[OS] Son coeur était tout à moi

Résumé : Une histoire d’Amour avec Tom comme personnage principal.
Contient des scènes de sexe (ben oui, c'est une histoire avec Tom.... )) )


Son coeur était tout à moi


"Je m'appelle Elsa, j'ai 17 ans, et je suis fan de Tokio Hotel depuis 2 ans environ. Ça peut sonner pathétique, je sais qu'il faut dire qu'on les aime pour la musique et blablabla... mais moi, je suis complètement folle de Tom, je l'aime, c'est tout. Je pense à lui quand je me lève chaque matin, quand je me couche tous les soirs et toute la journée aussi. Il est entré dans ma vie, et m'a enlevé tout le reste, il n'y a plus que lui qui compte pour moi, je ne vis que pour lui. Lorsque je l'entends parler de ses nombreuses conquêtes, et aventures d'un soir, loin de me dégoûter de lui, ça me rappelle que son coeur reste à prendre, et ça me donne espoir qu'un jour, je sois l'une de ces aventures, que je puisse être avec lui, près de lui, même si ça ne dure qu'un instant, c'est tout ce qui compte pour moi."
Voilà ce que j'avais écrit sur le premier forum sur lequel je m'étais inscrite pour me présenter, c'était bien avant cette nuit du 12 septembre 2008 qui changea définitivement toute mon existence.
Ce soir-là, j'ai assisté à leur concert à Hambourg, les trois nuits passées à me cailler les miches devant la salle m'avaient menées au premier rang, juste en face de Tom. Le concert était extra, mon regard croisa même celui de Tom plusieurs fois, et l'on s'échangea quelques sourires. A la fin du concert, un des types de la sécurité vint me voir avant que je quitte la salle, et me fit la proposition la plus incroyable et la plus inattendue. Il me demanda si je voulais rejoindre Tom dans sa loge. Je me doutais bien de ce que ça voulait dire, je connaissais sa réputation, mais je n'hésitai pas un instant, j'étais prête à tout pour être avec lui. Ce que j'aurais voulu : apprendre à vraiment le connaître, vivre une histoire avec lui, qu'il m'aime comme je l'aime, qu'il ressente pour moi ce que je ressens pour lui. Je voulais être là pour lui, lui donner tout, sans retenu ni demi-mesure. Mais je savais. Je savais que pour lui, ce ne serait qu'une histoire de plus, une histoire de cul avant tout. Il voulait mon corps et je voulais son âme. Ne pouvant avoir son âme, je me contenterai de l'illusion qu'il me donnera de celle ci. Je suivis l'employé, et retrouva Tom dans sa loge, que nous quittâmes rapidement pour sa chambre d'hôtel. Il était charmant, je me sentais infiniment bien en sa présence, il avait son petit sourire insolent et son regard de fausse assurance. Il me faisait rire, et j'étais complètement détendue avec lui. J'étais un peu triste aussi, de savoir qu'après cette nuit, je le perdrai pour toujours.
Sa chambre n'était pas très grande, pas aussi grande que je l'avais imaginée. Le lit double au milieu de la pièce remplissait presque tout l'espace, les lampes de chevet tamisaient la lumière, c'était chaleureux. Je gardais le silence quelques instants en regardant la pièce autour de moi, et lorsque mon regard se plongea à nouveau dans le sien, il se rapprocha de moi, et déposa ses lèvres sur les miennes. J'avais imaginé cette scène un million de fois au moins, mais ça n'avait rien de comparable. Je sentis son visage près du mien, et ses lèvres chaudes et humides caresser les miennes doucement d'abord, comme s'il était entrain de me goûter. J'inhalais son odeur, une odeur particulière et que je n'oublierais jamais, impossible à décrire : c'était lui, c'est tout. Je posai ma main sur son visage, pour le toucher, avec tendresse. Il était tout pour moi, il était toute ma vie, j'avais envie que ce moment soit éternel, ma vie ne serait plus qu'une épave ensuite. Il me poussa sur le lit pour m'allonger, et s'allonger sur moi. Il était entre mes cuisses. Je portais une jupe, la plus belle que je possédais, je m'étais préparée pour lui. Je sentis ses baisés devenir plus intense, plus profond aussi, sa langue caressait ma lèvre jusqu'à ce que je le laisse entrer dans ma bouche, sa langue toucha la mienne, et j'avais déjà l'impression qu'il était tout en moi. Je sentis sa main remonter ma jupe sur mes hanches, pour toucher mon corps. J'eus soudainement l'impression de n'être plus là, de ne plus exister, de n'être qu'une poupée de plus, entre ses mains expertes. Ça me mit mal à l'aise, d'être ainsi dépossédée de mon corps, pour le laisser jouer avec. Mais je le laissais faire, malgré tout, je restais stoïque, alors que le doute commençait à m'envahir. Il avait dû remarquer mon malaise, parce qu'il rouvrit les yeux et cessa de m'embrasser. "Ça va pas ?" Dit-il calmement. "Si." Je voulais lui mentir d'abord, et ne pas risquer de manquer la seule et unique chance que j'aurais de me rapprocher de lui, mais c'était plus fort que moi. "Non, ça ne va pas." Lui répondis-je. "J'ai fait quelque chose de mal ?" Dit-il. "Non, c'est ma faute, je savais à quoi m'en tenir en te suivant ici. Mais maintenant, je regrette." "Pourquoi tu regrettes ?" Je m'assis sur le lit, tout près de lui et plongeai à nouveau mon regard dans le sien. "Je t'aime. Je sais que tu entends ça toute la journée, je sais que ça ne veut rien dire pour toi. Mais pour moi, tu représentes toute ma vie, tu as pénétré chaque parcelle de mon être, et tu as envahi mon coeur. Je le sens, partout en moi, tout le temps, cette chose, énorme et omniprésente qui me ronge de l'intérieur. Ce que je veux, ce n'est pas une nuit, c'est une vie." Il baissa les yeux, à la recherche d'une réponse. Je continuai : "Je ne te demande rien, je m'excuse de t'avoir fait perdre ton temps." Et je me levai pour quitter la chambre, quitter la seule personne avec laquelle je voulais être pour retourner dans la foule sans visage. "Attends." Il me prit par le bras et je me retournai vers lui, essayant de retenir mes larmes. "C'est moi qui m'excuse." Il hésita plusieurs instants, avant de poursuivre : "Tu sais, je ne te connais pas. Je ne peux pas te donner une réponse satisfaisante, je ne ressens pas pour toi ce que tu ressens pour moi." Il réfléchit et reprit : "Demain, j'aurai quitté cette ville, et l'on ne se reverra plus." Je lui répondis : "En fait, je suis toute la tournée dans un bus affrété par des fans, je vous suivrai tout le mois." "Vraiment ?" Il hésita encore un instant avant de me proposer : "Il y a un bar au rez-de-chaussée de l'hôtel, tu veux prendre un verre ?" J'acceptai avec une joie que j'avais du mal à contenir.
Nous avons discuté une bonne partie de la nuit, et de la nuit suivante, et toutes les suivantes aussi. Si je pensais le connaître à notre première rencontre, j'en appris beaucoup plus sur lui, sur sa philosophie de la vie, sur sa relation avec les autres membres du groupe, sa famille, ses amis, ses intérêts dans la vie, sa passion pour la musique et les fans qui lui suivaient, ses nombreuses relations avec le sexe opposé... Je lui avais raconté toute ma vie aussi, ma relation difficile avec mes parents, mes amis qui me manquaient alors que j'étais sur la route, mes loisirs, les études de puéricultrice que j'allai commencer à mon retour, et mon amour invétéré pour son groupe. Il devint mon meilleur ami, mon confident. On s'amusait bien, il me faisait beaucoup rire aussi, ses blagues n'étaient pas toujours très élaborées, mais il avait une telle spontanéité et une telle énergie qu'il me faisait éclater de rire et fondre pour lui à chaque fois. J'étais toujours et bien plus encore, amoureuse de lui, évidemment. Mais depuis le soir de notre rencontre, notre relation semblait platonique. Sa présence étant devenue familière pour moi, et nos affinités s'étant mises en place, j'aurai été bien plus prête à être intime avec lui que lors du premier soir, mais je n'osais franchir le pas, j'aimais notre relation comme elle était, et je ne voulais surtout pas le perdre en lui montrant des sentiments qu'il ne partageait peut-être pas.
La tournée se poursuivit, jusqu'à la dernière date. Triste était un mot faible pour décrire ce que je ressentais, je me doutais que nos chemins ne se sépareraient pas définitivement, parce que je lui faisais confiance, et qu'il était évident qu'il appréciait ma compagnie autant que j'appréciais la sienne, mais c'était quand même la fin d'une ère. Il me proposa d'aller traîner dans sa chambre, après le dernier concert, comme nous en avions l'habitude.
Lorsque nous arrivâmes à sa chambre, il alla d'abord dans la salle de bain, me laissant seule avec ma mélancolie. Je m'approchai de la fenêtre et regardais devant l'hôtel, quelques dizaines de fans invétérées étaient là, à les attendre, à attendre un signe, n'importe quoi de leurs idoles. Je regardais la nuit, et les lumières de la ville. Il s'approcha de moi, et plongea son regard dans le mien. La lumière douce de la petite lampe de chevet éclairait légèrement les traits de son visage. Il n'avait plus son sourire commercial, masquant sa personnalité. Il n'en avait plus besoin avec moi. Je le fixais silencieusement de mes yeux humides dans lesquels la lumière devait se refléter. Il approcha son visage du mien et je sentis sa main me caresser la joue avec tendresse. Son touché envoyait des ondes dans tout mon corps. J'avais envie de lui dire. J'avais envie de lui dire comme je l'aimais, comme je le désirais, comme j'avais envie d'être à lui pour toujours. Il pencha sa tête et déposa ses lèvres sur les miennes avec douceur et un brin de timidité que je ne lui connaissais pas. Je répondis à son baisé avec une vigueur et une passion dont je n'avais jamais fait preuve avec personne d'autre. Je sentais sa main dans ma nuque. Nos baisés étaient intenses, sa langue caressait la mienne, et son contact me donnait envie de lui comme je n'avais jamais eu envie de quoi que ce soit d'autre. Je remontai son T-shirt et nos bouches se séparèrent alors que je le lui retirai avec sa casquette et son bandeau. J'entr'aperçus son torse nu et sa musculature naissante un court instant avant qu'il ne revienne se coller tout contre moi et m'embrasser avec passion. On se dirigea avec difficulté jusqu'au lit sur lequel on s'allongea. Sa bouche quitta la mienne pour déposer des baisés sur mon menton, dans mon cou et sur ma poitrine. Il essaya de déboutonner mon chemisier tout en m'embrassant, mais les boutons résistaient à ses doigts pourtant agiles, après plusieurs tentatives et constatant l'acharnement avec lequel il se battait contre ses bouts de plastique et de tissus, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, il me fixa sérieusement une seconde et se mit à rire lui aussi. "Attends." Lui dis-je en déboutonnant et retirant mon vêtement pour lui. Il se rallongea sur moi et reposa ses lèvres sur les miennes en faisant courir ses mains de mes hanches, de mon ventre, à ma poitrine toujours enfermée dans mon soutien gorge. Mes mains caressaient son torse alors que nos bouches dansaient toujours l'une contre l'autre. J'entrepris de lui retirer son pantalon, espérant être plus adroite que lui. Je voulais sentir entièrement son corps nu contre le mien. Lorsque je posai ma main sur son érection à travers le tissu de son caleçon, il retira sa bouche de la mienne et rouvrit les yeux pour connecter son regard au mien, il avait un air interrogatif sur ce que j'étais entrain de faire. Je décollai ma tête de l'oreiller pour rattraper sa bouche à quelques centimètres de la mienne et je le poussai sur le coté pour me placer au-dessus de lui, tout en continuant de l'embrasser. Je sentais ses mains dans mon dos, ouvrir la fermeture de mon soutien gorge, qu'il me retira. Ses mains glissèrent sur mes seins et alors que ses doigts caressaient la zone la plus sensible, des frissons délicieux parcouraient tout mon corps, je ne pus retenir un gémissement. Je décollai mes lèvres des siennes un instant pour retirer ma jupe et je vis son regard se poser sur toutes les parties de mon corps. Je retournai à nouveau dans ses bras et alors que j'étais tout contre lui, je sentis presser contre mon pubis son membre cloisonné dans son caleçon devenu trop serré pour le contenir. Je fis glisser son dernier vêtement le long de son corps, avec son aide et retira le mien pour qu'il n'y ait plus aucun obstacle entre nos êtres assoiffés l'un de l'autre. Il reprit sa position initiale au-dessus de moi, tout en continuant de m'embrasser avec passion comme si nos deux bouches étaient scellées l'une à l'autre. Je sentis son corps chaud et doux tout contre le mien, alors qu'il se replaçait entre mes cuisses. Son sexe dur caressait mon intimité avant de doucement s'enfoncer en moi. C'était une sensation incroyable, de sentir la partie la plus sensible de son être pénétrer tout en moi. Je levai les yeux pour regarder son visage, il avait les yeux fermés et une expression de plaisir intense, sa respiration vacillait à chacun de ses va-et-vient. Il rouvrit ses yeux marron pour connecter son regard au mien. Le monde extérieur n'existait plus, il n'y avait plus rien d'autre que lui et moi, à cet instant. Plus rien n'avait d'importance, tout ce que j'avais vécu jusqu'à aujourd'hui me semblait fade et insignifiant en comparaison à cette fraction de seconde. Ce moment semblait irréel, je n'avais plus aucune attache avec la réalité, tout ce que je ressentais, c'était lui, partout autour de moi et en moi. Son plaisir décuplait le mien et vice-versa. Cette sensation montait en moi, je la sentais grandir et exploser dans mon bas-ventre pour se répartir dans tout mon corps comme une vague merveilleuse et délicieuse. Un gémissement échappa ses lèvres, et une expression de surprise et de stupéfaction se dessina sur son visage. Il sortit de moi, et s'allongea à mes cotés, exténué et haletant. Alors que mon corps se relaxait et sans comprendre pourquoi, je me mis à rigoler, avec légèreté, c'était un rire franc et joyeux, il se tourna vers moi et mon rire lui fut contagieux. C'était un moment de complicité et de bonheur sans limite.
Cette première fois fut inoubliable, et s'en suivirent beaucoup, beaucoup d'autres. Et à jamais, mon coeur était tout à lui, et son coeur était tout à moi.

ouah facinant,j'avoue que d'hab je suis pas fane des fanfic mais la tu m'as bien eu
tu ecris super bien et c tellement passionnant qu'on ne peut plus s'arreter de lire et on rentre facilement ds le personnage
je t'avoue que moi je ne rêve pas d'amour avec l'un d'entre eux, d'une belle rencontre sympas pourquoi pas car ca me plaira de les avoir en face et de pouvoir parler avec eux,
mais je comprend les personnes comme toi qui sont tombé amoureuse car ils semble symple et sympathique
en tous cas je te dis bravo et j'ai hate de lire la suite

moi non plus je suis pas fan de fanfic d'habitude, mais la je dois dire que tu fais tres fort, tu ecris vraiment tres bien , et comme dis Lilie c'est tout simplement fascinant , merci de nous le faire partager.

Merci Lilie et Saby :--) Une petite correction quand même, je ne suis pas du tout amoureuse de Tom , Elsa est un personnage fictif et même si je me base évidement sur mon vécu pour écrire, quand j'ai écrit cette histoire c'est mon copain que je visualisais et pas Tom )) c'est les sentiments que j'ai pour lui que j'ai retranscrit en partie. J'adore Tom, il me fait rire, je le trouve très attirant, j'adore sa façon de se mettre en avant et de se distinguer de Bill, j'aime sa façon d'en faire toujours trois tonnes quand il parle de sexe et j'aime bien son coté juvénile, même s'il a tendance à le perdre avec les années... et je vais m'arrêter là avec la liste de tout ce que j'aime chez lui, parce qu'elle serait très longue :--) Mais non, amoureuse pas du tout.

je croyais que tu te présentais au debut
mais encore bravo

moi si j'etais encore jeune et celibataire je serais folle amoureuse de lui

oui clair mais de bill

je l'ai encore relu ce soir, pour faire de beaux rêves! :

Je vais paraître très égocentrée, mais moi aussi je la relis de temps en temps celle là, juste pour le plaisir.... :--)

allez encore un petite fois ce soir :--) , j'espére que tu vas nous en ecrire d'autres, tu es tres douée.

tro bien bravo je suis tré ooooouffffffffffff tro cool merci emilie tu déchire grave

Merci Sabrinel :--) Que de souvenirs cette OS ! Tiens, ça fait pile un an que je l'avais postée.

Wowwwww!
Est Vraiment Cute S'te OS La!
J'ai beaucoup aimer! C'Est super bien écris!

Bravo