[FanFic terminée] The complex feelings.

Merci beaucoup pour ton avis
Voila la suite !


-Je pense qu’il faut qu’on parle.

Chapitre 6

Je soupire en fermant les yeux, non Bill, la dernière chose que je veux faire en ce moment c’est de parler de ce que tu as entendu. Contre toute attente, je sens sa main froide se poser sur mon épaule dénudé, je sursaute légèrement et sens mon cœur redoublé d’effort. Je croise ses yeux chocolats et m’y aventure avant de me gratter l’arrière de la tête. Je triture mes mains et y trouve soudainement un grand intérêt.

-Je suis désolé.

Je relève brusquement la tête, ne m‘attendant pas à des excuses de sa part, c‘est insensé, pourquoi me demande t‘il pardon? C’est plutôt à moi de le faire. Il voit mon incompréhension et souris.

-Tu sais la dernière fois sur le balcon, je n’avais pas à rester la à t’espionner sans te dire que j’étais là… J’en suis désolé.
-Tu rigole, Bill? Tu avais ta main sur mon épaule, c’est moi qui délirai… Ne t’excuse pas, c’est plutôt à moi de le faire.
-Ne t’excuse pas si tu pensais tout ce que tu as dit, et quand bien même, ce ne serait pas à moi de t’excuser.

J’acquiesce et le remercie du regard.

-Qui est Adam?

Mon cœur ratte un battement et je le regarde le souffle coupé. J’ouvre ma bouche, pour lui crier toute mon indignation, mais je me ravise et referme la bouche. Pourquoi me pose t’il cette question? En quoi Adam l’intéresse? Pourquoi il m’oblige à me remémorer ces putains de souvenirs douloureux?

-Adam… c’est… quelqu’un d’exceptionnel.
-Oui, je vois. Je ne sais pas ce qui c’est passé avec lui, mais de toute évidence ça c’est mal fini.

Je laisse échapper une larme, et m’empresse de l’effacer d’un revers de pouce.

-Je suis là, si tu a besoin de parler.

Un rire traverse mes lèvres.

-Je n’aurai pas cru que notre premier sujet de discussion serai Adam… Non, vraiment pas.
-Je comprends. Juste une dernière chose, pourquoi rester avec David si tu aime tant ce Adam?
-Ce n’est pas si simple. Il s’est passé des choses avec Adam qui sont irréparable, j’ai du partir, et je suis tombé sur David. J’étais dans un moment de faiblesse, tu comprends? Encore maintenant j’ai du mal à le digérer. Je sais que je ne devrais pas te dire ça à toi, mais au début David m’as permis de tirer un trait sur Adam. Ce que je suis entrain de faire petit à petit. Mais, David est quelqu’un de formidable, gentil et très attentionnée, et je m’en rend compte de plus en plus et il compte pour moi. Je ne suis peut-être pas amoureuse de lui, mais j’aime être avec lui, passer du temps en sa compagnie me fait du bien… Et je sais que lui aussi, alors je ne vois pas le mal dans ce que je fais.
-La différence est que lui t’aime. April, si tu ne l’aime pas, ne le fais pas souffrir, dis lui.
-Je… Je préfère attendre, et que tu ne dise rien de ce que tu as entendu.

Il se pince les lèvres et hoche la tête positivement.

-D’accord, je ne dirai rien, ce ne sont pas mes affaires, mais fais attention.
-Ne t’en fais pas, je ferai attention.

Je lui souris sincèrement et le vois se lever du rebord de la scène, il allait partir, mais il se retourne vers moi et me lance le plus naturellement du monde.

-Les gens tristes ont les plus beaux sourires.


-Lille, dans un café-


Cela fait maintenant 10 minutes que j’attends Gaël, on s’était donné rendez-vous dans ce petit café lillois pour parler affaire. Ma cigarette est maintenant entièrement consumé et je l’aperçois enfin. Je me lève de ma chaise et empoigne sa main tendu vers moi. Je me rassis et le vois suivre mon exemple. Il commande un café et tourne enfin son regard vers moi.

-Comment va t‘elle?
-L’argent.

Je soupire et lui tend l’enveloppe. Il l’ouvre et souris.

-Alors, je l’ai suivis comme tu me l’as demandé, elle s’est arrêté dans un bar la nuit et ça n’a pas été difficile de l’emmener avec moi à l’hôtel. Le lendemain, elle ne se souvenait de pas grand-chose, et elle à été plutôt réticente. Je lui ai proposé ce que tu m’as dis de lui proposé et elle a bien évidemment accepté. Ensuite, je l’ai observé de loin pendant ces 1 mois.
-Et?
-Elle a rencontrer un homme, mais pas n’importe lequel, le manager des Tokio Hotel.
-Ce groupe de minette?
-Oui, elle est partie en tournée avec eux, et je n’ai pas pu la suivre d’avantage. En tout cas elle à l’aire plutôt heureuse.

Un choc… Je n’aurais pas cru qu’elle se serait débrouillé comme elle l‘as fait, j’aurais plutôt cru qu’elle se serait retrouver seule, et qu’elle serait finalement revenue à la maison. Avec moi. ça m’apprendra à douter d’elle… De ma April. Mais je pense que le pire c’est qu’elle ai pu m’oublier si facilement…

-Si tu veux, je peux la suivre dans la tournée, mais il va bien évidemment falloir me payer l’hôtel, le carburent, les repas et tout ce qui va avec.
-Non, c’est bon. Je vais m’en occupé. Tu sais ou elle est ce soir?
-Marseille, mais ils repartent demain pour Montpellier.
-Quel hôtel?
-J’en sais rien, mec. Savoir dans quel hôtel sont les Tokio Hotel c’est pas une mince affaire.
-p*tain, je m’en fou d’eux.

Il hausse les épaules et bois une gorgé de son café. Je soupire, et compose le numéro de Noah sur mon téléphone.

« -Allo?
-Ouais Noah, c’est Adam.
-Ouais, ca va mec?
-Ouais, ouais. T’as des nouvelles d’April?
-Non, j’essaye de l’appeler, elle répond pas.
-Noah, j’ai besoin que tu l’appelle et que tu lui demande dans quel hôtel elle est.
-Adam, qu’est-ce que tu compte faire?
-La retrouver!
-Gaël t’as dis quoi?
-Qu’elle était avec le manageur des Tokio Hotel.
-Si elle est heureuse, laisse là. C’est ma petite sœur, et je ne veux pas que tu l’a fasse souffrir.
-Noah, écoute moi, elle est avec ce mec mais c’est impossible qu’elle soit heureuse avec lui. Je veux juste la voir pour m’expliquer, on en a pas encore eu l’occasion, je regrette d’avoir réagis comme je l’ai fait et je ne veux pas la perdre. S’il te plait, fais ça pour moi.
-Bon, très bien. Je l’appelle tout de suite, et je te dis où elle est.
-Ok, moi je me met en route pour Marseille.
-Pourquoi tu l’a laissé partir, si tu cours après elle maintenant?
-Je sais pas mec, je sais pas… »

Je raccroche et remercie Gaël. Je monte dans ma voiture et démarre en trombe pour Marseille, il est 16 heures et j’arriverais la bas au alentours de 2 heures du matin. Pas de temps à perdre.


-16 heures, le Zénith, Marseille-

Le groupe s’installe pour répéter, moi je suis assise sur une chaise dans la fosse avec David et le staff. Je sens mon téléphone vibrer, et j’entends la mélodie me prévenant que quelqu’un essaie de me joindre. Je le sors de ma poche et vois encore ce numéro inconnu, je m’excuse, m’éloigne de quelques mètres et répond.

« -Allo?
-April… »

Cette voix… Mon dieu, Noah… Mes larmes que j’essayais de retenir depuis la discussion avec Bill sortent tout d’un coup comme si je leurs avais donné mon accord. Je sens rapidement, une boule dans ma gorge rendant ma voix enroué.

«-Tu es là?
-Oui…
-Tu va bien?
-Arrête ça Noah. Pourquoi tu m’appelle?
-Je voulais m’excuser April… Je sais que j’ai pas été très sympas.
-Pas très sympas… Noah, tu as pris le partie de Adam, tu m’as laisser tomber dans un moment ou j’avais plus que jamais besoin de toi. Sache que si tu avais eu une réaction différente, je ne serais pas partie, j’aurai reconstruit ma vie à Lille. J’aurais eu la force de prendre le temps de m’expliquer avec Adam. Un tat de chose se serait passer différemment et on s’en saurai surement porter mieux.
-April… Je t’en prie excuse moi. Je veux me racheter, je veux te voir. Te savoir loin de moi comme ça, ne me rassure pas. Comment tu as réussi à t’en sortir?
-Ne t’inquiète pas pour moi Noah, j’ai refais ma vie. Je ne t’embêterai plus jamais.
-Ou es tu?
-Loin.
-S’il te plais…
-Pourquoi ça t’intéresse tout d’un coup? Pas de nouvelle depuis plus d’un mois, et maintenant voila que tu t’intéresse à ou je suis. Ne me prends pas pour une conne.
-Mais m*rde, ça m’intéresse parce que je suis ton frère et que malgré tout ce que tu peux penser, je t’aime. Je veux te voir, dis moi où tu es.
-…
-April… S’il te plait. »

Mes pleures qui s’était arrêter, reprennent de plus belle. J’hoquette, et je me rends compte que je suis pathétique. Je me mets une claque mentale et souffle, pour essayer de reprendre mes esprits. J’entends les instruments des garçons commencer à remplir la salle.

« -Ne pleure pas, je t’en supplie.
-Marseille
-Quel hôtel?
- Radisson Blu Hôtel, vieux port. Pourquoi?
-Je passerai dans la semaine.
-Je pars demain.
-m*rde, tu va où?
-Montpellier.
-Je viendrais à Montpellier alors.
-Après demain je ne serai plus à Montpellier.
-Mais qu’es que tu raconte?
-Ecoute, je peux pas t’en parler. Je te laisse Noah. »

Je soupire, me recoiffe et efface les larmes omniprésente sur mes joues. Je pousse les portes que j’avais dépasser quelques minutes plus tôt et vois le groupe sur scène faire des essaies. Je regagne ma chaise et vois du coin de l’œil David me fixer. Il me chuchote.

-Pourquoi tu as pleurée?

Je le regarde surprise qu’il puisse deviné ça en quelques seconde.

-Qu’es que tu raconte, je n’ai pas pleurée.

Il allait rétorquer mais je le stop d’un doigt sur sa bouche et lui montre la scène. Il abandonne pour l’instant et se concentre sur ses protéger. Je me pince les lèvres et parviens à laisser mes larmes de côté. C’est la première fois que je vois le groupe en live et il a fallut que Noah me prive de cette interprétation. Il est vraiment décidé à me pourrir la vie. J’essaie tant bien que de mal de me mettre à fond dans leurs répétition et vois déjà un talent fou… Du peu que j’ai entendue, j’aime énormément leurs musique. Je me lève, prends mon appareil photo, vais contre le rebord de la scène et les mitrailles. Bill, me cherche en me lançant des regards, comme ci il voulait a tout prix être pris en photo. Je souris face à son regard insistant, et suis hypnotisé par sa voix si envoutante. Je ne réfléchis pas à son regard beaucoup trop lourd et fais mon job. Je prends en photo tous les essaies, tous les problèmes techniques, tous les regards entre les musiciens et le chanteur. La répétition s’achève et tout le monde s’applaudit pour le bon travail fournis. Je souris face aux regards fier des membres du groupe, ils sont si impressionnant. Je sens une main sur mon épaule, je n’ai besoin que d’une millième de seconde pour deviner que c’est David. Je me retourne et lui souris de toute mes dents.

-Tu peux être fier d’eux.
-Oui, je le suis.

Je quitte son regard pour les voir se chamailler comme des enfants. Je souris attendrit et entends le raclement de gorge de David. Je me retourne une seconde fois vers lui.

-C’était qui au téléphone?
-Personne, un faux numéro.
-Ne me ment pas April. Ça à durer beaucoup trop longtemps pour que ce soit un faux numéro. Quand tu es revenue tu avais l’air bouleversé, et tu avais pleuré.
-C’est mon passé qui ressurgis. Rien de grave.
-J’aimerais connaitre ton passé… Vraiment, tu ne m’en pratiquement pas parlé.
-Je sais, et crois moi il y a une raison pour ça.

Je tourne les talons et monte sur scène pour félicité le groupe.

-Bravo, les gars!
-Et tu n’as encore rien vu, princesse.

Je souris au surnom débile de Tom et lui tape dans la main.

-J’espère bien, beau prince.

Je lui fait un bisous sur la joue, avant de nous prendre en photo. Il me regarde suspicieux et hausse un sourcil.

-Souvenir personnel, mon chère.

Il me sourit, prends mon appareil photo, colle ses lèvres sur ma joue et appuie sur le bouton.

-Là, comme ça c’est mieux.

Je lui souris et quitte la scène pour aller dans la loge, j’essaie de ne pas me perdre et retrouve avec difficulté la porte que Georg m’avait désigné tout à l’heure. J’y retrouve David qui assis sur un canapé, saigne du nez. Je fronce les sourcils et me précipite vers lui.

-David, ca va?
-Ma tête tourne.
-Mon dieu, tu es tout pâle. Ça t’arrive souvent de saigner du nez?
-Non.
-Tu n’as pas mal à la tête, ni de vomissement?

Il me regarde sans comprendre.

-Répond moi.
-En ce moment ça m‘arrive, mais ne t’inquiète pas, j’ai du choper une sal*p.
-Tu es sur?
-Mais, oui, qu’est-ce qui te prends?
-Je… Rien.

Il continu de nettoyer le sang et s’empresse de prendre un cachet pour la tête. Faite que ce ne soit pas ce que je pense. Le groupe arrive en rigolant dans la loge. Bill est le premier à aller se préparer, je suppose que se maquiller comme il le fait doit prendre du temps, et sa coiffure encore plus. Le reste du groupe s’installe dans les canapés, et j’entends Tom et Georg se lancer des vannes. Je ne peux m’empêcher de penser à David. Les vomissements, les maux de têtes, le nez qui coule… Ces symptômes je les connais que trop bien, j’ai déjà vécu ça une fois, pas deux, pas deux. Georg me lance une bière que je manque de rattraper.

-Vous buvez avant vos concert, vous?
-Une bière, c’est pas boire.
-Ah bon, alors c’est quoi?
-Oh, c’est pas toi qui voulais à tout prix qu’on aille boire un verre la dernière fois?

J’hausse les épaules et prends une gorgé, je soupire en sortant une cigarette.



-Marseille, Radisson Blu Hôtel, 02h-


Nous sommes tous les six regroupés dans la suite de David et moi, je les félicite un millier de fois, encore sous le choc de leurs prestations… C’était tout simplement magique, une puissance sur scène égale à peu d’artistes. Vraiment impressionnant.
Le portable de David sonne de cette sonnerie si stressante, il décroche et s’isole dans la chambre. Il revient quelques secondes plus tard, me fixant énerver, qu’est-ce qu’il ce passe? Je fronce les sourcils surprise de ce regard si froid.

-Qui est Adam?

Je manque de m’étouffais et lance un regard de détresse à Bill qui semble aussi choqué que moi. Quoi…? Mais, je ne comprends pas, comment a-t-il su? Je ne comprends vraiment pas, c’est quoi ces conneries, p*tain de m*rde. Pourquoi mon passé resurgi comme ça d’un coup? Suis-je tout simplement obliger de vivre avec ces remords?

-April? Quelqu’un se prénommant Adam, t’attends à l’accueil. Il voulait monter te voir dans la suite, mais l’hôtesse d’accueil lui a interdit. Il s’est apparemment énerver et Saki m’a appeler.

Q U O I ? Mon cœur vient à l’instant de faire une attaque, il bat à tout rompre, j’ai le cœur au bords des lèvres. Je ne comprends vraiment pas, ma respiration à de plus en plus de mal à se faire régulière. Pourquoi? Pourquoi est-il venue ici, alors qu’il m’a jeté comme de la sous m*rde? Et puis m*rde comment a-t-il su que j’étais ici? S’en ai trop, je cours m’enfermer dans la salle de bain, je prends appuis sur la commode en marbre et laisse coulé mes larmes sans retenue. C’est la troisième fois que je pleure en une p*tain de journée, je suis épuisé. Vidé, je ne veux pas le voir, il aurait du prévenir, m’appeler, faire quelques chose… Mais bon dieu, pas débarquer comme ça à l’improviste. J’entends quelqu’un toqué à la porte. Entre deux sanglots je dis à David de partir, de me laisser du temps.

-C’est Bill.

Je retourne ma tête vers la porte et cours l’ouvrir pour laisser entrer le seul qui sait tout. Il se tien devant moi, ne sachant quoi faire. C’est vrai que je dois faire peur à voir, je pleure sans m’arrêter, mon maquillage doit avoir coulé… Je le regarde suppliante, mon cœur bat tellement fort que ça m’en fait mal. Je met ma main devant ma bouche et étouffe un sanglot. Bill, me prends dans ses fins bras et me murmure cette phrase si vrai.

-Le dictionnaire définit le chagrin comme une intense souffrance mentale ou une détresse due à une peine ou une perte, une douleur aigüe, un douloureux regret. Pour toi, je pense bien que c’est ce Adam…

J’explose dans ses bras et montre mon épuisement. Il est si gentil… Il caresse mes cheveux d’un rythme lent et me murmure que tout va bien se passer, que si je n’ai pas envie de le voir, rien ne m’y oblige. Si, Bill, tout m’y oblige. Je suis sur qu’il ne partira pas d’ici sans m’avoir vu, je le connais par cœur.

-J’étais entrain de l’oublier, Bill.
-Même si tu voulais l’oublier, tu n’y arriverai pas.
-Non, mais je peux le prétendre.
-Ca va passer, c’est juste de l’amour.

Je lève le regard vers ses yeux à la fois rieur et désolé. Il essuie mes larmes et m’embrasse le front, ses mains viennent recoiffer mes cheveux.

-Merci pour tout, Bill.

Il hoche la tête de haut en bas et lève ses deux doigt vers son front pour les diriger vers le plafond quelques secondes plus tard imitant le signe du « Oui, chef, oui ». Un rire m’échappe, il a le don de me faire rire dans les pires situations. Il allait tourner la poigner, mais il faut que je lui dise quelque chose.

-Bill?

Il me regarde par-dessus son épaule attendant patiemment ce que j’ai à lui dire.

-Ce n’est plus de l’amour. Seulement un fantasme.

Je peux entrevoir un petit sourire sur ses lèvres, il tourne cette poignée pour s’engouffrer dans le salon refermant la porte derrière lui. Je soupire et me passe de l’eau sur le visage, je n’arrive pas à comprendre, comment il a su où je me trouvais?

Noah.

Non, pas ça. Ne me dîtes pas qu’il à oser me faire un truc pareille? Je ne peux vraiment faire confiance à personne, c’est désolant. Je ne me mettrais plus dans tout mes états pour eux, c’est finis. Adam veut me voir? Soit, j’arrive. Je démaquille les traces noires sous mes yeux et retrouve tous les garçons au salon. Quand David me voit passer la porte, il ne peut s’empêcher de se lever et de venir me voir d’un air inquiet.

-Tu va bien April? Je suis désolé, je n’ai pas voulu te faire de la peine.
-Où est-il?
-Il attend dans le hall de l’hôtel. Qu’est-ce qu’il t’as fait? Tu sais, si il t’as fait du mal, je vais le voir tout de suite, et je le renvois chez lui d’un coup de pieds au cul. Je peux être très convaincant quand je veux, surtout quand il s’agit de toi.
-Non, ne t’inquiète pas. J’aimerai seulement le voir quelques instant, vous pourraient nous laisser?
-Euh… Tu es sur?
-Oui, parfaitement sur.

Il se tut quelques seconde en me regardant sans comprendre. Il est perdu, je suis désolé David, je ne voulais pas te faire souffrir. Je comprends que maintenant que je lui donne beaucoup de faux espoir. Je soupire de mal aise et le regarde suppliante. Il bafouille quelque chose qui veut surement dire qu’il va lui demander de monter. Je le remercie et m’assis calmement sur l’un des fauteuils, les garçons me regardent sans comprendre, je vois le regarde inquiet de Tom et Georg, Bill lui me lance un regard compatissant et Gustav, je ne saurai dire. Un regard neutre, qui ne montre aucun sentiments. David raccroche le téléphone et dis aux garçons de retrouver leurs chambres. Il reste dos à moi sans bouger, je n’ose pas bouger non plus, j’ai comme l’impression que s’il m’entend bouger d’un millimètre, il explosera toute l’incompréhension qu’il as. La dispute avec Gustav, le coup de téléphone, mon passé, Bill qui lui seul peut me comprendre… Je soupire malgré moi, et le vois se retourner vers moi le regard dans le vide, il plante finalement ses yeux dans les miens et m’examine d’une façon qui me mets très mal à l’aise. C’est le problème avec David, il me mets mal à l’aise très facilement. On entends toquer à la porte, mon regard quitte le sien pour regarder automatiquement la porte d’un regard inquiet, je souffle, me lève, déplisse ma robe et sans que j’ai le temps de faire un mouvement, David se précipite sur la porte. Il me regarde une dernière fois avant de tourner la poigner. Je sens mon cœur battre à cent à l’heure, c’était tellement imprévisible, tellement soudain, je n’aurais pas crue revoir Adam de sitôt. Et là comme un choc je revois son visage, son beau visage devrais-je plutôt dire. Sa barbe qu’il n’as pas rasé depuis quelques jours, son regard pénétrant qui en dis long. On croit toujours être fort, malgré tout. Mais c’est quand un simple regard nous brise le cœur qu’on sait qu’on ne l’est plus. Bien que ce soit David qui soit devant lui, il à tout de suite posé son regard sur moi. Il ne fait pas attention à lui et je vois bien que ça à le don d’énerver David. Il s’avance vers Adam de façons à ce qu’il ne puisse plus me voir. Bien que David soit plus âgé de quelques années, Adam le dépasse de loin, il se rapproche de son oreille et murmure cette phrase assez fort pour que je puisse l’entendre également.

-Je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu représente pour April. Mais sache que si tu ose lui faire le moindre mal, tu regrettera fortement d’être née.

Je m’approche d’eux, et vois Adam sourire de moquerie avant de reposer son regard sur moi. David, se recule sans pour autant quitter son regard si menaçant. Adam avance vers moi, et ses yeux pleins de souffrance ne quitte pas les miens. Ça me fait mal au cœur, je l’évite et regarde David derrière Adam, ce qu’il à malheureusement toujours était, derrière Adam. J’aurais pourtant pu tomber amoureuse de lui, si je n’étais pas tomber sur lui à cette période de ma vie, j’aurais pu l’aimer. J’en suis persuadé. Je le regarde désolé et lui demande de partir, il me fixe durant quelques seconde avant de détourner son regard remplis de tristesse. Pourquoi te mettre dans cet état alors que tu ne sais rien de ce qui s’est passé? Tu ne te doute en aucun cas de ce qu’il à pu représenter à mes yeux, tu ne sais pas tout le bien et tout le mal qu’il à pu me faire… Tout ça tu ne sais pas, et j’ai peur de voir ta réaction quand je te dirais toute ces choses, parce que oui, je me doute bien que tu réclamera des explications, et je sais que cette fois, tu ne lâchera pas l’affaire. Il se retourne et claque la porte derrière lui, je ferme les yeux et souffle un bon coup avant de rentrer dans le regard saisissant d’Adam. Mon dieu, je me rend compte maintenant à quel point son regard m’avais manqué. Un an que je ne l’avais pas vu, malgré le fait que je reste pendant un an à Lille, il n’a plus voulu entendre parler de moi, j’ai donc décidé de partir, partir loin pour ne plus à avoir l’ambiance si tendu qui régnait dans cette ville qui m’étais pourtant cher. Il se pince les lèvres avant de se la mordre. Je le vois s’approcher de moi tout en me fixant de son regard mystérieux, je crois que la plus belle chose chez lui, ce sont ses yeux, son regard. Il porte sa main jusque ma joue et la caresse, il retrace chaque trait de mon visage du bout des doigts. Ça à le don de me faire frissonner, ce qu’il ne manque pas de remarquer, il me souris laissant entrevoir ses dents jauni par la cigarette et le café. Une larme roule le long de ma joue, son regard amoureux se transforme en regard d’impuissance, il l’essuie avec son pouce, comme avant et m’embrasse sur le front avant de me souffler.

-Tu me manques tellement que j’ai envie d’en crever tant ça fait mal.

Il m’entoure de ses bras et pour la quatrième fois de la journée mes larmes coulent sans retenue. Il y a encore 30 minutes de ça je me voyais tracer ma route avec David, sans aucun obstacle, laissant mon passé derrière moi, laissant toute cette peine derrière. Je le croyais, et je l’espérais. Ses bras quitte mon corps, et c’est ses mains qui viennent à présent entouré mon visage.

-Ne pleure pas, mon ange.

J’enlève ses mains de mon visage et le regarde ne sachant quoi faire, quoi dire, quoi penser. Je me prends la tête entre mes mains et la secoue de gauche à droite.

-Je me rends compte que je n’aurais jamais du te laisser partir…

J’enlève brusquement mes mains de mon visage et le regarde rageusement. Arrête ça tout de suite Adam, arrête sinon je risque de dire des choses que tu ne veut pas entendre.

-Encore aujourd’hui, le matin, quand je me lève la première chose que je veux voir c’est ton visage… Ton visage si angélique, si parfait. Tu es ma perfection, April. Tu es mon âme sœur, tu es la seule, et tu sais que je t’aimerais toute ma vie.
-Arrête!
-Pourquoi? Ma vie se résume en ton prénom.
-Ça suffit, maintenant! Je n’ai pas accepté de te voir pour entendre tout ça! Je voulais qu’on s’explique.
-Je… d’accord.
-Je tenais à m’excuser… Vraiment. Tu me connais, j’ai besoin d’aventure, j’ai besoin de piment dans ma vie, j’ai besoin de prendre des risques et de vivre dangereusement. Mais je sais que ça ne me pardonne rien, je sais que j’ai agis comme une idiote, comme quelqu’un d’immature… Et je t’assure, Adam, je m’en voudrai toute ma vie, j’ai fichue notre couple en l’air juste pour une petite aventure qui ne voulait absolument rien dire pour moi. Je sais que tu le sais, mais je comprends totalement ta réaction, j’ai déconné et j’ai essayé de te récupérer, mais tu n’as pas voulu entendre parler de moi, tu m’as rejeté comme une sous m*rde, tu m’as cracher toute ta haine, tu m’as parler comme je n’aurais jamais pu l’imaginer. Je sais que tu ne va pas me croire, mais tu m’as fait souffrir autant que je l’ai fait. Sauf qu’à la différence, moi je n’avais personne pour me soutenir. Même pas mon frère… Alors je veux que tu sache que je t’ai aimé comme personne n’aurai pu t’aimer, et que au fond de moi cet amour est toujours présent. Mais, maintenant je suis avec David… C’est quelqu’un de bien, tu sais? Vraiment très bien, il est gentil. Avec lui je n’ai pas l’impression d’être une moins que rien, parce que dès que je me tiens près de toi, toute ma honte ressurgie, je repense à tout le mal que j’ai pu te faire et ça m’anéantis, tout ça c’est impossible à gérer, c’est épuisant et je n’ai pas la force de vivre ça… Alors, encore une fois, je suis vraiment désolé, et je t’aimerai toujours.
-April, je t’excuse, je n’aurai jamais du réagir aussi sèchement, l’ardoise est de nouveau remplis de bon souvenir et je veux qu’on reprennent notre vie de couple si heureux. Tu te souviens du bonheur qu’on ressentaient? Tout ça n’est pas perdue. Je t’en prie, crois moi quand je te dis que tu n’as rien fichue en l’air. C’est juste une crise de ménage, on peut la surmonter, on est plus fort que ça, quand on est à deux, rien n’est plus beau que nous. Et, mon dieu, je te crois quand tu me dis que je t’ai fais souffrir, j’en suis conscient et je te demande pardon, je n’arrive plus à me regarder dans un miroir en sachant ça… Je t’aime, et je t’aimerai toujours aussi, alors s’il te plait ne parle pas comme si entre nous deux c’était fini.
-Je ne comprends pas… Pourquoi es-tu revenu?
-Je veux juste que tu revienne, c’est pas compliquer…
-Si, ça l’est! Tu ne te rend pas compte, j’ai reconstruit une vie ici, avec des gens que j’apprécie énormément.
-Ah, oui. Le groupe de pseudo rock pour les enfants. Arrête, April, à qui tu veux mais pas à moi.
-Tu n’a même jamais écouté leurs musiques, alors ne les critiques pas! Ce sont mes amis, et je les adores!
-Ok, je suis désolé. Je voulais pas critiquer tes amis. Je ne suis pas venu ici pour parler d’eux de toute façons.
-Merci.
-April, tu comprends pas que sans toi, rien ne va plus? Tout me ramène à toi, le moindre objet que j’aperçois me rappelle inévitablement toi, notre histoire et tout ce qu’on à vécu.
-Peut-être que l’on étaient pas fait pour durer…
-On ne tire pas un trait sur tout une histoire parce qu’elle est un peu cabossé, m*rde, April!
-Mais p*tain, pourquoi tu as décidé de revenir quand je passais à autre chose?
-Tu es entrain de me dire que tu m’as oublié? Tu ne veux plus de moi?
-Je… je n’en sais rien, p*tain! C’est trop soudain, je n’ai pas eu le temps de réfléchir! Toi tu as eu un an pour réfléchir, moi durant ces un an j’étais persuadé que tu me détester et qu’il fallait que je me fasse à cette idée, qu’il fallait que je me fasse une nouvelle vie, de nouveaux amies. Et c’est ce que j’ai fait, je l’ai fait avec difficulté mais m*rde, je l’ai fait! Et toi, au bout d’un an d’absence tu choisis le moment ou je me reconstruit commençant à t’oublier pour te pointer comme ci rien ne s’était passé! Je ne peux pas moi! Je dois réfléchir à tout ça, je dois juste réfléchir…
-Nous deux, c’est le genre d’histoire que ne connait qu’une seule fois dans sa vie.
-Le problème, c’est que j’ai toujours cru que tu était, l’amour de ma vie, que entre nous comme tu viens de le dire c’est le genre d’histoire que l’on ne connait qu’une seule fois dans sa vie, j’ai toujours cru t’aimer à la folie et que ça serait toujours pareille, mais je me rends compte que j’arrive peu à peu à t’oublier, le véritable amour ne s’oubli pas, si? Alors, je me dis que finalement tu n’étais pas mon âme sœur…
-Il y a une rumeur qui dit que dans un couple, il y en a un qui aime plus que l’autre, ça ne me dérangeais pas, jusqu’à ce que tu ne m’aime plus du tout…
-Je n’ai pas dis ça! S’il te plaît, laisse moi le temps de réfléchir.
-Est-ce que ça pourrait faire une infime différence si je te disais que personne au monde ne pourrait jamais t’aimer comme je t’aime?
-Je sais tout ça, Adam…
-Il faut croire que j’aimais suffisamment pour deux.
-Laisse moi du temps.
-Tu es en tournée dans toute l’Europe. Si je pars sans toi ce soir, on ne se reverra plus jamais.
-Non! Enfin… prends une chambre ici, je te dirais demain, avant que je parte.
-Alors, dans tous les cas tu continue la tournée?
-Adam, tu sais ce que je fais dans cette tournée?
-Tu les regardes bosser?
-Je suis leurs photographe.

Là, je vois son visage s’illuminer. Un sourire digne de ce nom apparaît sur son visage qui était fermé jusqu’à présent. Il me prends dans ses bras et me sers tellement fort… Comme si il avait peur que je disparaisse…

-p*tain April! C’est merveilleux! Je suis tellement content pour toi, mon ange.

Et là, contre toute attente, ses lèvres au gout sucré se pose délicatement sur les miennes. Ses yeux sont plongé dans les miens, ses lèvres sur les miennes. J’allais fermer les yeux, comme pour l’inviter à approfondir ce baiser, mais je me remémore la dernière fois que j’ai tromper quelqu’un. Il faut dire que ça ne s’est pas très bien fini, n’est-ce pas. Je pose mes mains sur son buste et le repousse.

-Je ne veux plus faire ça. Je dois faire les choses correctement et je dois maintenant m’expliquer avec David.
-Tu l’aime?
-Il compte pour moi!
-Mon chien compte pour moi, ça ne répond pas à la question de l’amour.

Je soupire face à ses blagues toujours aussi débile et ouvre la bai vitré pour enfin respirer, ses mains glisse sur mon ventre et sa tête vient se poser au creux de mon épaule, je sens son souffle chaud, son parfum que j’aime tant, sa présence si particulière… Je ne peux pas le laisser partir, je ne peux pas laisser passer une chance pareille. Je dois m’expliquer avec David, il faut qu’il me pardonne. J’en ai plus que marre de faire souffrir les hommes. Je ne peux pourtant m’en prendre qu’a moi-même.

-Attends moi demain à 12h dans le hall.

Rah, Adam il sort du néant là! C'est pas du jeu!! Moi 'j'l'a veux avec David!

ça... seul le temps nous le dira !

Chuis pas patiente!!! xD Mais je vais faire un effort

Je suis patiente mais bon j'ai hate de savoir alors ...

-Attends moi demain à 12h dans le hall.

Chapitre 7

Il vient se mettre face à moi, et m’embrasse. Je n’ai pas la force de l’arrêter, ou peut-être pas l’envie. Dans quel situation je me suis encore mise? Je me détache de lui et lui souris. Il me pince le nez et m’ébouriffe les cheveux.

-Je t’aime.
-Je t’aime aussi.

Il me fixe une dernière fois heureux et disparait derrière la porte de la suite. Je soupire exténué, ça ne fait pourtant que commencer. Je dois aller voir David, je dois tout lui dire, lui dire que c’est finis, que je suis désolé, et je pense bien que je devrais quitter la tournée, j’aurais du mal à rester près de lui après lui avoir tout avouer en détails. Je m’allume une cigarette pour repousser le moment fatidique, je la savoure, elle me fait énormément de bien, je n’aurais pas cru un jour aimer autant une cigarette.
Elle est trop courte à mon gout, il ne reste plus que le mégot et je me vois obliger de l’écraser. J’empreinte le chemin qu’Adam à pris quelques minutes plus tôt et me retrouve dans le couloir, je me dirige vers la première chambre des garçons qui s’avère être celle de Georg et toque. Quelques seconde suffisent pour voir Tom ouvrir la porte complètement affolé.

-April! Aide nous!
-Qu’est-ce qu’il se passe?
-C’est David, vite entre.

Mes sourcils se fronce automatiquement et je pousse Tom pour entrée dans la suite de Georg. Une vision d’horreur parvient jusqu’à mes yeux, une scène de déjà vu. David par terre, inconscient, saignant du nez comme jamais. Sa chemise est tâché en abondance et son teint est livide. J’accours vers lui, poussant les garçons qui était à ses côtés, je prends un coussin qui trainait non loin et le place en dessous de sa tête, je crie à qui le veut d’aller me chercher des serviettes et de l’eau.

-Vous avez appelés les secours?
-Oui, ils sont en route!

Bill m’apporte ce que j’avais demandé et me demande ce qui se passe, je ne répond pas espérant de tout mon cœur me tromper. Je nettoie le sang et lui passe sur son visage l’eau froide. Chose faite je m’affale à ses côtés, par terre impuissante.


-Hôpital, 4 heures, Marseille-

Ça fait 1 heure qu’on attends ici, dans ce couloir blanc, avec une agitation sans pareille. Les garçons ne savent pas quoi penser, ils ont peur, ça se voient dans leurs yeux. Je les comprends, je ressens la même chose.

-Famille David Jost?

Je relève brusquement ma tête à l’entente de son nom, je me précipite vers lui, les yeux pleins d’espoirs.

-Vous êtes?
-April.
-Sa femme?
-Sa fiancé, que se passe t’il?
-Votre fiancé est atteint d’une tumeur au cerveau. La progression est déjà bien avancé, vous avez bien fait d’appeler tout de suite les urgences. Nous l’avons opéré pour essayé d’enlever le maximum de tumeur, pour l’instant nous ne pouvons pas trop nous avancer.
-Alors, c’est une bonne nouvelle?
-Madame, vôtre fiancé, est dans le coma. Il n’as pas supporter le choc de l’opération comparé au vu de la progression de la maladie.
-Qu’est-ce que vous êtes entrain de me dire? Que vous ne savez pas quand il va se réveiller, que ça peut être dans 1 heure comme dans 11 ans? Ne me dîtes surtout pas ça docteur. J’ai déjà entendue ça, et finalement elle ne s’est jamais réveiller, alors ne me dîtes surtout pas qu’il va se réveiller si ce n’est pas le cas.
-Il va se réveiller, la maladie n’était pas assez avancé pour qu’il en meurt. Mais, effectivement, je ne sais pas quand. Je suis désolé.

Bizarrement je ne sens aucunes larmes couler le long de mes joues. Je suis vidé, je suis exténué, je n’ai plus la force de rien. C’est avec le regard dans le vide que je m’assis lentement sur les sièges inconfortables de l’hôpital. Je sens Tom, s’asseoir à côté de moi et poser sa main sur mon dos, il fais des vas et viens comme pour me montrer qu’il est là, je tourne la tête vers lui et lui souris tristement.

-Tout va bien se passer, on parle de David, tu verras.



Ça fait une heure qu’on est dans cette chambre si froide. David est étendu sur le lit, le teint livide, les paupières fermé, son ventre gonfle et se dégonfle. Je n’arrive pas à le quitter des yeux, j’ai peur que d’un seul coup sa respiration s’arrête, qu’il meurt. Je ne pourrais pas supporter ça, je peux pas supporter qu’il nous quitte comme ça. Dans des moments pareille, c’est difficile de ne pas imaginer le pire.
Je repense à Adam… Comment j’ai pu oser être aussi ingrate avec David? Parfois je me demande vraiment comment je fais pour être aussi pommé… Un jour, je ne peux pas me passer de David, le lendemain Adam débarque et me fait douter sur toutes mes intentions. Je me déteste, je ne peux pas partir comme ça. Adam, c’est du passer, c’est décidé, j’irais le voir demain à l’hôtel et je lui dirais de partir sans se retourner. Je regarde autour de moi et vois Tom et Georg endormis comme deux masses sur les fauteuils. Gustav est partit boire un café et Bill est de l’autre côté du lit les yeux dans le vide.

-Tu peux nous laisser.

Bill pose son regard sur moi et je peux y lire toute la fatigue et l’incompréhension qu’il ressens. C’est vrai qu’ils ont joué ce soir…

-Tu veux que je vous laisse?
-Non, c’est la dernière chose que je lui ai dite.

Moi qui pensais être vidé je surprend une larme coulé. Je ne fais rien pour la cacher et me pince les lèvres. Bill se lève et fait le tour du lit pour finir à mes côtés. Je ne le regarde pas, laissant mon regard sur le corps sans vie de David. Il pose sa main sur la mienne et m’oblige de ses deux doigts libre à le regarder dans les yeux.

-Tout va aller pour le mieux, j’en suis certain.
-Mais comment tu peux en être aussi sur?
-J’essai de positiver, tu as entendue le médecin. Il dit que c’est impossible qu’il ne se réveille pas. Tu ferais mieux de ne pas te morfondre et de le croire.
-Mais Bill, j’avais décidé de repartir avec Adam avant de le voir en sang à terre. Tu te rend compte? Tout laisser en plan pour lui, mon premier job, David, vous… Je suis horrible.
-Je… Tu compte partir?

Je vois son expression incrédule et ses sourcils froncé.

-Non, plus maintenant.
-Mais, tu voulais le faire…

Il lâche soudain mon menton et enlève sa main qui n’avait pas bougé du dessus de la mienne et repars s’asseoir sur l’un des fauteuils.

-Tu n’est pas bien avec nous?
-Si! Bien sur que si, voyons. Mais, j’ai vécu énormément de chose avec Adam, des choses que je ne pourrais jamais oublier même si je le voulais… Tu aurais entendu tout ce qui m’as dit, toute ces belles choses. J’ai douté, et je m’en veux pour ça. Mais maintenant, je ne doute plus. J’irais le voir demain et lui dirais de partir. Sans moi.

Il hoche la tête et se mord l’intérieur de sa joue en regardant David. Je soupire et me gratte la nuque.

-Bill?
-Hum?
-Qu’est-ce qu’on va faire?
-C’est-à-dire?
-Pour la tournée je veux dire.
-Oh… Je suppose qu’on va devoir l’annuler…
-Je suis désolé.
-Ne le sois pas, tu n’y est pour rien.
-Si, au contraire. Il avait déjà saigné du nez la dernière fois, il était tout pâle et sa tête lui faisait mal. J’aurais du l’emmener à l’hôpital…
-April, arrête ça tout de suite. Ça ne sers strictement à rien, comment voulais tu savoir une telle chose?
-Parce que ma mère est morte d’une tumeur.

Ses yeux noisettes se pose brusquement sur moi et me dévisage, il fronce les sourcils et se mord la lèvre inférieur.

-Je suis désolé…
-Tu n’y est pour rien.
-Mais ce n’est pas une raison pour te sentir coupable. Tu ne l’est pas.
-Ouais.

Il se lève et pars réveiller Tom et Georg.

-Les mecs, il faut réfléchir à ce qu’on va faire.

Tom se frotte les yeux, mal réveiller et regarde David avant de me regarder tristement. Georg, lui se prend la tête entre ses mains.

-J’en sais rien, p*tain.

Sa voix casser et son ton froid me fait sursauter. Il se lève et prend la main de David.

-Il faut arrêter la tournée et rentrée en Allemagne.
-Mais, enfin Georg, on ne peut pas rentrée en Allemagne si David est dans le sud de la France!
-Je vais faire une demande de transfert.

Je les regarde paniquée, ils repartent? Et ils emmène David avec eux? Mais…. Et moi?

-Comment je vais faire pour le voir?

Tous les paires d’œil se tournent vers moi. Tom s’avance vers moi avec un regard d’incompréhension.

-Mais qu’est-ce que tu raconte?
-Vous repartaient en Allemagne.
-Oui, et toi tu viens avec nous. On a une maison la bas, il y a évidemment de la place pour toi.

Gustav fait son entrée à se moment là. Chacun de nous le regarde entrain de boire une gorgé de café, il pose son regard sur nous et hausse les sourcils.

-Quoi?
-On arrête la tournée Gustav. On rentre en Allemagne.


-16 Septembre, Allemagne, maison des jumeaux-

Ça fait maintenant deux semaines que nous sommes revenue en Allemagne. David ne s’est toujours pas réveiller, il à bien été transférer dans l’hôpital le plus proche de la maison des jumeaux. Je dois avouer que ces deux dernière semaines ont été particulièrement difficile, chacun de nous passe à tour de rôle à l’hôpital. Son état ne s’aggrave pas, mais il ne s’améliore pas non plus. Je me sens impuissante, bonne à rien. Juste à le regarder sombrer petit à petit. Et bien que je n’y sois pour rien, je me déteste pour ça. La tournée à bien été arrêter, les fans ont très mal réagis et je vois bien que ça affecte énormément le groupe. Georg et Gustav sont retournés dans leurs maison, mais ils passent souvent à la maison des jumeaux. En parlant de ça, cette est maison est incroyable, elle est immense, juste pour ces deux petits hommes, c’est juste surdimensionné. Il y a tout ce qu’on peut imaginer, sonna, jacuzzi, piscine chauffé, mini bar, billard, home cinéma… Moi je vous le dis, si tu veux partir en vacances et ne pas payer un prix exorbitant, va chez les jumeaux!
En tout cas j’ai retrouvé l’Allemagne et j’en suis très heureuse, ce pays malgré tous ses défauts, je l’aime énormément. Qui aurait cru que je serai tomber sur eux et que finalement je me retrouverai en Allemagne, le seul endroit où je voulais vraiment aller.
Vous vous demandaient certainement ce qui c’est passé avec Adam… Il était tout simplement anéantis.


-Flash Back-

Je le vois assis dans le petit salon de l’hôtel entrain de lire un journal, je souffle un bon coup et avance sûrement vers lui. Il entends mes talons claquer et lève sa tête en ma direction. Un sourire extraordinaire prends place sur son visage mystérieux et il se lève pour me prendre dans ses bras. Je ne réagis pas et le laisse faire, ne sachant pas comment aborder le sujet épineux… Il prends mon visage entre ses deux mains rassurante et tente de m’embrasser. Je l’évite de justesse avant de me pincer les lèvres. Je vois ses sourcils se froncer automatiquement et son regard qui était jusqu’à présent amoureux et heureux se transforme en un regard inquiet et peu assuré.

-Que se passe t’il? Où sont tes affaires?
-Je… Je ne pars pas avec toi, Adam. Je suis désolé.
-Quoi? Mais, hier encore tu disais que tu…

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase ne voulant pas voir son regard remplis de souffrance, une seconde de plus.

-Je suis vraiment désolé. Je t’aimerai toujours, sache le.

Je l’embrasse au coin des lèvres et pars en versant quelques larmes.

-Fin flash back-


Je n’ai plus eu de nouvelle après ça, ce que je comprends tout à fait. Après si c’est ce que je voulais, ça je n’en suis pas sur. Mais je n’ai pas le temps de me concentrer sur ça pour l’instant. J’essaye de remonter le morale à Bill et à Tom qui ne sont vraiment pas en forme et à la fois j’essaye de ne pas sombrer moi-même.
Pour l’instant je suis dans l’immense cuisine équipé comme il le faut, seule. Je bois un café et fume une cigarette, je vois indiqué 07h45 sur l’horloge. En ce moment, je n’arrive pas à dormir, mais ce n’est pas grave puisque je ne suis pas fatiguée. C’est ça le principal n’est-ce pas? Je finis tranquillement mon petit déjeuner et me dirige vers le salon, j’allais m’installer sur le grand canapé, mais la bouille de Bill encore endormi m’en dissuade. Je m’installe sur le tapis, et m’appuis contre le canapé. J’allume la télé et mets le son au minimum, j’attache mes cheveux qui sont beaucoup trop épais et nombreux pour la chaleur qu’il fait puis essaye de trouver un programme distrayant. À cette heure si matinale, la télé n’est que déco. Je soupire et l’éteins, je cherche quelque à faire parmi toute les possibilités, mais c’est bien ça le problème. Quand il y a trop de chose à faire, on fini par ne plus rien faire. Je me lève et reste au milieu du salon à inspecter tous les objets et les meubles me demandant bien comment je vais réussir à m’occuper. Je place mes mains sur mes hanches et soupire, fais chier, je pousse un peu les jambes de Bill et m’installe près de lui, je pose ma tête sur son ventre et tente de m’endormir en vain. Ces deux dernières semaines, je me suis beaucoup rapproché de Bill, de Tom aussi bien sur, mais Tom, ce n’est pas pareille. Avec Bill j’ai ce petit quelque chose qui fait qu’avec lui c’est simple, on ne se prends pas la tête, si on a envie de faire quelque chose, rien ni personne ne pourra nous en empêcher parce qu’on est suffisamment ami pour être en totale confiance et totale harmonie. Et puis nous avons besoin de ce lien tous les deux en ce moments. Même si il a Tom, c’est évident qu’il passe avant tout, il m’as confié que Tom était la prunelle de ses yeux, mais que parfois ça faisait du bien de voir du monde, d’avoir d’autre confidents, de rigoler avec d’autres, comme de pleurer avec d’autres. Bill est mon ami, mon protecteur. Je l’adore et je sais que c’est réciproque, alors avec lui je peux me permettre certaine chose que je ne peux pas me permettre avec d’autres. Et ça, c’est fabuleux.


Je suis déçue de ce chapitre...
J'essaierais de me rattraper au prochain, promis !!

Déçue? Je ne vois pas de quoi.

Moins long, je le trouve un peu trop mélodramatique et c'est un peu moins bien écrit :p !
La suite demain !

ben perso je trouve ça suffisamnet long

Bon, bah c'est cool alors :p !

Vivement demain alors

avec lui je peux me permettre certaine chose que je ne peux pas me permettre avec d’autres. Et ça, c’est fabuleux.

Chapitre 8

Je le sens gigoter sous mon poids, je retourne ma tête vers son visage encore endormi et lui souris sans grande conviction.

-Bonjour, toi.

Il s’étire et baille me laissant voir ses amygdales. Je repositionne ma tête couché contre son ventre et soupire. Je n’arrête pas de m’inquiéter, je n’arrête pas de vouloir qu’il se réveille, qu’il sache qu’on est tous là, avec lui. Je sens la main de Bill caresser mon dos.

-Il est quel heure?
-Il doit être pas loin de 8 heures.
-Il est tôt!

Il grogne et se lève me laissant seule sur le canapé, il se penche vers moi et m’embrasse sur le front avant de partir dans la cuisine. Je prends une cigarette et m’allonge sur le dos, je l’allume et recrache la fumée blanchâtre. Bill reviens quelques minutes avec son café, il prends ma tête et s’assis en dessous, il la relâche puis me prends ma cigarette.

-Tu va bien?
-Ca va.
-Il va se réveiller, April.
-Je sais, mais c’est dur.
-Oui.
-Et toi, comment tu va?
-Oh, tu sais quand tu est détester par la moitié de l’Europe, c’est pas la grande forme.
-Il ne vous déteste pas, ils sont juste déçu.
-C’est encore pire.
-Ils sont trop dur, ils ne se mettent pas à vôtre place.
-C’est comme ça.
-Tu sais que je suis là.
-Oui, je le sais.




Je sens quelque chose me chatouiller le visage, je soupire et ouvre les yeux qui me piquent par le manque de sommeil. Je vois le visage de Tom souriant au dessus de moi tenant une de ses dread. Voila ce qui me chatouillait, je lui lance un regard noir et me lève du canapé pour finalement y rester assise. Je me prends la tête entre les mains et attends que ce mal de crâne insupportable daigne enfin à partir. Je regarde à ma gauche et n’y vois plus Bill, je soupire et regarde Tom à nouveau.

-J’ai un p*tain de mal crâne qui me fais bien chier.
-Toujours aussi polie.
-C’est pas le moment.

Il passe sa main sur mon front et fronce les sourcils.

-T’as de la fièvre.
-m*rde!

Je me lève en pestant contre ma chance légendaire et me dirige d’un pas énervé dans la cuisine. Je fouille partout pour trouver des doliprane ou une connerie comme ça, mais pas moyens de mettre la main dessus. Je peste encore plus, et me retrouve comme une furie à retourner tous les tiroirs de la cuisine.

-Mais, m*rde, p*tain, ils sont où ces cachets? J’en ai marre, ça me soule. Cette baraque est tellement grande qu’on est pas foutue de retrouver des simples cachets pour la tête, p*tain!
-Bon, princesse tu te calme. Ils sont là!

Il ouvre le tiroir de l’îlot centrale et en sors une boite. Je soupire et m’assis sur un des nombreux tabouret, j’avale le comprimé et prends une grande gorgé d’eau. Il me regarde sérieusement.

-Quoi?
-Qu’est-ce que t’as?
-De quoi tu parle?
-Pourquoi tu t’énerve comme ça?
-Parce que ça me fais chier.
-Qu’est-ce qui te fait chier?
-On retrouve jamais rien dans cette maison. Elle est trop grande.
-April, je t’en prie. Ne me dis pas que c’est parce que tu ne trouve pas des médocs que tu te mets dans un état pareille.

Je soupire et évite son regard accusateur. J’ai de plus en plus de mal à me confier à une autre personne que Bill. Tom qui avant était mon psy, quelqu’un que j’appréciais beaucoup est devenue Tom que j’aime bien. Je ne pourrais dire pourquoi, j’ai l’impression que Bill est le seul à qui je peux faire réellement confiance. Peut-être parce qu’il est au courant de toute l’histoire, il sait beaucoup de choses sur mon passé. Je ne sais pas, mais j’ai l’impression que Tom se sent de plus en plus à l’écart et ça me met mal à l’aise. J’essaie de faire un effort, et hausse les épaules en ancrant mon regard dans le sien.

-Désolé, je ne sais pas ce qui me prends. Tu est allé voir David aujourd’hui?
-Oui, son état n’a pas changé.

J’acquiesce et me pince les lèvres.

-Il faut que je me lâche.
-Qu’est-ce que tu veut dire?
-Il faut que je sorte, que je me bourre la gueule un bon coup. Je n’en peux plus de rester enfermer dans cette maison non stop, que les seules sorties que je fasse soit d’aller à l’hôpital. J’ai vraiment besoin de décompresser, d’extérioriser toute cette pression.
-Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée, ça ne marche pas comme ça.
-Ça marchera si j’ai envie que ça marche.
-Non, ce n’est pas en buvant que ton problème va se résoudre. Loin de là, et je pense que tu le sait parfaitement.
-J’en ai marre, Tom.
-Je sais, moi aussi.
-Comment tu fais pour rester aussi zen?
-Je joue, je compose. Tu devrais sortir prendre des photos, ça te ferais du bien.

Je lui souris me rendant compte qu’il venait de me remette en tête ma passion, alors que depuis ces deux semaines je ne pensais plus qu’à David. Je me lève d’un bond, lui embrasse la joue avant de courir à la salle de bain pour m’habiller. Je pousse la porte, et vois Bill en conversation téléphonique. Il se retourne à cause du bruit de la porte qui claque et me regarde confus.

-Euh... Je dois te laisser.

Il raccroche maladroitement et me fais un sourire d’ange.

-C’était qui? C’est jamais bon quand tu fais ce sourire.
-Quoi? De quoi tu parle, je te souris toujours comme ça enfin.
-Allez, qu’est-ce que tu me cache.
-April deviens tu parano?
-Oh, non. Mon Billou à rencontré une fille?

Je sourie de toute mes dents et m’avance pour le prendre dans mes bras.

-Non, mais t’es pas bien!

Il m’esquive et roule des yeux. Je le regarde vexée et me retourne vers le miroir pour me maquiller. Il rigole en voyant ma contrariété et pivote la tête de gauche à droite.

-Oh, April, fais pas ta susceptible.

Je lui lance un regard noir et continue d’appliquer mon mascara. Il se poste à côté de moi et me regarde dans le miroir avec toujours ce sourire collé aux lèvres.

-Arrête de sourire comme un con.

Son rire reprends de plus belle et se retourne vers moi, je ne bouge pas d’un poil lui laissant la vue sur mon profil.

-Pourquoi est-ce que tu te maquille comme ça? Tu va voir un garçon?

Je lâche brusquement mon mascara et me mets face à lui. Je lui lance un regard d’exaspération.

-Ta gueule, moi je t’ai dis ça parce que tu es célibataire. Moi j’ai David.
-Ouais, comme ci j’avais oublié…
-J’aime pas quand on me ment, tu le sais. Alors c’était qui?
-Je ne te mens pas.
-Très bien.

Je referme ma trousse à maquillage et me dirige vers ma « chambre ». J’enlève mon pyjama, mets une robe qui trainait, prends mes cigarettes, mon appareille photo et quitte la maison. J’attache mes cheveux en un chignon négligé et monte dans ma voiture pour quitter la campagne de Berlin. J’arrive rapidement dans le centre ville, je me gare dans un parking et sors le sourire aux lèvres. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien, j’ai du mal à m’autoriser le bonheur depuis que David n’est plus là, mais je me rend compte de plus en plus qu’il va se réveiller un jour et que quand ce sera le cas, il ne voudra certainement pas me retrouver mal en point. Je dois préserver ma bonne humeur, je ne dois plus être si distante avec Georg, Tom et Gustav. La vie est trop courte. Je suis maintenant dans un café et profite du soleil qui commence à descendre, je sirote mon soda et prends quelques photos de tout et n’importe quoi. C’est quand une jeune femme au visage pas inconnu s’approche de moi que je relève la tête. Elle se tient à quelques mètres de moi et me dévisage pendant de longues secondes sans rien faire. J’hausse un sourcil et lui demande d’un regard ce qu’elle veut. Elle sourie et tape dans ses mains avant de venir à quelques centimètres de moi. Ok, je comprends vraiment rien. Les larmes aux yeux elle prends mes mains et me prends dans ses bras. Je reste statique ne sachant comment réagir.

-Euh… Qui êtes-vous?
-p*tain, April! C’est Ella!

Ses bras quittent mon corps et elle s’assis sur la chaise en face de moi.

-Ella! C’est pas vrai! Comment tu vas depuis le temps?
-Super bien, qu’est-ce que tu fais là? Tu rentre en Allemagne et tu préviens même pas! Super les amies.

Je rigole à son air faussement vexée.

-Excuse moi, je n’ai pas eu trop le temps, je suis revenue il n’y a pas longtemps.
-Ouais, bon excuse accepté. C’est tellement incroyable de te voir là! Tu petite bouille m’as manquée! C’est dingue quand même, t’as pas changé! Toujours aussi belle ma déesse des bacs à sable!

J’explose de rire face à ce surnom qu’elle m’avait donné, il y a plus de 15 ans. Je me souviens qu’on jouaient dans un parc de jeux, et que je voulais absolument être une déesse. Elle s’est royalement foutue de ma gueule et ce surnom est resté. Ella était ma meilleure amie dans le jardin d’enfant, c’était celle qui me comprenait le plus. Elle m’as beaucoup aidé après le décès de ma mère et je l’en suis extrêmement reconnaissante, encore aujourd’hui’. Elle à toujours été fofolle, elle s’extasie devant tout, je l’adorais ma Ella, mais j’ai du partir et même si au début on se donnaient régulièrement des nouvelles, au bout d’un moment la communication entre nous deux était devenue impossible.

-Alors, qu’est-ce que tu es devenue? Je croyais jamais te revoir! J’espère que tu pense à moi de temps en temps!
-Ella, une chose à la fois.
-Roh, c’est tellement improbable de te voir ici! Laisse moi m’exprimer comme je l’entends!
-Bon, j’ai décroché un job de photographe. Je suis partie en tournée avec un groupe de musique.
-Oh, p*tain, c’est trop géant ça! T’as réussis à réaliser ton rêve, ça apprendra à tous ces cons qui ne croyaient pas en toi. Pff, si je les recroises ces profs de m*rde, je leurs crache dessus!
-Oui… Mais il y a eu quelques soucis et la tournée à été annulé.
-m*rde, t’inquiète pas ma belle, même à l’école primaire t’étais doué alors j’ose pas imaginer maintenant. Tu claque des doigts et tous les jobs que tu veux sont à toi!
-T’es mignonne

Je lui souris heureuse de l’avoir retrouvé, j’ai l’impression qu’entre nous c’est toujours aussi évident. On ne s’est pas vu depuis 14 ans et pour moi, c’est toujours ma meilleure amie.

-Et, oui Ella, je pense à toi TOUT LE TEMPS!
-Bah j’espère bien!
-Et toi, t’es devenue chanteuse comme tu le voulais?

Elle explose de rire et secoue la tête d’ironie.

-Mon dieu, non! Je voulais, mais j’ai tout d’abord pensé au bien être des terriens tu comprends?
-Oui, bah t’avais pas la notion du bien être quand tu m’obligeais à t’écouter me faire des concerts privée!
-Avoue, t’adorais! Ment pas, je le sais!
-J’adorais parce que j’avais économisé dans des boule quiès et que j’entendais vaguement ta voix.

Elle me regarde outrée.

-Traitresse!
-Plus sérieusement, qu’est-ce que tu es devenue?
-Je fais des études de maquilleuse, mais en attendant je suis serveuse.

Nous sommes rester là encore quelques heures, se remémorant nos souvenirs d’enfance, parlant du présent, de nos projets d’avenir. De la vie. Elle était entrain de me parler de comment un client l’avait dragué pas plus tard qu’hier quand mon téléphone sonne. Je m’excuse et en voyant le nom de Bill apparaître sur mon mobile, je roule des yeux et ignore l’appel. Je vois sur mon cellulaire qu’il est maintenant 22h30. Je n’en veux pas à Bill pour tout à l’heure, non, je veux juste profiter pleinement d’Ella.

-Qui c’était?
-Oh, personne.
-On me l’as fait pas à moi!
-C’était un ami, il est surement entrain de s’inquiéter.

Elle me souris et ne me pose pas plus de question voyant que je n’ai pas spécialement envie de parler de ça.

-J’ai une idée, ma déesse des bas à sable! Tu viens prendre l’apéro à la maison et on se fait une sortie en boite. T’as pas le choix, de toute manière.
-Tu m’as manquée, Ella.

Je me lève et la prends dans mes bras, ça fait du bien de retrouver ses repaires, de voir d’autres personnes que les Tokio Hotel.

Je me lève et la prends dans mes bras, ça fait du bien de retrouver ses repaires, de voir d’autres personnes que les Tokio Hotel.

Chapitre 9


-23h45, appartement Ella-

-Je suis moche, Ella!

Ella qui est allongé sur son lit double roule des yeux et soupire.

-Bordel, t’étais pas si difficile niveaux fringues!
-Non, mais là je peux pas mettre cette robe!
-Pourquoi? Je vois pas le soucis dans cette robe!

Je grimace et m’observe dans la glace.

-Elle est rose flash!
-Oui, et? Ça suit très bien avec ton bronzage!

Je ressemble à une pouf, je ne veux pas le dire devant Ella, de peur de la vexée, et Dieu sait à quel point elle se vexe facilement. Alors je dis juste que je ne me sent pas à l’aise. Elle se lève lourdement et soupire.

-Bon, écoute, je vais te sortir une robe noir, banale et sans surprise. Ça te convient plus ça?

Je lui souris et la vois essayer de trouver cette robe qu’elle n’a certainement jamais mise. Elle mets la main dessus et me la montre. Je souffle de soulagement et tape dans mes mains.

-Bah voila!

Elle me regarde désespérée et soupire.

-On peut plus rien faire pour toi ma pauvre April.
-Oh, je t’en prie, cette robe est très belle.

Je la prend et l’observe, c’est une très belle robe noir tout en dentelle avec un grand décolleté en rond. Je l’enfile difficilement et m’observe dans le miroir. Elle épouse parfaitement les courbes de mon corps, elle m’arrive mi cuisse et laisse voir le bronzage de mes jambes.

-Elle te va bien en tout cas! T’es belle!
-Bah tu vois que c’est pas une robe banale et sans surprise.
-La robe si, toi non.

Je secoue la tête et souris. On fini de se préparer et on attaque les bouteilles d’alcool qui avait sur la table basse du salon.


-1h plus tard, appartement Ella-

J’explose de rire face à l’imitation d’Ella, je ne me souviens même plus la personne qu’elle imite mais m*rde c’est drôle! Elle est debout sur une chaise en osier et fait de grand geste, elle dis des choses que je n’arrive pas à comprendre et elle manque de tomber toutes les deux secondes. Elle rigole et s’affale sur le canapé à côté de moi.

-Un verre, y m’faut un verreeeeeeeee!

J’essaye de prendre cette p*tain de bouteille qui s’éloigne de moi de plus en plus. Ouh la coquine, je rigole et m’avance de plus en plus pour l’atteindre. Je la frôle du bout des doigts, je perds l’équilibre et me retrouve par terre. Je ne comprends rien, je lève la tête et vois Ella qui rigole à n’en plus pouvoir. Je rigole aussi pour je ne sais quel raison et tente tant bien que mal de me relever. J’y arrive et allume la radio, une chanson dont je ne me souviens plus le nom chante dans ce truc. Je crie et lève les bras en l’air.

-J’ADORE CETTE CHANSOOOOOON !
-Moi aussi!!!!

Elle se lève rapidement et se rattrape vite à sa table basse, elle à un sourire niais collé à ses lèvres et elle se déhanche avec le rythme de la musique. Attends, c’est avec ou suivant le rythme? Merdeeeeeeeuh, je me souviens plus! Je demanderai à Bill demain. Je mets ma main devant ma bouche et explose de rire quand je me rends compte que je n’ai pas donné de nouvelle ni à Tom ni à Bill. J’hausse les épaules et continue à danser. Je tire le bras d’Ella et la regarde avec des yeux de chiens battu.

-Je veux aller en boite!
-Ouuuuuuui! Vos désirs sont des ordres! J’appelle un taximen, et quand il arrive on lui saute dessus. Comme ça on aura pas besoin de lui payer la course. Vu qu’on lui aura déjà payé en natuuuuuuuure! Ah, ce que je suis intelligente!

Elle se tape dans les mains et empoigne son téléphone portable. Je sourie et me ressers un verre de je ne sais plus quel alcool, je le bois d’une traite et ferme les yeux. Mon dieu ce que ça tourne, ce que c’est plaisant.

-Je plaaaaaaane Ella.

Elle rigole franchement et continue la négociation avec le taximen qui est à l’autre bout du fil. Ah, non, je ne veux pas payer en nature moi! Je me lève et me dirige vers Ella en zigzagant.

-Ella! Arrête ça tout de suite!
-Quoi?
-J’veux pas payer en voiture moi!
-En voiture? Je comprends QUE DAL !
-Bah, nan! En nature! T’as vraiment trooooop bu toi!

Elle explose de rire et je la regarde vexé, elle se fou de ma gueule ou je rêve? J’hausse les épaules et recommence à danser en entendant la musique look at me now (https://www.youtube.com/watch?v=C0U4aDOjr_M&ob=av2n). Je m’empêche de crier et me déhanche comme si ma vie en dépendait. J’adoooooore cette chanson!
La musique se coupe tout d’un coup, et je reste figé dans mon pas de danse.

-Ahhhh, non!! Rallume, rallume!
-Mais le taaaaxi, il est présent!

Je fronce les sourcils, prends mes affaires et souffle d’énervement. Elle a cassé mon délire là! Je descend les escaliers de l’immeuble en manquant de tomber au moins une bonne dizaine de fois et arrive enfin devant le taxi. Je monte dedans et dis jovialement bonsoir au chauffeur. Ella me rejoint la seconde d’après et dis l’adresse de la boite au taximen. Je parle, je sais que je parle mais p*tain je comprends rien à ce que je dis, je ne m’arrête pas, je continue toujours et encore de parler. Je ne réfléchis pas avant de parler et je vois que je fais rire Ella et le taximen. Je finis par rigoler moi-même sans savoir pourquoi. Je sens la voiture s’arrêter, je regarde par-dessus l’épaule d’Ella et vois l’entrée de la boite. Je souris de toute mes dents avant de me pincé les lèvres pour m’éviter de crier. Ça fait si longtemps que je ne suis pas sortie en boite! Je fais un bisous sur la joue d’Ella et sors du taxi en titubant. J’arrive devant le vigile et le regarde toute sourire, il me le renvois et hoche la tête. Je mets mon sac et ma veste dans les vestiaires et cours vers la piste de danse main dans la main avec Ella. La chaleur prends possession de tout mon corps et je sens des gouttes de sueur perler sur mon front. Je sourie tout en dansant, j’entends le début de Run the world (https://www.youtube.com/watch?v=VBmMU_iwe6U&ob=av2e) et regarde Ella avec de gros yeux! Je crie et me met à danser sur le rythme de cette chanson que j’adore. Je chante en même temps qu’elle, je me crois tout simplement dans un clip. C’est jouissif. On continue de danser encore deux heures ou peut-être trois, je ne peux plus m’arrêter, plusieurs mecs se collent près de moi, très près de moi. Je joue le jeu et danse sensuellement, on a une qu’une seule jeunesse après tout. Je suis maintenant assise autour d’une table et je commence à dessouler, je suis avec Ella et trois mecs, je parle avec l’un d’entre eux et, je vois qu’il commence à s’approcher dangereusement de moi. Il s’approche de mon oreille et me chuchote quelques mots qui me font sourire.

-J’ai envie de t’embrasser
-Je n’ai jamais compris les mecs qui disaient ce genre de chose. Si t’as envie de pisser, tu va pas le dire à une nana. Pour embrasser, c’est pareille. T’as envie de m’embrasser, et bien fais le. On verra bien ce qui se passera après.

Il souris et m’embrasse.

-05h30 du matin, boite allemande-

Je suis complètement torché, pour la deuxième fois de la soirée. Mon gentil ami m’as payé un verre, et je crois qu’il a mis un truc dedans. Un truc qui te fais te sentir bien, c’est cool. Je suis en sueur, sur la piste, je ne sais plus me contrôler et ça doit être le sixième mec que j’embrasse de la soirée. Je danse collé serré et je vois Ella être dans le même état que moi. Je rigole et prends la tête du mec, je ne sais absolument pas comment il s’appelle et j’ai l’impression que c’est la première fois que je le vois. Je pose mes lèvres sur les siennes et lui dit que j’ai besoin de prendre l’air. Il sourit et enlève ses mains de mes hanches me laissant la possibilité de sortir. J’avance d’un pas peu assuré vers la sortie de la boite et respire un bon coup l’air chaud de dehors. Il commence à faire jour, je sors une cigarette et la fume avec intérêt. Je ne tiens pratiquement pas debout, je dois m’asseoir sur un rebord de fenêtre près de la boite. Le sourire qui colle à mes lèvres depuis tout à l’heure ne veut pas sortir, je vois quelques personnes complètement faite passer devant moi, et l’une d’elle se tord la cheville avec ses talons de 15 centimètres. Je rigole franchement et la regarde les yeux rieurs, elle me lance un regard assassin. J’hausse les épaules et sens la main chaude de mon amie sur mon épaule, je me retourne vers elle et lui sourie.

-On rentre?
-Oui, viens à la maison, tu verrai la baraque! Il y a une piscine! Et puis je te présenterai mes amis!

Elle hoche la tête et m’emmène dans le premier taxi qui passe. Le trajet se passe à une vitesse phénoménal et je crie au chauffeur que c’est bien ici quand j’aperçois la maison des jumeaux. Je rigole en voyant l’air choqué d’Ella.

-p*tain! Comment tu t’es payé ça?
-Ahahah! Ce n’est pas à moi.

Elle me regarde avec un sourcil relevé et avec son regard plein de sous entendue. Je rigole et la prends par la main jusqu’au portail électrique. Je compose le code et on rentre dans la maison. On enlève nos chaussures et nos vestes, et dans un même mouvement, on se dirige vers le salon. Je vois Bill tapoter nerveusement sur son téléphone et Tom assoupi à côté de lui. Ella manque de se ramasser et mon rire fait relever brusquement la tête de Bill.

-p*tain! April, t’étais ou?

Il cours vers moi et me prends dans ses bras. J’explose de rire face à son air si inquiet en lui tapotant le dos.

-Bah alors Billou, t’es toujours pas entrain de dodo?

Il quitte mes bras et me regarde suspicieux.

-Je rêve ou tes bourré?
-Bah, non. Ce serait bizarre que tu rêve de moi bourré!
-p*tain! T’étais ou?
-Ah ah! Je refile pas mes bonnes adresses à n’importe qui! Il faut le mériter!

J’entends Ella pouffer et se diriger vers le canapé où Tom dors.

-April!
-Ok ok! Calmoooos amigos! Alors, j’ai été chez Ella! Oh p*tain, la conne je t’ai pas présenter à Ella! Bon, Ella, Bill. Bill, Ella. Alors Ella est ma meilleure amie depuis la jardin d’enfance, mais je lui avais plus reparlé depuis looooooongtemps! Et je l’ai revue tout à l’heure, alors voila. Bill est le chanteur du groupe Tokio hotel, je l’ai connu parce que je suis sortis avec son manageur. Non, je SORS avec son manageur! Et lui la bas qui dors tel un gros sac c’est son frère jumeaux. Tom qu’il s’appelle!

Ella se penche vers Tom et le regarde en détail.

-Hum, il est mignon!

Je vois Ella me sourire de toutes ses dents et se lever brusquement vers Bill pour le prendre dans ses bras.

-T’inquiète pas, toi aussi. Par contre, j’aurais jamais cru que toi et lui étiez jumeaux! Ça me mets sous le choc! Enfin bref dans tout les cas, enchanté, Bill! Moi c’est Ella comme tu as pu le remarquer. J’adore ta maison!

Elle rigole et Bill la regarde désespéré.

-Oui, enchanté aussi. April, t’étais ou p*tain?
-Rolala… Pourquoi t’es si méchant?
-Quoi? Mais… Je ne suis pas méchant. Je veux juste savoir où tétais.
-Tu veux savoir combiens ils étaient?

Je lui souris et hausse un sourcil de perversité. Il fronce les siens de sourcils et me regarde dégouté.

-Mais qu’est-ce qui te prend?
-Alors, je me souviens plus de leurs noms, mais ils embrassent bien!

Il me regarde déçu et secoue la tête résigné.

-Je crois qu’il vaut mieux que tu aille te coucher.
-Oh, Bill, s’il te plait. Je rigole, on voulaient se baigner, tu veux venir?

Je m’avance vers lui et tente de lui caresser la joue, il se recule, je vois bien qu’il essaye tant bien que mal de ne pas s’énerver. Je replace ma main le long de mon corps et me pince les lèvres.

-Tu es déçu?
-Oui.

Je le regarde les larmes aux yeux, ne m’attendant pas à une réponse aussi rapidement et qui fait aussi mal.

-Pourquoi, tu complique les choses? Je n’ai pas le droit de profiter?
-NON! Non, tu n’as pas le droit, non!

Je sursaute face à son énervement et vois Ella hausser les sourcils de surprise.

-Ah oui? Et pourquoi? T’es qui? Mon père?
-Non, et p*tain heureusement!

Je rigole d’hystérie et lui met une baffe qu’il a bien mérité. Ella place ses mains sur sa bouche et me regarde, comme pour me dire que j’y suis aller un peu fort. Bill ne me regarde pas. J’entends sa respiration s’accélérer comme quand quelqu’un est sur le point de démolir celui d’en face. Je me recule et suis pris de vertige, foutu alcool de m*rde!

-Tu te rend pas compte, que j’ai essayé de te joindre toute la nuit? J’ai eu la peur de ma vie, April! J’ai même appelé les flics! Je te croyais morte je sais pas où! p*tain, mais t’aurai pas pu prévenir? Ou rien que de répondre à un de mes appels? NON, m*rde, fais chier, t’as préférer en faire qu’à ta tête et me laisser croire des trucs! Tu fais chier, April!

Je vois les jointures de ses poings devenir jaune face à la pression qu’il leurs inflige. Je ne sais pas quoi dire face à ça et je sens les effets de l’alcool se dissiper un peu.

-Je suis désolé. J’avais besoin d’une soirée ou je voyais d’autres personnes, où je n’étais pas enfermer dans cette maison.
-Quelque part où j’étais pas là quoi.
-Oh, Bill arrête, tu sais bien que ce n’est pas toi le problème! Le problème c’est que j’en peux plus de vivre comme ça! Le problème c’est que j’en peux plus d’avoir tous les jours l’espoirs de voir David se réveiller et que le soir cet espoir s’envole aussi vite qu’il est venu! J’en peux plus de ne pas bouger de cette maison, de vivre comme une retraité. Alors, oui je t’aime, toi et Tom, je vous aimes. Mais p*tain, comprends que parfois j’ai besoin de prendre l’air! m*rde! C’est toi qui fait chier!


On entend un raclement de gorge masculin. Je me retourne vers le canapé et vois Tom, endormi qui nous regarde comme si on était complètement taré.

-Non, mais faut vous soigner, vous. Toi, April, p*tain t'aurai pas pu prévenir. T'as fais quoi? T'es sortie en boite? Bah ouais, limite on aurai pu venir! Merci de penser à nous. Et toi Bill, t'es pas bien de t'énerver comme ça? La pauvre comprends là, elle reste enfermer avec deux mecs depuis plus de deux semaines! Elle à besoin de décompresser! Et p*tain, April, tu ramène une jolie jeune fille et tu me la présente même pas!

Moi j'dis Lol! Tom il s'réveille et il pense déjà à la drague!!

Mdr, ça... :p y fallait bien une petite drague de la part de ce cher Tom.. !
La suite demain

-Non, mais faut vous soigner, vous. Toi, April, p*tain t'aurai pas pu prévenir. T'as fais quoi? T'es sortie en boite? Bah ouais, limite on aurai pu venir! Merci de penser à nous. Et toi Bill, t'es pas bien de t'énerver comme ça? La pauvre comprends là, elle reste enfermer avec deux mecs depuis plus de deux semaines! Elle à besoin de décompresser! Et p*tain, April, tu ramène une jolie jeune fille et tu me la présente même pas!

Chapitre 10

Bill me fixe en soupirant, il secoue la tête de gauche à droite avant de monter les escaliers. Je soupire à mon tour et m’affale sur le canapé près de Tom.

-Ella, Tom. Tom, Ella.

Je vois Ella s’approcher de nous et s’installer sur le canapé, Tom engage la discussion que je n’écoute même pas. Mon regard est fixé sur cet escalier, ca me fait chier. Je déteste m’engueuler avec lui. Je me lève lentement et m’étire.

-Bon, je vais réparer les pots cassé.
-Bon courage!
-Tom tu montrera à Ella où elle peut dormir?
-Oui, pas de soucis.

Je fais un bisous à Tom et à Ella et leurs dis bonne nuit avant de monter les escaliers que Bill à emprunté quelques minutes avant. Je me retrouve vite devant la porte de sa chambre et entend d’ici les rires d’Ella. Je roule des yeux en souriant. Ces deux là vont bien s’entendre. Je tourne la poigner et m’engouffre dans la pièce dénué de lumière. J’arrive à le voir allongé dans son lit grâce à la lumière du couloir. Je soupire et m’allonge à côté de lui. Il ne se retourne pas, il ne réagis pas. Je sais qu’il ne dort pas, je sais qu’il m’en veut et qu’il n’a absolument pas pris à la rigolade ce que je voulais qu’il prenne.

-Bill…

Je le sens gigoter, je lui caresse le dos et joue avec ses cheveux.

-Je suis désolé.
-Je suis fatigué, April.
-Oh… Je vais te laisser dormir, alors.

Je l’entends soupirer, je me redresse et m’assis sur le bord du lit. Avant que j’ai le temps de me lever pour partir je sens sa main froide sur mon avant bras.

-Non, reste.

Je me retourne souriante, je m’allonge à côté de lui et vois ses yeux mi fatigué mi perdu. Je n’aime pas voir ce regard.

-Tu va bien?
-Non.
-Qu’est-ce qui se passe.
-April, je sais pas si tu sais à quel point j’ai eu peur!
-Je sais… Je suis désolé.
-Oui, je sais que tu es désolé. Mais, moi ce que je veux c’est que tu me dise que tu ne me fera plus jamais un coup comme ça!
-J’avais juste besoin d’une soirée avec Ella.
-Je peux comprendre, mais tu aurai répondu à mes appels et tu m’aurai dit ça, je ne saurai pas encore sous l’effet de la panique!

Je m’approche de lui et pose ma tête sur son torse. Il m’embrasse le haut du crâne et fredonne une chanson, je soupire de bien être et écoute sa voix mélodieuse.

-Je suis bien avec toi.

Je relève la tête vers lui et voit un sourire se dessiner sur ses lèvres pulpeuse. Il embrasse mon nez, et je replace ma tête sur son torse.

-Bill?
-Hum?
-Tu me dis tout n’est-ce pas?
-Bien sur, pourquoi?
-C’était qui au téléphone?

Je le sens se crisper et rigoler nerveusement.

-Tu pense toujours à ça?
-Comme tu vois.
-C’était rien, une vieille connaissance.

Je me redresse vivement et m’assoie de façon à me retrouver face à lui.

-Je le savais, t’as une copine!
-Non, ce n’est qu’une amie.
-Une amie?

Je grimace et le regarde vexé. C’est moi son amie!

-Oui, une amie.
-J’aurai préférer un flirt!

Je te vois froncer les sourcils.

-Pourquoi?
-Pour rien.

Je me rallonge et repose ma tête sur son torse.

-J’y crois pas! T’es jalouse!
-Moi? Jalouse? Nan mais t’as fumé?
-Arrête ça se voit 3km!
-Tu délire totale!
-Ahhh! Ma petite April, jalouse!

Je sens ses mains chatouiller mon dos et mes hanches, j’explose de rire et gigote un peu partout pour essayer de lui échapper. Je me retrouve à l’autre bout de la chambre totalement essoufflé, il me regarde un large sourire sur ses lèvres.

-C’est mignon.
-Ta gueule, c’est pas drôle!
-Si, j’aurais pas cru te voir jalouse par rapport à moi.
-Je suis pas jalouse!

Je lui lance un regard noir et sors de sa chambre en furie. Bon, d’accord je suis pas vraiment en colère, peut-être un peu honteuse mais rien de plus, j’ai juste envie de le faire galérer. Je rentre dans ma chambre et m’installe dans mon lit moelleux, je ferme les yeux et comme je l’avais prévu, j’entends Bill arriver dans ma chambre tel un gros bourrin.

-p*tain, Bill, faire moins de bruit, être délicat, tout ça tu connais?
-Nan.

Il s’installe à côté de moi, sa tête repose sur sa main et il n’arrête pas de me fixer. Je le regarde du coin de l’œil et lui sors méchamment.

-Qu’est-ce t’as?
-C’est la meilleure, voilà que c’est moi qui doit réclamer des excuses.
-Je t’ai jamais demandé d’excuses.
-Non, mais il va bien falloir si je veux que tu arrête de faire cet air énerver.
-Oui, il va falloir. Mais ce n’est pas un air! Je suis énervé!
-Mais bien sur.
-Bon, j’attends.
-T’es un cas.
-Ouais, mais c’est pour ça que tu m’aime.
-Qui t’as dis que je t’aimais?

Je relève brusquement la tête vers lui et fronce les sourcils.

-Bah casse toi.

Il explose de rire et secoue la tête de gauche à droite. Je lève les sourcils étonné.

-Tu te fou de ma gueule en plus?
-Mais non, tu sais que je t’aime.
-Ouais, bref, je m’en fou de toute façon. J’attends tes excuses.
-Je sais même plus pourquoi je dois m’excuser.

Je le regarde énervé et lui attribue un coup de point sur son torse.

-Un jour, je te tuerai et je revendrai ta tête cher sur eBay!
-Oui, et tu compte me tuer avec tes petits poing?
-Mes petits poings?

J’hausse un sourcil et sourie malicieusement. Je prends de l’élan et lui donne un coup de poing sur l’épaule, il ne bouge pas d’un centimètre et se pince les lèvres pour s’empêcher de rigoler.

-p*tain… Je comprends pas, si j’arrive pas à te faire mal, toi qui à la peau sur les os, je suis dans la m*rde.
-Je te le fais pas dire.

Je soupire et me rallonge correctement sur le dos.

-Tu préfère être riche et moche ou beau et pauvre?

Il rigole une nouvelle fois, décidemment je suis un clown ce soir…

-Tu l’a sors d’où cette question?
-De ma tête, idiot.
-Je peux pas répondre à ça.
-Ah oui? Et pourquoi ça?
-Parce que j’ai pas à choisir. Je suis beau et riche.
-C’est ça ouais.
-Quoi, c’est pas vrai?
-Ouais, bah moi je préférerai être moche et riche!
-Etre moche, c’est difficile à gérer.

J’explose de rire et le regarde désespéré.

-Pas autant qu’être pauvre.
-Ouais, sans doute.
-Mon dieu, Bill tu parle comme un enfant pourri gâté et superficielle, c’est affolant!
-Non, je dis qu’avec le physique on peut aller loin. Tu crois qu’on percé seulement parce qu’on as du talent? Ne rêve pas April, notre physique compte énormément et pour beaucoup de chose, et avec ça on peut gagner de l’argent, peut-être pas que avec ça mais ça contribue beaucoup.
-Oui, bah quand t’as de l’argent et que t’es moche, tu peux te faire une chirurgie plastique. Dans les deux sens il y a moyen d’avoir les deux finalement.
-C’est qui qui parait superficielle tout d’un coup?

J’ouvre la bouche pour protester, mais aucun argument ne me viens à l’esprit. Alors j’hausse les épaules et ferme les yeux.

-Je me demande l’heure qu’il est.
-Il doit être pas loin de 6h.

Je regarde mon portable pour la première fois depuis hier et vois tout de suite les 54appels en absence et les 18 messages.

-p*tain, t’es pas aller de main morte.

Il hausse un sourcil et regarde mon portable par-dessus mon épaule.

-Parle moi plus de ça.

J’acquiesce en entendant son ton énervé et regarde l’heure.

-p*tain, il est déjà 7h30 Bill!
-T’es fatigué?
-Pas trop, j’ai envie de regarder les Simpson et de m’endormir devant.
-T’es chiante avec tes Simpson, c’est ta berceuse ou quoi?
-C’est ma berceuse, mon antidépresseur, c’est les Simpson quoi.
-Un truc plus débile, je crois tu meurs.
-Les gens qui disent ça sont eux même débile. Dans chaque épisode, il y a une référence à l’histoire, des films cultes ou personnages. Après les dialogues, c’est juste magique.
-Si tu le dis.
-Essaye de regarder au moins.
-J’aime pas!
-Arrête, t’as regarder 5 minutes d’un épisode.

Il soupire et capitule. Je sourie franchement et lui fais un bisous sur la joue. Je me lève et mets le DVD dans le lecteur avant de me recoucher dans les bras de Bill.

-Maison des jumeaux, 06h15 Ella et Tom-

Point de vue Tom.

April vient de monter lourdement l’escalier. Je me retourne vers Ella et lui souris.

-Comment ça va, toi?

Elle explose tout d’un coup de rire me faisant sursauter, je la regarde surpris et la vois mettre sa main devant sa bouche essayant d’atténuer son rire. Je rigole également, voyant que son rire est communicatif.

-C’est ça t’as technique de drague?
-Pourquoi, elle te plait pas?
-Disons que c’est vu et revu.
-Hum, t’as de la répartie, j’aime ça.
-Tu va vite te rendre compte que tout chez moi est aimé.

Je l’aime bien, elle. J’hoche la tête et passe un coup de langue sur mon piercing.

-p*tain, j’adore ton piercing! Je l’avais même pas vu!

Je souris devant son air si enfantin.

-Ahah, tu va vite te rendre compte que tout chez moi est adoré.

Elle hausse un sourcil avant de sourire de toute ses dents.

-Tu fais quoi dans la vie, chère Ella?
-Etude de maquilleuse.
-Ah, ça c’est cool. Je t’embauche direct.

Elle me lance un regard interrogatif.

-Comment ça?
-Dans notre groupe.
-Tu parles de quoi beau brun?
-Tu connais pas Tokio Hotel?
-Le groupe qui rend les minettes folles? Si, de nom.

Je rigole et me rend compte qu’elle m’attire de plus en plus.

-Oui, celui-là.
-Et ben, pourquoi tu me parles de ça? Dis moi pas que t’es un des membres du groupe?

Et là, je n’ai aucune idée de ce qui se passe dans ma tête.

-Non, je ne suis pas un des membres! Je voulais savoir si tu connaissais.

Elle me regarde suspicieuse, et doit certainement me prendre pour un dingue. J’hausse les épaules et lui souris.

-Ok… Et toi tu fais quoi?

m*rde, un mensonge, Tom, vite un p*tain de mensonge! Quel métier me brancherait bien? Guitariste… m*rde! Magne toi de trouver! Cerveau de m*rde, même pas capable d’être rapide!

-Etude pour être prof de guitare.

C’était pas si dur pour trouver ça… Cerveau de m*rde.

-C’est génial, ça! Mon frère fait ça aussi, sauf que lui, il veut être dans un groupe super connu comme tes Tokio bidule.
-Ouais… Il a de l’ambition.
-T’es dans quel école?

p*tain! Il y a que à moi que ça arrive les couilles comme ça! Fais chier.

-Euh, c’est-à-dire que, je ne suis pas d’ici en fait. Tu dois pas connaitre.
-Hum, hum.

Ca va, je m’en tire plutôt bien, je trouve.

-Tom?
-Oui, beauté?
-Tu sais, vivant en Allemagne, c’est impossible de ne pas avoir vu au moins une fois les têtes du groupe Tokio Hotel.


m*rde!

Citation :

-Tom?
-Oui, beauté?
-Tu sais, vivant en Allemagne, c’est impossible de ne pas avoir vu au moins une fois les têtes du groupe Tokio Hotel.

Et Bam!!! X'D
Moi c'est les Zinzins de l'espace ;p Candyyyyyy *--*

Mdr! :p
Moi j'avoue que les Simpson, c'est ma bible

Alors cette suite?? *--*

Je ne sais pas si je pourrais la poster ce soir, peut etre cette nuit mais pas sur.. :s

Ok ok, tant que tu la poste! xD

Je peut pas aller faire dodo alors!

Hannah a écrit:

Je peut pas aller faire dodo alors!

+1

Je fais de mon possible pour l'écrire rapidement et vous la poster! Promis!!

Merki