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 [itw DE 2015] NDR.de : De retour à la maison : Interview avec Tokio Hotel

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axia

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MessageSujet: [itw DE 2015] NDR.de : De retour à la maison : Interview avec Tokio Hotel   [itw DE 2015] NDR.de : De retour à la maison : Interview avec Tokio Hotel EmptyJeu 9 Avr 2015 - 13:43



De retour à la maison : Interview avec Tokio Hotel
Les Tokio Hotel sont de retour. Dans cette interview, ils parlent en détails de leurs cinq années de « maturation » à Los Angeles – et bien sûr de leur tournée actuelle.
NDR : Ma première question concerne l’endroit où nous nous trouvons : pourquoi avoir choisi une salle si particulière pour un concert ?
Bill : C’était l’idée à la base de la tournée : de trouver des endroits spéciaux, soit des boîtes de nuit légendaires, soit des endroits où on ne s’attendrait pas à voir une fête « électro ». Notre idée était de transformer de petites salles en boîtes de nuit avec ce concert. C’est très électronique, nous avons une grande production, beaucoup de jeux de lumières, de costumes… Et nous avons été emballés par l’église. Nous avons eu cette idée, ça a été accepté et nous trouvons ça génial. C’est chouette qu’ils fassent ça, et qu’ils autorisent ce genre de spectacles. Nous allons donc organiser une fête ici ce soir, ça sera génial. J’aime aussi beaucoup cette opposition entre l’endroit et un éclairage et des costumes modernes.
NDR : Est-ce aussi une volonté de votre part de vous rapprocher de vos fans, par cette « tournée des clubs » ?
Tom : Oui, tout à fait. Cela fait longtemps que nous voulons faire une tournée de ce genre, dans de petites salles. Nous en avons enfin eu l’occasion avec cet album, et avons organisé ça bien avant que l’album ne sorte. L’idée était, comme l’a dit Bill, d’aller en boîte de nuit, de créer une atmosphère intime, de revoir à nouveau les fans – et pas seulement le premier rang. Nous avons aussi établi différents « packages » pour cette tournée : les fans peuvent donc nous rencontrer, avant et après le concert. Nous parlons avec eux, et avons d’ailleurs des discussions très intéressantes – parfois plus intéressantes que lors des interviews. [rires] Et ça fonctionne très bien, nous avons à nouveau cette relation avec le public. Ça nous avait manqué, et ça se passe vraiment très bien. C’est très chouette.
NDR : C’est sans doute aussi un peu fatiguant. [rires] Vous venez de passer cinq ans à L.A. pour faire une pause. En quoi était-ce nécessaire pour le groupe et son évolution ?
Bill : En fait, nous en avions un peu marre de l’engouement médiatique qui nous entourait. Vers la fin de notre carrière, la presse se concentrait trop sur notre personne, et pas assez sur la musique, surtout en Europe. Nous avions besoin d’un peu de temps pour nous, nous voulions vivre. Et nous ne savions plus ce que nous voulions faire au niveau musical. Nous avons sorti tellement de chansons et fait tellement de tournées, nous avions besoin d’un peu de temps pour réfléchir à ce que nous voulions faire. Nous n’avions pas envie de refaire le même album simplement pour satisfaire les fans. Et nous avions besoin de temps pour nous. Nous étions tous un peu plus âgés, avions tous des copines, et voulions avoir une vie de famille. Et retrouver tranquillement l’inspiration pour de la nouvelle musique. Pour Tom et moi, ça n’allait plus ici ; nous étions enfermés et isolés, cela ne nous plaisait plus. Nous sommes donc partis à L.A., presque du jour au lendemain. Et c’était la bonne décision. Nous avons pu nous poser, avoir une vie normale pendant un moment, et retrouver le plaisir de faire de la musique. Nous avons construit un studio chez nous et avons commencé à produire nous-mêmes, pour la première fois. Avant, nous n’avons jamais réussi à prendre le temps pour ça. Et nous avons pu ne rien faire pendant un moment. Nous nous sommes reposés et avons pu faire tout ce pour quoi nous n’avions jamais le temps avant. Et c’était vraiment bien. Puis nous avons tranquillement recommencé à faire de la musique et à enregistrer de nouvelles choses, et nous avons donc fait le nouvel album, sans être pressés par le temps.
NDR : Vous étiez donc fatigués de toute cette agitation qui vous entourait ?
Tom : Oui, tout à fait.
Bill : Oui, et l’attention des gens n’était pas portée sur les bonnes choses. Les gens se préoccupaient peu de la musique, mais plutôt des ragots nous concernant ; et nous ne voulions plus entrer dans le jeu de la presse à sensation. D’ailleurs – et peu de personnes le savent –, pour cet album, nous n’avons pas fait d’interviews avec des journaux « people », ni avec des chaînes de télévision « people ». Ils ont évidemment écrit quand même des choses sur nous, et souvent des avis négatifs, parce que nous ne leur accordons plus d’interviews. Mais c’est ce que nous voulions ; nous voulions sortir de ça. Nous avons préféré faire des interviews parfois plus petites, mais plus sérieuses, parce que nous voulions parler de notre musique et de l’album. C’est ce qui est important pour nous, et l’attention était malheureusement détournée sur autre chose, en particulier en Allemagne et en Europe. En Amérique du Sud, par exemple, ce n’est pas un problème ; mais ici les gens ne se concentrent pas sur les bonnes choses. C’est pourquoi nous avons d’abord sorti trois chansons avant la sortie de l’album, pour recentrer l’attention sur l’essentiel : la musique. Et nous avons essayé de nous cacher un peu de la presse, et de ne pas attirer l’attention, en évitant par exemple certaines fêtes et soirées « people ».
NDR : Que pensez-vous avoir appris à L.A. ?
Tom : Ça nous a fait du bien au niveau personnel, dans notre vie privée ; mais aussi, et surtout, pour notre créativité. Nous avons dû faire l’album seuls, un peu malgré nous, et avons tout produit nous-mêmes, parce que, quand nous voulions travailler avec des gens, personne ne comprenait réellement ce que nous voulions faire. Et en tant que groupe, nous avons pu nous développer librement. Dans notre manière de travailler ensemble, de jouer ensemble, de créer des chansons, de produire. C’est un processus qui nous a fait du bien.
Bill : Nous avons aussi remarqué que nous pouvions réaliser ce que nous voulions tous seuls, sans aucune aide. Et c’était une grande liberté. Nous ne voulions plus avoir 20 000 personnes avec nous en studio, qui nous disent toutes comment elles voient les choses. Et c’était génial. Nous avons enregistré tout le chant nous-mêmes, Tom a tout produit pour la première fois. Ça a demandé beaucoup de travail –beaucoup de temps et d’énergie – mais c’était vraiment génial. Et nous n’avions pas la pression du temps. Nous avons dit à notre maison de disques : « Nous vous contacterons, ne nous appelez pas pour demander de la musique, nous vous dirons quand nous aurons quelque chose. » Et heureusement, ils nous ont laissé le temps, ils ne nous ont pas stressés et nous ont laissé faire. Et c’était très bien.
NDR : Pensez-vous que vous avez mûri, durant ces années ?
Tom : On est bien obligé de vieillir, malheureusement ; mais j’espère que nous ne sommes pas devenus trop mûrs. [rires] Nous avons bien sûr vieilli – nous avons maintenant 25 ans ; et toi, quel âge as-tu ? 28 ans ?
Georg : 27.
Tom : 27, bientôt 28. Et au plus tu vieillis, au plus c’est difficile. Quand tu rentres chez toi après une énième tournée, tu te rends compte que c’est comme si tu tombais dans un trou, et tu te dis : « Qu’est-ce que je vais faire, maintenant que la tournée est terminée ? » On rentre chez soi, mais on n’a pas de vie. Chacun a un chez-soi, un endroit où il se sent chez lui ; il va chez son boulanger, va faire ses courses,… Mais nous n’avions pas ça, parce que nous n’avons jamais réellement vécu quelque part, nous étions pendant des années dans le bus de tournée. C’était donc important pour nous de construire cela. Mais sinon, j’espère que nous n’avons quand même pas trop mûri.
Bill : Je pense que nous avons appris à trouver cet équilibre et à le garder. Pour que nous puissions nous amuser et profiter de ça, mais en même temps avoir une vie en-dehors de ça, à laquelle nous pouvons retourner. Garder cet équilibre, c’est notre plus grand défi quotidien. Parce que nous mettons beaucoup d’énergie et de cœur dans ce que nous faisons. Ce n’est pas un simple job pour nous, nous sommes Tokio Hotel tous les jours, tout tourne toujours autour de ça. Et nous sommes également des maniaques du contrôle. Mais trouver cet équilibre, pouvoir prendre du recul et avoir une vie en-dehors, c’est notre plus grand défi.
NDR : Gustav et Georg, comment se sont passées ces cinq années pour vous ? Vous êtes restés ici ?
Georg : Tout à fait, nous sommes restés à Magdebourg, avec nos amis et notre famille. Mais nous sommes allés souvent à L.A. voir les autres, ou bien nous nous sommes tous retrouvés en Allemagne, pour faire de la musique. Nous sommes restés en contact en permanence. Mais nous avons aussi profité de notre temps libre, nous avons fait d’autres choses, cherché un hobby. [rires] Faire du vélo, par exemple…
Bill : En fait, il faut préciser que ce n’était pas réellement cinq ans. Nous avons encore joué des concerts en 2011, et même en 2012 ; nous étions dans d’autres pays, cela ne s’est donc peut-être pas remarqué en Allemagne. Nous étions encore en tournée avec l’ancien album. Puis nous nous sommes reposés pendant environ un an, avant de recommencer à écrire, à jouer ensemble et à produire. Et tout s’est alors remis en route, nous avons réfléchi à la suite, nous avons commencé à organiser la tournée…
NDR : Et, si l’on en croit les articles sur vous, vous avez beaucoup fait la fête, durant des nuits entières ?
Bill : Oui. Nous sommes de toute façon des oiseaux de nuit. Et je n’aime pas être seul, je préfère être avec d’autres personnes. Le week-end – et parfois même en semaine – je dois sortir ; j’adore faire la fête. Et ce qui était bien aux Etats-Unis, c’est que je pouvais enfin me laisser aller en toute liberté, comme n’importe quel jeune de mon âge, sans qu’un photographe n’attende à l’extérieur et que cela fasse les gros titres le lendemain. C’était génial, ce sentiment de liberté ! Et pouvoir sortir et rencontrer des gens qui ne savent pas ce que je fais, et qui ne me connaissent pas. C’était super, et c’est quelque chose que je ne pouvais plus faire ici. Rencontrer des gens et me présenter, et voir également si les gens m’apprécient ! On ne sait pas toujours comment ça sera, quand on rencontrera d’autres personnes et qu’on passera du temps avec elles ; au début, c’était très bizarre. Mais c’était vraiment amusant. Nous pouvions aussi décider librement de ce que nous allions faire durant la journée. Nous en avons beaucoup profité ! Et c’est pour ça que nous avons beaucoup fait la fête, pendant des nuits entières. L’album est inspiré de ça, il est donc devenu beaucoup plus électronique que ce que nous faisions avant. C’était une chouette période.
NDR : Ma prochaine question portait là-dessus – tu as déjà commencé à y répondre : votre vie à L.A. a-t-elle influencée votre musique ?
Tom : Oui, bien sûr. D’abord parce qu’on évolue en tant qu’artiste, en permanence. On écoute de la musique, on est influencé par d’autres artistes que l’on apprécie, et par les choses qu’on entend. Nous avons été à de nombreux festivals, nous avons fait la fête. Nous sommes allés à Coachella, à des festivals d’EDM, ce genre de choses. On s’inspire bien évidemment de ça. Les DJs, et le genre de l’EDM se sont fortement développés ces dernières années, et beaucoup de choses nous ont plu et nous ont donc influencés. Tout comme les fêtes, les boîtes de nuit,… Nous n’avons pas décidé à l’avance de changer notre son, mais avons laissé les choses se passer naturellement. Nous sommes allés en studio, et j’ai commencé à programmer énormément. Avant de nous retrouver avec le groupe en studio, nous avons composé beaucoup de choses sur ordinateur, nous avons créé beaucoup de démos uniquement sur ordinateur. Au fil du processus, c’est devenu beaucoup plus électronique. Et ça vient des influences qu’on a eues, bien sûr.
NDR : Qu’est-ce que votre nouveau son a de spécial, par rapport aux albums précédents ?
Tom : Nous avons beaucoup expérimenté avec les sons vocaux, je pense que c’est ce qui est vraiment spécial sur cet album. C’est en tout cas quelque chose que nous n’avions jamais fait avant. Nous avons énormément retravaillé la voix. Et, comme nous l’avons déjà dit, nous avons commencé à programmer électroniquement la base des chansons, avant d’associer cela aux instruments live plus tard. Et ça a très bien marché. Nous avons par exemple mélangé de la batterie acoustique avec des rythmes programmés, ce qui nous a permis de réaliser beaucoup plus de choses. Nous avons fait la même chose avec la guitare, la basse. Nous avions des lignes de basse programmées à l’avance, et beaucoup de synthétiseur. Nous n’avions encore jamais fait ça avant, et ça donne exactement ce à quoi je voulais parvenir. Nous en sommes donc très heureux.
NDR : Et en ce qui concerne les thèmes des chansons, avez-vous également évolué ?
Bill : Oui, et je pense que c’est aussi naturel. En général, on se demande rarement sur quoi on veut écrire une chanson, mais l’inspiration vient plutôt sur le moment ; et c’est pour cela qu’il était important pour nous de vivre, parce que je ne savais plus sur quoi je pouvais écrire. Tous les jours se ressemblaient, nous faisions toujours la même chose, il n’y avait plus rien qui pouvait nous inspirer. Nous avons beaucoup voyagé, je m’inspire énormément des villes, des gens, des relations, de mes rencontres. C’était impossible pour nous avant, et nous avons redécouvert ça à L.A. Et tellement de choses se passent en cinq ans – tout le monde le sait. Tellement de choses différentes, dans les relations avec les autres, mais aussi avec soi-même. Et ce sont des thèmes que l’on travaille dans les chansons. Nous avons aussi exploité les idées d’autres personnes : nous avons travaillé avec d’autres personnes aux Etats-Unis, avec des producteurs qui avaient de super idées de chansons. Nous avons écrit certaines choses avec eux. C’est donc un mélange ; « Kings of Suburbia » est un mélange de trois ans d’écriture et de composition. Nous avons écrit beaucoup de chansons et avons ensuite choisi nos préférées pour faire un album qui nous plait réellement.
NDR : L’amour est un thème important dans vos chansons. Quelle est votre situation amoureuse personnelle ?
Bill : Un d’entre nous est marié.
Tom : Oui, un est marié ; deux sont en couple, et heureux.
Bill : Et un est tout seul. [rires] C’est moi ! Je ne suis bien sûr pas tout le temps seul et malheureux, mais je ne suis pas dans une relation sérieuse, disons ça comme ça.
Gustav : Mais tu as ton chien !
Bill : C’est vrai.
NDR : Tu as ton chien ; parle-nous de lui.
Bill : C’est Pumba. Nous adorons les chiens, nous avons tous grandi avec des chiens, Tom en a un aussi… [Ils sont interrompus par des essais d’instruments en arrière-plan.]
Gustav : Hey, ça suffit ! Encore cinq minutes !
Bill : Donc, je disais, nous adorons tous les chiens, et nous en avons tous. Pumba est mon chien, je l’ai ramené des Etats-Unis. Il a déjà un an et quatre mois. Il m’accompagne partout et est tout le temps avec moi. Je ne lui mets d’ailleurs jamais de laisse, parce qu’il me suit partout. Il connait tout ça, il est toujours avec nous en tournée et en voyage. Le chien de Tom aussi. Les deux autres ont aussi des chiens qui viennent parfois avec nous, mais pas toujours. Nous sommes un vrai gang d’amoureux des chiens.
NDR : Y a-t-il quelque chose en Allemagne qui vous manque, maintenant que vous ne vivez plus ici ?
Bill : Le pain noir ! [rires] Et tout ce qui concerne la boulangerie-pâtisserie en général : les petits pains, les gâteaux, tout cela me manque beaucoup.
Tom : Les marchés de Noël ! Les biscuits, les amandes grillées, le vin chaud…
Bill : Quand on n’est pas en Allemagne pendant longtemps, je trouve qu’on apprécie tout cela beaucoup plus, et on se réjouit pour des choses auxquelles on n’aurait pas vraiment accordé autant d’importance avant. Tout à coup, on trouve ça génial. Nous sommes bien sûr attachés à l’Allemagne, notre famille est ici, et nous revenons souvent. Nous avons par exemple préparé la tournée ici, à Berlin. Nous aimons revenir ici. Mais je trouve ça bien de repartir entre-temps, parce qu’on apprécie alors vraiment l’Allemagne.
NDR : Où se trouve votre studio ?
Bill : Il est à L.A. Nous vivons là-bas pour le moment. Mais nous sommes en train de nous dire que nous devrions peut-être acheter une maison pour le groupe, en Allemagne, où nous pourrions venir quand nous en avons envie. Notre salle de répétition est aussi à Berlin. Nous sommes donc souvent ici. Tout notre matériel de scène est d’ailleurs en Allemagne ; nous avons aussi certaines choses aux Etats-Unis, mais la plupart du temps, pour les répétitions, nous sommes en Allemagne.
NDR : Mais vous deux, vous vivez encore ici ?
Georg : Tout à fait, nous restons ici pour le moment.
Gustav : Oui!
Bill : Tom et moi reprendrons l’avions immédiatement après la tournée, pour retourner au soleil. Cela fait un moment que nous n’y étions plus, parce que nous étions en tournée pendant longtemps. Notre lit nous manque, nous nous réjouissons de rentrer bientôt à la maison.
NDR : Comment imaginez-vous le futur, les quelques prochaines années ? Avez-vous des projets concrets ?
Bill : Nous nous sommes fixés encore énormément de buts à atteindre pour le groupe. Nous voulons continuer à faire de la musique ; nous commencerons à travailler sur le prochain album en été, nous avons déjà beaucoup d’idées. Nous allons simplement continuer. Nous ferons toujours de la musique, nous ne nous sommes même pas posé la question. Nous jouons depuis que nous sommes enfants, nous sommes maintenant un groupe depuis 14-15 ans. Nous ne connaissons rien d’autre ; je pense que nous ne pouvons même pas imaginer une vie où nous ne ferions pas de musique. Nous avons grandi ensemble, nous sommes comme des frères. Il n’a jamais été question de nous séparer et d’arrêter, nous continuerons toujours.
Tom : En fait, nous avons tellement de projets que les journées sont beaucoup trop courtes. Nous voulons écrire des livres, créer une collection de mode, nous avons tous des souhaits pour notre vie privée. Beaucoup de choses vont se faire ; déjà cette année…
Bill : Nous serons encore en tournée cette année, dans de nombreux pays : Amérique du Sud, Etats-Unis, Russie, nous reviendrons en Europe à la fin de l’année. Cette année sera très chargée.
NDR : Dernière question : en tant que groupe, vous avez toujours créé la polémique – et ça sera sûrement encore le cas, puisque vous avez toujours un style assez particulier et extraverti. Que pensez-vous de cela ?
Bill : Je trouve ça très bien. À ce sujet aussi, nous ne connaissons rien d’autre. Nous avons grandi avec ça, même avant que le groupe ait du succès. Déjà à l’école… Nous venons tous d’une très petite province où rien ne se passe, notamment au niveau musical. Personne ne se fait remarquer ; et nous avons donc toujours attiré l’attention. Et cela ne plaisait pas ! Nous avons connu cela durant toute notre enfance, c’était toujours le stress. Nous ne connaissons rien d’autre. À 9 ou 10 ans, nous subissions déjà des attaques. Et avec le groupe aussi, dès le début, nous avons toujours été différents. D’abord parce que nous étions des enfants au milieu des adultes ; et nous nous sommes souvent fait huer par le public. Mais en fait, ça nous a toujours motivés. Et d’un autre côté, ça nous a aussi beaucoup aidés. La musique est une affaire d’émotions, et si les gens n’en ont rien à faire et sont totalement indifférents… je ne pourrais pas vivre avec ça ! Je trouve ça très bien qu’il y ait un peu de haine, et des gens qui trouvent ça nul. Nous n’arrivons pas à imaginer que ça ne soit pas le cas, et nous espérons que ça ne changera pas. [rires]

Traduction par *Elena* pour le FC Officiel français

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