Je viens d'écrire une petite OS, ça faisait un bout de temps que j'y cogitais, alors voilà, c'est écrit ! Bon, il est 5 heures du mat' alors soyez indulgent s'il y a des erreurs (et merci de me les signaler que je corrige). J'aimerais ajouter que c'est juste pour le fun, faut pas prendre ça au pied de la lettre, j'ai écrit un peu tout ce qui me passait par la tête sans restriction. J'attends vos commentaires.
Contient des scènes de sexe.
Je me trémoussais sur la piste de danse comme tous les samedis soirs, dans cette boite select où les videurs ne laissaient entrer gracieusement que les filles les plus jolies et aguicheuses. Ma jupe courte et mes bottes à talons aiguilles m'avaient ouvertes les portes ce soir encore. Les hommes les plus courus de la ville étaient là, je parcourais la salle de mon regard connaisseur à la recherche de toute proie intéressante. Plusieurs hommes m'avaient déjà accostés depuis que je bougeais mon corps de façon sensuelle sur cette scène qui était la mienne, mais ils ne m'intéressaient pas. Soudainement, je vis les gens murmurer autour de moi, j'attrapai le bras de la fille à coté de moi pour attirer son attention et lui demander ce qui se passait. Elle m'informa que le duo des frères Kaulitz - les jumeaux les plus célèbres de notre beau pays - étaient arrivé. Ils étaient dans la section VIP, et oui, ils m'intéressaient. Je me faufilais à travers la foule jusqu'à ce gros bras qui me barrait le passage, pas moyen de passer, je lui fis les yeux doux, un joli sourire, j'humectai mes lèvres avec un regard enjôleur et je remontais ma poitrine en me collant contre lui. Il me prit par les épaules pour me repousser. Raté. J'aperçus à quelques mètres au dessus de l'épaule de l'armoire à glace Tom Kaulitz qui avait observé mon petit numéro. Il vint vers nous et s'adressa au monsieur muscle.
Tom : C'est bon, laisses-la.
Et la voie m'était ouverte. Les autres filles me lançaient des regards de mépris et je leur envoyai un de mes plus beaux sourires pour les narguer. Il posa sa main sur mon épaule dénudée et me conduisit jusqu'à son frère qui était attablé avec deux autres filles dans un coin tranquille. Il me dévorait des yeux tout en me racontant des banalités, j'étais ravie. Les deux autres filles étaient visiblement toutes émoustillées d'être à cette table en si bonne compagnie et rigolaient bêtement à chaque parole des deux frères. Après plusieurs verres, je commençai à me languir et ces gamineries ne m'amusaient plus. Je décidai de faire le premier pas, il n'était pas question de rater une si belle occasion. Je me penchai vers Tom comme pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille mais au lieu de ça, je me mis à lui lécher le lobe de l'oreille avec sensualité tout en passant ma main sous son t-shirt pour caresser son torse. Il tourna son visage vers moi et colla ses lèvres sur les miennes. Je fermai les yeux pour apprécier la sensation. Nos baisés furent d'abord maladroits jusqu'à ce qu'on s'habitue l'un à l'autre, je léchais ses lèvres du bout de ma langue jusqu'à ce que je sente la sienne venir me goûter avec délectation. Il se décolla de moi et je rouvris les yeux, il se mordit la lèvre tout en me souriant.
Tom : Il y a des chambres à l'étage, tu veux monter ?
Oh oui, je voulais monter, je voulais monter avec lui, je voulais monter sur lui, je voulais qu'il me monte. Il prit ma main et me guida jusqu'à une des chambres de l'hôtel surplombant la boite de nuit. Deux lits simples, une salle de bain, un téléviseur. Il ne nous fallait qu'un matelas et un peu d'intimité pour nous satisfaire l'un de l'autre. Il lâcha ma main pour me regarder de haut en bas. Je n'étais peut être qu'un morceau de chair pour lui, mais il n'était qu'un trophée de plus pour moi, alors on était à égalité. La seule chose qui m'importait maintenant, c'était que ses lèvres retrouvent leur chemin jusqu'aux miennes. Son regard sur moi m'enflammait de l'intérieur. Il s'assit sur le lit et me fit signe d'approcher. Sa langue jouait avec son piercing, et son air taquin me rendait toute chose. Il avait des traits juvéniles, mais non, ce n'était plus un enfant. Je m'approchai et m'agenouillai sur lui, passant mes bras autour de son cou. Je connectais mon regard au sien et j'attendais. Oh non, je n'allais pas le laisser gagner à ce jeu là. Il approcha ses lèvres des miennes et je reculais un peu pour l'empêcher de m'embrasser. Il essaya encore et je reculais encore. Et il attendait, en me regardant toujours, j'aimais ce regard. Le désir qui montait et qui se transformait en besoin presque vital. Assise sur lui comme je l'étais, les cuisses de chaque coté de son corps, je le sentais pointer à travers son pantalon. J'étais fière. J'approchai mes lèvres des siennes et l'embrassai brièvement pour qu'il me goûte à nouveau une fraction de seconde. Il me prit soudainement contre lui et me souleva un peu pour me pousser sur le lit, se libérant de mon emprise pour se retrouver sur moi. Ses mains couraient sur mon corps alors que sa langue avait retrouvé la mienne. Je remontais sur le lit et il me suivait, grimpant sur moi. Je le laissais me toucher, partout. J'attrapai le bas de son t-shirt pour le lui retirer. Et il enleva mon haut. On devenait de plus en plus intime, et entre ses baisés et ses caresses je ne remarquai pas tout de suite que la porte s'était ouverte jusqu'à ce que j'entende le grincement sur le matelas à coté du nôtre. Sans décoller ma bouche de celle de Tom, je rouvris les yeux et regardai sur ma gauche pour y trouver Bill bouche à bouche avec une des filles de toute à l'heure. Je ne compris pas tout de suite ce qu'ils faisaient là, n'y avait-il pas assez de chambres dans cet hôtel pour qu'ils doivent partager la nôtre ? La bouche de Tom abandonna la mienne pour descendre dans mon cou, sa langue chaude et douce se promenant sur moi me faisait perdre la tête et suffoquer doucement. Que c'était bon. J'ouvris les yeux, toujours à la recherche de mon oxygène. J'étais à moitié nue maintenant, Tom aussi d'ailleurs. Je regardai sur ma gauche. L'autre couple s'embrassait langoureusement, mais les yeux de Bill étaient ouverts et n'épargnaient aucune parcelle de mon corps. Son regard croisa le mien. Si Tom était sexy, Bill n'avait rien à lui jalouser. Oh non, ils étaient aussi différents qu'ils étaient identiques et tout à fait baisable l'un comme l'autre. L'autre fille ouvrit les yeux à son tour, le sentant peut être distant, et se décolla de lui en voyant qu'on échangeait un regard.
La fille : Mais c'est quoi ce truc de tordu ? Déjà tu m'amènes dans cette chambre alors qu'elle est déjà occupée par ton frère et cette fille, et là tu la mattes alors que t'es avec moi ?
Bill : Ca va, t'énerves pas !
La fille : C'en est trop, je m'en vais !
Bill : Attends !
Sur ce, elle prit la porte.
Bill : m*rde, et je me suis débarrassé de l'autre fille.
Tom hochait la tête en rigolant : T'aurais du ramener les deux.
Bill : Elles ne voulaient pas.
Il poussa un soupir et se leva du lit.
Bill : Bon, ben amusez-vous bien.
Il avait un petit air de déception sur son visage, mais il était quand même toujours aussi beau et désirable, à tomber par terre. Je poussai Tom sur le coté, il me regardait surpris et je me levais du lit pour rattraper Bill qui était arrivé à la porte.
Moi : Attends.
Il se tourna vers moi, et me regarda rapidement de haut en bas. Je me mis sur la pointe des pieds et posai mes lèvres sur les siennes en passant mes bras autour de sa taille, il répondit à mon baisé avec entrain. Et je sentais d'autres lèvres se poser dans ma nuque et cette langue que je connaissais déjà qui envoyait des frissons dans tout mon corps. Si j'étais excitée dans les bras de Tom l'instant d'avant, là j'avais littéralement décollé. Je sentais les mains de Tom soulever ma jupe et son corps se coller contre le mien alors que j'explorais le torse de Bill jusqu'à lui retirer son t-shirt. Ses mains dégrafèrent mon soutien gorge et celles de Tom glissèrent sur mes seins libérés de leur prison de dentelles. J'entrepris d'ouvrir le pantalon de Bill qui m'aidait volontiers à le retirer. On était tous les trois collés à cette porte qui était devenue le support de notre désir, et de notre appétit des uns des autres. Tom me déshabillait, tissus après tissus je me retrouvais toujours plus à la merci de ses doigts et de ses lèvres et je le laissais faire sans protester. Oh non, toute capacité de réflexion et toute rationalité m'avait quitté, tout n'était plus que plaisirs et désirs charnels. C'est en baissant le caleçon de Bill que je réalisai qu'il n'y avait plus de marche arrière possible. Je passai ma main doucement sur son intimité et un soupir échappa ses lèvres. Je commençai un lent mouvement de va-et-vient avec ma main et mes lèvres quittèrent les siennes. Je regardai Tom derrière moi qui s'était déshabillé tout seul comme un grand. Il m'embrassa à bout de souffle et sa langue vint visiter ma bouche, elle dansait contre la mienne, je sentais son érection, sa peau contre ma peau. On resta comme ça un instant, connecté tous les trois, j'étais la passerelle entre leurs deux corps et ça m'excitait au plus haut point. On finit par rejoindre ce lit qui allait être le témoin de notre débauche. Et nos corps se mélangèrent, encore et encore. On explora toutes les possibilités et jusqu'au petit matin, on pouvait entendre nos soupirs et nos gémissements.