salut ! Tu veux danser ? Il était charmant et je n'étais pas venue ici pour rester assise, alors j'acceptai volontiers. Je me tournai vers Tom en sautant de mon tabouret. Allison en élevant la voix : A toute à l'heure ! Je lui fis un sourire qu'il me rendit. Je ne m'inquiétais pas pour lui, le connaissant, il allait rapidement se trouver une fille pour danser et plus si affinités. Et avec Tom, il y avait souvent affinités. Le jeune homme à l'oreille d'Allison : C'est quoi ton nom ? Allison à son oreille : Allison et toi ? Le jeune homme à l'oreille d'Allison : Matt.
J'acquiesçai en hochant la tête, il n'était pas facile de discuter ici, et ce n'était pas vraiment fait pour ça, alors on alla jusqu'à la piste de danse. Il n'y avait pas grand monde, on s'installa au milieu et on se mit à danser sur le morceau déjà entamé. Je me rendis vite compte qu'il était au moins aussi mauvais danseur qu'il était attirant. Il bougeait à peine et pas du tout en rythme. J'essayai de me mettre dans l'ambiance et de laisser la musique me guider, mais son regard qui dévisageait chaque parcelle de mon corps me rendait mal à l'aise. Son sourire que je trouvais d'abord charmant me faisait plus penser maintenant à une mimique disgracieuse. Quand il commença à se rapprocher de moi, réduisant mon espace personnel, je reculai un peu, mais il persévérait. J'avais horreur de me sentir coincée comme ça. Je jetai un regard vers le bar. Tom discutait avec Lucas, et ils regardaient tous les deux dans ma direction. J'échangeai un regard avec Tom et il quitta le bar pour venir vers moi. La chanson prit fin à cet instant, et avant que Matt n'ait le temps de me demander une autre danse, Tom était là.
Tom : Tu m'accordes cette danse ? Je ne sais pas si c'était le fait de me débarrasser de Matt ou le charme naturel de Tom, mais j'acquiesçai avec un grand sourire. On alla un peu plus loin. Tom : Alors, tu ne me remercies pas ? Allison : De quoi ? Tom : De t'avoir débarrassé du pot de colle ? Allison : Je ne t'avais rien demandé ! Tom : J'ai bien vu le regard désespéré que tu m'as lancé, même Lucas avait compris le message. Allison : Ok, c'est vrai. Il était pénible. Tom : Et ? Allison : Merci. Tom : C'est tout ? Il me regardait comme s'il attendait quelque chose. Je m'approchai de lui et lui fis un bisou sur la joue. Il me fit un de sourire enjôleur et un de ses regards. Allison : Ne me regardes pas comme ça ! Tom : Comment ? Allison : Comme ça !
Il avait toujours le même regard taquin et il faisait bouger son piercing avec sa langue. Décidément, il n'était pas près de changer. Je hochais la tête de façon négative comme pour le réprimander, mais je gardais mon sourire. Son comportement m'agaçait, mais je ne pouvais pas me résoudre à lui en vouloir vraiment. Il avait quelque chose d'attachant et d'attirant, et même si mon coeur n'était plus à prendre, je le trouvais quand même mignon et adorable.
Allison : Aller, viens danser avec moi.
Il s'approcha et les premières notes de la chanson suivante se firent entendre. Je ne la connaissais pas mais ça bougeait bien, et c'est tout ce qui m'importait. Tom était un très bon danseur je dois dire, et je ne me débrouillais pas si mal non plus. On s'accordait bien tous les deux. Je trouvais ça amusant de danser avec lui, juste en amis comme ça. La musique était entraînante. Je laissais mon corps bouger tout seul, je me laissais complètement aller et c'était très agréable. Tom était un partenaire de danse idéal, et je ne comptais plus danser avec quelqu'un d'autre de la soirée. De toute façon, je n'étais pas venue ici pour faire des rencontres, mais juste pour en profiter et passer un bon moment, et c'était le cas.
Après plusieurs chansons qui avaient un bon rythme, les spots lumineux cessèrent de vaciller au rythme de la musique pour rester fixes, et les premières notes d'un slow se firent t'entendre. Les quelques couples autour de nous se rapprochèrent. Et Tom s'approcha de moi. J'hésitai un instant, mais je n'avais pas envie de me rasseoir, et après m'être défoulée, ça me tentait bien une chanson un peu plus calme. Il glissa ses mains autour de ma taille. Je passai mes bras autour de lui. Son corps contre le mien. On bougeait doucement. Il enfuit son visage dans mon cou. On respirait calmement, appréciant le contact l'un de l'autre. J'inspirai son odeur, et je me rappelai de tout : chaque détail, chaque sensation et chaque sentiment, de la nuit qu'on avait partagée. On avait été intime, on avait été proche, et ça s'était si vite terminé. Il aurait pu en être autrement, je n'avais pas l'impression que ça avait été ma décision mais en fin de compte, j'étais contente aujourd'hui que ça en soit resté là. Je me demandais ce que faisait Bill à cet instant. Il avait sûrement du passer sa soirée à se languir tout seul dans cette chambre hostile. J'aurais bien voulu rester avec lui, continuer à parler de tout et de n'importe quoi, juste traîner en sa compagnie. Je me demandais quand on allait enfin savoir ce qu'il en était pour son kyste, être dans l'attente était pire que tout. Je n'étais pas croyante, mais j'aurais été capable à de prier pour que tout aille bien, qu'il soit vite de retour auprès de son public.
J'étais perdue dans mes pensées, tout en me laissant bercer par la musique. Je ne remarquai pas tout de suite que les mains de Tom avaient doucement glissées sous mon t-shirt, dans mon dos. Je n'y prêtai pas vraiment attention, jusqu'à ce que je sente ses lèvres contre ma peau dans mon cou. Ses lèvres chaudes et douces en contact avec une des parties les plus sensibles de mon être. J'étais bien contre lui, et je préférais ne pas penser qu'il avait la moindre intention de tenter quelque chose avec moi. Mais lorsque ses lèvres s'écartèrent légèrement et que je sentis sa langue caresser ma peau avec sensualité, il n'y avait plus de doute possible. Je me perdis une seconde dans cette sensation si agréable, jusqu'à ce que je reprenne mes esprits et que je ne le repousse, brisant notre étreinte.
Allison : Mais qu'est ce que tu fais ? Tom : Je... je te lèche le cou. Il avait la même expression qu'un petit garçon qui venait de se faire attraper avec du Nutella partout sur le visage alors qu'on lui avait interdit d'en manger. Allison : Je croyais qu'on était amis. Tom : On l'est. Allison : Tu as une drôle de définition de l'amitié. Tom : Tu sais bien que t'en as autant envie que moi. Allison : Non, Tom. Tom : Tu ne disais pas ça la dernière fois ! Allison : C'était il y a bien longtemps, beaucoup de choses ont changé depuis. Il hocha la tête et se rapprocha de moi pour m'embrasser mais je reculai. Tom : C'est quoi ton problème ? Allison : C'est toi mon problème ! Ecoutes, si tu as envie de tirer un coup, tu n'as qu'à te trouver quelqu'un d'autre, il y a pleins de filles ici. Je désignai la piste de danse du regard. Allison : Je suis sûre que si tu leur fais ton petit numéro, ça va très bien fonctionner. Tiens, tu n'as qu'à leur dire qui tu es, et ça marchera encore mieux. Je me retournai, prête à m'en aller. Tom : Mais je n'ai pas envie d'une de ces filles, j'ai envie de toi. Allison : Oui, Tom, tu as envie de moi : là, maintenant, tout de suite. Et demain ? Il ne répondit rien. Allison : Evidement. Je vais t'attendre dans la voiture ! Je m'éloignai d'un pas rapide. J'allai jusqu'à Lucas toujours au bar. Allison : J'en ai marre, tu m'ouvres la voiture ? Lucas : Bien sûr. Il m'ouvrit. Je m'installai à l'arrière. Tom arriva presque immédiatement - seul - et s'assit à l'avant. Tom : Ramènes-nous, s'il te plaît.
Lucas acquiesça, et le reste du trajet se fit dans le silence le plus total. Je pouvais voir son visage dans le rétroviseur, mais dès qu'il baissa les yeux et que son regard croisa le mien, je détournai les yeux. J'étais furieuse, il avait gâché ma soirée, je lui avais fait confiance, et il en avait abusé. Je le trouvais immature et manipulateur. Et son petit jeu ne m'amusait plus du tout.
Dernière édition par emilie36963 le Dim 7 Sep 2008 - 17:23, édité 1 fois | |
| | | Liz'.
Messages : 39 Points : 0 Date d'inscription : 25/08/2008
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Dim 7 Sep 2008 - 17:21 | |
| Géant ! : D J'veux la suite. x) | |
| | | lilie110381
Messages : 2560 Points : 266 Date d'inscription : 11/02/2008
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| | | | Saby13
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Âge : 45 Localisation : guadeloupe
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Dim 7 Sep 2008 - 21:19 | |
| je me suis regalée comme d'habitude, lol vivement la suite!!! | |
| | | Auré46
Messages : 895 Points : 371 Date d'inscription : 10/08/2008
Âge : 44 Localisation : cahors
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Dim 7 Sep 2008 - 21:55 | |
| Quoi!!!!!!???? Tu nous laisses dans cet état? La suiiiiiite.........Merci | |
| | | emilie36963
Messages : 6119 Points : 8106 Date d'inscription : 15/07/2008
Âge : 40 Localisation : Strasbourg
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Mer 10 Sep 2008 - 19:55 | |
| Chapitre 20
On arriva à l'hôtel et on retourna chacun à notre chambre sans un mot. Je me jetai sur le lit, pensive. Il y avait un orage qui se préparait, je pouvais le sentir. J'avais horreur de ça, la pluie tombait déjà en rafale contre ma vitre. Je me levai du lit d'un bond pour fermer les rideaux. Je n'avais pas sommeil, comme d'habitude. Et je n'avais rien à faire, comme d'habitude. J'entendais les premiers coups de tonnerres raisonner au loin, il fallait tendre l'oreille pour les entendre, seul les sons les plus graves parvenaient jusqu'à moi. Mes parents étaient morts un soir d'orage, ce n'était pas la raison de leur accident, mais ça y avait contribué. J'allumai la télévision, et zappais encore et encore, sans vraiment porter d'attention aux images qui défilaient devant mes yeux. J'entendais l'orage continuer de gronder, j'étais de plus en plus stressée et angoissée. J'avais beau essayer de me focaliser sur autre chose, rien n'y faisait. Un coup de tonnerre plus fort que les autres se fit entendre, il ne devait plus être si loin maintenant. Mon portable fit un bruit aigu m'indiquant que j'avais reçu un message texte. Je fus surprise en voyant le nom de l'expéditeur s'afficher.
Ca venait du portable de Bill : "Tu dors ?" Il était plus de deux heures du matin maintenant. J'avais bien envie de discuter avec lui. Je répondis : "Non. Je t'appelle." J'allais composer son numéro quand je reçus un autre message de sa part : "Non, n'appelles pas !" Je me demandais pourquoi il ne voulait pas me parler. Et j'attendais qu'il m'en dise plus, je savais qu'il lui fallait du temps pour taper sur le clavier de son portable, alors je patientais. Je reçus la suite de son message : "C'est interdit ici de recevoir des appels après 21h00. La gardienne de prison fait des rondes dans le couloir." C'est comme ça qu'on avait surnommé la vieille infirmière qui nous avait rappelé à l'ordre tout à l'heure. Allison : "Pourquoi tu ne dors pas ?" Un autre coup de tonnerre se fit entendre. J'attendais sa réponse qui tardait à venir. Bill : "Il y a de l'orage ici. Ca m'a réveillé." Allison : "Je sais, ici aussi. On n'est pas bien loin." Bill : "Et ça va toi ?"
Je lui avais dit au cours d'une de nos conversations que j'avais une phobie de l'orage, et il semblait s'en souvenir. La foudre s'abattit violemment juste à coté de l'hôtel me faisant sursauter. J'avais envie de m'enfermer dans la salle de bain, ou de foutre le camp d'ici, parce que je ne me sentais plus du tout en sécurité, j'avais l'impression que l'orage était juste sur l'hôtel.
Allison : "Pas trop :-( " J'attendais son message suivant, mais il tardait à venir, alors j'ajoutai : "J'aimerais que tu sois là." Il me répondit : "Attends."
J'attendais, mais je ne savais pas ce que j'attendais. L'orage ne s'arrêtait pas, j'entre-ouvrais les rideaux et je vis la foudre s'abattre simultanément avec les coups de tonnerre qui résonnaient. Je m'assis sur le lit et me forçais à respirer profondément comme on me l'avait appris pour ne pas paniquer. Souffler doucement, puis laisser l'air venir remplir mes poumons naturellement sans inspirer, puis recommencer. Mon rythme cardiaque ralentissait. Je m'apaisais, jusqu'à ce que j'entende un fracas à l'extérieur, le tonnerre tapait de plus belle. Je tremblais et je me disais que j'aurais bien aimé qu'Andrew soit là.
Après plusieurs minutes, quelqu'un frappa à ma porte. Je m'approchai de la porte sans ouvrir, méfiante étant donné l'heure tardive.
Allison : Oui ? Tom : C'est moi. Allison : Qu'est ce que tu veux ? Je n'étais plus énervée du tout. J'étais juste effrayée, et je n'avais pas envie de repartir dans une dispute avec lui, j'étais déjà à bout de force. Tom : Ouvres, s'il te plaît. Sa voix était calme. J'entre-ouvrai la porte et le regardais d'un air austère en gardant le silence. Tom : Ca va ? Allison : Oui, qu'est ce que tu veux juste ? Tom : Je te demande ça parce que tu as une larme sur le visage. Je passai ma main sur ma joue pour m'essuyer rapidement, je n'avais pas remarqué qu'elle avait coulé. Un autre coup de tonnerre tomba juste devant ma fenêtre, mon coeur s'emballait à nouveau. Allison : Quand est ce que ça va s'arrêter ?!!? Tom : Ils ont annoncé de l'orage pour une bonne partie de la nuit. Tu veux que je reste avec toi ? Je le regardais, perplexe. Tom : Bill m'a dit que tu as peur des orages. Allison : Il a fait ça ? Tom : Oui, il vient de m'envoyer des messages textes. Je ne savais pas si je devais lui en vouloir ou le remercier. Tom : Il s'inquiète pour toi. Il m'a demandé de voir si ça allait. Allison : Ca va, ne te forces pas. On se verra demain.
Je m'apprêtai à refermer la porte. Je n'avais pas envie de rester seule, mais il avait une certaine désinvolture dans sa voix, et sa façon de m'expliquer qu'il était là parce que Bill le lui avait demandé me laissait vraiment penser qu'il n'en avait rien à faire de moi.
Tom : Ecoutes, je vais te dire un truc sur moi que très peu de gens savent. Le tonnerre ne cessait pas, c'était comme s'il s'acharnait volontairement sur cet d'hôtel. Il ne pouvait pas se déplacer de quelques kilomètres, il restait juste au-dessus de moi comme s'il avait une volonté propre de s'en prendre à moi. Allison : Je t'écoute. Ma voix tremblait. Je jetai un regard anxieux vers la fenêtre. Tom : J'ai peur du vide. Allison : C'est tout ? Tom : Ben... j'ai vraiment peur, je déteste être en hauteur, j'angoisse quand on passe sur des ponts, dans les bâtiments trop hauts, en avion... Allison : Tu fais comme si c'était un secret d'Etat. Tom : Quand même, un mec viril comme moi, avec un tel sex appeal... avoir peur du vide, ça peut surprendre. Il avait réussi à me faire sourire. Tom : Enfin, je voulais te dire que je comprends et que je sais ce que c'est d'avoir une peur déraisonnée de quelque chose de précis. Je réfléchissais un instant. Allison : J'aimerais bien que tu restes, mais je préfère mettre les choses au clair avant. Ce n'est pas la peine d'essayer quoi que ce soit avec moi, je ne coucherai plus jamais avec toi. Tom : Pourquoi ? Allison : Parce que... il faut vraiment que je t'explique ?
On était toujours sur le pas de la porte. Je me demandai s'il m'avait posé cette question pour détourner mon attention de l'orage. Si c'était le cas, ça avait en parti fonctionné. Après hésitation, j'ouvris grand la porte pour le laisser entrer. On s'assit chacun d'un coté du lit. Et je me disais qu'après tout, ça faisait un bout de temps qu'on se connaissait maintenant et on avait même jamais parlé franchement de ce qui c'était passé entre nous, ça me paraissait être le bon moment pour mettre les choses au clair.
Allison : Pour moi, la nuit qu'on a passée ensemble... c'était très agréable, mais pas seulement... ça n'était pas juste physique. Je ne peux pas coucher avec quelqu'un sans m'attacher émotionnellement. Je sais que tu ne veux pas être dans une relation suivie avec qui que ce soit, alors ça ne m'intéresse pas. Il acquiesçait. Tom : Ok. Mais... ça ne serait pas juste une excuse tout ça ? Allison : De quoi tu parles ? Tom : J'ai vu le regard que tu avais tout à l'heure, quand on était dans la chambre de Bill. Allison : ... Tom : Ton regard lorsque tu poses les yeux sur lui, t'as le béguin pour mon frangin, n'est ce pas ? Je changeai de couleur. Tom : Je ne peux pas t'en vouloir, c'est mon frère après tout... c'est un truc de famille, même s'il est moins irrésistible que moi, on partage quand même le même ADN. Allison : C'est n'importe quoi... Tom : Vraiment ? Tu peux me parler sincèrement, je ne lui dirais rien. Allison : Merci, ça ira. Je n'allais quand même pas me confier à lui. Tom : Donc tu l'admets ? Allison : J'ai rien dit du tout. Il me regardait d'un air suspect. Allison : Tu sais, je crois que tu es la personne la plus pénible sur Terre. Tom : Je vais prendre ça pour un compliment. Allison : Le contraire m'aurait étonné. Tom : Donc ? Allison : Donc rien du tout ! Rien qui ne te regarde. Je décidai de tenter de changer de sujet de conversation. Allison : T'as des nouvelles de Gustav et Georg ? Tom sur un ton sarcastique : Pas depuis ce matin. Oui, c'est vrai qu'ils étaient tous encore à Marseille ce matin. Je cherchais un autre sujet de conversation. Tom : Tu dis qu'on est amis et tout ça... mais on se confie à ses amis. Allison : Pourquoi j'ai l'impression que tu ne vas pas me lâcher avec ça ? Tom : Parce que c'est le cas... Il avait un sourire. Je poussai un soupire. Allison : Je ne sais pas en fait. Je n'en sais rien. Tom : Ca, ça veut dire oui. Allison : C'est compliqué de toute façon... Le tonnerre retentit à nouveau, il était toujours sur nous. Je regardais autour de moi avec appréhension. Tom : On ne risque rien ici, à l'intérieur. En plus, ils ont sûrement un paratonnerre dans cet hôtel. T'inquiètes-pas.
Ca me rassurait qu'il soit là, de ne pas être seule. Et je me dis que c'était quand même adorable de la part de Bill d'avoir demandé à son frère de me tenir compagnie, ce qu'il ne pouvait faire lui même. Je n'avais pas répondu sincèrement aux questions de Tom sur mes sentiments, je savais en réalité très bien ce que je ressentais pour Bill, même si j'aurais vraiment voulu qu'il en soit autrement.
On discuta une bonne partie de la nuit, son humour me calmait et me permettait de focaliser mon attention sur autre chose que l'objet de ma peur. Je ne comprenais pas Tom. Il pouvait être agréable et gentil par moments, même généreux et compréhensif. Il pouvait faire battre mon coeur. Mais l'instant d'après il était pénible, égoïste et indifférent. Je ne savais jamais sur quel pied danser avec lui. Il est vrai que c'était toujours quand il s'agissait de sexe qu'il avait ce comportement puéril et désagréable, je me demandai bien quel était son problème au juste. | |
| | | Auré46
Messages : 895 Points : 371 Date d'inscription : 10/08/2008
Âge : 44 Localisation : cahors
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Mer 10 Sep 2008 - 20:08 | |
| Ah lalalala son choix est fait et irrevocable?????? En tout cas c'est toujours aussi bien! | |
| | | Saby13
Messages : 423 Points : 29 Date d'inscription : 13/07/2008
Âge : 45 Localisation : guadeloupe
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Mer 10 Sep 2008 - 20:10 | |
| J'adore!!!!!!!!!!! wouah c'etait trop bien comme d'hab! bon ben maintenant faut attendre la suite, vite vite, Emilie stp!! | |
| | | emilie36963
Messages : 6119 Points : 8106 Date d'inscription : 15/07/2008
Âge : 40 Localisation : Strasbourg
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Jeu 11 Sep 2008 - 19:34 | |
| Merci pour vos commentaires :--) Bon, je suis en panne d'inspiration là.... lol... faudra attendre un mois )) Non je déconne, mais c'est vrai que je n'ai même pas commencer la suite, alors que d'habitude j'ai toujours un chapitre d'avance... quand mon Tomichou n'est plus là, je n'ai plus d'inspiration.... Et oui Auré, je ne peux pas la faire hésiter encore et encore, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y aura plus de scènes intéressantes avec Tom... et il y aura sûrement beaucoup de scènes intéressantes avec Bill, ça c'est sur... Je posterai la suite prochainement.... | |
| | | lilie110381
Messages : 2560 Points : 266 Date d'inscription : 11/02/2008
Âge : 43 Localisation : 38 vienne
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Jeu 11 Sep 2008 - 20:04 | |
| oh lala vivement la suite je sais pas si je vais pouvoir attendre,lol | |
| | | Saby13
Messages : 423 Points : 29 Date d'inscription : 13/07/2008
Âge : 45 Localisation : guadeloupe
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Jeu 11 Sep 2008 - 22:37 | |
| Aller Emilie un petit coup de Tom Tom et ça repart!! | |
| | | kiki1638
Messages : 12 Points : 9 Date d'inscription : 26/06/2008
Âge : 35 Localisation : ain
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Ven 12 Sep 2008 - 18:04 | |
| je suis fan de tes histoires elles sont toutes géniale continue comme cela tu as un réel talent | |
| | | emilie36963
Messages : 6119 Points : 8106 Date d'inscription : 15/07/2008
Âge : 40 Localisation : Strasbourg
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Ven 12 Sep 2008 - 18:17 | |
| Merci :--) Je vais essayer... | |
| | | Liz'.
Messages : 39 Points : 0 Date d'inscription : 25/08/2008
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Ven 19 Sep 2008 - 18:50 | |
| C'est pour quand la suite ? xD | |
| | | emilie36963
Messages : 6119 Points : 8106 Date d'inscription : 15/07/2008
Âge : 40 Localisation : Strasbourg
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Ven 19 Sep 2008 - 21:36 | |
| C'est pour tout de suite :--)
Chapitre 21
Les jours suivants se succédèrent sans surprise. Tom et moi faisions des aller-retours entre l'hôtel et l'hôpital pour passer le plus de temps possible auprès de Bill en attendant d'avoir plus d'informations sur son état. On commençait à s'installer dans une sorte de routine et je dois dire que c'était une période de ma vie des plus agréables. Entre l'humour de Tom et la douceur de Bill, j'étais comblée. Je passais mes journées entourées de l'un ou de l'autre, ou des deux, entre la télévision, la cafétéria de la clinique ou le jardin, on trouvait toujours un moyen de nous occuper et même de passer un très bon moment.
Bill c'était mis sérieusement à l'écriture des premières chansons du prochain album, cela faisait longtemps qu'il avait des mélodies et des paroles plein la tête mais il n'avait pas eu le temps de les coucher sur papier, il profitait donc de cette période. Tom s'était fait livrer une de ses guitares sèches et cherchait les premiers accords pour l'accompagner. Jamais je ne me lassais d'écouter les premiers balbutiements de ce qu'allait être ces futures succès planétaires, mais l'infirmière en chef, elle, semblait tout à fait capable de s'en passer et nous sommait à longueur de journée de faire moins de bruit. Bill n'était pas bien bruyant puisqu'il ne pouvait plus se permettre de trop tirer sur sa voix mais Tom avait tendance à se laisser emporter à chaque fois qu'il trouvait la parfaite suite d'accords qu'il cherchait.
On recevait beaucoup de courriers des fans, David faisait transférer une partie des lettres de soutien jusqu'à la clinique, ça nous faisait de la lecture et ça leur faisait toujours plaisir de voir que le public était toujours derrière eux. Même si ces lettres ne m'étaient pas destinées, je me permettais d'y jeter un oeil, de toute façon il était humainement impossible pour les jumeaux de tout lire, alors je me disais que c'était dommage de mettre à la poubelle de si belles déclarations d'Amour et de dévotion. De plus, il y avait souvent des petits cadeaux, des fois des trucs sympa ou originaux, d'autres fois des choses fabriquées maison, un peu plus personnelles. Si j'avais une appréhension des fans suite à mon agression, lire leurs petites pensées me permettait de mieux les comprendre et de ne pas toutes les mettre dans le même panier.
J'aurais voulu que cette période dure éternellement. J'aurais voulu rester avec eux, pour toujours.
Mais en une belle après midi, alors que j'étais allongée sur le lit à coté de Bill à lire les dernières lettres qu'on avait reçues tout en regardant la télévision d'un oeil - et que Tom était allé retrouver son meilleur ami le distributeur de boissons et de snacks - la sonnerie du portable de Bill retentit.
Bill en regardant le nom de l'appelant : C'est David. Il prit tout de suite un air sérieux que je ne lui connaissais que depuis son problème de voix. Il décrocha et j'écoutais les bribes de la discussion qui me parvenaient. Bill : David ? ... Oui, je t'écoute... Dix jours ? ... Mais comment ça va se passer ? ... Ok... Oui... Je sais... Ok... A toute à l'heure... Bye. Il raccrocha, et restait silencieux et pensif tout en fixant son téléphone maintenant éteint comme s'il était sous le choc. Je me rapprochai et posai ma main sur son dos pour le réconforter et l'inciter à m'en dire plus. Il leva les yeux vers moi. Bill : Je vais me faire opérer dans une dizaine de jours. Ils vont annuler toutes les dates pour au moins un mois, enfin toute la tournée européenne quoi. Allison : Mais après ça ira ? Ta voix ? Bill : Oui, enfin il a dit que je vais devoir faire de la rééducation et tout, j'en ai pour des semaines...
Je m'agenouillai sur le lit et le pris doucement contre moi. Il m'enlaça en posant son visage contre mon épaule. Je ne savais pas quoi lui dire. C'était une bonne nouvelle qu'on lui retire son kyste pour qu'il puisse chanter à nouveau, mais l'annulation de toutes les dates, et plusieurs semaines loin des médias, ça allait être terrible pour leur carrière et pour les fans. Je le serrais contre moi sans rien dire, je sentais qu'il en avait besoin plus que des mots. Je culpabilisais un peu aussi : l'avoir là, tout contre moi, m'était vraiment très agréable, malgré la situation.
Tom revint en ouvrant la porte avec son pied, les bras chargés de junk-food. Son sourire disparu en voyant nos têtes. Bill et moi brisâmes notre étreinte, mais je gardais sa main dans la mienne. Tom : Qui c'est qui est mort ? Bill : Je viens d'avoir David au téléphone. Mais j'imagine que ça ne t'intéresse pas. Tom : Arrêtes un peu, qu'est ce qu'il a dit ? Bill : J'en ai pour des semaines, la tournée est annulée, c'est la m*rde quoi. Je vais me faire opérer en plus. Tom : Il fallait s'y attendre... t'as appelé maman pour lui dire ? Bill : Non, pas encore. Tom : Tu sais quand est ce que tu te fais opérer ? Bill : Non, mais David arrive ce soir, il nous en dira plus. Tom : Ok.
On passa le reste de la journée à vaquer à nos activités habituelles, jusqu'à l'appel de David en début de soirée nous prévenant de son arrivée. Tom et moi restâmes un peu plus tard à l'hôpital avec Bill, à l'attendre nerveusement dans la cafétéria.
Tom : Je déteste attendre comme ça. On devrait faire un truc. Bill : Qu'est ce que tu veux faire ? Tom : Je ne sais pas... je vais me prendre quelque chose à manger. Bill : Il ne reste plus grand chose au distributeur, t'as déjà tout dévalisé. Tom : Qu'est ce que tu proposes ? Je regardais Tom bouger frénétiquement sur sa chaise. Il ne tenait pas en place, entre sa manie de tirer sur ses vêtements trop larges et celle de réajuster sa casquette encore et encore, il commençait à me stresser à mon tour. Allison : Il ne va plus tarder, je ne vois pas pourquoi tu flippes comme ça. C'est Bill qui va se faire charcuter, pas toi. Bill me regarda avec de gros yeux. Allison : Enfin, je veux dire : opérer... opérer. C'est juste une expression. Bill : Je n'aime pas du tout cette expression. J'aimerais que tout ça soit déjà du passé. Je déteste les hôpitaux, je déteste attendre, je n'ai pas du tout envie de me faire opérer, ni de passer des semaines à travailler ma voix... Ils commençaient à me taper sur les nerfs ces deux là entre les complaintes de Bill et le stresse de Tom, je décidai de faire une pose. Allison : Je vais voir si on peut avoir du café.
Je me levai pour aller jusqu'à la machine, lorsque je vis David et mon frère à travers la porte vitrée de l'entrée de la clinique. Mon sang ne fit qu'un tour, je me liquéfiai sur place. Les jumeaux avaient du voir à mon expression qu'il y avait un souci, parce qu'ils se retournèrent en même temps vers l'entrée.
Les deux hommes entrèrent rapidement et David vint vers nous avec un sourire, il serra brièvement Bill et Tom dans ses bras en leur demandant si ça allait. Je restais en retrait. Andrew s'approcha de moi avec un air calme qui ne m'inspirait pas confiance. Je savais que le moment était venu d'assumer les conséquences de mes actes, je n'avais plus le choix.
Andrew : La voiture nous attend dehors, suis-moi. Même pas un "bonjour", même pas une réprimande. C'était vraiment grave cette fois. Allison : Où est ce qu'on va ? Andrew : A l'aéroport. Je ne voulais pas partir, vraiment pas, et encore moins avec lui. C'était une bombe à retardement, j'allais tout me prendre en pleine figure, dès qu'on serait seuls. Allison : Je... j'ai des affaires à l'hôtel. Andrew : On va y passer alors. Allison : Il faut qu'on parte ce soir ? Andrew : L'avion décolle dans deux heures. Je savais bien qu'il n'allait pas flipper devant David - un des ses patrons - et les jumeaux, alors je tentais quand même de négocier, de toute façon ça ne pouvait pas être pire. Allison : J'aimerais rester. Andrew : Prends ta veste, on y va. La voiture n'attendra pas éternellement.
Je ne bougeais pas, il me tira par le bras pour m'emmener à l'extérieur. Je dégageai mon bras de son emprise mais le suivais docilement jusqu'à dehors. Les jumeaux vinrent avec nous alors que David était allé à l'accueil de la clinique pour remplir des documents administratifs et autres.
Une voiture noire aux vitres teintées était stationnée là. Elle me faisait peur. C'est elle qui allait m'enlever à ce bonheur pour me ramener chez moi. Ca faisait des semaines que je rêvais de mon "chez moi", mais maintenant, je ne voulais plus partir. Je ne voulais plus les quitter. Je ne connaissais plus la vie sans eux. Je n'en avais aucun souvenir, et je ne voulais pas me rappeler. Je m'arrêtai devant le véhicule. Les jumeaux restèrent à l'entrée du bâtiment, considérant certainement que notre conflit ne les concernait pas, c'était un problème familial.
Andrew : Montes. Allison : S'il te plaît... Andrew : On discutera longuement de tout ce qui c'est passé toute à l'heure. Mais pour l'instant, tu montes dans la voiture et on rentre chez nous. Je n'avais évidement pas du tout envie d'en discuter. Allison : Laisses-moi leur dire au revoir, au moins. Andrew : Dépêches-toi.
Mon coeur palpitait dans ma poitrine. Ca allait donc se finir comme ça ? La tournée européenne annulée, ça voulait dire que mon frère avait perdu son emploi, et donc que je n'avais plus aucune raison de les suivre. Je n'allais plus jamais les revoir. Je me retournai vers eux, et ils échangèrent un regard avec moi. J'allai jusqu'à eux d'un pas rapide.
Bill : Est ce que tu dois partir ? Allison : Oui. Tom : Pourquoi tu ne restes pas ? Je veux dire, tu peux suivre tes cours en restant ici. Allison : Il ne voudra pas. Tom : Tu veux qu'on en parle avec lui ? Allison : Je ne pense pas que qui que ce soit puisse le raisonner. Bill : T'as qu'à lui dire "merde" et rester quand même ! Je forçai un sourire pour retenir mes larmes. Allison : C'est mon frère, et il a ma garde. Je ne peux pas faire ça. Bill : Mais... Allison en lui coupant la parole : S'il te plaît... Arrêtes.
J'avais la gorge serrée. J'essayais de ne pas me décomposer sur place, et ils ne me facilitaient pas la tâche. Je m'approchai de Tom. Mon Dieu que c'était difficile. Je le pris dans mes bras, je le serrais fort et il me serrait plus fort encore. J'inspirais son odeur profondément, pour ne jamais l'oublier. Et je lui chuchotai à l’oreille pour qu'il soit le seul à l'entendre : Merci.
C'était un "merci" pour toutes les fois où il avait été là pour moi : pour m'avoir sortie de la foule quand j'étais en danger, pour m'avoir tenue compagnie ce soir d'orage, pour m'avoir fait rire si souvent, pour exister. C'était un mot si petit pour décrire un sentiment si énorme. J'avais du mal à le lâcher, mais il le fallait. Je glissai hors de ses bras, et ils me manquaient déjà.
J'allai jusqu'à Bill. Il me regardait en gardant le silence comme s'il attendait qu'il se passe quelque chose, n'importe quoi mais quelque chose. Je ne pouvais pas imaginer d'être loin de lui, même pas une seule journée, ce n'était plus possible pour moi. Alors ne plus jamais le revoir... Jamais, c'est vraiment très long. Il ne fallait pas que j'y réfléchisse, et il ne fallait pas que je reste plantée là, devant lui, trop longtemps, parce que sinon je ne serais plus capable de partir.
Si on devait être séparé pour toujours, si cette minute était la dernière que j'allais passer avec lui, autant qu'elle soit inoubliable, autant qu'elle soit éternelle. Je m'approchai et me mis sur la pointe des pieds pour déposer mes lèvres sur les siennes. Ce n'était pas un baisé langoureux, ni même passionné, c'était un baisé volé. Quand mes lèvres effleurèrent les siennes, je sentis comme des picotements envahir tout mon corps de la tête aux pieds. Ce contact avec sa peau même si petit et insignifiant qu'il était, faisait entrer tout mon être en effervescence. J'avais déjà embrassé d'autres personnes avant, mais j'avais l'impression que c'était une première fois. La première fois que je ressentais quelque chose d'aussi fort en une toute petite fraction de seconde.
Je me décollai de lui et rouvris les yeux, il me regardait d'un air surpris et désemparé. Il ne m'avait pas invité à l'embrasser, je n'en avais pas le droit, mais je n'étais plus à une infraction près, et jamais je ne pourrais regretter cet échange qu'on venait d'avoir. Je ne dis pas un mot, lui non plus. Il n'y avait rien à dire. Je lui tournai le dos et partis en courant jusqu'à la voiture qui m'attendait.
Alors que le véhicule démarrait et m'emportait loin d'eux, je fixais la route devant moi. Je ne pouvais pas me résigner à regarder leur image au loin devenir de plus en plus petite. Des larmes avaient tracé des sillons sur mes joues, j'avais l'impression d'être en train d'agoniser de l'intérieur, et en même temps je me sentais vidée, je n'arrivais plus à penser. Tout était confus et embrouillé dans ma tête. J'avais envie d'hurler. Mais je savais que ça allait passer, cette sensation d'avoir été arrachée à tout ce qui comptait pour moi, ça allait passer. On s'habitue à tout, n'est ce pas ? J'avais leurs numéros de portables aussi, et ils avaient le mien, je ne croyais pas aux relations à distance, mais c'était quand même une idée rassurante de savoir que j'avais une possibilité de les contacter.
Andrew ne me dit pas un mot pendant tout le trajet. Il devait se dire que je n'étais pas en état à cet instant d'écouter ses réprimandes ou alors il était tellement furieux de m'avoir vu embrasser Bill que ça le laissait sans voix. | |
| | | Auré46
Messages : 895 Points : 371 Date d'inscription : 10/08/2008
Âge : 44 Localisation : cahors
| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel Ven 19 Sep 2008 - 22:03 | |
| Tu peux continuer????? allez s'il te plaît.......... inspiration quand ça te tiens!!! | |
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| Sujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel | |
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| | | | [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel | |
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