[Je vous l'avais promise pour aujourd'hui alors la voilà
Enjoy! ]
(suite du
CHAPITRE 39 : POINT DE VUE DE JUNE )
Je me retourne, il est appuyé sur le chambranle de la porte menant au couloir, un sourire en coin dessiné sur ses traits.
Moi : euh si bien sûr.
Je jette un dernier coup d'oeil à la pièce et éteins le lustre. Bill glisse un bras autour de mon épaule et nous conduit dans sa chambre. Il enlève son peignoir et se couche. Je vais à la SDB me déshabiller et me brosser les dents puis le rejoint.
Moi : tu sais, je suis fière de toi, pour tout ça, ces prix, ces chansons que vous enregistrez,... Continue comme ça et ne change pas, jamais.
Il y a comme de la mélancolie dans ma voix, car je sais que dans 4 jours, je ne serai plus là. Je baisse les yeux et chuchote.
Moi : je t'aime tellement...
Sa main s'agrippe à la mienne.
Bill : ne dis pas ça comme ça June... Comme si c'était la dernière fois...
Malgré ses yeux fermés, je distingue une trace mouillée sur le coin de son oeil. Je me blottis contre lui en parcourant l'arrête de son menton de mes lèvres.
Bill : Je t'aime moi aussi, et je n'ai pas envie que tu repartes, ah ça non, mais je sais que j'ai des concessions à faire. Dont toi. Mais plus tard, je te le promets, quand j'aurai du temps, quand on aura fini notre promo, je reviendrai te chercher.
Moi : quand Bill ? Quand ?
Bill : je ne sais pas!
Je me recroqueville et ferme les yeux, me laissant envahir par sa chaleur et son odeur, faisant impasse de tout autre problème.
CHAPITRE 40 : POINT DE VUE DE LOLA :
Vendredi 29 Juillet 2010 : On sent que les vacances arrivent à grand pas pour le groupe. Il n'y a plus d'interviews programmées, plus tellement de planning. La preuve : il est midi, je suis au salon en train de boire mon premier café de la journée et il n'y a toujours personne de levé. Une truffe mouillée vient toucher mon mollet.
Moi : hey coucou toi! Qu'est ce qu'y a ? Tu as faim ?
Je me lève, ouvre un placard et déniche le paquet gigantesque de croquettes pour canidés. J'en verse généreusement dans les quatre bols aux noms des chiens.
Moi : voilà, bon appétit! (rire)
Mon ventre à moi commence à crier également famine. Je le rassasies immédiatement. Tandis que le grille-pain entame son travail, je vois débarquer Tom, pas encore tout à fait réveillé, les yeux en croissant, la mine bouffie.
Tom : s'lut...
Il paraît avoir 9 ans. Attendrie, je le prends dans mes bras.
Moi : ça va ?
Tom : hmm hmm. Toi?
J'opine. Je caresse son dos nu, oui, Tom s'est levé en boxer. Coquinement, je pince ses fesses bombées. Il rit.
Moi : mieux réveillé ?
Il grogne et me mord la peau du cou. En jetant un coup d'oeil au dessus de son épaule, j'aperçois Bill qui franchit le seuil du salon. Je me sépare de Tom et lui fait un signe.
Moi : c'est pas le tout mon chou, mais tu devrais aller t'habiller...
Tom : après mon café, s'il te plait...
Je contourne le bar américain, saisis la cafetière, et verse deux grandes tasses de noir. Les jumeaux hochent en même temps la tête pour remercier, ça me fait rire.
Moi : je vais prendre ma douche, à tout à l'heure!
Dans le couloir, je croise Georg, la tête comme une méduse dégonflée. Il lève la main, je frappe dedans et entre dans ma chambre, direction la cabine de douche. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait tous, cette nuit, ils sont bien crevés. Si chacune de leur session au studio les crève comme ça, leur album sortira dans 8 ans!
15 minutes plus tard, je referme la porte de la salle de bains derrière moi, pour trouver Tom... dans son lit!
Moi : Tom, tu trouves pas que t'exagères un peu là?! Bouge toi, je t'ai connu plus en forme que ça!
Tom : humprf... J'ai pas la motiv' aujourd'hui.
Moi : je vois ça!
Tom : promis, demain ça ira mieux. On a prévu de sortir demain soir, faut que je prenne des forces.
Moi : d'accord, d'accord. Je vais voir au salon qui est debout à part Bill.
Ce dernier et Georg sont en grand débat quand j'arrive, et la porte d'entrée s'ouvre sur un Gustav et une June essouflés.
Moi : bah qu'est ce que vous faites là ?
June : on est allé faire un petit footing ce matin.
Moi : waow! Ce n'est pas comme la loque qui traîne dans mon lit!
Gustav : eh ouais! Tu nous prend pour qui ? (sourire)
Moi : c'est bien, je suis fière de vous mes petits. June, t'es partante pour bouger cette aprem ?
June : laisse moi me doucher et avaler un truc, et j'arrive!
Bill : je peux venir ?
Moi : bien sûr!
June : ça roule!