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 [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel

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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMar 29 Juil 2008 - 12:57

Vivement la suite !
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bibiche




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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMar 29 Juil 2008 - 17:19

cool ta fanfiction j'adoreeuh comment elle est faite presque pas de fautes en plus la suite stp stp stp stp vite vite vite enfin si tu le peut danke schone !!!!!!! :=): .
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emilie36963

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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMar 29 Juil 2008 - 18:56

Voici la suite, c'est le dernier chapitre que j'ai écrit, il faudra donc attendre un peu pour les prochains chapitres (mais je suis en congés la semaine prochaine, donc j'aurais le temps.....)


Chapitre 11

Le concert était très bien, Bill se donnait à fond et j'en étais ravie. Tout ce passait comme d'habitude, jusqu'à ce qu'ils arrivent à la partie acoustique, celle qu'ils font sur la passerelle au milieu de la foule. Je me dis tout de suite qu'il y avait quelque chose qui cloche. Bill et Tom arrivèrent sur scène, pour chanter In Die Nacht, mais c'est Bill qui prit la guitare et qui s'assit sur le tabouret de gauche et Tom à droite ajustait le micro. Je me disais d'abord qu'ils avaient du me donner trop de médicaments, et que je n'avais plus les idées très claires, jusqu'à ce que je me rappelle du gage. Non, ils n'allaient quand même pas... Bill attrapa un micro qu'il avait amené avec lui pour s'adresser au public.
Bill : Alors ce soir, on vous a préparé une surprise. Tom et moi allons vous interpréter une chanson que vous connaissez très bien, une chanson qui parle de notre relation mais pour une fois, nous allons échanger les rôles.
Le foule hurlait encore plus fort que d'habitude. Bill regardait dans le public en souriant. Tom remontait son pantalon en l'agrippant et réajustait sa casquette sur sa tête tout en déglutissant avec difficulté.
Bill : Ecoutez bien parce qu'on ne le refera pas deux fois.
Je les sentais plus nerveux que d'habitude.
Bill : Et soyez indulgent... avec Tom.
Tom lui envoya un regard en souriant et Bill se mit à rire. J'entendis mon portable vibrer sur la table plastifiée. Je bougeai difficilement pour l'attraper. C'était un message venant du portable de Bill qui avait du être envoyé par quelqu'un de l'équipe, il y avait écrit : "pour toi". Je souriais bêtement, seule dans mon lit d'hôpital, et je sentais les larmes monter. Je les combattais parce que je voulais apprécier pleinement chaque seconde de ce qui allait suivre. Bill se pencha sur la guitare pour regarder les cordes et se mit à chercher quelque chose autour de lui. Tom sortit un médiator de sa poche et le lui tendait avec un regard faussement hautain. Bill s'en saisit et positionna mieux la guitare contre lui. C'était une image qui me semblait vraiment troublante, Bill avec une guitare. Il plaçait ses doigts sur le manche, et semblait repérer les principaux accords du morceau pour prendre ses marques. Ses ongles manucurés ne facilitaient pas la chose. Il jeta un regard vers Tom, comme pour attendre son "ok", n'étant visiblement pas habitué à lancer un morceau. Ils s'échangèrent un regard et Bill se pencha à nouveau sur la guitare pour entamer le morceau. Dès les premières notes, c'était complètement différent, ça ne sonnait pas faux, mais c'était autre chose. Je me disais qu'ils avaient du beaucoup répéter tous les deux, pour que Bill arrive quand même à ce niveau, bien sûr il avait du mal à passer d'un accord à l'autre, et n'avait pas du tout l'aisance de Tom, mais c'était tout à fait écoutable. Le choc pour moi, et tout le public certainement, c'était d'entendre les premières notes sortir de la bouche de Tom que j'avais déjà entendu chanter pour déconner mais jamais pour de vrai, jamais en s'appliquant. Il avait en fait une voix pas aussi différente de celle de Bill que je l'imaginais, mais légèrement plus grave, moins régulière et moins fluide. Il avait par moments exactement les mêmes intonations que Bill au point où l'on aurait pu les confondre. J'appréciais la prestation. Tom regardait dans le public, tout en chantant. Il souriait mais il n'avait pas du tout le même regard presque langoureux de Bill pendant cette chanson. Les premiers couplets se passèrent sans encombre. A partir du refrain, Bill levait les yeux de temps en temps de la guitare pour regarder le public et Tom à sa gauche, manquant plusieurs fois de se tromper d'accord en perdant sa concentration, ce qui lui valait des regards expressifs de Tom. Mais ça semblait être plus fort que lui le besoin de connexion à son jumeau et à son public pendant cette chanson là. Les dernières notes se firent entendre. Bill leva les yeux de la guitare pour regarder Tom et ils s'échangèrent un regard en gardant le silence. C'était un de ses regards qui ne pourrait être décrit en mille paroles, un regard d'amour, de complicité, d'amitié, de réciprocité. J'étais troublée par ce qui venait de se passer. Gustav et Georg apparurent sur scène, accompagner des cris du public, et Bill et Tom reprirent leur places. Bill fit semblant d'essuyer son micro avec son manche tout en regardant Tom qui hochait la tête de façon négative tout en souriant. Bill arrivait à créer une complicité entre les membres du groupe, mais aussi entre le groupe et le public, et il faisait ça tout en subtilité, sans même le vouloir, il était juste lui même, spontané et généreux. Sa joie d'être sur scène se communicant à toutes les personnes qui l'entouraient. La fin du concert se passa normalement. L'infirmière passa dès que c'était terminé, pour me demander de tout éteindre. Avant de sombrer dans le sommeil, j'attrapai encore une fois mon portable et pianotai : "merci" en réponse au message de Bill.
Après une mauvaise nuit, passée dans un position inconfortable dans un endroit détestable, j'étais presque contente de voir l'infirmière venir me réveillée à sept heures.
L'infirmière : Bonjour Allison.
Allison : Bonjour.
L'infirmière : On va vous changer tout ça.
Allison : Mais je vais pouvoir sortir, n'est ce pas ?
L'infirmière : Ca c'est le médecin qui décidera.
Je n'aimais pas sa réponse. Elle vint vers moi et enleva le drap et la couverture qui me recouvraient. Elle retira ensuite les bandages un à un. Ca me faisait mal de voir mon corps ainsi, je ne le reconnaissais pas. Des taches rouge foncé recouvraient mon ventre, mes avant bras, mon dos, l'arrière de mes cuisses et mes mollets.
L'infirmière : Ne vous inquiétez pas, c'est parfaitement normal que ça ait cette apparence. Ce n'est presque plus enflé. D'ici ce soir, les ecchymoses prendront des teintes violettes ou bleutées et dans quelques jours, elles pâliront vers une couleur jaunâtre avant de disparaître.
Allison : Je vais faire toutes les couleurs de l'arc en ciel alors ?
Je lui fis un sourire forcé qu'elle me rendit.
L'infirmière : Je vais voir si le médecin peut passer vous ausculter.
Elle quitta la pièce et revint une minute plus tard avec le même médecin que hier soir.
Le médecin : Alors, bien dormis Allison ?
Allison : Très bien.
Je préférai mentir pour sortir au plus vite. Il s'approcha de moi, j'étais presque nue et assez mal à l'aise, et il m'ausculta brièvement.
Le médecin : Tout m'a l'air en ordre, vous pourrez sortir toute à l'heure.
J'étais ravie de partir enfin. J'appelai mon frère pour lui demander de venir me chercher. Lorsque je sortis de mon lit pour revêtir mes vêtements après que l'infirmière m'ait remis les compresses et bandages, j'avais encore du mal à bouger, chacun de mes gestes étaient lent et mesuré. On passa à la pharmacie, puis à la gendarmerie pour déposer ma plainte. On m'informa qu'il y avait de grandes chances pour qu'on retrouve une partie des agresseurs étant donné que la scène de mon agression avait été filmée de plusieurs angles et que les vidéos étaient disponibles sur Internet. Ca me faisait froid dans le dos, d'imaginer que des gens pouvaient me voir ainsi, et j'espérai ne jamais tomber sur une de ces vidéos. On m'informa aussi qu'une autre personne avait fait une déposition en tant que témoin, la petite blonde que j'avais entre-aperçu juste avant que ça ne se produise, qui avait aussi prévenue la sécurité de l'agression et qui m'avait évité d'être dans un état encore bien pire. Sachant qu'elle était encore dans les locaux, j'insistai pour la rencontrer.
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMer 30 Juil 2008 - 18:01

bibiche a écrit:
cool ta fanfiction j'adoreeuh comment elle est faite presque pas de fautes en plus la suite stp stp stp stp vite vite vite enfin si tu le peut danke schone !!!!!!! :=): .

Je pense qu'il n'y en a pas du tout! ^^

Moi aussi j'aimerai la suite stp!
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMer 30 Juil 2008 - 18:18

Merci leitizia :--) Bon des fautes, il y a en forcément quelques unes, parce que je ne me prends pas la tête à me relire, mais tant qu'il n'y en a pas beaucoup et que ça ne saute pas aux yeux, je me dis que ce n'est pas bien grave....

Pour la suite, elle n'est que dans ma tête pour l'instant, alors va falloir attendre un peu... sinon je suis entrain d'écrire une autre fanfic, mais elle n'a rien à voir avec celle la, elle est assez sombre et dure, si ça vous intéresse envoyez moi un message privé et je vous donnerai le lien, mais ce n'est pas pour les personnes sensibles.

Bon, histoire de vous faire patienter je vous poste la première fanfic que j'ai écrite sur TH, une one shot sur Tom.... (je la mets dans la catégorie Fanfictions)
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMer 30 Juil 2008 - 18:21

D'accord! Je vais lire sa dés que tu as posté ^^
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMer 6 Aoû 2008 - 21:11

Chapitre 12

J'allais à sa rencontre dans l'entrée du bâtiment où elle attendait qu'on lui donne les derniers documents à signer.
Allison : Salut !
Elle se tourna vers moi.
La petite blonde : Salut !
Elle me regardait de haut en bas.
Allison : Je voulais te remercier de m'avoir aidé, d'avoir pris ma défense hier.
La petite blonde : Mais de rien, c'était tout à fait normal. C'est Allison ton prénom je crois ?
Allison : Oui, et toi ?
La petite blonde : Annabelle.
Allison : Enfin je voulais te dire que je t'en suis très reconnaissante.
Annabelle : Je suis contente que tu t'en sois sortie, j'ai eu très peur.
Allison : Oui, pas autant que moi.
Je lui fis un sourire.
Allison : Bon, faut que j'y aille, mon frère m'attend. A bientôt peut être.
Annabelle : Attends ! Je voulais te demander...
Elle sortit une grosse enveloppe de son sac.
Annabelle : Je sais que tu voyages avec le groupe et tout, je voulais savoir si tu pourrais leur remettre ça de ma part ? C'est tellement difficile de les approcher, et si je l'envoie, je sais qu'ils ne l'auront jamais.
Allison : Tu peux m'accompagner si tu veux, et la leur remettre toi-même ?
Elle avait été si gentille, je me disais que lui faire rencontrer le groupe serait un moyen de la remercier. Son expression faciale changea soudainement.
Annabelle : Tu veux dire, les voir ? Pour de vrai ? Je veux dire, tu ne te moques pas de moi ?
Allison : Oui, si tu veux bien sûr. Sinon ça ne me gène pas de jouer le facteur mais...
Annabelle : Oh mon dieu ! Evidement que j'aimerais les voir !
Elle était un peu hystérique mais folle de joie, elle se mit à faire des petits bonds, je la trouvais mignonne. J'allai chercher Andrew, et une fois que tout était réglé à la gendarmerie, on prit la route vers l'hôtel. Sur le trajet, il n'arrêtait pas de me demander comment ça allait, si j'étais bien assise, si je n'avais pas soif, si je n'avais pas trop chaud... depuis ce matin, il était à mes petits soins, c'était assez inhabituel. Je décidai de faire un peu la conversation, pour changer de sujet, et comme j'avais vu sur Internet le style de discussions des fans du groupe, je me lançais.
Allison : Alors, quel est ton préféré dans le groupe ?
Annabelle : Tom.
Elle répondit au tac-o-tac, comme si elle y avait déjà réfléchi mille fois.
Annabelle : Et toi ?
Allison : Et moi quoi ?
Annabelle : Ton préféré ?
Je restais muette devant sa question.
Allison : Je ne sais pas...
Annabelle : J'ai vu pleins de photos de toi avec Bill.
Allison : Oui, c'est vrai que je passe beaucoup de temps avec lui, on n'a pas mal d'affinités, plus qu'avec les autres en tout cas. Oui, c'est sûrement de lui que je me sens la plus proche.
Annabelle : Je voulais te demander aussi...
Allison : Oui ?
Annabelle : Tom, est ce qu'il a une petite amie ? Je veux dire, il dit toujours que non pendant les interviews et tout, mais on ne peut jamais savoir si c'est vrai.
Allison : Non, Tom n'a pas une petite amie, il en a des dizaines, mais rien de sérieux selon moi, si c'est ce que tu veux savoir.
Annabelle : Donc c'est vrai ce qui se raconte, qu'il couche avec pleins de filles et tout ?
Cette discussion m'ennuyait, et je me rendis compte que j'aurais bien aimé me faire une amie, mais que de toute évidence, Annabelle n'avait que deux mots à la bouche "Tokio Hotel", et que pour elle je n'étais que la fille qui traîne avec le groupe.
Allison : Je suis fatiguée, ça ne t'ennuies pas qu'on remette cette discussion à une autre fois ?
Une excuse pour éviter de répondre qui n'était pas mensongère puisque je me sentais vraiment épuisée d'un seul coup.
Annabelle : Ok, comme tu veux.
Je gardais le silence sur le reste du trajet et nous arrivâmes rapidement sur le parking de l'hôtel. Dans le hall, devant la réception, je croisai Eva.
Eva : Allison !
Allison : Bonjour Eva.
Eva : Bonjour. Eh bien, tu m'as l'air d'aller très bien, on était tous tellement inquiets quand on a appris ce qui c'est passé.
Allison : Oui, ça peut aller, les médicaments qu'on m'a donnés à l'hôpital font encore effet, je me sens plutôt bien. Un peu fatiguée, c'est tout.
Eva : Je suis contente.
Elle regarda vers Annabelle.
Allison : Oui, j'oubliai, voici Annabelle, c'est la personne qui a prévenue la sécurité hier, et elle voulait remettre une enveloppe au groupe, je lui ai proposé de m'accompagner.
Annabelle : Enchantée.
Eva : Moi aussi. Tiens Allison, je t'ai pris une chambre rien que pour toi, on a pensé que ça te ferait du bien de te reposer au calme.
Allison : Merci !
Ca c'était vraiment chouette, je n'étais pas pressée de retrouver ma cabine dans le bus.
Eva : Et il fallait aussi qu'on parle de choses et d'autres.
Je sentais que la présence d'Annabelle gênait Eva.
Allison à Annabelle : Est ce que ça t'ennuie de m'attendre dans ma chambre ? J'en aurais pas pour longtemps.
Annabelle : Non, pas de problème.
Eva en lui tendant la clé : C'est la 305 au troisième étage.
Je regardais Annabelle s'éloigner.
Allison : Les garçons sont sur le même étage ?
Eva : Oui, pourquoi ?
Allison : Ben... j'espère qu'elle ne tombera pas sur eux par accident, elle a l'air assez hystérique quand il s'agit du groupe.
Eva : Non, ça risque pas, ils sont encore entrain de déjeuner. Je voulais qu'on discute un peu toutes les deux.
Allison : Mais de quoi ?
Eva : De ce qui s'est passé hier, je sais que c'est un peu tôt, que tu es peut être encore sous le choc...
Allison : Non, ça ira je crois.
Eva : Bon, par rapport à ce qui s'est passé, notre soucis principal c'est que ça ne se reproduise plus. Avant ces derniers événements, il y avait déjà pas mal de rumeurs sur Internet te concernant, et aujourd'hui sur les forums on ne parle plus que des événements de hier.
Allison : Mais qu'est ce qui se raconte exactement ?
Eva : Que tu as une relation avec Tom, voir avec les autres membres du groupe. Donc tu imagines bien que les fans ne sont pas contentes.
Allison : Et on ne pourrait pas juste démentir publiquement ?
Eva : Non, c'est trop tard maintenant.
Elle réfléchit un instant.
Eva : Si Tom avait réfléchi un peu avant de se jeter dans la foule pour te récupérer... une personne de la sécurité aurait très bien pu y aller, mais il a fallu qu'il agisse sur un coup de tête. Tout le monde l'a vu te prendre dans ses bras, et il ne leur en fallait pas tant pour se faire des idées.
Je comprenais ce qu'elle voulait dire, mais ça m'avait quand même énormément touché qu'il fasse ça pour moi. Il était là quand j'avais besoin d'aide, et quoi qu'on se soit dit avant, il n'a pas hésité à venir me secourir.
Eva : Donc on a discuté avec Andrew, il y a deux possibilités, soit tu évites à l'avenir de te montrer avec le groupe en public et à chaque fois que tu sors tu te fais accompagner par une personne de la sécurité...
Allison : Soit ?
Eva : Soit tu quittes la tournée pour rentrer chez toi, afin chez ta tante Stefanie. Andrew nous a dit qu'elle serait prête à t'accueillir jusqu'à son retour.
Si je n'aimais pas l'idée de me faire accompagner à chaque fois que je mettais le nez dehors, c'était quand même beaucoup mieux que de séjourner dans le vieil appartement de ma tante. Je n'avais rien contre elle, mais tout sentait le vieux et le renfermé chez elle. A chaque fois que j'y avais mis les pieds, je n'avais qu'une seule envie c'était rentrer chez moi, ou aller n'importe où ailleurs. Alors rester tout un mois, toute seule avec cette vieille femme et ses chats, dans un patelin pommé que tous les moins de trente ans ont déserté, non merci.
Allison : Je ferai attention à ce qu'on ne me voit pas trop avec le groupe, et je demanderais à ce qu'on m'accompagne à chaque déplacement.
Eva : Bien.
Elle avait un sourire sur son visage, comme si elle s'attendait à cette réponse de ma part et qu'elle savait quelle était ma principale raison de rester. Oui, c'est vrai, ce n'était pas seulement la vétusté de l'appartement de ma tante qui me motivait, j'avais envie de rester. Je commençai à bien aimer ma vie sur les routes, ainsi que la compagnie des Tokio Hotel, je m'étais habituée à eux et je savais qu'il me serait difficile de leur dire au revoir.
Eva : Est ce que tu as déjà déjeuné ?
Allison : Oui, il y a trois bonnes heures ! A l'hôpital, ils ne savent pas ce que veut dire grâce matinée.
D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi on était toujours réveillé à sept heures du matin dans les hôpitaux, alors qu'on allait passer toute la journée au lit à ne rien faire, sauf attendre.
Eva en jetant un coup d'oeil à sa montre : De toute façon, on décolle dans une demie heure direction Paris, ils ont plusieurs émissions à enregistrer en différé au cours de l'après-midi.
Allison : Ah, ok.
J'étais un peu déçue de ne pas pouvoir passer de temps avec eux, j'allais encore me retrouver toute seule toute la journée.
Eva devant mon expression : Mais tu peux les retrouver au restaurant et rester avec eux jusqu'à ce qu'on parte.
Allison : Ok.
Elle m'accompagna jusqu'au restaurant de l'hôtel. Les garçons avaient fini leur déjeuner et étaient entrain de se lever quand on arriva jusqu'à leur table. Ils me regardèrent tous de haut en bas, comme pour s'assurer que j'étais en un seul morceau, je commençais à être habituée à ce regard.
Bill tout souriant : Hey Allison !
Il vint vers moi et alors que je ne m'y attendais pas, il se baissa vers moi et me serra doucement dans ses bras. Je n'avais pas l'habitude d'être proche physiquement d'une autre personne, je gardais en général toujours une distance. Si mon frère avait fait l'effort de me prendre dans ses bras hier, c'était parce que j'étais allongée sur un lit d'hôpital et que la culpabilité le rongeait, en temps normal il était plutôt distant lui aussi. J'appréciais le contact, et je le trouvais touchant. J'avais l'impression de compter pour lui, et j'aimais m'imaginer importante à ses yeux. Il m'était précieux.
Bill en se décollant de moi : Est ce que tu vas mieux ?
Allison : Oui, ça va, merci.
Je regardais les autres autour de nous.
Eva : C'est pas pour vous presser mais on va pas tarder à prendre la route, vous cherchez vos affaires et je vous retrouve dans le hall ?
Georg : Ok Eva.
Georg et Gustav ouvrèrent la voie jusqu'à l'ascenseur et je restais près de Bill. Tom nous suivait.
Bill : Alors, tu nous as regardé hier soir ?
Juste à y repenser, un sourire énorme devait s'être dessiné sur mon visage, un sourire qui lui fut contagieux.
Allison : Oui...
Bill : Et alors, tu dis rien ?
Allison : Vous êtes complètement fous d'avoir fait ça ! Devant tout le monde et tout. Dans le gage, j'imaginais que vous feriez ça en amateur, juste entre nous.
Bill : On s'est dit que ça pourrait être marrant pour les fans et que c'était le bon moment. Alors, comment tu nous as trouvé ?
Allison : Vous vous en êtes bien sortis ! Combien de temps vous vous êtes entraînés ?
Tom qui rentrait dans notre discussion : Oh, pour moi c'était presque du spontané ! Je peux ajouter le chant à la liste de mes très nombreux talents.
Bill : Tom....
Tom : Pour Bill évidement c'était plus difficile, tout le monde ne peut pas avoir un don inné dans tous les domaines confondus.
Bill : N'importe quoi...
Tom : Sérieux, il m'en a fallu de la patience pour lui montrer cinquante fois le même accord, lui positionner les doigts sur les cordes...
Bill : C'est des conneries, il m'a montré trois fois et c'était réglé.
Tom en rigolant : Ouais, mieux vaut entendre ça que d'être sourd !
Bill : C'est pas moi qui lisait encore les paroles deux minutes avant de monter sur scène, entrain de flipper complètement...
Tom : Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.
Bill hochait la tête de façon négative tout en souriant. On arrivait au troisième étage et je me rappelai d'Annabelle que j'avais laissée dans ma chambre.
Allison : Ah oui ! Avant que vous ne partiez je voulais vous faire rencontrer une fan, c'est la personne qui a appelé la sécurité hier, elle voulait vous remettre une lettre.
Bill : Ok, pas de problème. Elle est où ?
Allison : Dans ma chambre.
Ils me suivirent tous les quatre dans le couloir.
Tom : C'est la petite blonde qui parlait à Toby ?
Allison : Oui.
Tom : Intéressant...
Je lui envoyai un regard tout en ouvrant la porte. Annabelle se tenait debout devant la fenêtre, pensive. Elle se tourna vers moi et fit de gros yeux en voyant que j'étais suivie des quatre compères.
Allison : Donc je vous présente Annabelle. Et Annabelle, je ne crois pas que ce soit utile que je te les présente.
Elle vint vers nous, tremblante. Bill lui serra la main en premier, avec son sourire placardé sur son visage comme à chacune de ses apparitions publiques.
Bill : Content de faire ta connaissance.
Elle ne répondit rien, j'avais l'impression qu'elle retenait ses larmes. Georg lui serra la main en hochant la tête pour la saluer et fut suivit de Gustav qui en fit de même. Tom arriva enfin, elle lui tendit sa lettre incapable de prononcer une parole.
Tom : Hey, merci.
Il la serra dans ses bras une seconde. Quand il se décolla d'elle, des larmes avaient tracé des sillons sur son visage, mais elle souriait. Elle souriait comme je n'avais jamais vu personne sourire.
Allison : Tu veux que je prenne une photo de toi avec le groupe ?
Elle acquiesçait en me tendant son appareil photo numérique. Je fis signe au groupe de se mettre autour d'elle et de se rapprocher encore un peu alors que je me reculais au maximum pour que tout le monde soit dessus. J'en pris trois d'affilées et lui rendis l'appareil.
Allison : Je vais te raccompagner jusqu'à la réception.
Elle me suivit dans le couloir jusqu'à l'ascenseur et une fois qu'on n'était plus dans le champ visuel du groupe, elle se mit à pousser un hurlement strident en se jetant dans mes bras, pleurant de plus bel. Je ne savais pas trop comment réagir devant une telle effusion de joie, j'étais contente pour elle, mais je n'arrivais pas à comprendre que quelqu'un puisse se mettre dans un état pareil juste pour avoir rencontré les membres d'un groupe de rock.
Allison : Ca va aller ?
Je lui tendis un mouchoir.
Annabelle : Oui... C'était... C'était incroyable ! Il m'a prit dans ses bras ! Il m'a prit dans ses bras !
Elle se répétait encore et encore, comme pour s'en convaincre, tout en sautillant sur place. On arrivait à la réception.
Allison : Tu veux que je demande à mon frère de te raccompagner ?
Annabelle : Oh non, je vais aller devant l'hôtel avec les autres fans, attendre qu'ils sortent puisqu'ils ne vont plus tarder.
Allison : Ok, comme tu veux ! A un de ces jours alors.
Je ne voulais pas être impolie mais je n'avais pas beaucoup de temps avant qu'ils partent, et je voulais encore voir les gars avant leur départ.
Annabelle : Merci encore, merci pour tout !
Elle retenait ses larmes qui n'allaient pas tarder à retrouver leur chemin sur ses joues rougies d'émotions.
Allison : De rien.
Je lui fis un signe de la main en repartant vers l'ascenseur. Une fois au troisième étage, je réalisai que je ne savais pas quelle était la chambre de Bill. Pas le temps de redescendre chercher Eva, je frappai à la porte de la chambre voisine à la mienne. Mais ce n'est pas Bill qui ouvrit la porte.
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyDim 10 Aoû 2008 - 8:41

Suite stp!
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyDim 10 Aoû 2008 - 22:23

Chapitre 13

Tom : Allison ?
Je cherchai Bill, et mon expression de surprise devant Tom devait traduire le fond de mes pensées.
Tom : Il est dans la chambre juste à coté.
Mais il fallait aussi que je parle à Tom. C'était maintenant ou jamais, comme on dit.
Allison : Je peux te parler ?
Tom : Evidemment, entres !
Il me laissa passer et j'entrai dans sa chambre, son intimité. Je faisais craquer mes doigts nerveusement à la recherche de mes mots.
Tom : Alors, elle était contente de nous voir ?
Allison : Oh oui ! J'en tiens pour preuve ses hurlements et l'explosion de mes tympans en prime.
Tom : Oui, je sais, j'ai toujours cet effet là sur les filles, elles sont toutes folles de moi ! J'y peux rien, c'est naturel...
Je me mis à rire de son orgueil démesuré. Je le trouvais mignon quand il en faisait des tonnes parce qu'il ne se prenait pas au sérieux non plus.
Allison : Plus sérieusement, je voulais te remercier pour m'avoir tiré de là hier.
Il se retourna vers le lit sur lequel était posé son sac et le remplissait des affaires qu'il allait amener avec lui. Il ne répondit rien.
Allison : Je te remercie d'avoir été là.
Tom : C'est rien. C'était même stupide, je t'ai causé des ennuis. Eva m'a expliqué...
Allison : Je m'en fous de ce qu'a dit Eva ! Je te remercie.
Il se retourna pour me faire face, plongeant son regard chocolat dans le mien.
Tom : De rien.
On restait silencieux un instant, avant qu'il ne se tourne à nouveau vers son sac.
Tom : Alors, cette fille, la petite blonde...
Allison : Annabelle ?
Tom : Oui. Par hasard, tu n'aurais pas pris son numéro ? Parce que je sentais que c'était bien parti avec elle.
J'aurais pu être énervée devant sa réflexion, j'aurais pu être jalouse, mais ce n'était pas - plus - le cas. J'avais dépassé ce stade et je venais de m'en rendre compte. J'étais soulagée, et qu'on puisse parler de tout et de rien avec Tom annonçait la naissance d'une amitié sans sous-entendus par rapport à notre relation passée. J'étais ravie.
Allison : Non, de toute façon je ne crois pas qu'elle aurait été capable d'aligner trois mots en ta présence.
Tom : Oh ça c'est pas grave, on aurait pu s'occuper autrement.
Il me fit un sourire enjôleur, je hochai la tête de façon négative tout en lui souriant, jusqu'à ce que quelqu'un frappe à la porte. Tom alla rapidement ouvrir celle-ci, enjambant l'une de ses valises qui traînait ouverte sur le sol. C'était Bill.
Bill : On descend, tu viens ?
Tom : Ouais.
Bill m'aperçu dans la chambre.
Allison : Vous partez tout de suite ?
Bill : Oui, Eva vient déjà de m'appeler pour qu'on la retrouve en bas.
Allison : Ok.
On sortit de la chambre de Tom. Georg et Gustav attendaient dans le couloir avec Bill. Ils me saluèrent et alors qu'ils s'éloignèrent, j'entendis Bill demander à Tom ce que je faisais dans sa chambre.
Je rejoignis ma chambre, et essayai de voir le coté positif d'être tranquille toute seule, toute l'après-midi. J'avais du mal. Mes affaires avaient été montées dans la chambre, comme ils le faisait habituellement avec le groupe. Et n'ayant rien de mieux à faire, je me lançais dans mes devoirs, j'avais du retard à rattraper, et j'espérai que le temps passe plus vite avec l'esprit occupé. Je m'allongeai sur le lit, et relisais les cours un à un. Tout était si calme et silencieux, mes paupières se faisaient de plus en plus lourdes. Je ne pourrais pas dire combien de temps je m'étais assoupie lorsque je sursautai en entendant quelqu'un frapper à ma porte. Il m'avait semblé que dix minutes s'étaient écoulées, mais le soleil qui pointait à l'horizon me donnait tord. On frappa à nouveau. Je me levai difficilement, j'étais désorientée, et je sentais mon corps chauffer de l'intérieur comme le jour précédent. Je marchais doucement jusqu'à la porte. C'était Bill et son sourire qui disparu en voyant ma tête.
Bill : Ca va pas ?
Allison : Si. Si, je m'étais endormie.
Bill : Pardon de t'avoir réveillé...
Allison : C'est pas grave.
Bill : Je voulais juste te dire qu'on est revenu et qu'on va au resto en ville, si ça te tente de nous accompagner.
Je ne me sentais pas au mieux de ma forme, mais je n'avais pas envie de rester encore toute seule.
Allison : Ok, tu me laisses quelques minutes ?
Bill souriant à nouveau : Biensûr, on t'attend en bas ?
Allison : Oui, je vous rejoins.
Je me changeai rapidement pour des vêtements sobres avec de longues manches et un pantalon, pour cacher les tâches qui couvraient toujours mon corps. J'avalai un cachet contre la douleur, et descendis jusqu'à la réception. Eva m'informa qu'il y avait un autre véhicule derrière l'hôtel qui m'attendait, le groupe lui sorti par l'entrée principale devant laquelle attendait son public. Je faisais le voyage toute seule jusqu'au restaurant. Une fois arrivé, comme il n'y avait pas d'entrée à l'arrière de bâtiment et que des fans squattaient l'entrée principale, on attendait quelques minutes après l'arrivée des Tokio Hotel, pour faire croire aux fans qu'on n'était pas ensemble. Les plus assidus n'allaient certainement pas être dupes. Mon véhicule s'arrêta devant l'entrée, à quelques dizaines de mètres. De chaque coté du passage avait été disposées des barrières pour retenir les fans. Je voyais Bill en face, derrière la porte vitrée de l'établissement, il jetait des regards dans ma direction. C'était un restaurant chic, un vrai restaurant, pas un de ceux dans lesquels vous mangez à la va-vite pour une dizaine d'euros. Mon chauffeur sortit du véhicule pour m'ouvrir. Je sortis rapidement et m'avançai avec nonchalance à travers le passage entre les fans. Elles hurlaient de plus bel en me voyant, et je crus entendre des "salope" et d'autres noms peu flatteurs m'étant destinés. Je tournai le visage vers elles. Elles me regardaient avec haine et mépris, la même expression que cette fille qui m'avait agressée. Je sentais leur hostilité et je me rappelai. Je me rappelais les cris, la colère, les regards menaçants, et les coups, les griffures. Ma peur. Tout me revenait soudainement, et je me sentais submergée par ces images. Et d'autres images aussi. Cet hôpital, mon père mourant, mon frère en pleurs, cette sensation de désarroi devant une situation incompréhensible et inacceptable. Tout se mélangeait. Mon coeur s'emballait, je n'arrivais plus à respirer, ma vue se troublait et était saccadée, je sentais mes forces me lâcher, et le monde s'éloigner de moi. Je rouvris les yeux, je n'avais fait que quelques pas depuis ma sortie du véhicule, alors je fis marche arrière et courus jusqu'à celui ci m'y réfugier. J'essayai de respirer, mais l'air n'entrait pas. Ma mâchoire inférieur et mes mains tremblaient frénétiquement. Mon coeur battait fort dans ma cage thoracique. Je mis mes bras devant mon visage et me recroquevillais comme pour me protéger, pour préserver mon espace vital. J'entendis la porte s'ouvrir mais je ne bougeai pas. Quelqu'un me releva et essaya d'enlever les bras de devant mon visage, mais je me débattais. Je luttais plusieurs instants avant de me fatiguer et de laisser tomber. Je repris mon souffle par petites inspirations. Bill me regardait avec inquiétude.
Bill : Calmes-toi, ça va aller ?
Je ne répondis rien, je retenais mes larmes et essayais de contrôler l'angoisse qui m'avait envahie.
Bill au chauffeur : On retourne à l'hôtel !
Je ne dis pas un mot, j'essayais juste de respirer. Je lui étais reconnaissante de ne pas insister et de m'aider à fuir cet endroit, cette situation. Je fixais le sol devant moi jusqu'à l'hôtel. Il m'accompagna jusqu'à ma chambre, et entra avec moi.
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyDim 10 Aoû 2008 - 22:59

j'adore, tu es faite pour ecrire :bravo:
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyDim 10 Aoû 2008 - 23:17

Merci :--) Ca me touche beaucoup. Voilà la suite...


Chapitre 14

La nuit était tombée, il mit le doigt sur l'interrupteur du luminaire.
Allison : Non, n'allumes pas, s'il te plaît.
La lumière de la ville pénétrait par la fenêtre, et dans l'immédiat elle me suffisait, la pénombre m'apaisait. Il vint vers moi. On était debout l'un en face de l'autre. Je levais les yeux vers lui.
Allison : Merci de m'avoir ramené. Tu peux retourner auprès des autres.
Je ne savais pas combien de temps j'allais encore pouvoir les retenir, mes larmes me brûlaient de l'intérieur et voulaient se libérer.
Bill : Viens contre moi.
Allison : Laisses-moi s'il te plaît, je ne me sens pas bien.
Il se rapprocha encore.
Allison : Je n'en peux plus.
Je sentais ma gorge se serrer et je déglutissais avec difficulté.
Allison : Retournes au restaurant.
Bill : Je n'ai pas envie d'y retourner. J'ai envie de rester avec toi.
Je lui tournai le dos et commençai à m'éloigner de lui lorsqu'il me prit par le bras et me retourna pour lui faire face. Il plongea son regard cerclé de noir dans mes yeux fuyants. Et il me prit contre lui, il me serra tendrement dans ses bras et je me perdais dans cette étreinte.
Bill : Ca va, on n'est que tous les deux. T'inquiètes-pas.
Je les sentais monter de ma gorge, jaillir de mes paupières clauses et glisser sur mes joues comme des petits torrents. J'enfuyais mon visage contre son t-shirt, et les laissais venir. Je ne retenais plus rien, et ça me faisait du bien. Mes sanglots se succédèrent, je tremblais et il me serrait plus fort contre lui. Et je n'avais plus peur. Je m'accrochais à lui. J'appréciais son contact, sa présence. On était seul au monde, il n'y avait plus que lui et moi à cet instant. Il me frottait doucement le dos de haut en bas, et je me rendis compte que mes larmes s'étaient arrêtées de couler. Je restais contre lui, et posai mon visage sur son épaule. Il ne dit pas un mot, et me gardait contre lui, il était là. Et je n'étais plus seule. Plusieurs minutes s'écoulèrent, avant que je ne me décolle de lui. Son t-shirt était mouillé de mes larmes.
Allison : Pardon pour ton t-shirt.
Bill : C'est pas grave. Tu te sens mieux ?
Il me tendit un mouchoir que j'acceptais volontiers.
Allison : Oui je crois. Mais je tombe de fatigue.
Bill : Tu devrais te reposer, la journée a été longue j'imagine ?
Allison : Oui, et je crois que les médocs de l'hôpital ne font plus effet, parce que je commence à sentir mon corps à nouveau.
Bill : Ca te fait mal ?
Allison : Oui, enfin surtout quand je touche ou que je bouge.
Bill : Tu devrais te mettre au lit, tu te sentiras mieux demain.
Allison : T'as raison.
Mais ça allait être fastidieux de me déshabiller, chaque mouvement me faisait mal et à chaque fois que je tirais sur ma peau c'était insoutenable.
Bill : Qu'est ce qu'il y a ?
Allison : Rien, je me disais que je ne voyais pas trop comment j'allais me dévêtir sans que ça ne frotte sur ma peau.
Bill : Tu veux que je t'aide ?
Il faisait toujours sombre dans la pièce, si nos pupilles n'étaient pas dilatées au maximum, je dirais même qu'il faisait nuit. Il ne verrait rien et j'avais bien besoin d'un coup de main.
Allison : Oui, merci.
Il s'approcha de moi, il était un peu gêné et hésitant.
Allison : Tu m'aides à enlever mon pull ?
Bill : Bien sûr.
Je sentis ses mains prendre le bas de mon vêtement et le remonter, ses doigts frôlant ma peau. Je levai les bras et doucement il m'en libéra. J'ouvris mon pantalon et il le fit glisser sur mes hanches et descendre jusqu'au sol. J'en sortis aisément. Je retirais mes chaussettes avec mes pieds. Il ne me restait que ma lingerie.
Bill : Tu veux...
Allison : Non, je vais garder le reste. Merci.
Je me glissais dans les draps de l'hôtel, mon dieu que c'était agréable. Ils étaient doux et frais, ils sentaient bons et le lit était moelleux et confortable.
Bill : Je te laisse alors.
Allison : Tu peux rester, enfin si tu veux.
Je n'avais pas envie d'être seule, je n'avais pas envie qu'il parte. Je savais que la situation pouvait sembler ambiguë d'un point de vue extérieur, mais dans l'immédiat je n'en avais rien à faire, j'avais juste envie qu'il reste. C'était mon ami, et j'avais besoin qu'il reste.
Bill : Ok.
Il s'assit de l'autre coté du lit double, près de la fenêtre. On resta silencieux quelques instants avant que je ne rouvre la bouche.
Allison : C'était bien cette après midi ?
Bill : Oui, on a enregistré plusieurs émissions télévisées. C'était sympa, la moitié du public était composé de nos fans, et sur les trajets entre les studios il y avait plusieurs véhicules de fans qui nous suivaient, les françaises sont toujours aussi acharnées, on ne voit ça qu'ici.
Allison : Et demain, qu'est ce qui est prévu ?
Bill : Alors... on quitte l'hôtel à dix heures...
Allison : Oh non ! On ne peut même pas faire la grâce matinée ? Ils me donnent une chambre pour me reposer et après ils me font lever à l'aube.
Bill : Tu pourras encore dormir dans le bus ensuite ?
Allison : Ouais, super. Et on va où ?
Bill : On doit se produire le soir dans une ville dans le sud, je ne me rappelle plus du nom et on a une radio à faire dans l'après-midi je crois, à moins qu'Eva l'ait faite déplacer comme elle voulait.
Allison : Ok. Hey, mince, t'as même pas mangé ce soir...
Bill : C'est pas grave, on a mangé un bout sur le trajet en revenant. Mais si tu veux te faire monter quelque chose...
Allison : Oh non, j'ai pas faim du tout, ça m'a coupé l'appétit tout ça.
Bill : Je suis désolé que ça soit difficile avec les fans.
Allison : Ce n'est pas de ta faute. Et de toute façon, ce n'était pas seulement à cause des fans.
Bill : C'était aussi par rapport à tes parents ?
Je restais sans voix un instant, et il se tourna vers moi.
Allison : Qu'est ce que tu sais sur mes parents ?
Bill : Pas grand chose, j'ai discuté avec Toby qui m'a dit pour leur accident.
Je n'aimais pas en parler, j'avais horreur qu'on me voit comme une pauvre petite orpheline. La pitié, rien de pire.
Bill : Je ne voulais pas t'embêter avec ça, ça ne me regarde pas.
Allison : T'as raison, c'était aussi par rapport à mes parents. Je crois que mon agression a fait resurgir des choses du passé que j'avais enterrées au plus profond.
Bill : T'avais quel âge quand ils sont... partis ?
Allison : Ils sont morts, je n'ai pas peur des mots. J'avais dix ans. Andrew en avait dix neuf.
Bill : Et vous êtes restés tous les deux ?
Allison : Oui, il a eu ma garde comme il était majeur. L'assurance vie de mon père nous a tiré d'affaire financièrement. Et on s'est débrouillé comme on a pu.
Bill : Tu devrais être fière.
Allison : De quoi ?
Bill : De t'en être si bien sortie. Ca ne devait pas être facile tous les jours. Je ne sais pas ce que je ferais si je perdrais mes parents. J'appelle ma mère presque tous les jours, et j'ai dix huit ans !
Allison : Ma mère me manque...
Bill : Vous en discutez avec Andrew ?
Allison : De quoi ?
Bill : De vos parents, de ce que vous ressentez ?
Allison : Jamais.
Il hocha la tête avec un air compréhensif. Je décidai de changer de sujet.
Allison : T'en as jamais marre d'être sur la route ?
Bill : Des fois, mais j'adore ce qu'on fait, c'est une chance incroyable, alors ça compense largement le manque du pays. Puis on finit toujours par faire un break et rentrer chez nous, ça fait du bien aussi.
Allison : Est ce que t'as dit aux autres au resto que tu ne revenais pas ? Ils ne vont pas t'attendre ?
Bill : Non, t'inquiètes pas, ils ont du comprendre.
Il se mit à bailler, et j'en fis de même. Il retira ses chaussures et s'allongea à coté de moi, fixant le plafond blanc éclairé par les lumières de la ville. Des formes violettes et rougeâtres se dessinaient et partaient d'un endroit à l'autre de la pièce, au passage des véhicules en contre bas.
Bill : Ca me manque de ne plus partager ma chambre avec Tom.
Allison : Alors pourquoi vous ne le faites plus ?
Bill : Je sais pas... parce qu'on a la possibilité d'avoir chacun notre chambre. Quand on était obligé de dormir ensemble, on n'arrêtait pas de se plaindre à cause de ça. Alors ça serait un peu bizarre de faire marche arrière maintenant. Puis Tom n'est souvent pas tout seul.
Il m'envoyait un regard que j'aperçu malgré la pénombre et qui me fit sourire.
Bill : Mais j'aimais bien ces moments là, quand on était juste tous les deux, et qu'on papotait jusque tard dans la nuit. Je veux dire qu'on pouvait vraiment tout ce dire. On se dit toujours beaucoup de choses, enfin on se comprend toujours, sans même avoir besoin de s'exprimer, c'est juste évident. Mais j'aimerais bien, juste de temps en temps, retrouver ces moments là, cette ambiance particulière de cette époque où on était vraiment tout le temps ensemble.
Allison : Je comprends.
Bill : Je veux dire, on détestait quand les gens nous confondaient, on avait horreur de devoir tout le temps tout partager et de ne jamais être considéré indépendamment l'un de l'autre sauf par nos parents. Mais en même temps, c'était notre force d'être deux, et on était perdu l'un sans l'autre.
Allison : Pourquoi tu ne lui demandes pas de partager ta chambre de temps en temps ? Si ça se trouve, il se dit la même chose.
Bill : Non je ne crois pas. Mais ça serait bizarre de toute façon, un retour en arrière. Puis bon, faut le supporter Tom aussi, lui et son bordel. Puis j'aime bien regarder ce que je veux à la télévision, ne pas à avoir à attendre pour la salle de bain... non, là quand j'y pense, je suis bien tout seul.
Il me fit un sourire, mais je voyais qu'il se forçait un peu.
Bill : Et toi et Andrew ?
Allison : Quoi donc ?
Bill : Vous partagiez la même chambre ?
Allison : Non, on a toujours eu des chambres séparées.
Bill : Mais vous étiez quand même proches ?
Allison : Oui, j'imagine comme tous les frères et soeurs, on se chamaillait la plupart du temps et on avait des centres d'intérêts complètement différents. On s'entendait comme chien et chat quoi !
Bill en rigolant : Ok... Mais t'es contente d'être ici avec lui ?
Allison : Je ne suis pas vraiment ici avec lui, il n'est jamais là, enfin jamais avec moi. Et c'est pas plus mal. Et oui, je suis contente d'être ici.
J'avais presque envie d'ajouter "avec toi", mais je me retins.
Bill : Ca va au fait, tu n'as pas mal ? T'es bien installée ?
Allison : Ca va, j'ai pris des cachets toute à l'heure, j'ai juste chaud.
Il se leva pour ouvrir la fenêtre.
Allison : Merci.
J'appréciais l'air frais qui caressait ma peau.
Allison : Quand je dors la fenêtre ouverte, j'imagine souvent qu'une créature ailée venue de je ne sais quel conte pourrait entrer dans ma chambre et m'enlever.
Bill : T'inquiètes pas, si je vois une créature ailée venir t'enlever, je sortirai mon épée magique et je...
Mon éclat de rire coupa sa phrase, et il me regardait faussement vexé que je puisse mettre en doute sa bravoure.
Allison : En fait, je crois que j'aimerais bien qu'une créature m'enlève, parce que ça voudrait dire qu'on est sorti de la réalité, qu'on est passé au delà, et que tout est possible.
Bill : Je vois ce que tu veux dire.
On continua de discuter une bonne partie de la nuit, jusqu'à ce qu'un silence se prolonge et qu'on se laisse emporter par le sommeil.
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMar 12 Aoû 2008 - 15:05

Suite Suite
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMar 12 Aoû 2008 - 15:39

Vivement la Suite
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyVen 15 Aoû 2008 - 12:28

Chapitre 15

Quelques coups sur la porte de ma chambre m'arrachèrent à ce rêve si doux et plaisant dont j'oubliai immédiatement le contenu pour ne me souvenir que du sentiment de confort, de chaleur et de réconfort qu'il m'avait procuré un court laps de temps. J'étais bien dans mon lit, et je n'avais pas du tout envie d'en sortir. Mais quelques minutes plus tard, d'autres coups se firent entendre, et j'étais belle et bien réveillée malgré moi. J'ouvris les yeux pour trouver à mes cotés un Bill encore tout endormi dans ses vêtements de la veille, tous froissés et son maquillage étalé sur son visage et l'oreiller. Son sommeil n'avait visiblement pas été perturbé. Il était mignon, la bouche légèrement entrouverte et une expression de détente totale. Malheureusement, il était neuf heures passées et il allait falloir qu'on quitte ce nid douillet pour retrouver les autres, pour reprendre nos activités respectives, et ainsi refermer cette parenthèse qu'avait été cette nuit. Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie si proche de quelqu'un, que je n'avais pas autant discuté et si ouvertement, de tout et de rien. En y repensant, j'avais presque l'impression que cette nuit n'avait été qu'un rêve, irréelle et invraisemblable, on était hors du temps et de l'espace, on était ailleurs. Et on était de retour ce matin. J'attrapai mes vêtements près du lit, et les enfilais doucement en faisant la grimace quand le tissus frottait contre ma peau hypersensible. Puis j'entrepris de réveiller Bill, je le secouais doucement comme j'avais secoué son frère dix jours plus tôt.
Allison en chuchotant : Bill ? Réveilles-toi !
Bill encore endormi : Pas tout de suite...
Allison : Si, tout de suite !
Il ne bougeait pas, et il respirait toujours aussi calmement que s'il était entrain de dormir profondément. Je le secouais encore, un peu plus fort cette fois. Il se mit à ronchonner un peu avant de se tourner vers moi toujours endormi et de me pousser sur mon coté du lit, je perdis mon équilibre et me retrouvais allongée sur le dos. Je n'eus pas le temps de me remettre à genoux sur le matelas qu'il avait posé son bras sur ma taille, m'enlaçant machinalement. Ca m'aurait certainement fait sourire si on n'était pas déjà en retard. Je me débattais pour me dégager et une fois que j'avais retrouvé ma liberté de mouvement après tous ces périples, je pris une voix forte et autoritaire.
Allison : BILL ?!??
Il ouvrit les yeux surpris, et passa une main sur son visage.
Bill en faisant la moue : Pourquoi tu cries ? Et pourquoi t'es toute essoufflée ?
Je repris mon souffle et dégageai la mèche de cheveux qui retombait sur mon visage. Je le regardais d'un air un peu exaspéré. Il se retourna dos à moi, refermant les yeux tranquillement.
Allison : Hey ! Non, te rendors pas ! On doit bientôt prendre la route.
Bill toujours les yeux fermés : Il est quelle heure ?
Allison : Neuf heures et quart !
Bill en sursautant : T'es sérieuse ?
Allison : Oui.
Bill : T'aurais pas pu me réveiller avant ?
Allison : Qu'est ce que tu crois que je fais depuis un quart d'heure ?
Bill : J'en sais rien, je dormais moi !
J'avais plusieurs répliques qui me venaient à l'esprit, mais je m'abstins.
Allison : Je vois mieux ce que Tom voulait dire quand il parlait de ta bonne humeur matinale.
Bill : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Il se leva du lit et inspecta ses vêtements froissés avec une grimace. 
Allison qui ajoutait pour le narguer : Tu devrais aussi te regarder dans un miroir.
Bill après réflexion : Je ne me suis pas démaquillé c'est ça ?
Je hochai la tête avec un sourire. Quelqu'un frappa à nouveau à la porte, et puisqu'on était debout cette fois, je décidai d'ouvrir. C'était mon frère.
Andrew : Salut !
Allison : Salut ! Qu'est ce que tu fais là ?
Andrew : Je viens voir comment va ma petite soeur ! 
Je jetai un coup d'oeil à Bill dans la chambre alors qu'Andrew ne l'avait pas vu.
Bill venant vers nous : Salut Andrew !
Mon frère resta choqué un instant en regardant Bill de haut en bas.
Andrew sans grand enthousiasme : Salut.
Bill : Bon, je vais vous laisser, il faut que je me change et tout... on se voit toute à l'heure Allison ?
Allison : Ok.
Bill passa devant Andrew en lui adressant un sourire amical avant de s'éloigner. Je laissai mon frère entrer dans ma chambre, il avait l'air furieux. Il attendit que je ferme la porte pour prendre la parole.
Andrew : Vous avez couché ensemble ?
Allison : On a juste dormi ensemble.
Andrew : Ne te fous pas de ma gueule !
Allison : Tu ne me crois pas ?
Andrew : Ca va, je sais ce que c'est d'être un ado, les hormones et tout ça...
Allison : Tu dépasses les bornes !
Andrew : Non, c'est toi qui déconne complètement ! Mais qu'est ce que tu crois faire avec lui au juste ?
Allison : C'est mon ami. 
Andrew : Non, c'est Bill Kaulitz ! 
Allison : Je ne vois pas où tu veux en venir.
Andrew : Ce sont des stars, pas des gens comme toi et moi.
Allison : Je ne suis pas d'accord. Je veux dire, je comprends qu'ils ont une carrière, des priorités et tout...
Andrew : Non tu ne comprends pas. Ils ont d'énormes responsabilités, et par conséquent ils ont aussi des privilèges qui ne sont pas les nôtres. Tu joues à un jeu dangereux en traînant avec eux, je croyais que tu avais retenu la leçon depuis ton agression. Et Bill...
Allison : Je n'ai rien fait du tout avec lui ! Il m'a juste raccompagné hier soir. Je ne me sentais pas bien et il m'a réconforté.
Andrew : Trouves quelqu'un d'autre pour te réconforter.
Allison : Comme si j'avais l'embarras du choix ! Tu n'es jamais là.
Andrew : Je travaille tu sais.
Allison : Bien. Retournes à ton travail alors.
Il hochait la tête, pensif.
Andrew : Concentres-toi d'avantage sur tes devoirs, écris à tes amis, occupes-toi comme tu veux... mais mets de la distance avec le groupe s'il te plaît, je dis ça pour ton bien, et le mien.
Allison : Où veux-tu en venir ?
Andrew : Ca ne t'es jamais venu à l'esprit que c'était mal vu que tu passes autant de temps avec eux ? Ils ont peur que tu déstabilises le groupe ou qu'ils perdent de l'audience à cause de toi.
Allison : C'est qui "ils" ?
Andrew : David et d'autres personnes en charge de Tokio Hotel chez Universal. Je pourrais perdre mon job.
Allison : Juste parce que je passe un peu de temps avec eux ?
Andrew : Non, parce que tu es un problème à leurs yeux. Et il leur est facile de se débarrasser du problème en mettant quelqu'un d'autre à mon poste de façon à t'éloigner.
Je n'aimais vraiment pas la tournure de cette discussion. Mais je voyais où il voulait en venir, et je savais qu'il avait raison.
Allison : Je comprends.
Andrew : Je ne te demande pas de ne plus leur parler du tout, mais gardes une distance.
Allison : Ok, j'essayerai.
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyVen 15 Aoû 2008 - 13:23

Vivement la suite !
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyVen 15 Aoû 2008 - 16:43

C'est super bien écrit,
j'adore!
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptySam 16 Aoû 2008 - 15:07

C'est super bien écrit!Tu fais ça avec une telle facilité...
Y'a une suite j'espère???
Je l'attends avec impatience
Merci
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptySam 16 Aoû 2008 - 18:44

Juste géniale comme d'habitude mais toujours trop court!!! j'ai hate de lire la suite.
merci Emilie! :=):
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyDim 17 Aoû 2008 - 3:41

Merci pour vos commentaires :--)

Auré46 : Oui, il y a une suite, je ne vais pas finir mon histoire comme ça, le meilleur reste à venir :-))) Ca m'a fait sourire quand tu dis "Tu fais ça avec une telle facilité...", parce que je n'ai pas l'impression que ce soit si facile d'écrire, ça me prend un temps fou et je m'applique, c'est pour ça que c'est long entre chaque chapitre.

Voilà donc la suite...

Chapitre 16

Ces derniers jours avaient été calmes et sans surprise. Je respectais ma parole en restant dans mes quartiers, c'est-à-dire dans mon bus, à faire mes devoirs et toute activité qui m'empêchait de trop me languir. Je sortais prendre l'air dans les zones avoisinant les stationnements des bus de l'équipe. Je restais scrupuleusement à l'écart des fans et je ne m'aventurais plus hors des espaces accessibles avec mon passe. Lorsque j'apercevais les fans de l'autre coté des grilles ou derrière les vitres du bus, je sentais l'angoisse montée immédiatement, c'était devenu telle une phobie, une hantise, j'avais peur de me retrouver face à elles et j'en tremblais rien qu'à y penser. Je ne pouvais plus quitter le périmètre couvert par la sécurité dans lequel le groupe se trouvait. Si je n'étais pas si déprimée, j'aurais presque pu sourire du comble que c'était de me retrouver enfermée dans le secteur réservé aux Tokio Hotel, finalement cela devait être le rêve de toutes ces filles d'être à ma place, d'être de ce coté là de la grille, et moi je n'avais qu'une envie, être à leur place à elles, être libre d'aller et venir à ma guise. J'avais croisé Bill et les autres plusieurs fois, on s'était salué brièvement. Si j'avais d'abord pensé qu'il me serait difficile de mettre de la distance avec eux, j'avais tord, leur emploi du temps surchargé facilitait bien les choses. Bill me manquait beaucoup et je lisais dans son regard que c'était réciproque. Je m'étais habituée à sa présence et à nos discussions, et en être privé m'était douloureux. Je me sentais vraiment seule, et je rêvais de ma maison, de mon lit, de mon chez-moi. Je n'aimais plus cette vie là, je n'aimais plus ces routes qui m'éloignaient des gens que j'aime et qui me privaient de ma liberté. 
Ce quatorze mars arriva finalement, celui qui fit tout basculé. Nous étions à Marseille ce soir là, j'étais dans les coulisses de la salle et je regardais le concert sur un petit écran accroché dans un coin de la pièce, au plafond. J'avais croisé le groupe avant qu'il ne monte sur scène, je les avais observés en restant à l'écart, mais je comptais respecter la promesse faite à mon frère en quittant les coulisses avant la fin du concert pour éviter la tentation de discuter avec eux. Bill s'était plaint d'avoir une gêne lorsqu'il s'était échauffé la voix, mais personne ne s'en était inquiété plus que ça. Bill était toujours stressé avant un concert, ils avaient certainement pensé qu'il cherchait à être rassuré et conforté comme d'habitude, qu'il avait juste besoin d'attention. Pendant le concert, je voyais qu'il était moins détendu qu'habituellement, ses sourires étaient moins spontanés et il envoyait des regards à Tom et Georg, comme s'il cherchait à leur dire quelque chose. Après environ une heure, il quitta la scène. Et quelques instants plus tard, il pénétra dans la pièce où je me trouvais. On échangea un regard, son visage était livide. Tom, Georg et Gustav arrivèrent en trombe derrière lui.
Tom : Mais qu'est ce que tu fous ? T'as déjà été mauvais mais là, tu bas tous les records !
Tom n'avait pas dit ça méchamment, ils se taquinaient toujours. Mais Bill, lui, ne rigolait pas du tout.
Bill : Tu crois que je le fais exprès ?
Bill n'était vraiment pas quelqu'un d'agressif, il ne se mettait jamais en colère, il n'haussait jamais la voix, ce n'était pas dans sa nature. Mais là, il était à bout. Et le ton de sa réponse fit taire tout le monde. David entra dans la pièce avec d'autres personnes de l'équipe.
David : Qu'est ce qui se passe ?
Bill : Je ne sais pas, j'ai un problème avec ma voix. J'ai du mal à maîtriser mes intonations, j'ai comme une gêne quand je chante, j'arrive pas à tenir les notes.
David : Est ce que c'est la même gêne que l'année dernière, quand tu as eu ta laryngite ?
Bill : Je ne sais pas trop.
David : Tu penses que tu arriveras à finir le concert ?
Bill : Je ne sais pas...
David : Encore cinq chansons, tu as tenu jusque là.
Bill : Oui, mais là sur la dernière, c'était vraiment pire que tout, je ne sais pas si je peux continuer.
Il avait les yeux humides comme s'il allait fondre en larmes. Le voir comme ça, c'était comme si on arrachait mon coeur hors de ma poitrine. 
David en s'adressant à une personne de l'équipe : Il y a toujours le personnel médical sur le parking avec les deux ambulances qu'on avait réservées, n'est ce pas ?
Une personne de l'équipe : Oui.
David : Allez chercher le responsable des secouristes, il pourra peut être ausculter Bill et nous en dire plus.
Tout le monde restait silencieux, l'atmosphère était pesante. La personne de l'équipe revint rapidement avec le secouriste. Celui ci ausculta Bill brièvement.
Le secouriste : Je ne suis pas un spécialiste, et je n'ai pas le matériel nécessaire pour faire un examen complet. Tout ce que je peux vous dire, c'est que pour moi, ce n'est pas une laryngite.
David : Qu'est ce que c'est alors ?
Le secouriste : Je ne sais pas, vous devriez faire des examens plus poussés à l'hôpital, avec un scan ou une échographie on y verrait plus clair.
Il retira ses gants et quitta la pièce. David réfléchit un instant.
David : On va écourter le concert pour ce soir. On va dire au public que Bill a une extinction de voix et rester le plus vague possible tant qu'on n'en sait pas plus. Est ce que tu crois pouvoir en chanter une dernière ? Ca dédramatiserait sûrement la situation et ralentirait les rumeurs d'une annulation de la tournée.
C'est là que je compris que c'était grave, "une annulation de la tournée", je n'y avais même pas pensé. Mais si Bill ne pouvait plus chanter, tout était terminé.
Bill : Oui, je crois que ça ira.
Georg : On finit sur quoi ?
David : La dernière, An Deiner Seite. Gustav, est ce que tu pourrais rallonger un peu le spectacle avec un de tes solos ?
Gustav : Bien sûr, sans problème.
David : Ok, on fait comme ça alors.
Le groupe sortit de la salle et David se tourna vers moi.
David : Allison, tu comprends que ce qui c'est dit ici, ce soir, ne doit pas sortir de ces murs ?
Allison : Oui, évidement.
David : Dès qu'on en saura plus, on fera une annonce officielle, mais pour l'instant on ne dit rien, ni à la presse, ni au public, ni à l'équipe. Ce qui inclut ton frère.
Allison : Ok, je ne dirais rien.
David : Et maintenant, j'aimerais que tu retournes dans ton bus, et que tu y restes !
J'acquiesçais et restais sans voix, je savais qu'il n'était pas dans mon intérêt, ni dans celui de mon frère, de rétorquer. Je retournai à mon bus, et m'allongeai dans ma couchette. Ce soir là, j'avais du mal à trouver le sommeil. Je pensais à Bill, ça devait être très angoissant pour lui, surtout de ne pas savoir quel était le problème. J'espérais que c'était quelque chose de bénin, peut être qu'il avait juste trop fatigué sa voix et que le lendemain tout rentrerait dans l'ordre. 
Malheureusement ce ne fut pas le cas. Je sus par l'équipe qu'ils avaient annulé les interviews prévues le lendemain prétextant simplement que Bill était malade. Je me posais beaucoup de questions mais restais à l'écart de tout ça, le nez dans mes cahiers à essayer de ne pas trop penser. Le seize mars au matin - alors qu'on était arrivé la veille à Lisbonne - je reçus un message surprenant venant du portable de Bill : "Il faut que je te vois, viens à mon hôtel s'il te plaît. Toby passe te chercher. B." Je n'eus pas le temps d'hésiter longtemps devant son invitation que Toby était déjà à la porte de mon bus. Il m'amena jusqu'à l'hôtel. On pénétra dans l'établissement et il m'accompagna jusqu'à la chambre de Bill qui m'accueillit avec un demi sourire. 
Bill : Hey.
Allison : Salut.
Bill : Merci d'être venue.
Allison : De rien, mais qu'est ce qui se passe au juste ?
Je regardai autour de moi dans la chambre, et il n'y avait aucune de ses affaires, seul le lit défait trahissait que cette chambre était occupée. Bill n'était pas maquillé non plus, et il ne portait pas sa coiffure de scène.
Bill : Je m'en vais.
Allison : Où ça ?
Bill : Je rentre en Allemagne.
Mon sourire s'effondra comme si on venait de m'annoncer la mort de quelqu'un. S'il partait, c'est que c'était grave.
Allison : Mais le concert de ce soir ?
Bill : Il va être annulé.
Allison : Et les prochaines dates ?
Bill : Elles seront aussi annulées, ils l'annonceront ce soir. Pour le reste de la tournée, on ne sait pas encore, ça dépendra des résultats des examens qu'on va faire et de l'avis du spécialiste.
Allison : Je suis désolée.
Bill : Pas autant que moi.
Allison : Vous partez quand ?
Bill : Mon avion est dans une heure. Les autres sont déjà à la salle.
Allison : Mais si le concert est annulé...
Bill : Il a été décidé que le groupe - sans moi - l'annoncera directement sur scène, et qu'ils feront un conférence de presse juste avant pour expliquer aux médias que je suis malade et que les dates suivantes sont annulées.
Allison : Et tu sais quel est le problème avec ta voix ?
Bill : Non, pour l'instant ils pensent que ça doit être une laryngite mais ce n'est pas sûr.
J'acquiesçai. 
Bill : Enfin voilà, je voulais que tu le saches.
Allison : Merci.
Bill : Et je voulais aussi te demander...
Allison : Oui ?
Bill : Je... je n'ai pas l'habitude d'être tout seul, je veux dire, sans Tom. Mais il doit rester.
Allison : J'imagine qu'il te rejoindra après ?
Bill : Oui, d'ici quelques jours. Mais en attendant, je n'ai pas envie de rester tout seul, je ne sais pas ce qui va se passer là bas. Et toute l'équipe reste ici, j'aurais juste un gars de la sécurité qui va m'accompagner sur le trajet. Enfin bref, je voulais te demander de partir avec moi.
Allison : Je ne pense pas que mon frère soit d'accord.
Bill : Peut être que si tu lui dis que c'est important, je ne sais pas moi...
Allison : Non, il ne sera jamais d'accord.
Bill : De toute façon, il ne se rendra pas compte de ton départ avant ce soir, et on sera déjà loin.
Allison : Tu veux que je parte sans rien lui dire ? Il sera furieux...
Il restait silencieux, et me regardait avec une expression qui aurait fait fondre n'importe qui. Et je me disais : pourquoi pas ? Oui, mon frère serait furieux. Oui, il allait me retrouver c'est sûr et j'allais en prendre pour mon grade. Mais ça ne serait pas avant plusieurs jours. J'en avais marre du bus qui était devenu ma prison, j'en avais marre de passer mes journées à attendre je ne sais quoi, et par-dessus tout, j'en avais marre de ne plus pouvoir même approcher mes amis, mon ami. 
Allison : Ok, faut juste que j'aille chercher mes affaires.
Il me fit un sourire.
Bill : Merci.
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyDim 17 Aoû 2008 - 7:15

Encore, encore!!!!
Je rentre du boulot (je suis infirmière de nuit) et je n'ai pu m'empecher d'aller voir si tu avais posté la suite!
Je suis certaine que tu t'appliques et que ça te prend du temps mais c'est tellement bien écrit que ça parait naturel pour ceux qui te lisent...
Merci et a bientot pour la suite!!!!!!
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyDim 17 Aoû 2008 - 7:30

SUPER j'adore vraiment :--)
tu as tous l'air d'une vrai fans et qui c bien renseigné sur le groupe
continu dans ta lancé
tu as plusieurs fans qui attend la suite,lol
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AdelineF

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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMar 19 Aoû 2008 - 19:34

J'adore !!!!!!!!!! Snif 2 J'veux la Suite
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMar 2 Sep 2008 - 18:45

Chapitre 17

Pendant le vol, on aurait pu penser que Bill et moi allions être déprimés et abattus par nos situations respectives, mais ce fut tout le contraire. Comme deux nombres négatifs multipliés entre eux donnent un résultat positif, on faisait chacun un effort pour remonter le moral de l'autre, et finalement, en se forçant un peu et en faisant "comme si", on passait un très bon moment. Il me racontait les bêtises qu'avaient sorties Tom pendant les interviews, et je l'informais des derniers potins concernant les membres de l'équipe. En une heure et demie de vol, on s'était complètement retrouvé, on avait bien rigolé, et on avait pleuré aussi, ils avaient osé mettre dans la liste des films qu'on pouvait visionner Le Temps d'un automne, alors on a craqué tous les deux, et ça nous a fait du bien. 

On atterrit dans une ville du nord de l'Allemagne, et on fut conduit jusqu'à un petit patelin paumé au milieu de nulle part où se trouvait la clinique dans laquelle Bill allait passer ses examens. A peine avais-je mis les pieds dans cet établissement médical que cette odeur similaire à tous les hôpitaux me donnait la nausée, Bill ne semblait pas rassuré non plus. On lui donna une chambre, et après qu'il se soit installé, les examens pouvaient commencer. Pour ma part, Eva m'avait réservé une chambre dans le seul hôtel de la ville, situé au-dessus d'un restaurant et qui ne devait pas compter plus de trois chambres. Je fis le trajet de la clinique à l'hôtel à pieds, il fallait compter cinq minutes tout au plus, et pas moyen de se perdre, il n'y avait qu'une seule route. On était vraiment loin de tout, les rues étaient désertes et ce n'était pas les vieilles personnes assises sur ce banc qui allaient m'importuner. C'était un dépaysement total après ces dernières semaines. Je me sentais bien, c'est comme si j'avais suffoqué pendant des jours et que je pouvais respirer à nouveau. Je m'installais dans la chambre et traînais un peu avant de sortir faire un tour du village. On m'avait dit qu'il était inutile que je revienne trop tôt, et que les examens dureraient une bonne partie de l'après-midi. Comme je n'aimais pas particulièrement les hôpitaux, j'y retournai seulement en fin de journée. Arrivée dans l'entrée, une infirmière m'indiqua que Bill était dans sa chambre, et que je pouvais le voir. Je longeais les couloirs ternes et croisai quelques vieilles personnes malades qui déambulaient de ci de là, vraiment je n'aimais pas cet endroit. Je retrouvais la chambre sans trop de difficulté, et frappai à la porte.

Bill : Oui ?
J'ouvris la porte et le trouvai allongé sur le lit, tout habillé à regarder sans grand intérêt la petite télévision fixée au plafond. Il se tourna vers moi.
Allison : Hey ! Ca va ?
Bill : Oui, ça peut aller. Je croyais que tu n'allais plus revenir.
Allison : Ca fait longtemps que t'as fini les examens ?
Bill : Une bonne heure.
Allison : Et ? Ils ont trouvé ce que tu as ?
Bill : Oui, j'ai une sorte de boule qui s'est développée sur les cordes vocales. Un kyste, ils ont dit.
Allison : Et ils peuvent le retirer ?
Bill : Ils ne savent pas encore, ils ont envoyé les clichés à un spécialiste.
Allison : Mais c'est grave ?
Bill : Ils ne m'ont rien dit, j'ai appelé David mais il m'a juste dit de ne pas m'inquiéter.
Allison : Tu veux qu'on aille faire un tour ? Prendre l'air ?
Bill : Je ne peux pas, l'infirmière m'a dit que je ne pouvais pas quitter la clinique, et qu'il fallait que je reste allongé le plus possible, que je ne fasse aucun effort.
Il restait silencieux un instant, et je vins m'asseoir sur le lit à ses cotés.
Bill : Je ne comprends pas pourquoi il faut qu'un truc comme ça m'arrive. Juste ce qui ne fallait pas et au pire moment : au début de la tournée.
Allison : Peut être que ce n'est rien du tout, que ça va partir tout seul.
Bill : Franchement, si t'avais vu la tête de la radiologue quand elle regardait les clichés, tu ne serais pas de cet avis.
Il avait une expression d'inquiétude et de désarroi.
Bill : Et le fait qu'ils ne me disent rien, c'est pire que tout.
Je ne savais pas quoi lui répondre pour le rassurer. Il avait peur, je le voyais sur son visage. Il avait peur que tout s'arrête pour lui et pour tous ceux qui comptaient sur lui.
Bill : Si je ne peux plus chanter...
Allison : Personne n'a dit que tu n'allais plus pouvoir chanter. Si ça se trouve sur tes cordes vocales, ils pourront sûrement le retirer, non ?
Bill : Je ne sais pas.
Allison : Il n'y a pour l'instant aucune raison de penser qu'il en sera autrement.

Il s'approcha de moi et me regardait avec anxiété. Je passai ma main sur son visage en une caresse, pour le réconforter. Il se rapprocha encore, et posa sa tête sur mes cuisses, tout en se rallongeant tranquillement. Il éteignit la télévision et le silence emplit la pièce. J'hésitai un instant, avant de toucher à nouveau son visage du bout des doigts. Il avait la peau douce et fine. Son teint pâle contrastait avec ses yeux chocolat. Je le caressais doucement, il semblait en avoir besoin. Tout était si calme à cet instant, ni lui ni moi n'aurions osé briser ce silence salvateur. Le silence était un luxe qui nous avait fait défaut ces dernières semaines. Il ferma les yeux et respirait calmement, profondément. Je continuais de lui caresser le visage. Je passais mes doigts sur ses joues, sur son front, et redescendais jusqu'à son menton. Je passais mes mains autour de son visage, et en dessinais le contour. Il levait un peu la tête pour me faciliter l'accès, ce qui me fit sourire. Son visage semblait s'apaiser, ses traits étaient moins tirés et moins crispés. Je me sentais si bien avec lui. Il était là, posé sur moi, contre moi, se détendant complètement à mon touché. Je le regardais, tout en continuant mes caresses, et je pouvais presque sentir mon amour pour lui se matérialiser et sortir de mon coeur, de ma poitrine pour se déposer sur chaque parcelle de son corps l'enveloppant entièrement. C'était un sentiment tellement fort, bien plus fort que moi. Je réalisai à cet instant, que tout ce qui comptait pour moi, tout ce qui m'importait, était là contre moi. Dans cette chambre impersonnelle, nous étions seuls au monde, nous n'étions plus que tous les deux, et on se suffisait complètement l'un à l'autre. Je voulais le protéger, je voulais être là pour lui. Je me sentais liée à lui, entièrement et pour toujours. Si j'étais vide et perdue avant, je me sentais remplie à présent, remplie d'amour. Jamais je n'avais ressenti ça, même pas quelque chose s'en approchant. Ce sentiment m'emportait, la gravité n'avait plus de prise sur moi, je voulais que ça dure toujours.

La pièce commençait à s'assombrir. Je ne pourrais pas dire combien de temps c'était écoulé. Il respirait plus lentement encore, et sa bouche s'était légèrement entre-ouverte, il devait s'être endormi. Sa nuit précédente avait sûrement été aussi tumultueuse que la mienne, il avait bien besoin de repos. Pour ma part, j'espérai que ce kyste puisse lui être retiré au plus vite, qu'il puisse reprendre sa vie, continuer son rêve. 

Quelqu'un frappa légèrement à la porte, je ne voulais pas le réveiller alors ne je répondis rien. La porte s'entrebâillait doucement et une femme d'une quarantaine d'année échangea un regard avec moi, avant de regarder Bill, la tête posée sur mes genoux. Elle avait un regard doux et protecteur, maternel. Elle me fit un sourire confiant et chuchota avant de refermer la porte : Je repasserai tout à l'heure.

Je me demandais qui c'était. Ma curiosité eu raison de moi, et j'attrapai un oreiller pour le substituer à mes genoux. Je bougeai doucement pour ne pas le réveiller, mais avec Bill, il n'y avait pas de soucis. Une fois libérée, j'allai dans le couloir pour voir si cette personne était toujours là.
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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMar 2 Sep 2008 - 18:57

toujours fan
j'attends la suite avec impatience

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MessageSujet: Re: [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel   [Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel - Page 2 EmptyMar 2 Sep 2008 - 19:03

Chapitre 18

Elle était là et discutait avec un homme de son âge. Elle m'aperçut du coin de l'oeil et vint vers moi pour me serrer la main.

Simone : Bonjour ! Tu dois être Allison ?
Allison : Euh, oui. Bonjour !
Simone : Je suis la maman de Bill.
Allison : Enchantée !
Simone : Et voici leur père.
Allison : Bonjour !
Je lui serrais la main.
Simone : Bill m'a beaucoup parlé de toi, je suis contente de faire ta connaissance.
Allison : Merci.
Simone : Il doit toujours être en train de dormir j'imagine ?
Allison : Oui. Vous le connaissez...
Je lui fis un sourire de confidence qu'elle me rendit volontiers.
Simone : Oh oui ! Est ce qu'il va bien ? Je lui ai parlé un peu tout à l'heure et il avait le cafard.
Allison : Etant donné la situation,  ça va.
Simone : Il m'a dit qu'il a un kyste dans la gorge, est ce qu'ils savent finalement comment le traiter ?
Allison : Non, ils ne nous en ont pas dit plus.
Simone en se tournant vers Gordon : Ok. J'ai laissé un message sur le portable de Bill, il nous appellera à son réveil. Je vais aller l'embrasser. Tu veux qu'on aille manger quelque part ensuite ? 
Il acquiesçait et elle se tourna vers moi.
Simone : Allison, tu viens avec nous ma chérie ?
Allison : Oui, merci.
Elle s'introduisit dans la chambre de Bill, et lui déposa un baisé sur le front en le regardant longuement. 
Simone en chuchotant : Dors bien mon petit amour. A tout à l'heure.
Elle prit la couverture au pied du lit et le recouvra avant de sortir de la chambre.
Simone à Allison : Tu es dans quel hôtel ?
Allison : Je crois qu'il n'y en a qu'un seul, celui sur la route principale.
Simone : Oui c'est vrai. Nous aussi. Il y a un restaurant au rez-de-chaussée, je n'en ai pas vu d'autres dans cette ville, vous voulez aller manger là-bas ?
Gordon et moi acquiesçâmes.

Je quittai la clinique avec eux et ils m'emmenèrent dîner. Le restaurant était pratiquement vide, la décoration ancienne et le fait que c'était la propriétaire de l'établissement qui faisait le service ainsi que la cuisine laissait penser qu'il n'y avait pas beaucoup de passages. On discuta tout en dînant. Même s'ils étaient adultes, ils ne m'excluaient pas de leurs discussions et j'en étais ravie. Simone me raconta aussi quelques anecdotes embarrassantes sur les jumeaux qui pourraient m'être utiles par la suite. On rigolait bien. Je l'aimais beaucoup, c'était une personne intéressante et elle représentait un peu l'image que je me faisais de la mère idéale. Gordon était plus calme et réservé, dans la discussion j'apprenais que c'était leur beau père mais qu'il les considérait comme ses fils. Je dois avouer que j'enviais un peu leur famille, c'était plus fort que moi. Les personnes qui ont une grande et belle famille ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont. En fin de soirée, la sonnerie de mon portable se fit entendre, je décrochai hâtivement.

Allison : Hallo ?
Andrew : Allison ?
Allison : Oui ?
Andrew : T'es où ?
Je pris un temps de réflexion pour décider ce que j'allais lui répondre. Lui mentir ne ferait qu'empirer les choses. Vue l'heure avancée, il s'attendait certainement à ce que je le rejoigne dans le bus de l'équipe pour dormir.
Allison : Avec Bill.
Andrew : Bill est reparti en Allemagne. Je ne sais pas si tu es au courant mais ils ont fait une annonce officielle tout à l'heure.
Allison : Je suis au courant.
Il ne semblait pas comprendre, et ça ne me hâtait pas qu'il comprenne.
Andrew : Donc t'es où ?
Allison : Bill ne voulait pas partir tout seul, alors il m'a demandé de l'accompagner. Je suis en Allemagne là, dans un petit village où se trouve la clinique dans laquelle il a fait ses examens.
Andrew : ...
Allison : Ecoutes, je sais que j'aurais du t'en parler...
Andrew : Oui, tu aurais du !
Allison : Mais tu n'aurais pas accepté...
Andrew : Evidemment !
Il enrageait au bout du fil et comme toutes les fois où il était vraiment énervé, il ne disait plus rien.
Allison : C'est pas bien grave, de toute façon je n'avais rien à faire dans ce bus sauf attendre je ne sais quoi. Je ne vois pas où est le problème.
Andrew : Je t'ai déjà expliqué... En plus tu es toujours sous ma garde, imagines qu'il t'arrive quelque chose... imagines s'il t'était arrivé quelque chose et que je ne savais même pas où tu étais !
Allison : Mais il n'est rien arrivé...
Andrew : Ton comportement est si puéril et égoïste...
Allison : C'est moi l'égoïste ? Moi qui ait été obligée de quitter ma maison, ma ville, mes amis pour te suivre, pour ton boulot... Tu t'en fous complètement de moi, tu m'as laissé déprimer toute seule pendant des jours et après tu t'étonnes que je suis prête à plaquer tout ça pour me casser à l'autre bout du continent avec quelqu'un qui lui au moins se préoccupe de ma personne !
Andrew : Non Allison, tu ne t'en sortiras pas en essayant de me faire culpabiliser.

J'en avais ras-le-bol de cette discussion, je raccrochai. Il rappela aussitôt mais j'éteignis mon portable, ça ne valait pas la peine de continuer cette discussion. Les parents de Bill me regardaient avec un air interrogatif. Je leur expliquai brièvement la situation avant de les laisser pour retourner à ma chambre. La seule angoisse que j'avais par rapport à cette dispute, était de voir mon frère débarquer ici, j'espérais qu'il doive rester sur place le plus longtemps possible pour éviter cette confrontation.

Le lendemain matin, quelques coups sur ma porte me firent sortir d'un sommeil sans rêve. J'émergeai rapidement. Les événements de la veille me revinrent à l'esprit, comme chaque matin. Mais aujourd'hui, c'était surtout ce que j'avais ressenti pour Bill que je me remémorais. Mes sentiments avaient changé, je l'aimais de tout mon coeur, et pas seulement comme un ami. J'étais amoureuse de lui, je le sentais partout en moi, juste à penser à lui je devenais toute chose. J'étais heureuse et euphorique, tout en étant effrayée de mes sentiments. J'étais devenue comme ses milliers de fans, désespérément dingue de lui. Je me sentais un peu pathétique, mais je n'arrivais pas à contrôler ce que je ressentais, alors tant pis, ça allait peut être me passer. Oui, c'était sûrement juste une passade. De toute façon, il était mon meilleur ami, certainement la personne de laquelle j'étais la plus proche, je n'allais pas gâcher tout ça en lui montrant des sentiments qui le feraient fuir. D'autres coups se firent entendre sur ma porte. On appelait mon nom.

Tom : Allison ?
J'allai jusqu'à la porte en sous-vêtements, je passai ma main dans mes cheveux en bataille. J'entre-ouvrai la porte et passai juste ma tête dans l'entrebâillement. Tom et son éternel sourire m'accueillir de bon matin.
Allison : Salut ! Qu'est ce que tu fais là ?
Tom : Je viens d'arriver.
Allison : Super !
Tom : Je peux entrer ?
Allison : Heu, en fait, non. Faut d'abord que je m'habille.
Tom : Il n'y a rien que je n'ai pas déjà vu.
Il me fit son habituel sourire de charmeur. Je ne pus m'empêcher de lui rendre un sourire.
Allison : Sois sérieux un instant.
Tom : C'est pas marrant d'être sérieux.
Allison : Oui, c'est la définition même de ce mot. Je vais m'habiller, on se retrouve après ?
Tom : Ok, je suis dans la chambre... 
Il cherchait son numéro sur la clé.
Tom : La chambre 2 !
Allison : Oui, dans cet hôtel au moins on ne risque pas de se perdre.
Tom : Je t'attends, alors ?
Allison : Oui, je ne serais pas longue.

Je fouillais dans le sac qui contenait les quelques vêtements que j'avais emportés. J'avais fait mes bagages à la va-vite, je n'avais donc pas trop de choix. J'enfilai un jeans taille basse et un de mes petits hauts préférés qui sentait bon mon parfum. J'attachai mes cheveux et attrapai mon sac à main avant de sortir de ma chambre. J'allai jusqu'à la chambre de Tom. Décidément, je me demandai si on allait un jour se voir ailleurs que dans des hôtels. Je frappai et Tom m'ouvrit.

Tom : Tu me montres le chemin jusqu'à la clinique ?
Allison : Ok. Tes parents sont déjà là bas ?
Tom : Oui, ils m'ont cherché à l'aéroport et m'ont déposé ici pour que je pose mes affaires.
Il me suivait dans l'hôtel puis dans le restaurant jusqu'à ce qu'on arrive dans la rue. Il n'y avait personne.
Tom : C'est loin ?
Allison : Non, au bout de la rue.
Tom : Ok.
Allison : Georg et Gustav ne sont pas venus ?
Tom : Non, comme on a quelques jours "off", ils en ont profité pour rentrer chez eux. Ca faisait longtemps qu'ils n'avaient plus vu leur famille.
Allison : Et ça c'est passé comment l'annonce de l'annulation du concert à Lisbonne ?
Tom : Mal. On a regardé les émissions locales, et c'était une hécatombe à la sortie de la salle : des fans qui pleuraient, des parents pas contents...
Allison : C'est terrible.
Tom : Oui, c'était vraiment moche. Il faudra qu'on fasse là bas un concert digne de ce nom dès que Bill pourra de nouveau chanter. Au fait, j'ai vu ton frère...
Allison : Et ?
Tom : Il te cherchait...
Allison : C'était avant qu'il ne m'appelle alors.
Tom : Tu ne lui as pas dit que tu partais ?
Allison : Non, il ne m'aurait pas laissé sinon. D'ailleurs, tu sais si l'équipe doit rester sur place ?
On échangea un regard, il savait exactement pourquoi je lui posai la question.
Tom : Pour l'instant, je pense qu'ils restent sur place jusqu'à ce qu'on sache combien de temps il faudra pour remettre Bill sur pieds.
Allison : Bien.

On arrivait à la clinique et il me suivait jusqu'à la chambre de Bill. La porte était entre-ouverte, je frappai doucement avant de la pousser pour l'ouvrir complètement. Ses parents étaient là.

Bill : Salut !
Simone et Gordon : Bonjour Allison !
Allison : Bonjour.
Tom à Bill : Hey !
Simone à Gordon en le prenant par le bras : Viens, on laisse les jeunes entre eux...
Elle me fit un sourire en passant à coté de moi que je lui rendis volontiers. Tom et moi nous approchâmes du lit, Bill avait sa tête des mauvais jours. 
Bill : Je ne t'ai pas vu partir hier soir.
Allison : Oui, tu t'étais endormi.
Bill : Désolé.
Allison : Non, c'est pas grave, j'ai passé la soirée avec vos parents, on a beaucoup discuté, c'était sympa.
Tom : J'espère qu'elle n'a pas été trop bavarde...
Il échangeait un regard avec Bill en faisant une mimique.
Allison : Tu parles du petit incident à la fête foraine quand t'avais six ans ?
Il me regardait choqué.
Tom : J'avais cinq ans... et ce manège allait vraiment très vite, et j'avais bu quatre boissons juste avant de monter dessus, ça aurait pu arriver à n'importe qui...
Je lui fis un grand sourire.
Tom : Pourquoi, dites-moi pourquoi il faut toujours qu'elle raconte cette histoire là ! Heureusement que vous n'étiez pas à la maison sinon elle t'aurait sortit les vieux albums photos.
Allison : Elle en avait amené un avec elle.
Tom : Quoi ?!!?
Allison : Non, je déconne...
Même Bill était mort de rire devant la tête de Tom. Juste pour voir le visage de Bill s'illuminer comme ça, j'aurais pu torturer Tom pendant des heures. Mais on reprit notre sérieux lorsque Bill posa la question suivante : Comment ça s'est passé à Lisbonne ?
Tom : Ca c'est bien passé.
Il leva les yeux vers moi, et on se comprenait, il valait mieux ne pas l'inquiéter inutilement.
Bill : Les fans ne l'ont pas trop mal pris ?
Tom : Non, tout le monde s'inquiétait pour toi, on a surtout eu des messages d'encouragement pour ton bon rétablissement.
Ce n'était pas faux, mais les avis étaient partagés entre ceux qui étaient déçus par l'annulation du concert et ceux qui se préoccupaient de la santé de Bill avant tout. Et le soir du concert, ça penchait plus vers la première catégorie.
Bill : C'est super que le public nous soutienne comme ça.

On continua de discuter tranquillement, jusqu'à ce que leurs parents nous rejoignent et qu'on aille manger tous ensembles à la cantine de la clinique. On passa l'après-midi auprès de Bill à papoter, regarder la télévision et traîner. Ca les changeait de leur emploi du temps surchargé, et ce n'était pas plus mal pour eux de décompresser un peu après ces mois bien remplis en événements et en émotions.
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