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 [scan DE 2014] Mate Magazine #43

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axia

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MessageSujet: [scan DE 2014] Mate Magazine #43   [scan DE 2014] Mate Magazine #43 EmptyDim 28 Sep 2014 - 10:39

Scans by Yurkina    
[scan DE 2014] Mate Magazine #43 10690329-381236028695506-9201042789847105183-n[scan DE 2014] Mate Magazine #43 10626473-381236005362175-1159556458068414063-n  [scan DE 2014] Mate Magazine #43 Normal-006 [scan DE 2014] Mate Magazine #43 005 [scan DE 2014] Mate Magazine #43 004 [scan DE 2014] Mate Magazine #43 003 [scan DE 2014] Mate Magazine #43 002 [scan DE 2014] Mate Magazine #43 001

Idolâtré, rejeté, acclamé et doucement moqué, mais jamais oublié : Tokio Hotel a réussi en quelques années a être l'une des exportations musicales allemandes les plus couronnés de succès de la dernière décennie après la publication de leur premier single « Durch den Monsun ». Le groupe a justement trouvé un large public reconnaissant en France et les singles, ainsi que les albums, sont à une place constante dans les charts français. Pendant ce temps, l'auditeur allemand, qui s'est accoutumé au style expressif de Bill Kaulitz, le leader – est aussi fier de la réussite des quatre garçons à l'étranger, là où beaucoup d'autres artistes allemands se sont cassé les dents. Nous avons demandé à Bill et à son frère jumeau Tom, où ils étaient cachés au cours des quatre dernières années, si nous allons aussi avoir l'occasion de voir Bill en jeans et t-shirt et surtout : comment sonne le nouvel album.

Votre quatrième album studio se trouve actuellement dans les starting-blocks. Cinq ans se sont écoulés depuis l'album numéro trois. Un an après la publication de « Humanoid », vous avez décidé de vous retirer de la vie publique et avez déménagé à Los Angeles.
Bill : C'est effrayant [de se dire] que ça fait déjà quatre ans, oui.

Pourquoi avez vous déménagé en Amérique au juste ?
Bill : Ca a été une décision spontanée. Nous savions que nous devions nous éloigner de l'Allemagne et nous connaissions quelques personnes à LA. Cela aurait très bien pu être n'importe quelle autre ville. Nous avions déjà cherché une résidence secondaire et nous n'avions aucunement l'intention de vraiment partir.
Tom : Après, c'est devenu dingue en Allemagne, nous avons déménagé du jour au lendemain. Nous n'avions même pas vu la maison dans laquelle nous nous sommes installés, mais nous l'avions choisi en ligne. Ensuite, nous avons pris nos clic et nos clac. Sans billet de retour.

Etait-ce dur pour vous de n'avoir simplement plus rien à faire ?
Tous les deux : Pas du tout ! (rires)
Bill : Ca serait absurde de dire que nous avons travaillé tout le temps sur l'album. Dans un premier temps, nous n'avons vraiment rien fait. Nous nous sommes juste reposés et nous avons fait des choses pour lesquelles nous n'avions pas de temps jusqu'ici.
En 2013, on vous a vu à la télévision allemande dans le jury de l'émission de casting « Deutschland sucht den Superstar ». Est-ce parce que la scène vous manquait-elle un peu ?
Bill : Nous avions simplement le temps pour cela. Quand nous étions encore sur les routes avec Tokio Hotel, ce n'est pas du tout entré en ligne de compte, de faire un travail de jury. Mais les offres revenaient sans cesse, et à un moment, l'offre était tellement bonne que nous ne pouvions pas dire non.
Tom : (rit)

Comment avez-vous maintenu le contact avec les fans au cours de ces quatre dernières années ? Sur votre chaîne YouTube, vous avez plusieurs vidéos avec des images des backstages et des photos du studio – est-ce votre façon de dire, « Salut, nous sommes de nouveau là » ?
Bill : Oui. Nous avons, en principe, recommencé le Tokio Hotel TV. Nous avions déjà fait ça dans le passé. Avec le nouvel album, nous avons recommencé à le faire pour donner aux gens un aperçu de nos vies et de notre travail en studio.

Tom, dans la bande-annonce officielle du nouvel album, nous vous voyons, entre autres, mixer. Quand avez-vous échanger la guitare pour la table de mixage ?
Tom : Cela est arrivé par la force des choses. Quand nous avons commencé à choisir les premières chansons, à refaire de la musique et à rencontrer les producteurs, tout cela est allé dans une direction que nous n'avions absolument pas vu (prévu). Par exemple, les sessions d'écriture avec d'autres paroliers n'allaient pas comme nous nous l'étions imaginé. Et c'est pour ça que j'ai dit à Bill que nous devions tout faire tout seul. Puis, nous avons construit un studio chez nous et nous nous sommes lancés. Ca n'était pas dans le but de produire tout l'album, mais ça s'est développé d'une telle façon que Bill et moi en sommes maintenant les producteurs exécutifs, j'ai d'ailleurs produit une grande partie des chansons. C'est un sentiment génial de faire ça. Cela tient naturellement du fait que nous ayons autant de temps.

Restons encore un court instant sur la bande-annonce : Bill, vous racontez vous-même que vous refusez de nouvelles chansons produites parfois pendant des heures. Qui a le dernier mot dans le groupe ? Est-ce que le choix des chansons est une décision de groupe ?
Bill : Nous simulons une décision de groupe. En réalité, je suis celui qui tire les ficelles en arrière-plan. (sourire) Bien sûr, nous décidons ça tous ensemble et on voit bien qu'on peut tous vivre avec ça. Nous savons ce qui est important pour l'autre. Tom sait que si je dis non d'une certaine façon, il n'a même pas besoin d'essayer de me faire changer d'avis et laisse couler. Et l'inverse est également valable.

Qui est responsable de l'écriture des textes ?
Bill : Nous avons écrit l'album tous ensemble.
Tom : Une grande partie vient quand même de toi.
Bill : Bien sûr, je suis le principal responsable pour les textes. Nous avons écrit certaines choses complètement par nous-mêmes, et nous en avons écrit d'autres avec d'autres auteurs et producteurs.
Tom : En fait, si un texte est vraiment bon, alors il vient de moi. Tout le reste est de Bill. (ricane)
Bill (rire) : Faire de la musique que l'on écoute aussi en privé, que nous trouvons géniale et qui nous donne envie.

Quel a été le dernier album que vous avez acheté ?
Tom : J'achète plutôt des chansons individuelles. J'en ai acheté une à ce – comment s'appelle-t-il d'ailleurs ? José ?
Bill corrige : Hozier ou quelque chose du genre. Je ne sais pas comment ça se prononce.
Tom : Quel est le titre de la chanson ?
Bill : « Take Me To Church ».
Tom : « Take Me To Church ». Celle là je me la suis acheté. Nous avons créé notre propre playlist sur Spotify, sur laquelle nous avons dévoilé la date de sortie de l'album. La playlist correspond exactement à nos goûts musicaux.
Bill : J'aime beaucoup Robyn. J'achète tout ce qu'elle fait. Je trouve Ellie Goulding vraiment bien aussi.

Le style a aussi une grande importance pour Tokio Hotel. A quoi pouvons-nous nous attendre ?
Bill : Là on peut attendre beaucoup. (ils rient tous les deux) En plus de faire de la musique, l'aspect visuel est toujours très, très important pour nous. Nous avons fait un super shooting photo et nous en avons profiter à fond. Avec moi, le style change aussi constamment.
Tom : Par conséquence, Bill a profité à fond, pendant que le reste du groupe se relaxe. (rires)

Bill, vous portez parfois des costumes sur scène, qui ne paraissent pas du tout confortable. Ne souhaitez-vous pas parfois apparaitre simplement dans un t-shirt et un jeans ?
Bill : Quand je sors avec mon chien, je vais dans la rue en survêtement. Sur scène, il en sera toujours hors de question. Si nous sommes, par exemple, en tournée et que je n'ai pas de tenue, je me sens totalement mal à l'aise. Si je n'avais qu'une casquette de baseball, un jeans et un t-shirt sur scène, je me sentirai totalement embarrassé.

On a toujours eu le sentiment que vous étiez très détendu face aux médias et que vous, Tom, vous amusiez avec eux, taquinant aussi l'un ou l'autre journaliste. Comment est votre relation avec les médias aujourd'hui ?
Tom : Oui, nous essayons d'être détendu face aux médias. Mais je dois toutefois admettre que ça n'a pas été toujours le cas. J'avais déjà ma photo en première page avec les gros titre avant que notre première chanson soit sortie. Le lendemain, je devais aller à l'école et faire face à mes camarades de classe. En tant que jeune personne, on est en partie dépassé par les événements. Un jour ou l'autre, on doit assimiler la situation pour mieux la traverser, parce que c'est ainsi qu'il faut faire. Ca a été un processus, qui était différent au début. Entretemps, on a essayé de trouver un juste milieu. Comme le succès venait à peine de commencer, on a fait ce qui paraissait juste. Maintenant, nous trions plus minutieusement les choses.

Pensez-vous qu'il était plus facile pour vous de surmonter la folie médiatique car vous étiez jeune, ou au contraire, était-ce plus difficile ?
Tous les deux : Plus facile.
Bill : Je pense que lorsque vous êtes si jeune, vous n'y réfléchissez pas vraiment. Quand on devient plus âgé – et on connait tous sûrement cela – on se fait plus de réflexions sur telle ou telle chose. On est plus énervé et un rien rend le reste plus difficile. Quand on est plus jeune on a beaucoup plus de facilités à encaisser. C'est comme avec l'alcool ou la drogue. Jeune, tu faisais la nuit blanche et tu te levais quand même le lendemain. Aujourd'hui on réfléchit plus à quand on doit sortir le lendemain.

Vous considérez vous adultes maintenant ?
Tom : Nous avons eu cette conversation. Nous étions assis dehors et le soleil se levait juste, parce que nous avons un rythme tordu. C'est alors que j'ai dit : « Nous avons maintenant 25 ans et je me sens encore comme un petit garçon ».
Bill : Je ne me sens pas non plus adulte. On est adulte dans la mesure où on se fait beaucoup de soucis et qu'on ne fait plus attention à soi. A 25 ans, on dit qu'on file un mauvais coton. (rire)
Tom : C'est parce qu'on se regarde maintenant dans le miroir et qu'on voit les traces de la veille. (ricane)
Bill : Intérieurement, on se sent de plus en plus jeune.
Tom : Quand j'avais 15 ans, je me sentais vraiment adulte.
Bill : Exactement ! A 15 ans, je me rendais dans des clubs et je pensais que c'était une effronterie de me demander ma carte d'identité. Et aujourd'hui, je me sens vraiment jeune et je suis parfois choqué quand on pense que je suis beaucoup plus vieux. Je crois qu'on apprend toujours à ce sujet. Quand on en sera au prochain album, on se remémorera certainement cet album-ci et les interviews que nous aurons donné et on se dira : « Regarde à quel point on était jeune et encore inexpérimenté ». Je pense qu'on ne sera jamais vraiment adulte.
Tom : Surtout quand on peut faire ce qu'on veut. Depuis que nous avons 15 ans, nous nous levons et faisons essentiellement ce que dont nous avons envie. (ricane)

Tokio Hotel /// Kings of Suburbia, à partir du 3 octobre dans le commerce.

Traduction par Prinz16.skyrock.com (c)
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