axia
Messages : 12119 Points : 20585 Date d'inscription : 11/02/2010
Âge : 43 Localisation : en haut à droite; près de leur pays ou bien à Perversland
| Sujet: Re: [itw video] Huffpost Live +backstage Periscope Mer 26 Aoû 2015 - 15:48 | |
| traduction *Elena* pour le FC Officiel français - partie 1:
HuffPost Live – Interview avec Tokio Hotel
Nancy Redd : Vous êtes sur HuffPost Live, je suis Nancy Redd. Avec 7 millions d’albums vendus dans le monde entier et des disques de platine dans 68 pays, le groupe Tokio Hotel est célèbre sur toute la planète et rien ne peut l’arrêter. Tokio Hotel donne en ce moment des concerts aux Etats-Unis dans le cadre de la tournée mondiale «Feel It All». Le groupe nous rejoint en studio pour nous parler de la vie en tournée et de son dernier album, «Kings of Suburbia». Bienvenue sur HuffPost Live à tous les membres ; nous avons le chanteur Bill, le guitariste Tom, le batteur Gustav et le bassiste Georg. Je suis très excitée de vous voir ici! Vous semblez satisfaits de ma présentation.
Bill : Oui, c’était très bien.
Tom : Tu as prononcé correctement le nom de Georg!
Nancy Redd : Oui, tout à fait, on est amis, maintenant. Comment se déroule la tournée jusqu’à maintenant? Est-elle aussi bien que vous ne l’espériez?
Bill : Oh oui, c’est vraiment chouette. Nous ne sommes pas venus aux Etats-Unis depuis longtemps ; je pense que la dernière fois que nous avons fait une tournée aux Etats-Unis, c’était en 2008. Nous voulions vraiment amener notre spectacle ici – nous avons fait une tournée en Europe avant – et nous voulions amener toute la production ici, tout le spectacle. Nous sommes très heureux que tout se soit bien passé. C’est très chouette ! D’ailleurs, il ne nous reste plus que deux concerts.
Nancy Redd : Vous serez tristes quand ce sera fini ?
Bill : Un peu, oui, parce que nous ne savons pas quand nous reviendrons. Bientôt, j’espère. Mais c’était une tournée incroyable.
Nancy Redd : En parlant de votre prestation, parle-nous des tenues du spectacle.
Bill: Pour cette tournée, nous jouons dans de petites salles, et l’idée était de créer quelque chose de nouveau, que les gens n’ont jamais vu dans des salles comme ça, quelque chose d’inattendu. Nous ne nous contentons jamais d’amener juste nos amplis et nos instruments sur scène, nous mettons en place un vrai spectacle. Nous voulions créer une production digne des stades dans de petites salles. Il y a beaucoup de lumières, des canons à air,…
Tom : Différentes tenues…
Nancy Redd : Gustav, quelle est ta tenue préférée?
Gustav : J’adore le masque que je porte.
Bill : Je me demande si les gens peuvent le voir, d’ailleurs.
Tom : Parce qu’il est assis derrière une vitre.
Nancy Redd : Tu n’as pas envie, parfois, de sortir de là et de dire «Regardez-moi, avec mon beau masque»?
Gustav : Oui, parfois. J’aimerais le faire, mais je ne le fais pas. C’est mon monde, derrière mon mur.
Nancy Redd : Georg, le bassiste, tu as un costume préféré?
Georg : En fait, j’aime bien mon t-shirt. [rires] Il devient de plus en plus grand à chaque concert.
Nancy Redd : Tout le monde adore ce que vous leur offrez, que vous soyez derrière une vitre ou non ; ils t’aiment quand même. Il y a énormément de personnes qui nous regardent en ce moment, pourriez-vous saluer vos fans?
Bill : Bonjour à tous, merci de regarder l’émission!
Nancy Redd : Ils vous adorent! Nous recevons des milliers de commentaires, les gens sont très excités de vous voir ici. Je vais commencer avec une première question de Sandrine_Alien : comment décririez-vous vos fans en un mot? (excepté Aliens) Vous ne pouvez pas les appeler Aliens, c’est dommage.
Tom : Oui, c’est vrai.
Bill : Ils sont intenses. Je dirais intenses et passionnés.
Georg : Un seul mot!
Bill : Ok, je choisis «intenses».
Georg : On est d’accord pour «intenses».
Nancy Redd : Beaucoup de gens sont venus vous voir à New York, c’était comment?
Bill : New York était le meilleur spectacle!
Tom : C’était un super concert! On a joué hier – non, avant-hier ; hier, on a fait la fête. [rires] C’était un concert génial, nous nous sommes beaucoup amusés. La salle était remplie, le public était complètement dingue, c’était fou.
Nancy Redd : Il vous reste deux concerts, vous ne savez pas encore comment ça se passera. Mais vous avez été séparés pendant un moment ; et le groupe a posté des vidéos des coulisses de la vie de Bill et Tom, à la maison et sur les routes. Regardons un extrait.
Bill : Vivre à L.A. a été très différent pour nous, déjà simplement en ce qui concerne nos conditions de vie et notre vie privée. On peut faire des choses simples, sortir, et faire des trucs sympas et normaux. Tom : Être dans la rue, marcher, être avec des amis, toutes ces choses-là… C’est une des raisons principales pour lesquelles nous sommes venus à L.A.
Nancy Redd : Est-ce que Petco existe en Allemagne?
Bill : Non.
Tom : Ça s’appelle «Fressnapf».
Nancy Redd : Lequel est mieux?
Bill : C’est plus ou moins la même chose.
Nancy Redd : En fait, quelle est la plus grande différence entre vivre à Los Angeles et vivre en Allemagne ? C’est vraiment intéressant, parce que j’aurais pensé qu’à Los Angeles, les gens seraient plus obsédés par vous. Est-ce que c’est différent?
Bill : J’ai l’impression que beaucoup de personnes viennent à L.A. pour commencer leur carrière ; alors que pour nous, c’était le contraire, nous voulions nous cacher. Et ça marche très bien, parce que toutes les personnes là-bas veulent absolument être célèbres…
Tom : Elles essayent toutes d’attirer l’attention.
Bill : Donc pour nous, c’était parfait, nous avons pu nous cacher au milieu de tous ces gens. C’était l’endroit parfait pour être au calme.
Nancy Redd [à Georg et Gustav] : Ils vous manquent?
Georg : En fait, nous étions tout le temps en contact
Tom : L’endroit où nous vivons n’a pas vraiment d’importance pour nous ; quand nous sommes de retour sur les routes ensemble, c’est comme si rien n’avait changé. En plus, nous avons parlé sur Skype quasiment tous les jours. J’aurais voulu avoir un peu plus de vie privée, mais Georg m’appelait tous les jours. [rires]
Georg : C’est parce que tu me manquais tellement.
Nancy Redd : Et les gens aimeraient savoir ce qui vous a manqué de l’Allemagne : «Tom et Bill, votre pays natal vous manque-t-il?» ; c’est ce que MIA2393 voudrait savoir.
Bill : Oui. Ce qui me manque le plus, c’est le «schwarzbrot», le pain noir allemand. Le pain, les gâteaux, la nourriture allemande me manquent.
Tom : Et l’autoroute allemande, où il n’y a pas de limitation de vitesse. Ça me manque aussi. Et notre famille et nos amis nous manquent parfois. [rires]
Bill : Mais je ne veux pas comparer, j’aime beaucoup vivre à L.A.
Nancy Redd : Tellement de choses se sont passées depuis que votre premier single est sorti ; c’est difficile à croire que ça fait déjà 10 ans. Demain est le grand jour! Vous allez fêter ça?
Bill : Je sais, on doit faire quelque chose, je n’arrive pas à croire que ça fait déjà 10 ans.
Tom : On a déjà fait la fête ces deux dernières nuits, j’ai vraiment la gueule de bois! Mais 10 ans de «Monsun», on doit faire quelque chose, oui.
Bill : On devrait faire une after-party avec les fans, ou quelque chose comme ça. Ce serait bien.
Nancy Redd : En parlant de ça, j’ai une fan qui ferait n’importe quoi pour être invitée à votre after-party. Il y a tellement de personnes de la communauté Huff Post qui adorent les vidéos, qui postent des commentaires ; continuez à le faire, nous les lisons et les apprécions beaucoup. Nous ne pourrons pas répondre à tout, mais merci de les envoyer! Certaines personnes ont assez de chance pour nous rejoindre aujourd’hui. La première est Bea. Comment vas-tu, Bea? Tu es excitée?
Bea : Ça va.
Tom : J’adore ça ! [rires]
Nancy Redd : Elle reste calme et tranquille. C’est le genre de personne qui peut être invitée à l’after-party. Quelle est ta question pour les garçons?
Bea : Qu’est-ce qui vous a inspirés pour vous lancer dans la musique?
Bill : Quand j’avais 6 ans, j’ai vu un concert de Nena à la télé – c’est une chanteuse allemande. Je l’ai vue et je me suis dit que j’aimerais faire la même chose. Je suis devenu fan, j’ai acheté toutes ses cassettes, je chantais avec. Et notre beau-père est aussi guitariste dans un groupe, c’est lui qui a mis la première guitare dans notre chambre.
Tom : Je pense que l’influence de notre beau-père a été très importante, en fait. Il m’a appris à jouer de la guitare, il a appris à Bill à chanter… [rires] Il a joué un grand rôle.
Nancy Redd : Et qu’est-ce qu’il pense de tout ce qui vous arrive maintenant?
Bill : Il n’aurait jamais pensé que ça arriverait.
Tom : Il n’arrive toujours pas à y croire, je pense.
Bill : Il nous a accompagnés en tournée et il trouve ça complètement dingue. Mais il est super heureux pour nous, évidemment. Mais nous n’aurions jamais pensé que tout ça arriverait.
Nancy Redd [à Georg et Gustav] : Qu’en est-il de vous? Il y a 10 ans, est-ce que vous pensiez que ça deviendrait aussi génial?
Georg : Non, pas du tout.
Gustav : Personne n’imaginait ça.
Nancy Redd : Quand vous êtes-vous rendus compte que ce n’était pas juste des jeunes garçons qui s’amusent, que c’était «Tokio Hotel»?
Bill : En fait, à l’époque, Tom et moi avions 15 ans et nous allions encore à l’école. Notre premier single est sorti pendant les vacances d’été, et il s’est retrouvé en première place des classements. Tout le monde était très surpris, nous ne nous attendions pas à ça. Et nous ne pouvions plus retourner à l’école, c’était devenu impossible. C’est là qu’on s’est dit que c’était quand même sérieux.
Tom : D’ailleurs, c’est pour ça que Bill ne sait toujours pas lire ni écrire.
Bill : Oui, tout à fait. Mais non !
Nancy Redd : Tu parles la langue de l’amour : la musique.
Bill : Exactement. C’est le plus important.
Nancy Redd [à Gustav] : C’est pour ça qu’ils te gardent derrière une vitre, parce que tu es illettré?
Bill : Je crois que ce moment a été décisif pour nous quatre, nous avons été complètement dépassés. Personne ne s’attendait à ça. Tout le monde a été surpris ; et depuis, nous avons vécu une aventure folle.
Nancy Redd : C’est différent pour vous, vous aviez les reporters,… [à Georg et Gustav] Et qu’en est-il de vous? C’était un risque, de tout laisser tomber pour commencer à voyager?
Georg : C’était notre rêve, en fait. Quand nous avons commencé – nous formons un groupe depuis maintenant 15 ans – nous étions dans ces petites salles de répétition et nous avons toujours rêvé de faire des tournées en Allemagne, et pas seulement jouer dans ce petit club de Magdebourg. [rires]
Tom : C’était assez irréaliste, en fait. C’était une petite ville de l’est de l’Allemagne, une petite ville très moche, où il n’y a pas de milieu de la musique, ni de producteurs. Nous avons eu énormément de chance, je ne parviens pas à l’expliquer.
Nancy Redd : Fantastique!
- partie 2:
Nancy Redd : Il y a d’autres personnes qui ont également la chance de pouvoir nous rejoindre maintenant. Emily, tu nous vois?
Emily : Oui!
Nancy Redd : Merci d’être avec nous!
Emily : Merci! J’ai une question : pourriez-vous décrire votre premier baiser, en détails?
Bill : Le premier baiser? Moi, ou tout le monde?
Emily : Surtout toi, Bill.
Tom : Pas le baiser en bas, Bill, mais en haut.
Bill : En fait, Tom et moi avons embrassé la même fille.
Georg : Et c’était en même temps! [rires]
Bill : Non! Tom était le premier, je l’admets. C’était notre meilleure amie. Nous étions assez jeunes et nous nous sommes dit que nous allions essayer. Tom était le premier, il m’a tout raconté ; il a détesté, il m’a dit que c’était absolument dégueulasse… Et je me suis dit que j’aimerais bien essayer aussi, donc le lendemain, c’était mon tour. Je n’ai pas vraiment aimé, mais je pense que personne n’apprécie réellement son premier baiser, non?
Nancy Redd : Quel était le premier baiser que tu as réellement apprécié, alors?
Tom [à Bill] : C’était il y a deux jours, je crois, non ?
Bill : Non, c’était pendant ma première vraie relation, je pense. Quand tu es amoureux, tu apprécies vraiment cela. Et quand tu es un peu plus vieux. Quand tu as 12 ou 13 ans, tu ne sais pas quoi faire.
Tom : Oui, on était jeunes.
Nancy Redd : Je dois vous le demander : quand vous avez embrassé la même fille, est-ce que vous vous ressembliez beaucoup? Est-ce qu’elle savait qu’elle embrassait deux garçons différents?
Bill : Oui, elle le savait! C’était une fille complètement folle.
Georg : Vous êtes encore en contact avec elle?
Bill : Non. [rires]
Nancy Redd : Vous connaissez son numéro, pour le donner à vos amis?
Bill : Peut-être qu’elle nous regarde en ce moment et qu’elle va appeler. [rires]
Nancy Redd : Ce serait drôle! En fait, ça nous amène à une question sur l’évolution de votre style. Comment êtes-vous arrivés à votre style actuel, et au style de Tokio Hotel?
Bill : Je pense que la chose la plus importante est que nous sommes toujours authentiques. Je ne dis jamais aux autres ce qu’ils doivent porter, et inversement. Nous sommes tellement différents et c’est très bien comme ça. Nous n’avons jamais eu de styliste, de personne qui nous dise comment nous habiller, quoi faire. Nous avons toujours porté ce que nous voulions, ce que nous trouvions confortable, dans lequel nous nous sentions bien. Et j’aime beaucoup essayer de nouvelles choses.
Tom : Je crois que ce qui a causé cette évolution est le fait que nous avons grandi devant les caméras, sous l’œil du public.
Bill : Je pense que n’importe qui, s’il regarde des photos de son adolescence, va détester son style ; et il y a des photos horribles de nous.
Tom : Peut-être que nous reverrons cette interview dans cinq ans et que nous dirons « comment as-tu pu porter ça ? »
Georg : Pour Bill, ce sera sans doute demain. [rires]
Nancy Redd : En tout cas, une chose est constante – et c’est quelque chose que de plus en plus d’hommes apprécient – c’est le maquillage. À partir de quand as-tu considéré le maquillage comme une composante principale de ton look ?
Bill : Quand j’étais très jeune, à l’école, j’ai commencé à mettre du vernis à ongles, à teindre mes cheveux, à faire des piercings. Je m’intéressais beaucoup aux vampires, sans doute à cause d’Halloween – d’ailleurs, encore aujourd’hui, Halloween est ma fête préférée, j’adore cette période.
Nancy Redd : On fête Halloween en Allemagne?
Bill : Pas vraiment, c’est pour ça que j’adore vivre à L.A.
Gustav : On a Halloween en Allemagne, mais ce n’est pas aussi cool qu’ici.
Bill : Oui, c’est un peu différent. Mais j’étais fasciné par les vampires, et toutes ces choses-là, donc j’ai commencé à m’habiller comme ça à l’école.
Nancy Redd : Et comment décrirais-tu l’évolution de ton style ?
Tom : Je n’ai pas du tout évolué. Mon pantalon est un peu plus serré, mais à part ça, rien n’a changé.
Bill : En fait, il commence à porter certaines de mes affaires.
Tom : Ce n’est pas vrai ! C’est toi qui portes les miennes.
Bill : Il va dans mon armoire et il prend des vêtements ; quelques mois après, je vois que ça a disparu et je lui demande ce qu’il en a fait.
Tom : Regardez ce pantalon en cuir : faites attention, parce qu’il a emprunté ça à Lenny Kravitz. [rires]
Nancy Redd : Est-ce que tu sais faire un « Rock Split » ?
Bill : Non, je ne peux pas…
Nancy Redd [à Georg et Gustav] : Et vous, quels ont été les principaux changements dans votre vie?
Georg : Je pense qu’il n’y a pas eu d’évolution. J’ai coupé mes cheveux…
Nancy Redd : Peut-être pas au niveau du style… Qu’en est-il de votre personnalité? Êtes-vous sortis de votre coquille, ou est-ce que vous vous êtes renfermés encore plus? Tes lunettes, les portais-tu déjà il y a dix ans?
Gustav : Oui, mais ma vue empire tout le temps.
Bill : Tu les avais déjà? Je ne m’en rappelle pas.
Gustav : Ma vue empire, donc je dois les porter tout le temps.
Georg : Je ne pense pas que tu les avais sur les premières photos.
Bill : Je pense que pour toi, le plus grand changement est la coupe de cheveux.
Tom : Et on devient plus vieux en général. Par exemple, on ne peut faire la fête que deux nuits de suite ; avant, on faisait la fête sept nuits de suite.
Nancy Redd : Quel âge avez-vous?
Tom : 26 ans, mais j’ai l’impression d’en avoir 60. [rires]
Nancy Redd : C’est à cause de la vie que vous menez en tournée.
Tom : Oui, tout à fait. Et nous avons d’ailleurs un nouveau rituel depuis cette tournée : nous buvons toujours avant le concert. Et une fois que ça devient un rituel, on doit le faire chaque fois, sinon le concert se passe mal. Donc cette tournée a été très fatigante. [rires]
Nancy Redd : Ok, nous avons parlé de l’évolution de votre style. Tout le monde veut aussi en savoir plus sur les personnes en coulisses. Lynn, je pense que tu as une très bonne question à poser à Tokio Hotel. Comment vas-tu?
Lynn : Très bien, comment allez-vous?
Tous : Bien ! Bonjour !
Lynn : Ma question est pour les jumeaux. Vous dites souvent que vous faites les mêmes rêves ou que vous ressentez les émotions de l’autre ; j’aimerais savoir quelle est l’expérience de jumeaux la plus folle que vous avez vécue.
Bill : Je pense que ce sont les rêves.
Tom : C’est plutôt l’histoire de l’accident, non ?
Bill : Oh oui, ça aussi ; ces deux choses-là. Nous rêvons parfois de la même chose. Cela nous est arrivé quelques fois ; je dirais trois fois dans notre vie. Nous avons fait exactement le même rêve, quand nous nous sommes levés le matin, nous nous sommes raconté le rêve et c’était exactement le même, dans les moindres détails. C’est sans doute la chose la plus dingue.
Nancy Redd : Et quel était le rêve ?
Tom : Je ne sais pas, mais ce n’était même pas un rêve réaliste. C’était quelque chose avec des sorcières et des choses bizarres dans ce genre… On était jeunes à ce moment-là.
Bill : Oui, on était encore petits. Et l’autre histoire, c’est quand j’ai eu un accident de voiture en 2009 : Tom l’a ressenti avant. On roulait dans des voitures séparées, on allait aux MTV Awards et j’avais une toute nouvelle voiture. Et Tom m’a appelé pour me dire de faire très attention, parce qu’il avait un mauvais pressentiment. Je lui ai dit « Qu’est-ce que tu racontes, c’est n’importe quoi. »
Tom : Je ne l’appelle jamais en voiture, normalement.
Bill : Non, il ne fait jamais ça en temps normal. Et en fait, une heure après, j’ai eu un accident de voiture assez grave. Je n’ai rien eu !
Lynn: Heureusement !
Tom : Mais sa voiture était détruite.
Bill : Oui, c’était le seul problème, ma voiture était complètement cassée. Mais il l’a senti avant. On a une certaine connexion et une énergie qui passe entre nous, c’est difficile à décrire.
Nancy Redd : Fascinant! Et d’après vous, qui est le «protecteur»? Il y a toujours un protecteur dans une relation…
Tom : C’est moi, non?
Bill : Oui, c’est Tom.
Nancy Redd : De quoi est-ce que tu le protèges?
Tom : Je ne sais pas, de tout ! Je pense qu’il serait complètement perdu sans moi. [rires] Je suis plus vieux, en plus. Je suis né dix minutes avant lui, donc j’ai l’impression d’être le grand frère.
Bill : J’ai tendance à prendre des décisions rapides, qui sont parfois stupides. Il est plus logique, il réfléchit trop, pour tout. Je suis plus spontané que lui.
Nancy Redd : En tout cas, en parlant de décisions, on va aborder celles que vous avez prises dans un domaine bien particulier… Nous avons enregistré une vidéo d’une fan, voyons ce qu’elle voudrait savoir.
Fan : Salut les gars! Ma question est la suivante : quelle est l’expérience la plus dingue que vous ayez eue avec des fans ou des groupies ?
Tom : On rentre dans les détails croustillants.
Georg [à Tom] : Les groupies, c’est ton domaine, non?
Tom : C’est quelque chose qui a changé, en fait. Nous avons maintenant un gars marié, Georg et moi sommes dans une relation ; pas ensemble, évidemment. [rires]
Georg : Flash info!
Tom : Non, nous avons chacun une copine. Et ça change énormément les choses. Mais il y a quelques années, c’était la folie, on s’amusait bien ; je ne sais pas si je veux entrer dans les détails. Mais c’était sympa, on s’est bien amusés. Surtout Bill.
Nancy Redd : Alors raconte-nous, Bill ! Tu es le seul qui puisse le faire sans subir les conséquences.
Bill : Je suis très timide. On ne dirait pas, mais je suis une personne très timide. Je ne sais pas draguer, ce sont eux les plus extravertis.
Tom : Je dis toujours aux fans : si vous avez la chance de rencontrer Bill…
Bill : Oh Tom, arrête!
Tom : … allez-y, embrassez-le, parce qu’il ne fera jamais le premier pas. Vous devez faire le premier pas et l’embrasser directement.
Nancy Redd : C’est vrai?
Bill : Non, je suis timide, je ne veux pas que l’on fasse ça!
Georg : Justement, c’est pour ça qu’elles doivent le faire. Si vous sentez qu’il y a une connexion spéciale avec lui, allez-y!
Nancy Redd : Quel type de personne pourrait te séduire?
Bill : Je ne sais pas, je n’ai pas un type spécifique, ce qui compte, c’est la connexion avec la personne. Et si quelqu’un me fait rire!
Nancy Redd : C’est ce que tout le monde dit. [A Gustav] Est-ce que ta femme te fait rire?
Gustav : Oui, tous les jours.
Bill : Je trouve que c’est ce qu’il y a de plus sexy. C’est la meilleure qualité qu’une personne puisse avoir.
Nancy Redd [à Gustav] : Est-ce que ta femme était une groupie? Est-ce qu’elle connaissait le groupe?
Gustav : Non, ce n’était pas une groupie.
Nancy Redd [à Georg] : Et ta copine?
Georg : Non. Elle aime notre musique, bien sûr, mais ce n’est pas une groupie.
Tom : Elles écoutent toutes notre musique, évidemment.
Nancy Redd [à Tom] : Et la tienne?
Tom : Pas une groupie, non. Mais c’est marrant que Bill dise qu’il est un grand romantique ; Georg et moi, on regarde d’abord le corps de la personne. Non? Les grands yeux. J’aime les grands yeux.
Nancy Redd : Ah, je pensais que tu allais dire autre chose. [rires]
Bill : Quand il a commencé avec « grand », tu t’es dit…
Tom : Non, les grands yeux. Evidemment, ça dépend ce que tu entends par « yeux ». [rires] Mais non, je parle vraiment des yeux.
- partie 3:
Nancy Redd : Une autre chose incroyable est le fait que vous chantiez en allemand au début, et maintenant en anglais. Pourquoi avoir changé ? Tu fais ça très bien, d’ailleurs, tu parles mieux anglais que moi allemand, je ne sais dire que «wienerschnitzel».
Tom : C’est bien!
Bill : En fait, quand nous avons commencé, je ne savais pas écrire en anglais, et je ne parlais pas vraiment anglais. Même quand nous venions aux Etats-Unis, nous avions toujours un traducteur. Je pense que le fait de vivre à L.A. a changé beaucoup de choses. Maintenant, je pense en anglais, j’écris en anglais, et c’est donc venu naturellement. Et je ne voulais plus traduire les chansons. Avec le dernier album, nous nous sentions presque obligés de traduire tout parce que les fans et la maison de disque attendaient deux versions de chaque chanson. J’avais l’impression qu’il y avait toujours une version qui était meilleure, et je ne voulais plus faire de compromis pour cet album. Donc on a décidé de laisser les choses comme elles l’étaient, en anglais, et de ne plus traduire les chansons. C’est pour ça que nous n’avons fait qu’une version de l’album cette fois-ci. Et on préfère ça ! Je préfère chanter en anglais plutôt qu’en allemand.
Nancy Redd : De toute façon, les gens aiment vous entendre quelle que soit la langue. Mais que ressentez-vous quand vous entendez des fans crier «S’il-vous-plaît, chantez en allemand!»?
Bill : Je le fais parfois, on alterne.
Nancy Redd : «Faites la batterie en allemand!» [rires]
Tom : On a eu quelque fois le cas où Bill chantait en anglais et les fans ont chanté la version allemande de la chanson. Donc on essaye de s’adapter. Mais les gens aiment nos chansons en allemand, c’est vrai.
Bill : Oh oui. Je me rappelle surtout de la situation en France, où tout le monde chantait en allemand et ils achetaient tous la version allemande alors qu’on avait aussi sorti une version anglaise de l’album. Ils préféraient la version allemande. Mais en fait, nous ne nous sommes pas posé la question, nous avons simplement écrit en anglais et avons décidé ensuite de ne plus y toucher. Nous ne voulions pas faire de compromis.
Nancy Redd : Je vais à nouveau me tourner vers la communauté, parce que nous avons reçu énormément de questions de fans. Et Periscope nous regarde, dites bonjour !
Tous : Salut Periscope!
Nancy Redd : Et bonjour à Sandrine_Alien – on voit souvent «Alien», c’est comme ça que s’appellent vos fans?
Bill : Oui!
Nancy Redd : Ah, d’accord, je me demandais ce qu’il se passait, je pensais qu’on allait être envahis. [rires] Alors, «Bill, que choisirais-tu entre la mode et la musique?»
Bill : Si je devais choisir entre la mode et la musique? Je ne sais pas. Je suis d’abord un chanteur, j’adore la musique, je ne pourrais pas vivre sans écrire de la musique, donc c’est mon choix numéro un, bien sûr. Mais pour moi, ça va ensemble. J’adore la mode, j’adore essayer des vêtements, mais aussi en dessiner, notamment les tenues de scène. Je m’amuse beaucoup avec ça, c’est une part très importante de ma vie. Pour moi, tout cela va ensemble ; je suis vraiment heureux d’être le leader du groupe, pour pouvoir porter toutes ces tenues et faire cette musique. Je ne pourrais pas imaginer autre chose pour ma vie.
Nancy Redd : Alors : Absolutk dit «Parlez du nouvel album! Nous sommes vraiment excités!»
Tom : Le nouvel album? J’ai l’impression que nous venons de sortir le dernier, mais c’était en octobre de l’année passée. Nous travaillons tout le temps sur de la nouvelle musique, dès que nous avons le temps, nous allons en studio – j’ai même une installation mobile avec moi, pour pouvoir travailler n’importe où. Nous composons et nous produisons. Je ne pense pas qu’il sortira très bientôt, mais nous faisons de notre mieux.
Bill : Mais bientôt quand même.
Tom : On fait de notre mieux pour que ça ne prenne pas à nouveau cinq ans.
Nancy Redd : Quel est l’endroit le plus étrange où vous avez écrit quelque chose que vous avez ensuite joué sur scène?
Bill : Je ne dirais pas que c’est étrange, mais j’écris beaucoup aux toilettes, et sous la douche, parce que c’est dans ces moments-là qu’on réfléchit.
Tom : Oui, je trouve que faire la grosse commission aux toilettes est toujours une grande source d’inspiration. [rires]
Nancy Redd : Une bonne leçon pour tout le monde, si vous voulez suivre les traces de Tokio Hotel! Daphne91 demande : «Selon vous, quelle est votre plus grande force?» [A Georg et Gustav] Je vais vous poser la question, cette fois.
Georg : Notre plus grande force?
Bill : Pour chacun de nous?
Tom : Je pensais que c’était juste pour Georg, donc c’est difficile de répondre. [rires]
Bill : Je ne sais pas, je dirais que je suis très loyal.
Tom : Je ne sais pas si c’est vrai, mais bon…
Bill : Quoi? Qu’est-ce que tu racontes? Bien sûr que je le suis!
Tom : Non, c’est vrai.
Bill : Je suis digne de confiance. Je ne suis jamais en retard…
Georg : Je n’en suis pas si sûr.
Bill : C’est mon côté allemand, je ne suis jamais en retard.
Georg : Jamais trop en retard.
Gustav : C’est moi qui suis toujours à l’heure.
Tom : Il prend toujours les choses très au sérieux. Bill prend tout très au sérieux, et il est toujours à l’heure et précis, c’est vrai.
Bill : C’est l’influence allemande, et l’influence de mon signe du zodiaque : je suis vierge. C’est la combinaison des deux.
Gustav [à Bill et Tom] : On l’est tous les trois.
Bill : C’est vrai, j’oublie tout le temps.
Nancy Redd : Qu’est-ce que vous avez en commun? Vous êtes allemands et…?
Bill : On est tous les trois vierges.
Nancy Redd : Allemands et vierges. Vous croyez à l’astrologie?
Gustav : Non.
Bill : Il y a des fois où j’aime bien y croire, et d’autres fois non. Ça dépend des jours. C’est parfois intéressant, donc j’ai envie d’y croire, mais quand c’est négatif, je décide de ne pas y croire.
Gustav : Je lis parfois l’horoscope, et il dit que je vais gagner beaucoup d’argent ; puis je vois que le journal date de la semaine précédente…
Nancy Redd : Vous êtes tous les trois en couple, donc je ne peux pas vous poser cette question. Mais à toi, Bill, je peux la poser : est-ce que tu as une muse? Pour vous, je peux vous le dire : si on vous pose cette question et que vous ne répondez pas «ma partenaire», vous êtes foutus. [rires]
Bill : Je n’ai pas vraiment de muse, mais j’ai un faible pour une célébrité : Rachel McAdams. Je l’adore.
Nancy Redd : Est-ce qu’elle est au courant?
Bill : Je ne sais pas. Mais je l’épouserais immédiatement, si je le pouvais.
Georg : Vraiment?
Bill : Sinon – et beaucoup de gens trouvent ça bizarre parce qu’elle est beaucoup plus âgée que moi – j’aime beaucoup Kate Winslet.
Tom : Oh oui… Non! [rires]
Bill : Je la trouve sexy, elle a quelque chose de très spécial.
Nancy Redd : Donc Rachel McAdams devrait venir te voir et t’embrasser, comme l’a conseillé ton frère tout à l’heure?
Bill : Tout à fait, elle pourrait faire ça ; j’apprécierais beaucoup!
Nancy Redd : Et te chatouiller jusqu’à ce que tu rigoles!
Bill : Oui, ce serait bien. J’espère que Kate Winslet et Rachel McAdams regardent cette interview.
Nancy Redd : Tu ne veux pas choisir, en fait?
Georg : Non, il veut les deux en même temps.
Bill : Les deux en même temps!
Tom : Il est très timide, comme vous pouvez le voir ; il veut prendre deux femmes en même temps. [rires]
Nancy Redd : Ok, wendydydy: «Qui danse le mieux?»
Georg : C’est sans doute moi, non?
Gustav : Oui, c’est vrai.
Bill : Honnêtement, aucun de nous ne danse beaucoup. Je danse énormément sur scène…
Tom : Oui, il danse beaucoup sur scène.
Bill : Et je pense que je danse très bien.
Georg : On doit vraiment boire beaucoup, pour commencer à danser.
Tom : La dernière fois qu’on a vraiment dansé, c’était à ton mariage, je pense.
Bill : Oh oui!
Tom : Et on a dansé sur Britney Spears et les Backstreet Boys.
Bill : On était bourrés.
Nancy Redd : Est-ce que vous avez joué votre propre musique, à ton mariage?
Gustav : Non.
Bill : Si, il y avait une chanson, au piano, je pense. C’était très beau.
Nancy Redd : On a une question de Periscope, ils veulent savoir comment vous imaginez l’évolution de l’androgynie, du style androgyne.
Bill : Je ne sais pas… Je n’y réfléchis pas vraiment, et je ne le prévois pas. Je fais les choses comme elles me viennent.
Nancy Redd : Tu te considères comme androgyne?
Bill : Parfois, mais j’aime bien changer ça. Il y a des fois où j’ai l’air d’un gars sportif, avec ma casquette des Yankees…
Tom : Je pense que tu as toujours l’air d’un gars sportif.
Bill : Et le lendemain, j’ai envie de porter des immenses chaussures compensées. Je m’amuse avec la mode.
Nancy Redd : Celles que tu portes aujourd’hui sont fantastiques! Je les adore. Je les observe depuis tout à l’heure, et j’essaye de déterminer si elles sont plates ou compensées.
Bill : Un peu, oui.
Nancy Redd : Nous avons vu tous vos styles, et votre personnalité, votre évolution de ces dix dernières années. D’après vous, où serez-vous dans dix ans?
Georg : Avec un peu de chance, quelque part sur scène.
Tom : C’est difficile à prévoir. Bien sûr, nous allons faire de la musique pour le restant de notre vie, c’est la seule chose que nous savons faire. Je pense que nous formerons un groupe jusqu’à notre mort. Nous sommes comme des frères, nous avons grandi ensemble. Nous formons un groupe depuis maintenant quinze ans, nous nous sommes rencontrés quand nous avions onze ans. Ça semble toujours un peu stupide quand les gens disent «on est comme une famille», mais dans notre cas, c’est vrai, parce que nous avons grandi ensemble.
Nancy Redd : Est-ce que vous diriez que, au lieu d’être des jumeaux, vous êtes des quadruplés?
Bill : Je pense que c’est un peu ça, oui.
Tom : Nous sommes comme quatre frères, et Bill et moi avons cette relation spéciale de jumeaux. Mais nous sommes vraiment comme des frères, nous nous faisons confiance,…
Nancy Redd : C’est génial, et nous vous sommes vraiment reconnaissants de nous avoir rejoints aujourd’hui. Et bon anniversaire pour demain!
Bill : Merci!
Nancy Redd : Vous pouvez retrouver Tokio Hotel lors de leur tournée mondiale «Feel It All», et leur album «Kings of Suburbia» est également disponible.
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