Article consacré au concert de Lille (faudra peut-être le changer de topic, désolée...) :
Tokio Hotel : un « Humanoid Tour » pour chanter leur éternelle
complainte jeudi 18.03.2010, 05:07
- La Voix du Nord
Dans un décor futuriste signé Misty
Buckley, designer du groupe Muse, une sorte de navette, en
s'effeuillant, dévoile Bill, pardon, «Biiiiiiilllll». PHOTO ÉDOUARD
BRIDE
| CONCERTS | « Warten ». Voilà un mot que les fans du groupe
pop-rock Tokio Hotel auront ajouté à leur répertoire d'allemand. Car il
leur aura fallu attendre deux ans pour revoir leurs idoles sur la scène
lilloise, quelques jours de campement devant le Zénith pour avoir
l'honneur d'être au premier rang, et trois quarts d'heure de retard pour
pouvoir enfin apercevoir la nouvelle coupe de cheveux du célèbre
« Biiiiillll » Kaulitz, le chanteur. ...
Dans un décor futuriste signé Misty Buckley,
designer du groupe Muse, une sorte de navette, en s'effeuillant, dévoile
Bill. Il a troqué sa crinière contre une coupe gominée et a emprunté la
combinaison de Catwoman en l'améliorant grâce à une armure illuminée.
Le batteur se démène tel un automate du bout de ses deux baguettes,
tandis que les guitaristes se réveillent à mi-chemin du concert. Les
jeux de lumière, eux, sont très sophistiqués, même si les fanatiques des
premiers « Schrei » se seraient contentés des « Merci Lille » mal
prononcés de Bill.OAS_AD('Position1');
« Komm », invite-t-il dès le début, avant d'enchaîner sur une
set-list quasiment 100 % allemande, ce que les fans espéraient de tout
coeur. Sur « Kampf der Liebe », une armée d'adolescents récite avec foi
la litanie sur le combat qu'est l'amour. Les filles qui hurlent feraient
presque oublier qu'elles ne sont qu'à peine 3 000 dans une salle qui
pouvait accueillir le double. Les garçons aussi connaissent « Lass uns
laufen » par coeur. Du haut de ses 6 ans, une petite debout sur sa
chaise interpelle « Hey you ! ». La scène s'enflamme grâce à la
pyrotechnie époustouflante. Tous ces tubes du dernier opus,
Humanoid,
semblent avoir été écrits pour chaque personne qui les hurle.
Enfin, « Durch den monsun » vient faire souffler un air
de nostalgie... Quoiqu'en fait, Tokio Hotel semble être resté coincé en
2005. Et si la voix du chanteur a mué et cherche à se libérer de
l'androgynie sur des morceaux acoustiques, l'aspect geignard du jeune
rebelle reprend le dessus à chaque refrain pour exprimer le spleen des
ados incompris sur une seule et unique note. Quand la crise d'ado sera
terminée, Bill pourrait avoir de jolies choses à exprimer. •
C'est pas très positif comme article je trouve...