[Fanfic terminée] Sur les routes avec Tokio Hotel

ah naaaaaan, en une fraction de seconde mon coeur s'est mis à battre fort fort fort, car je croyais que t'avais posté la suite !

MECHANTE ... *partie bouder*

vas lire mon OS va...

cowwwwl

lol... c'est pour ça que j'évite de poster autre chose que des chapitres ici, après certaines sont déçues, comme moi concernant les fanfics que j'aime.

Très bientôt Marmotte, promis

hum...

Citation :

hum...

Jamais contente la Marmotte...

Et je vais poster un com à ton OS.

J'ai trop hâte !
C'est ma fic préférée

Merci Alia, ça me touche beaucoup

C'te fausse joie !!

Voila je suis une nouvelle fan de ta fic !!!!!!
Et oui, ca fait une semaine que je l'ai commencé, j'ai tous lu et c'est vraiment excellent !!
Tu écris tres bien, on ressent bien les émotions des personnages, et il y a des rebondissements =)...
En un mot ========> SUITE !!!!!

ah je veux la suite xd trop bien ta fic emilie j'adore une fan en plus

J'espère ne pas faire encore de fausses joies, mais je voulais juste vous remercier pour vos commentaires et vous dire que je poserai la fin d'ici quelques jours, avant la fin de semaine en tout cas !

aaaaaaaaahhhhhhhhhhhh oui tu m'as fait une fausse joie ...
méchante !

Wouah, je viens de lire ta fic en entier (ca m'a quand même pris deux jours!) et franchement felicitations!
C'est très bien écrit, sans aucune vulgarité et on s'attache très vite aux personnages.
J'admire les personnes qui se consacrent à un projet qui dure plusieurs années. (je sais pas si c'est très clair...)
Bref en tout cas quand tu auras mis un point final à cette histoire tu pourras être fière de toi! Encore bravo!

j'aurai passé mon anniversaire sans connaître la suite !!!

Spoiler:

Emi, Emi, Emi ^^

Toi aussi tu pratiques la pression psychologique ?

oauich !
m*rde je croyais qu'elle avait posté, Emi attention c bientôt la fin de la semaine, J - 4 lol

elly : Merci pour ton commentaire, ça me fait plaisir

elly a écrit:

J'admire les personnes qui se consacrent à un projet qui dure plusieurs années. (je sais pas si c'est très clair...)

Si si, c'est clair, et oui, cette histoire m'aura suivie un bon bout de temps.

jstl56 a écrit:

j'aurai passé mon anniversaire sans connaître la suite !!!

Désolée...

MARMOTTE a écrit:

Emi attention c bientôt la fin de la semaine, J - 4 lol

Je pensais attendre dimanche 23h59, juste pour t'embêter Mais non, je poste ce soir, je viens de finir mon chapitre Mais... ce n'est pas le dernier... je dois encore ajouter un épilogue... Si j'arrive à l'écrire encore ce soir, ça serait cool, mais je vais voir Sweetie là donc je n'aurais pas trop le temps et l'esprit un peu occupé.

grrrr...
tu vas voir sweetie, comment ça elle est à Stras ??? ou tu es chez elle???

dsl HS involontaire

Ah oui c'est vrai tu vas voir Sophie, elle m'en avait parlée.
Excuse acceptée mais juste après on veut notre suite !

Voici donc le dernier chapitre, et j'ajouterai encore un petit épilogue pour mettre un point final.

Je vous résume les derniers événements (mais n'hésitez pas à relire le dernier chapitre pour retrouver vos marques, parce que ça fait un bail que je l'avais posté... il est dispo sur mon site http://tilletbom2gfiction69.free.fr/) :
Alors que Tom passe une semaine de vacances chez Allison, et qu'ils savourent leur nouvelle relation amoureuse, le frère d'Allison est victime d'un accident sur les nouveaux décors de la tournée américaine du groupe, elle part donc en compagnie de Tom pour le rejoindre à l'hôpital.


Chapitre 49

On arriva à l'hôpital.
 
Je m'extirpai rapidement du véhicule pour rejoindre l'accueil de l'établissement sans attendre Tom qui récupérait son sac et donnait des instructions à notre chauffeur. Je passais les doubles portes et aperçu David qui refermait son téléphone portable et venait à ma rencontre.
 
David à Allison : Ca va ?
 
Allison avec une petite voix : Oui.
 
Tom arriva derrière moi, et se mit à mes cotés en glissant sa main du bas de mon dos vers ma hanche pour me coller doucement contre lui en guise de réconfort. Il devait sentir mon angoisse et mes appréhensions. Peut être voulait-il aussi indiquer clairement notre nouveau statut de couple, et éviter ainsi toute ambiguité.
 
David : Est ce que Bill vous a dit qu'il s'est réveillé ?
 
Tom : Oui, il nous a appelé.
 
David : Les médecins sont très confiants, ils préfèrent quand même le garder encore en observation, mais ils pensent qu'il va s'en remettre. Malgré la violence du choc, aucune partie du cerveau n'a été endommagée, il a eu de la chance d'une certaine façon.
 
Allison : Je peux le voir ?
 
David : Ils lui ont donné quelque chose pour qu'il dorme, mais oui, tu peux le voir. Il est au cinquième étage, dans le service de trauma.
 
Je regardais autour de nous pour repérer les lieux.
 
David : Les ascenseurs sont par là.
 
Je suivis du regard la direction qu'il m'indiquait et m'apprêtai à les rejoindre suivie de Tom.
 
David : Tom ?
 
Tom en se retournant : Oui ?
 
David : Je peux te parler un instant ? Tu la rejoindras toute à l'heure, ok ?
 
Tom se tourna vers moi, ne voulant pas m'abandonner dans ce moment difficile. Mais à vrai dire, c'était quelque chose que je devais faire seule. C'était mon frère, ma famille, pendant si longtemps on avait été juste tous les deux.
 
Allison : C'est bon, tu me retrouves après ?
 
Tom : Ok, si tu veux.
 
J'acquiesçai et m'éloignai d'un pas rapide alors que David commençait à briefer Tom. Je sentais son regard dans mon dos, mais ne me retournai pas.
 
J'arrivai au cinquième, et me guidais des panneaux pour trouver le bon service. Il y avait beaucoup de chambres, et les noms des patients n'étaient indiqués nul part. L'odeur caractéristique des établissements hospitaliers flottait un peu partout, me retournant l'estomac.
 
Je croisai une infirmière qui marchait le nez baissé sur une feuille qu'elle survolait du regard.

Allison : Excusez-moi !
 
L'infirmière : Oui ? Je peux vous aider ?
 
Allison : Je cherche mon frère, il est arrivé ce matin. Est ce que vous pourriez me dire dans quelle chambre il se trouve ?
 
L'infirmière : Les nouveaux arrivants ne sont pas immédiatement placés dans les chambres, on les garde d'abord en observation dans les soins intensifs de notre service. Suivez-moi, je vais vous montrer.
 
Allison : Merci.
 
On arriva dans une grande pièce remplie de matériel et personnel médical, entourée de vitres derrières lesquelles se trouvaient des patients, chacun dans une cabine individuelle juste assez grande pour un lit, les machines de respiration et autre, et une chaise. Ca me rappelait ma propre hospitalisation, des mois auparavant. Je repérai mon frère dans la cabine juste en face de nous, et n'attendis pas que l'infirmière me liste les patients pour le rejoindre.
 
J'ouvris doucement la porte, mon coeur battant fort dans ma poitrine. Je me glissais jusqu'à lui sans faire de bruit pour ne pas le réveiller si les médicaments ne faisaient plus effet. Il faisait sombre ici, le seul éclairage provenait de la pièce principale et filtrait par la vitre légèrement fumée.
 
Son bras était dans un plâtre, et il était bien calé sur le dos. Il semblait paisible, aucune expression ne marquant ses traits, il respirait calmement. Il avait quelques ecchymoses sur le bras et l'épaule, mais à part ça, je ne remarquais rien de particulier. Je me demandais si j'avais le droit de le toucher. J'hésitais, il me paraissait hors de portée bien qu'il soit juste en face de moi. J'avais du mal à le reconnaitre, dans ce lit et ces draps d'hôpitaux. Je n'aimais pas cet endroit, et je devinais qu'Andrew avait du leur faire une scène quand il avait repris connaissance, peut être même que c'était la raison pour laquelle ils lui avaient donné des cachets pour dormir. Enfin, David avait dit qu'il pourrait sortir rapidement, s'ils ne trouvaient rien qui cloche chez lui.
 
J'avais encore du mal à le croire. Pendant près d'une heure, je m'étais persuadée que j'allais le perdre, j'essayais déjà d'encaisser la nouvelle. Cette pensée m'était pourtant si terrifiante. Il était tout pour moi, et sans lui, j'étais vraiment et entièrement seule. Après la perte de nos parents, je m'étais complètement axée sur lui, et il m'avait prise en charge alors qu'il était encore un enfant lui-même. Je me demandais aujourd'hui comment de son coté, il avait pu remonter la pente et se construire, sans personne sur qui s'appuyer.
 
Je glissais ma main dans la sienne, et l'observais en silence. J'avais une boule dans la gorge qui ne me quittait plus, et mes paupières me faisaient mal des larmes que je me refusais de déverser et qui me pesaient toujours plus. J'inspirai profondément et levai machinalement les yeux droit devant moi.
 
Mon regard traversa la vitre et se posa sur une silhouette qui m'était familière. Dans toute autre circonstance, j'aurais été angoissée de le revoir, je me serais posée milles et une questions, et j'aurais probablement pris la fuite comme lors de notre dernière altercation. Seulement dans le contexte actuel, je ne pouvais pas laisser mon frère et je savais aussi que tôt ou tard si je voulais rester avec Tom, je devrais en découdre avec Bill.
 
Son regard croisa le mien. Il n'avait pas changé. En même temps, cela faisait juste un mois que l'on ne s'était plus vu. Il ne portait pas ses vêtements de scène, mais juste ceux dans lesquels il se sentait à l'aise pour trainer ou répéter avant les concerts. Ses cheveux d'un noir intense étaient attachés dans sa nuque ce qui me semblait peu commun mais lui allait fort bien. Son regard n'était pas aussi charbonneux que d'usage, il en avait juste dessiné le contour.
 
Il me fit un sourire et je remarquai qu'il tenait deux gobelets d'un distributeur à café dans ses mains. Je le fixais de mes grands yeux surpris. Il vint jusqu'à la cabine d'un pas assuré comme s'il connaissait bien les lieux, et clencha la poignée à l'aide de son coude - ses mains tenant les boissons -. Il rentra dans la chambre et referma la porte en s'appuyant contre elle de son corps longiligne.
 
Il me tendit un des cafés. J'étais comme paralysée, complètement déboussolée de me retrouver face à lui sans y avoir été préparée du tout. Je pensais aussi que Tom serait à mes cotés et qu'il me fournirait le courage et le soutien nécessaire pour mettre les choses à plat avec son frère, mais il n'était pas là.
 
Bill : Noir avec du sucre, comme tu l'aimes.
 
Je secouais la tête comme pour me réveiller et pris la boisson de ses mains. Je levais mon regard vers lui et à mon plus grand étonnement, il m'adressait un sourire.
 
Bill avait des centaines de sourires différents qu'il arborait au choix selon la situation et les personnes lui faisant face. Certains étaient réservés à son public, d'autres à ses proches. Ils pouvaient être sincères ou forcés. Témoigner de la sympathie ou une hostilité dissimulée. Certains étaient les prémices d'un éclat de rire. D'autres destinés à enflammer la foule et la mettre à ses pieds. Et il y avait les sourires qui m'étaient réservés jadis, des sourires complices et francs, qui contenaient des messages que j'étais la seule à pouvoir décrypter. Ca faisait longtemps que je n'avais plus vu un de ces sourires là, j'en fus donc plus étonnée encore qu'il m'en offre un dans de telles circonstances.
 
Allison en chuchotant : Merci.
 
Bill : Tu peux parler normalement, il ne devrait pas se réveiller avant seize heures. 
 
Il prit une gorgée de son café, alors que je posais le mien sur la table à coté de moi sans y avoir touché. La lumière tamisée me détendait, me calmait. Nous étions entourés de personnes alitées et endormies, qui pour la plupart avaient été accidentées récemment, et se trouvaient à présent dans un environnement sécurisé, prises en charge, loin de tous ces tumultes et toutes ces agitations. Leur quiétude m'était contagieuse.
 
Allison : Comment est ce que tu as su que j'étais là ?
 
Bill : J'ai croisé Tom et David en bas.
 
Allison : Merci d'avoir appelé au fait, pour nous dire qu'il avait repris connaissance.
 
Bill : C'est rien, je me doutais que tu devais flipper. A vrai dire, tout le monde était sous le choc ici aussi. Quand la scène s'est effondrée, c'était énorme, personne ne s'y attendait et c'est arrivé tellement vite.
 
Il regarda ses mains.
 
Bill : J'en tremble encore.
 
Allison : Mais tu étais sur la scène ? Tu étais là bas ?
 
Bill : Oui, enfin David m'avait fait venir pour que je prenne mes marques, que je me repère un peu dans les nouveaux décors, histoire que je stresse moins lors de notre première représentation. J'étais juste allé me chercher un café et quand je suis revenu, alors que j'étais à quelques dizaines de mètres, j'ai vu un des piliers qui soutenait tout le haut de l'architecture se déboiter de son axe et une seconde plus tard, la scène s'est entièrement effondrée sur elle-même.
 
Il baissa les yeux vers le gobelet dans sa main.
 
Bill : Mon addiction à la caféine m'a p't'être bien sauvée la vie.
 
J'aquiesçai en silence.
 
Allison : Et les autres personnes, est ce qu'il y a eu d'autres blessés ?
 
Bill : Oui, heureusement pas autant qu'on l'imaginait d'abord, et ils devraient tous s'en remettre sans séquelle, enfin c'est ce que m'a dit David. Ton frère était surement au pire endroit de la scène à ce moment là... Sur l'instant, quand les pompiers l'ont extirpé des décombres, j'ai vraiment cru... 

Il avala avec difficulté, son regard encré dans le mien.

Bill : J'ai cru que c'était beaucoup plus grave.

Mes yeux s'humidifiaient un peu et ma gorge se resserrait. Un silence empli tout l'espace, et Bill le rompit volontairement en changeant de sujet pour alléger l'atmosphère.

Bill : Pardon, je ne t'ai même pas demandé comment tu vas ? Le trajet c'est bien passé ? Et ton retour chez toi, ces dernières semaines ?

Je restais muette une seconde, à essayer de le cerner. Essayer de comprendre pour quelle raison il me faisait la conversation tout naturellement, comme s'il ne s'était rien passé, comme si on était toujours ami, comme s'il n'avait plus la moindre rancoeur. Je ne comprenais pas.

Allison : Je vais bien. Je... 

Je décidai d'être honnête, il m'offrait là une occasion de nous expliquer. Je décidai de me lancer et d'essayer de m'ouvrir à lui en me rappelant de notre relation passée qui était basée sur la confiance et le dialogue.

Allison : Tu m'as beaucoup manqué. Ces dernières semaines. Et même ces derniers mois. Je suis consciente que tout était de ma faute. Je...

Bill calmement : Arrête, s'il te plait.
 
Il marqua une pause pour réfléchir à ce qu'il allait dire et continua : Je ne te demande pas de t'excuser, tu l'as déjà fait. Je les ai acceptées, tes excuses, depuis bien longtemps.

J'acquiesçai en silence, mon regard plongé dans le sien.

Bill : Et tu t'es déjà assez punie en partant. Je me doute que ça n'a pas du être facile.

Allison : Pour toi non plus.

Bill : Oui, c'est vrai. Au début, je ne voyais même pas comment j'allais me remettre de cette histoire. Je me sentais tellement trahi, je n'arrêtai pas de me poser pleins de questions, je ne comprenais pas ce qui s'était passé. Et j'avais tellement mal à l'intérieur, je pensais que ça ne s'arrêterait jamais, que cette souffrance durerait toujours. Mais non. Le temps guérit toutes les blessures, comme on dit. Je dois avouer que ton départ m'a été salvateur, c'est à partir de ce moment là que tout s'est remis en place dans ma vie.

J'essayais de ne pas le prendre mal.

Allison : Je suis contente, que tu ailles mieux.

Bill en souriant : Moi aussi. Tu sais, ces derniers temps, je me suis rendu compte que finalement, tout c'était arrangé. Je suis sorti de cette sorte de passage à vide. J'ai retrouvé ma voix, la suite de la tournée s'est enchainée, les fans ne nous ont pas lâchés et ont été plus que compréhensives. J'ai l'impression d'avoir tout récupéré dans ma vie, tout ce qui me faisait défaut, tout, sauf toi.

Mon souffle se faisait court.

Bill : Ca me manque de ne plus t'avoir à mes cotés, comme au début de notre amitié, quand on a appris à se connaitre, et ensuite, quand on se racontait tout, qu'on trainait tout le temps ensemble. Tu étais ma confidente, tu as pris une place dans ma vie, et elle reste irrémédiablement vide sans toi. Ca me manque. 

Il fixa le sol un instant et releva ses yeux chocolats pour les plonger dans les miens. 

Bill : Tu me manques.

Cette dernière phrase était celle de trop. Je baissais les yeux à la recherche d'une certaine contenance parce que ses mots venaient de faire exploser quelque chose en moi. Peut être était-ce le désespoir de croire que je l'avais perdu pour toujours ? Et cette sensation si puissante se répétait encore et encore, émanant de mon coeur par grosses vagues et pétillant à travers tous mes membres jusqu'à leurs extrémités. Ma mâchoire tremblait un peu et les larmes que je retenais avec peine encore l'instant d'avant se libérèrent enfin et glissèrent avec aise sur mes joues rouges et chaudes. J'entre-ouvrai ma bouche à la recherche d'oxygène et replongeai mon regard dans celui de Bill. Je me sentais un peu stupide de craquer comme ça, mais ces dernières heures n'avaient été qu'une accumulation d'émotions fortes, et tout se mélangeait en moi à présent.

Allison : Pardon... c'est juste...

Il déposa doucement ses mains sur mes joues et du bout de ses pouces essuyait mes larmes, alors que d'autres venaient les remplacer. Mon regard survolait son visage aux traits si fins et délicats. Il se rapprocha de moi et me glissait dans ses bras. Je posai mon visage contre son torse et serrai mes bras autour de sa taille en sanglotant contre lui. C'était un moment d'une grande intensité qu'on partageait là, et je réalisai à cet instant que c'était des larmes de joies qui dévalaient mes joues.
 
Après quelques instants, je me décollai un peu de lui tout en restant dans ses bras, et essuyai mes larmes d'un revers de la main avant de lever les yeux et de constater que son visage était aussi humide que le mien, ses yeux rougis des larmes qu'ils avaient laissés échapper.
 
Bill : Ca va ?
 
Allison : Oui.
 
Je posai mes mains à plat sur son torse et lui adressai un sourire, pour lui faire comprendre que c'était le moment pour lui de me libérer son étreinte et qu'on remette une certaine distance entre nous. Il comprit le message.
 
Bill : Est ce que Tom a réussi à te convaincre ?

Allison : De quoi ?

Bill : Reprendre la tournée avec nous.

Allison : Je n'ai pas encore pris ma décision. Je veux dire que par rapport à toi, si je suis avec Tom... si on se retrouve tous ensembles au quotidien... je ne veux pas être un problème.

Bill : Tu n'en seras pas un. Tu sais, notre histoire... je ne sais pas comment tu vois les choses aujourd'hui, mais pour ma part, je pense qu'on n'a fait une erreur, qu'on n'aurait jamais du dépasser la limite de l'amitié.

Allison : Je suis d'accord.

Bill : C'était facile et tentant, parce que pour ma part, tu étais la personne de laquelle je me sentais la plus proche, et quand tu m'as embrassé la première fois, ça me paraissait comme une évidence, qu'on devrait être ensemble, et comme je me sentais seul, depuis si longtemps...

Allison : Je sais. Seulement ce n'est pas ça l'amour, le vrai. On s'est trompé, mais on peut faire marche arrière, n'est ce pas ? On peut ?

Bill : Je ne sais pas, mais j'aimerai essayer.

Allison : Est ce que tu veux vraiment que je reparte avec vous ? Tu en es sûr ?

Bill : Oui, évidement ! La tournée n'est plus pareille sans toi, les autres aussi ont hâte qu'on reprenne la route tous ensembles. Enfin Georg et Anja sont un peu sur leur planète ces dernières semaines, ils se sont achetés un appart, et ils ne mettent plus le nez dehors, trop contents d'avoir trouvé leur petit nid. 

Il fit une grimace pour rigoler et on continuait de papoter de tout et de rien, comme de vieux amis qui ne s'étaient pas vus depuis une éternité, et qui avaient tant à rattraper.

Trop bien, c'est dommage que c'est la fin
j'aimer bien Allison
je m'y suis attacher
mais je te dit bravo tu écrit trop bien on s'attache direct au personnage BRAVO ENCORE

Ahah, ils se sont retrouvés!!!!
Dieu que c'est bon!
Emi, Emi, Emi, c'est splendide !
Tu es co' !
c'est super tu vas voir mon post tout de suite alors!!!

J'adore, j'adore, j'adore!

Cette façon de voir les choses, de tout arranger comme ça, que Bill prenne son courage à deux mains et se dévoile à nouveau à Ali, c'est prenant, captivant, excellent!
J'avais les larmes aux yeux en lisant tout ce qu'il lui a dit!

Franchement je me suis dit, Ali elle va rester dans l'ombre et voir T and co de loin, par-ci par-là, entre deux dates, entre deux itws, et bah nan! je me suis plantée!

tom tj amoureux de sa belle, ça colle parfaitemet entre eux, Bill qui la reprend comme amie proche, c'est inattendu pour moi!

Vivement l'épilogue !

Bravo, Bravo, Bravo !

Marmotte :

Merci pour ton com', il m'a fait super plaisir et m'a bien rassuré du même coup. Je me suis tellement étalée pour écrire ce chapitre, entre le premier mot et le dernier j'ai du mettre 4 mois, donc j'avais du mal à me faire ma propre opinion sur ce que j'avais pondu là. Pour moi, tout me paraissait évident, j'avais donc l'impression que pour mes lecteurs aussi et qu'il n'y aurait pas vraiment de surprise, et que ça serait un peu fade à lire. Mais ton com' m'a fait comprendre tout le contraire, c'est cool

Et merci fan th jumbi

Citation :

j'aimer bien Allison
je m'y suis attacher

Moi aussi, mais je suis contente d'arriver à la mettre dans une bonne situation pour l'avenir et finir là dessus, même si c'est juste un personnage ))

oui mais c triste que ça se termine.