[Fanfic]Sauve-moi...

Bon alors voila une de mes premières fanfictions donc je m'excuse d'avance si la qualité n'est pas terrible... (euh...c'est Français ce que je viens d'écrire?)
Bref, les Tokio Hotel n'apparaissent pas dans le premier chapitre. Il faudra attendre un peu le temps que l'histoire se mette en place...

Voila bonne lecture et dites moi si vous voulez une suite.( et n'hésitez pas a me corriger si il y a des fautes, je ne suis pas très douée en orthographe donc ça ne m'étonnerais pas... :hum:

)

Ps:Mon perso s'appelle Alinéore pour ceux qui se poserait la question vu que je ne le précise pas dans ce chapitre...

----Chapitre 1----

Par la fenêtre ouverte je regarde les étoiles. Comme toujours dans ces moments la je fredonne Rette mich a voix basse. Il est 2 h du matin mais je n’ais pas conscience du froid ou de la fatigue. Le souffle du vent m’apaise , les bruits de la nuit me consolent. Les bras croisés, la tête penchée , je rêve d’une vie meilleure et espère que quelqu’un viendra me sauver un jour….

« Komm und rette mich
rette mich, rette mich“

J’essuie une larme échouée sur ma joue, j’aimerais que tout s’arrête , que le temps stoppe sa course éternelle. Réintégré le monde, me sentir moi enfin…
Nuage passe , masquant la lune pendant un instant
Je ferme ma fenêtre et me glisse sous ma couette. Je me blottis contre mon nounours, le serrant a m’en faire mal et je pleure en silence dans cette grande maison vide.

Demain j’aurais 15 ans. Mais tout le monde s’en fiche. Pour tous je suis juste une fille presque une ombre. On ne connaît pas mon prénom, mon visage ne dit rien. Personne ne devine les souffrances accumulées derrière cette façade que je m’efforce de dresser. Personne ne vois mes yeux gonflés d’avoir trop pleuré. Tous pensent que je suis solitaire par choix. Ils se moquent de moi.
J’ai mal.

Le lendemain devant ma glace l’objet que je haï le plus, une fille aux cheveux blonds éteint me regarde de ses yeux bleus où s’il on faisait attention on verrait la souffrance vécue.
Je me détourne , préférant éviter cette vue autant que possible. J’ouvre ma penderie dégarnie et enfile un jean et un tee-shirt noir. Se fondre dans la masse, règle n°1. Pas de bijoux, juste une paire des boucles d’oreilles et ma vieille montre rayée. J’avale en vitesse mon petit déjeuner qui comporte en tout et pour tout un yaourt nature. Je regarde le frigo ou sont collés de nombreux post-it. L’un d’eux m’informe que ma mère est partie a New York pour un congrès et un autre m’averti que mon père est en réunion a Hong Kong. C’est a ce demander si ils habitent vraiment ici… Je pousse un long soupir, attrape mon Mp3 et sort de la villa. Sur le chemin je m’écoute Rette mich en boucle.

La cohue habituelle se presse dans le hall du lycée. Je déteste la foule. Je me faufile parmi la marée humaine pour atteindre ma salle de cours. Comme d’habitude pas un seul bonjour pour moi. Alors comme d’habitude je sors mon rempart contre le monde. Mon livre. Le plus souvent c’est un fantastique pour m’évader un peu, quelques rares fois un policier trop répétitifs a mon goût et de temps en temps un roman pour ados mais souvent décevant , trop d’amour, ça me dégoutte . A la sonnerie je rejoins ma place habituelle. Au fond de la salle près de la fenêtre . Je suis seule comme toujours et comme toujours je n’écoute pas je dessine. Des projets d’habits le plus souvent sinon ce sont des BD. Pas besoin d’écouter je relirais mes notes comme toujours pour avoir la moyenne.

suite

Je ne vois pas de fautes ( J'ai vu pire et je ne citerai personne...)Et puis sa m'interresse une suite Stp! =)

C'est interessant ... Suite ? :=):

C'est bien la suite!!!!!
stp!!!!!
je suis une new lectrice.

----Chapitre 2----

Journée maussade tout comme le temps. Il pleut des cordes et le vent est glacial. Je sors en vitesse du lycée espérant bien vite pouvoir déguster un bon chocolat chaud devant ma télé. Malheureusement pour moi, les imbéciles de cette idiote de classe en ont décidé autrement et me voilà donc coincée avec eux pour un petit moment.
-Ben alors on est toute seule ?

-Dégage ! c’est tout ce que je trouve a répondre.

-Tu veux qu’on te raccompagne ? continu-il en me barrant la route.

-Non merci je m’en passerais parfaitement.

J’essaye de passer entre ses copains qui lui servent de gardes du corps mais ceux-ci me repoussent contre les muret. Pas de chance pour moi, je glisse et me retrouve donc a terre toute trempée et rouge de honte mais surtout de colère.

Les garçons s’en vont en rigolant, me montrant du doigt à tous les lycéens. Bien sûr pas un ne viendrait m’aider ?!

Je me relève et cours le plus vite possible chez moi. J’entend derrière moi les rires insupportables de mes tortionnaires. Je m’en fiche. Je cours. Dès que j’ai dépassé le seuil de la porte je m’écroule en larme sur le tapis d’entrée. Je n’en peut plus !
Je reste ainsi au moins 10 bonnes minutes, puis me décide enfin a me lever pour me diriger vers ma chambre mon seul vrai refuge. Je me blottis sous les couettes et prend mon MP3. Je me coupe du monde , c’est le seul moment que j’apprécie vraiment dans la journée. Ce petit moment d’évasion grâce à la musique…

L’instant magique est brisé par la sonnerie du téléphone. A coup sûr c’est ma mère. Je ne veux pas lui parler. De toutes manière on n’aura rien à se dire. Je laisse le téléphone sonner jusqu'à ce que le répondeur se déclenche.
BIP
« ma puce c’est maman , je voulais savoir si tout allez bien puisque je suis au regret de t’annoncer que mon congrès ainsi que celui de ton père ne se finira pas avant 5 jours. Alors tu vas devoir te débrouiller toute seule. Bisous. »
BIP
En voilà une bonne nouvelle ! 5 jours toute seule , comme si c’était nouveau ! Je consulte rapidement mes devoirs me prépare un repas composé d’une tranche de pain avec de la confiture et vais me coucher.

Le lendemain même scénario : jean, tee-shirt, pomme et c’est parti. Roman d’aventure aujourd’hui et cours d’histoire en première heure. Toujours la même indifférence. Toujours le même mal qui me ronge. Et pourtant j’ai un an de plus depuis 20 minutes…

Tulle ou dentelle ? Je réfléchi au meilleur tissu à utiliser pour mon projet de jupe lorsque je sens soudain un frisson me parcourir le dos. Puis une sueur froide s’empare de moi, la terre se met à tourner et je sens l’air me manquer. Je me lève brusquement et titubant je m’excuse rapidement auprès du prof et sors en courant. Vite des toilettes !! Bien sûr pas besoin de préciser que personne n’a fait un seul geste pour m’aider dans la classe.

Agenouillée près de la porte des wc je distingue une ombre noire qui se précipite vers moi. Je vois trouble, je ne distingue plus les silhouettes. Puis le noir total. Je m’effondre.

Lorsque je me réveille je reconnais les murs de l’infirmerie. Un jeune homme est debout discutant avec l’infirmière. J’entend des bribes de leur conversation.
Infirmière :-Vous devriez peut-être vous en aller ? Vous avez cours ?
?: -Non je reste ! je suis son ange gardien ! ajoute t il en rigolant. Et j’ai arrêter l’école ,je suis dans un groupe maintenant ….(la je n’entends plus) …
Infirmière : Oh ! oui vous êtes Bill !…
A partir de ce moment là je retombe dans les bras de Morphée, vaincue par la fatigue. J’aurais bien voulu savoir qui il était mais tant pis….

j'aime beaucoup beaucoup.
je voudrais vraiment la suite!!!!
stp!!!!! :--)

Suite ^^
Très original quelques fautes 8D
[Rose du mal tu fais pas mieux x)]

suyteu

Suittteeee
M*rrdeee
Agains :=):

---Chapitre 3----

Lorsque je me réveille je constate que je suis toujours à l’infirmerie et que le garçon est toujours là. Il m’observe assis sur une chaise à l’autre bout de la pièce. Je me redresse sur le lit et c’est a ce moment là que je remarque qui est ce jeune homme. m*rde !! Je crois que je suis en train de rêver si c’est le cas il faut que je me réveille . Je me pince discrètement. Aie !! mince je ne rêve pas c’est bien Bill Kaulitz en chair et en os qui se tient devant moi. D’ailleurs vu la tête qu’il fait je crois qu’il a capté que je l’avais reconnu. Je ne sors de mon ébahissement qu’après 5 bonnes minutes que Bill a passé a se marrer intérieurement. Comment je le sais ? ça se vois dans ses yeux !! J’ai pris l’habitudes de lire les choses dans les yeux a force de traîner toute seule. Lorsque j’arrive enfin à sortir de mon état d’hébétude, la première question qui me vient à l’esprit est « pourquoi ? » même pas « qu’es ce qu’il fait là » ni rien.

-Pourquoi ?

Il me regarde , un air d’incompréhension sur le visage. Je répète ma question.

-Pourquoi ? Pourquoi tu m’as aidée ? Pourquoi es tu resté ?

Je veux tellement savoir que je ne me rend pas compte que je le tutoie.

-euh…. Je ne sais pas , c’est normal, c’est tout.

Et là je fondis en larme. C’est stupide et ça ne sert à rien mais ça fait du bien. Lui est là devant moi ne sachant comment réagir. Il finit par s’approcher de moi et me prend maladroitement dans ses bras. Là je ne peut m’empêcher de penser : Zut ! je suis dans les bras de Bill Kaulitz !. C’est peut-être cette réflexion qui fait que je me libère de son étreinte, sèche mes larmes et m’excuse pour celles-ci. Il me souris et me dit que ce n’est rien , c’est tout a fait normal après ce que je viens de vivre. Je finis tout de même par lui demander ce qu’il fait ici, dans mon lycée. Après tout c’est une star du rock alors on peut vraiment se demander ce qu’il fait ici.

-Je devais aller chercher des papiers. Comment tu t’appelle ?

-Oh….Ben Alinéor.

-C’est joli.

Je rougis un peu et lui dit :

-Tu n’est pas obligé de rester tu sais ?

-Oui je sais. Mais je ne vais pas te laisser toute seule alors que je t’ais sauvé !! En plus je sais que tes parents sont à l’étrangers alors tu n’as personne pour te raccompagner.

Je lui souris, cela faisait longtemps que je n’avais plus souris ainsi à quelqu’un. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je peut lui faire confiance. Je lui demande tout de même comment il sait pour mes parents.

-C’est l’infirmière qui me l’as dit. Tu viens ?

Je me relève et enfile mes baskets posées à coté du lit. Je récupère aussi mon sac que l’infirmière a du aller chercher pendant que je dormais.

-ça va aller tu peux marcher ?

-oui, tout vas bien.

J’ajoute un merci et sors de la chambre suivit par Bill. Une fois dehors j’inspire a fond. Je me sens bien. Je me sens libre. Je me rend compte que Bill rigole en me voyant si démonstrative de mon bien être . Je lui lance un regard noir qui lui rend son air sérieux. Waw. Il a des yeux magnifiques ! Je finis par éclater de rire bientôt rejointe par Bill et ensemble nous rentrons chez moi. Heureusement nous ne croisons personne . je n’aurais pas donné cher de ma peau si l’on avait croisé des groupies ou autres fans. De nouveau je me rend compte de qui est la personne qui m’accompagne. Mince !!Bill Kaulitz tout de même ! Je crois que je ne m’en remettrais jamais ! Nous arrivons enfin devant ma villa. Bill pousse un sifflement d’admiration devant ma maison. C’est vrai qu’elle est assez impressionnante. Une immense Villa au design moderne avec en vue de fond une gigantesque piscine qui ne sert d’ailleurs jamais. Je pousse la porte d’entrée et avant que je puisse faire une seule chose, Bill entre lui aussi. Hein ?? je croyais qu’il ne faisait que m’accompagner ? Je reste plantée devant la porte, la main sur la poignée pendant un petit instant avant de réagir et de fermer la porte. Je pose mon sac et me débarrasse de mes chaussures. Bill est dans le salon en train de visiter et d’admirer les nombreux objets venus des 4 coin du monde. Je tousse et celui-ci se retourne.

-Euh… tu n’était pas censé juste me raccompagner ?

-Si mais comme je n’ai rien a faire et que tu es toute seule je reste m’occuper de toi.

-Tu sais je suis grande je peux me débrouiller toute seule !

-Je sais mais un peu de compagnie ne tue pas ! De toute manière tu ne me feras pas partir avant de manger ceci.

Il me tend un pomme piochée dans une corbeille . J’éclate de rire.

-Comment tu veux que je mange du plastique ?

Il regarde sa trouvaille et se rend compte effectivement que c’est une fausse. Il me rejoins alors dans un fous rire incontrôlé. Lorsqu’on finis par se reprendre il me demande

-Bon c’est pas tout mais tu as bien autre chose que des pommes en plastiques dans ta maison.

Je lui fais signe que oui et le guide vers la cuisine.

c'est trop bien!!!!!!
la suite stp!!!!!

c super! continue!

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Jeu 3 Jan 2008 - 12:39

Voila je poste enfin la suite. Mes relectrices (euh....je sais pas si ce mot existe:hum:) étaient en vacances... donc désolé si j'ai pris un peu plus de temps. Chapitre 5 déja écrit mais j'attend de savoir si vous voulez une suite.

---Chapitre 4---

12 h dans une grande villa du centre ville.

« -Tu veux manger quoi ?

Tout en lui demandant cela j’ouvre les placards pour savoir ce que je peux proposer. Il n’y a pas grand chose c’est un peu désolant. Je cherche dans le frigo mais toujours rien. Bill attend derrière un sourire aux lèvres.

-Laisse tomber je crois que ça ira plus vite si on commande des pizzas !

Je referme la porte du frigo.

-Désolée, vraiment mais comme je suis toute seule et que je ne mange pas beaucoup …..

-C’est pas grave. C’est plus sympa les pizzas !!

Il me sourit et je lui rends la pareille. Bill se charge des commandes pendant que j’allume la radio. Pas de bol, j’ai laissé mon CD de Tokio Hotel à l’intérieur. J’aurais aimé qu’il ne sache pas que j’écoute ses chansons en boucle ! « Rette mich » démarre alors que Bill finit sa commande et raccroche. Entendant la musique il me sourit et me demande si je suis fan.

-Oui peut-être bien….

Je lui réponds en rougissant et m’empresse d’éteindre la radio. Par chance je suis sauvée par la sonnette d’entrée qui retenti. Dis donc c’est rapide la livraison ! En même temps la pizzeria est au bout de la rue. Je me charge de la réception des pizzas. Nous nous installons sur la table de la cuisine et commençons à manger. Je me coupe une mini part tandis qu’il se prend un quart de pizza à lui tout seul. C’est assez impressionnant. Quand a moi, je n’ai pas très faim. L’ambiance est un peu morte, il faut dire que nous ne nous connaissons pas et qu’en plus c’est une star et moi une simple fille. Bill essaye de démarrer la conversation.

-Alors comme ça tu voyage beaucoup ?

-Oui. Enfin plus beaucoup maintenant que je suis au lycée. Mes parents pensent que j’ai besoin de stabilité.

-Et ils ont tort ?

-…je ne sais pas. Je pense que oui. J’ai beaucoup de mal à m’intégrer.

-Oh….

On recommence à manger en silence. Les minutes s’écoulent.

-Tu devrais manger plus tu sais.

Il me montre ma part à peine entamée que j’ai abandonnée dans un coin de mon assiette.

-C’est à cause de ça que tu as fait un malaise ce matin. L’infirmière me l’as dit.

Je baisse la tête et rougis. Pourquoi se mêle-t-il de mes affaires ?

-Si c’est pour ça que tu es venu tu peux t’en aller. Je suis assez grande pour savoir ce qu’il me faut.

Je serre les poings sous la table. Je sens un picotement familier me parcourir les yeux. Ne pas craquer. Faire semblant. J’inspire un bon coup et me redresse pour le regarder dans les yeux. Mauvaise stratégie. Je rencontre ses magnifiques yeux noisettes rempli d’inquiétude et de chagrin.

-Tu veux vraiment que je parte ?

Tout mon corps me crie de lui dire non. De tout lui dire. De me libérer enfin. De lui faire confiance.

-Oui. C’est ce que je veux.

Je regrette déjà mes paroles. Mais je ne peux pas retourner en arrière. Il se lève me lance un dernier regard avant de partir en claquant la porte. Dès que j’entends celle-ci se fermer je libère mes larmes. Elles inondent mon visage, coulent dans mon cou. Retour à la solitude. Je ne veux pas le faire souffrir. Trop de choses sont arrivées à cause de moi. J’essuie mes larmes et jette les morceaux de pizzas à la poubelle. J’observe par la fenêtre les gens qui passent. Tous sourient, tous sont heureux. Ils n’ont pas de façade à faire tenir debout eux. Pas de mensonges pas de faux sourires. Soudain j’étouffe. J’ais besoin de sortir. De courir. D’échapper à ma vie. A mon destin. Alor je me précipite dehors et cours comme je ne l’ai jamais fait. Les gens se retournent sur mon passage. Je m’en fiche. Je ne les voie même pas. Je m’arrête aux abords d’un parc. Essoufflée. Tremblante. Je m’assoie sur un banc pour reprendre mon souffle. J’observe les enfants qui jouent dans les bacs à sable ou sur les balançoires. J’ai une soudaine envie de revenir en arrière lorsque j’étais une enfant une toute petite fille. Lorsque je jouais tranquillement avec mes poupées. Lorsque j’ignorais ce qu’étais le vrai monde. Celui des adultes, bien trop complexe pour moi à cette époque.

Je suis restée assise là toute l’après midi jusqu’au coucher du soleil. Puis je suis rentrée lentement à la maison et je me suis endormie profondément écoutant les bruits de la nuit par ma fenêtre laissée ouverte. J’ai rêvé d’un jeune homme brun aux yeux noisette, d’un parc plein de verdure de la nuit noire et de souffrance lorsqu’il est parti, son sourire figé sur son joli visage.

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Jeu 3 Jan 2008 - 17:35

tu pe mettre la suite stp elle est super genial!!!!!!! SUITEEEEE!!!!

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Sam 5 Jan 2008 - 10:58

la suiteee!!!

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Mar 8 Jan 2008 - 17:14

me revoila!!
je me sens un peu seule là... :snif:

c'est vrai c'est un peu léger une lectrice...
M'enfin je vais arreter de me plaindre parce que c'est ma première longue histoire que je publie alors....
chapitre un peu court mais j'espère qu'il vous plaira.

---Chapitre 5---

La vie reprend son cours normal dans cette villa du centre ville.

Un nouveau matin. Sempiternelle routine. Lever, habillage, pomme, lycée, moqueries, pomme, musique.

Autre jour : lever, habillage, pomme, lycée, moqueries, pomme, musique.

Autre jour encore et encore. Faux sourires encore et encore. Façade encore et encore.

3 semaines ont passées. Rien n’a été oublié.

Autre soir. Autre pomme. Autre journée pourrie. Et son sourire encore. Hantant les lieux. Partout où mes yeux se posent je le vois. D’abord souriant puis partant, ses yeux reflétant la tristesse. J’ai mal. Mais je l’aurais protégé de moi au moins. Maigre consolation. Larmes habituelles quittant la lisière des mes yeux fatigués. Je ne supporte plus de voir le poster accroché au dos de ma porte. Vite. J’arrache les punaises et l’enlève cachant son visage devenu trop difficile à regarder. Une erreur. Une énorme erreur. Impossible à réparer. Il est parti. Il ne reviendra pas. Le seul qui m’ai aidée, qui ai bien voulu de moi de son plein gré. Ses yeux encore. Je n’en peux plus. Vite. M’échapper.

Une salle de bains dans une villa du centre ville.

Une goutte de sang qui tombe.

Un souvenir furtif d’un regard noisette.

Une goutte sang.

Une larme.

Une goutte de sang.

Le noir.

…………………………………………………………………………………..

Premier flocons de neige. Espoir….

Ouvre les yeux, tu peux le faire. Oui, ouvre les yeux.

Inspiration. J’ouvre les yeux. Blancheur. Mes paupières battent un instant, essayant de s’habituer à la forte luminosité de la pièce. Un hôpital. Je suis à l’hôpital. Je me redresse sur mon lit pour découvrir la pièce blanche et impeccable dans laquelle je me retrouve. Une infirmière entre.

-Comment vas-tu ?

-Bien…je crois.

J’observe mes bandages au niveau des poignets. L’infirmière suit mon regard.

-Pourquoi as tu fais ça ?

-C’est une bonne question. Je murmure ma réponse comme pour me répondre à moi même.

-Pardon ?

-Euh….j’étais triste. Je ne savais pas ce que je faisais. Je ne le referais plus jamais. Promis.

Je lui adresse un maigre sourire en espérant qu’elle se laissera berner par mon jeu.

-Nous avons appelé tes parents. Ils ne peuvent malheureusement pas venir mais ils veulent que tu leur téléphone avant ta sortie.

-Je peux sortir alors ? Je demande pleine d’espoir.

-Oui, mais il faut remplir ce formulaire avant toute chose.

Elle me tend une planchette où est attachée une feuille à en tête. Je m’en empare et signe puis lui rend le tout. Voyant qu’elle ne bouge pas je prends le téléphone a contre cœur et compose le numéro de ma mère. Satisfaite l’infirmière sors me laissant enfin seule.

1, 2, 3, 4 sonneries retentissent avant que ma mère ne se décide à décrocher.

-Ma puce ! Comment vas-tu ?

-Bien bien ne t’inquiète pas.

-Que t’es t’il arrivé ?

-Je me suis coupée pendant que j’éplucher des légumes.

Excuse bidon mais je ne veux surtout pas qu’elle sache.

-Oh ! Fais un peu attention à toi ! Bon je t’embrasse, je ne peux pas rester j’ai une réunion dans 10 minutes.

Comme d’habitude quoi !

-D’accord. Bisous.

Je raccroche et compose le numéro de mon père. Même mensonge même indifférence. Une fois ma tâche accomplie je me dépêche d’enfiler mes vêtements et de sortir d’ici.

Foutue vie, foutue vie qui s ‘accroche. Les mains dans les poches je shoote dans les cailloux qui traînent devant moi. Saleté de vie. Des larmes de rage viennent accrocher mes cils. Pourquoi ?

Pourquoi a-t-il fallu que je le repousse.

Pourquoi alors qu’il voulait m’aider ?

Son sourire revient en force dans ma tête comme pour me torturer encore un peu plus. Et ses yeux, ses yeux ….

Je revois son expression lorsqu’il est parti.

Je ramasse un caillou et l’envoi valser dans les airs. (Pauvres cailloux^^)

Le protéger. Le protéger ! Mais je suis vraiment stupide ! Je ne vois pas que c’est moi qui ais besoin de protection ? Que j’ais besoin d’aide ? Que tout est ma faute ?

Ma solitude, mes problèmes….tout ça c’est à cause de moi et moi seule. C’est moi qui refuse que les autres m’approchent. Moi encore qui m’enfonce dans ma bulle. Moi qui crois qu’en m’éloignant ils n’auront pas mal.

Et si…..

NON !!

Pourtant si …

Et si ça lui avait fait de la peine ?

Se souvenir de ses yeux. Tristesse ? Oui je crois bien, mais alors ?

Oui, je l’ai fait souffrir.

Quelle idiote comme si il pensait encore a toi.

Oui mais si…

Mais si, mais si quoi ? Tu crois qu’il pense encore à une fille qu’il à croisé une seule après midi, alors qu’il parcourt le monde entier ?

Naïve petite fille. Accepte la vérité, il t’a oublié et tu es toute seule. Encore. Pour toujours !

Fur immer, fur immer….

La fin tourne un peu au combat intérieur… un petit remake de gollum dans le seigneur des anneaux^^

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Mar 8 Jan 2008 - 17:24

tu peut mettre la suite stp!!

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Mer 9 Jan 2008 - 14:24

Suitte
Je rattrape mon retard

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Dim 20 Jan 2008 - 15:27

Et me revoila! un peu de retard et un tout petit chapitre mais je suis un peu débordée en ce moment et l'inspiration me fuis!! Crying or Very sad

Fin bref voila.....y a plus qu'a!!^^

---Chapitre 6---

Ça y est, encore. Encore des larmes, mais c’est le seul moyen d’extérioriser tout le mal qui est en moi. Je me retrouve, je ne sais pas trop pourquoi, assise sur une bordure de trottoir humide à ressasser mes pensées noires. J’observe les voitures et les gens passer, me jetant un rapide coup d’œil pour repartir aussitôt. Je dois être dans un sale état. Je l’admets maintenant je me sens affreusement seule. J’ai envie d’appeler quelqu’un seulement je ne connais personne. Mes parents ? Même pas en rêve, je n’ais pas l’impression qu’ils se soucient vraiment de moi…

Son visage me revient alors en tête. Je crois que je ne parviendrais jamais à l’oublier. Jamais. Pourtant il le faut, je sais bien que je ne le reverrais jamais. Jamais, encore ce mot. Il résonne dans ma tête, ne cesse de me harceler. Je prends ma tête entre mes mains. STOP ! Si seulement j’arrivais à ne pas penser un petit instant !

Je décide de rentrer à la maison prendre une bonne douche pour m’éclaircir les idées. Le chemin est long et pénible. J’ai la désagréable impression que mes pensées alourdissent mes pas.

Lorsque j’arrive enfin dans ma rue, il fait nuit. Les étoiles brillent au dessus de moi. J’aime beaucoup les étoiles. Elles me rassurent. Je m’apprête à faire un pas dans la rue lorsque j’aperçois une silhouette devant ma maison. Mais qui-est ce ? Je m’approche un peu plus sans faire de bruit. Imaginons que se soit un voleur ou je ne sais qui de mal intentionné !

L’individu lève la tête une dernière fois avant de mettre ses mains dans ses poches et de s’éloigner dans la nuit. Heureusement, il va dans la direction inverse de l’endroit ou je me trouve. C’est alors qu’il passe sous un lampadaire et que mon cœur s’emballe.

C’est lui. J’en suis sûre c’est lui. Le temps semble s’arrêter, même le vent à cesser.

C’est lui. Après un petit moment de stupéfaction mon cerveau se remet en marche. C’était lui ! Mes pensées s’entrechoquent dans ma tête, voilà qui va me donner un beau mal de crâne !

Mais que fait-il là ? Pourquoi ? Est-ce qu’il voulait me voir ? Depuis quand regarde t-il ma maison ?

Mon cerveau cris stop sous l’affluence d’information. Je tente de me résonner. Soyons logique. Il est peut-être passé par là par hasard et il s’est arrêter parce qu’il s’est souvenu de moi. Logique ! En aucun cas, il ne désire me revoir. Je suis soulagée de trouver une explication plausible car je sais que sinon j’aurais imaginé des choses.

Je rentre vite dans la maison, me douche et m’étends sur mon lit. Je branche ma musique qui emplit l’espace vide. Bien.

J’aperçois la lame posée sur ma table de chevet.

Fuir ou affronter ? Je la tourne et la retourne entre mes doigts, m’écorchant la fine peau de mes mains.

Fuir ? Affronter ?

Je pense au lycée, tous ses regards en biais, ses moqueries, ses faux-semblants.

Fuir ?

Je pense à lui, son sourire, sa bonté. Tout n’est pas mauvais dans ce monde.

Affronter ?

Les deux mots tournent en boucle. Fuir. Affronter. Fuir. Affronter….

Beaucoup de choses me feraient pencher pour la fuite mais je ne peux m’y résoudre. Son sourire m’en empêche. Mais il n’est plus là….

Je me lève brusquement et ouvre en grand la fenêtre. Voilà qui est mieux. Un courant d’air froid balaye la pièce. Je frissonne. Je m’avance et me penche par dessus la balustrade. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine.

Il est là. Encore. Mais que veut-il ?

Je prends mon courage à deux mains et descend les marches. Arrivée devant la porte d’entrée j’hésite. Que vais-je lui dire ? Que vas-t-il se passer ?

Qui ne tente rien n’a rien. Si ça se passe mal, alors j’opterais pour la fuite. Je ne suis pas très courageuse et sans son sourire je sais que je n’aurais plus la force de tenir. Il y arrivera j’en suis sûre, a me faire affronter. A me relever. Une petite voix me souffle que mon choix es déjà fait. Que peut importe se qui se passeras derrière cette porte, cela ne changeras rien. C’est ça alors le destin ! Un chemin tout tracé, déjà près a l’emploi. On a plus qu’à le suivre. Un vague de bonheur me submerge, oui j’ai déjà choisi. C’est peut-être pour cela que j’ouvre cette porte.

Une villa du centre-ville. Une porte s’ouvre sur une jeune fille vêtue seulement d’un jean et d’un tee-shirt, laissant apparaître un récent bandage au poignet. En face se trouve un jeune homme, les mains dans les poches son regard triste fixé sur cette villa. Les étoiles retiennent leur souffle. Leur petite protégée apprend à voler. Là-haut, la lune sourit.

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Dim 20 Jan 2008 - 16:46

affronter affronter!!!
suite!! :--)

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Lun 21 Jan 2008 - 8:28

il ne faut pas fuir mais affronter et Bill va surment l'aider
suite!!!!!!

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Jeu 24 Jan 2008 - 10:05

Suite
Wolala ta mis du temps xD

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Sam 26 Jan 2008 - 15:10

Me voila de retour!!

oui oui je sais j'en ais mis du temps! Mais je manque un peu de temps en ce moment pour écrire... C'est dur le lycée....^^

Ce chapitre ne me plais qu'a demi. Je tenterais de me rattrapper au prochain.

---Chapitre 7---

Froide nuit d’hiver dans une ville Allemande. Mais peut importe le froid lorsque on décolle pour la première fois.

Sous les yeux de ses protectrices, une jeune fille s’envole enfin. Il lui en aura fallu des années de souffrances pour enfin parvenir ici. Ici, là où enfin elle sera heureuse. Tranquille. Personne ne sait vraiment pourquoi cette résolution. Pourquoi maintenant alors qu’elle était prête à abandonner. Pourquoi alors qu’elle semblait perdue.

Les étoiles sont heureuses. Enfin. Elle n’aura plus besoin de l’apaisement de leur lueur. Elle se suffit à elle même. Petite fille est devenue grande.

Je frissonne dans la nuit mais tout mon corps ne semble pas le remarquer. Mon regard est fixé sur ce jeune homme sur le trottoir en face. Une vague de bonheur me submerge. Je le sais maintenant. Il est venu pour moi. Seulement pour moi. Je compte au moins pour une personne. Il lève la tête et m’aperçois dans l’encadrement de la porte. Je ne peux voir son expression d’ici mais je sens comme un vent tiède soudain. Je souris. Il s’avance, traversant la rue qui nous sépare. Je lui tends ma main. Il la prend. Me souris. C’est ça alors le bonheur ? J’en veux encore et tout de suite ! Je l’entraîne dans la maison.

-Dis, tu veux bien m’aider ?

-pas de problème mais que veux tu faire ?

Je l’entraîne dans le garage et lui montre les pots de peintures poussiéreux qui vieillissent sur une étagère.

-Quoi ? Tu veux peindre à 22h ? Me demande-t-il en me regardant comme si je débarquais de la planète mars.

-Oui, j’en ais besoin.

Il finit par soupirer ce que je prends pour un oui. J’attrape 2 pots de peinture et Bill fait de même. On monte dans ma chambre et il m’aide à débarrasser mes affaires, mes meubles et mon lit. La pièce est grande lorsqu’on y regarde de plus près. Mon esprit se met en marche alors que j’échafaude des plans de décoration future. Je débouche les pots de peintures non sans mal et fournit à Bill un grand tee-shirt que j’ais déniché dans le placard de mon père. J’enfile le miens à l’effigie d’une marque de soda et plonge mon rouleau dans la peinture fraîche. Cette peinture je rêvais de la faire depuis des années, mais je n’ais jamais vraiment eu la force de tout changer. Dès les premiers coups de pinceaux je me sens mieux. Je suis tellement enthousiaste que la peinture avance vite. Après 2 heures, mes murs sont devenus bleus de plus en plus foncé à mesure que l’on s ‘approche du plafond. Le plafond lui aussi, n ‘a pas échappé à mon pinceau. Il est désormais bleu nuit, piqueté de point blancs représentant les étoiles. Celle qui m’ont toujours accompagnée, toujours apaisées. Je n’ais plus besoin d’elles je me sais mais j’aime les avoir avec moi tout de même. Alors que les 12 coups de minuits résonnent dans la ville déserte, je m’écroule dans les escaliers, épuisée par tant d’effort. Bientôt, Bill me rejoint.

-Je ne pensais pas que la peinture était si crevante. Dit-il en riant. Puis il se tourna vers moi et le regardant dans les yeux me dit. Je te préfère comme ça, tu sais ?

Sa main se rapproche de mon visage et finit par effleurer ma joue, me procurant un frisson.

-Je suis content pour toi. Que tu ais réussi à t’en sortir par toi même. J’ai cru que j’allais ne jamais te revoir.

-Moi aussi. Crois moi je n’aurais pas pu sans toi.

Il me regarde étonné.

-Oui, je baisse le ton et me concentre sur mes pieds. Tu sais depuis ce jour là, je n’ais pas cesser de penser à toi. J’ais bien pensé à la fuite tu sais. Mais je ne pouvais pas. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais dans l’espoir que tu serais là, alors j’ai choisi d’affronter.

Je lui débite tout ça dans un souffle, n’osant pas le regarder.

-Tu sais, j’ai eu vraiment mal de te chasser la dernière fois. J’ais plongé un peu plus avant de me reprendre. J’ai cru que j ‘allais te protéger, que tu ne verrais pas ma descente aux enfers, que ….

J’essuie une larme.

Mais en fait j’avais tout faux. Tout. Ce n’était pas les autres qui posaient problème, c’était moi. Je veux changer. Je ne voulais pas que tu connaisses mes faiblesses. Je voulais….

Je m’effondre en larmes avant de finir ma phrase. Tant de choses à dire. Impossible à expliquer. Trop de choses sont survenues en trop peu de temps.

Je sens un bras qui m’entoure. Je me laisse aller. Tant pis pour les conséquences. Je me plonge dans ses bras protecteurs. Je l’entends qui murmure à mon oreille mais je ne saisi pas le sens des phrases.

-Pas t’inquiéter. …Suis là….toujours. …forte….jamais oublier…

Mon pauvre cerveau est submergé. Je crois que mes pensées ont stoppé leur activité. C’est pas trop tôt.

Une rue comme toutes les autres.

Une maison comme toutes les autres.

Un escalier comme tous les autres.

Un jeune homme pas tout a fait comme les autres, serre une fille pas tout a fait comme les autres, en pleurs, dans ses bras.

Quelque chose flotte dans l’air.

Cette nuit, il faudra les laisser. Ils ont des choses à se dire. Des choses à expliquer.

Alors les étoiles regardent ailleurs. La lune va éclairer une autre fille pas comme les autres qui est toute seule, elle. Ils ne font que ça les astres. Aider les gens pas tout à fait comme les autres, qui ont juste besoin de quelqu’un. Lorsqu’elles trouvent cette personne, c’est un peu comme si elles trouvaient leurs ailes et enfin, elles peuvent voler. C’est le plus beau l’envol.

Croyez moi. J’ai de l’expérience….

Sujet: Re: [Fanfic]Sauve-moi... Mer 30 Jan 2008 - 11:55

une suite stp darkonyx!!

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