Merci, je suis contente que sa plaise!
Normalement sa devrait être un happy ending sauf si je change mes plans
Voilà la suite:
Je sors de l'Histoire en vitesse et je vais à mon bus. Je monte à l'intérieur, génial il est pratiquement vide. J'avais peur de faire des mauvaises rencontres. Je m'installe tout au fond du bus, côté fenêtre. Comme ça je serais tranquille. Je met mes écouteurs, ferme les yeux et j'appuie ma tête contre la vitre. On est mardi 8 septembre, c'est seulement le 2ème jour d'école et je suis déjà fatiguée. Je dors peu, je n'arrives plus très bien à dormir. Faut dire que je suis devenu à moitié insomniaque alors la journée je suis capable de m'endormir dans des lieux assez insolites on va dire à cause de mon manque de sommeil. C'est quand mes pensées commencent à s'embrumer et que je sombre peu à peu dans me le sommeil que je ressens une secousse et de l'agitation autour de moi. J'ouvre les yeux. Oh non. Pas eux. Une bande de gars s'est assis à côté de moi. Des amis à Alexis. Des gros connards comme lui. Je les hais. Il me regarde en rigolant.
''Hey beauté, tu nous as beaucoup manqué.''
Je préfère pas répondre à leurs attaques puériles, sa ne ferait que envenimer les choses. Je retourne la tête vers la vitre et je fais de mon mieux pour penser à autre chose qu'à leurs présences plus que répugnantes. Mais il semble qu'ils en aient décidé autrement. Harry, le meilleur ami d'Alexis reprend la parole.
'' Tu sais Alexis te chercher, et tu sais aussi bien que nous qu'il déteste perdre ses jouets.''
Voilà il a réussit à me mettre la haine en quelques secondes, j'ai envie de lui arracher les yeux tout simplement. Pour ne pas m'énerver plus si c'est possible je monte le son de ma musique au max. Au moins je n'entendrais plus leur conneries. Au bout de quelques secondes, Harry (je suppose car c'est lui qui est le plus proche de moi) me pousse et arrache les écouteurs de mes oreilles. Je tourne la tête vers lui et les autres et leur lance un regard aussi noir que possible. Ils ne font que ricaner de plus belle. En faite Harry a très bien résumer les choses, ils me voient comme un jouet qu'ils peuvent piétiner à leurs guises.
''Comme c'est touchant la sal*p est énervé''
S'écrit Mick, assit à l'opposé de moi. Ils ricanent tous de plus belle jusqu’à que Harry reparle.
''Bon écoute, plus sérieusement, Alexis m'a chargé de te remettre un message si je te voyais, alors il m'a dit que tu lui manquais beaucoup et qu'il aimerait te revoir et il m'a assuré que si tu étais réticente, il m’étirait même le prix, quel homme galant n'est-ce pas ?''
Cette fois c'est celle de trop. Je fulmine. Je commence à marmonner des insultes dans ma barbe.
''Répète, j'ai pas entendu''
Je relève la tête que j'avais baissé et je le regarde dans les yeux.
''Vous et Alexis vous pouvez allez vous faire foutre, c'est clair ? Jamais oh non jamais je n'adresserai de nouveau la parole à ce chien. Tout mes problèmes ont commencé à cause de lui, et aussi vous d'ailleurs, et vos jeux minables. Vous me dégoûtez. Et pour votre gouverne, les gens changent, alors considérez que la Eden d'avant est morte.''
Le temps qu'ils assimilent tout se que je viens de dire, je me lève et accède à l’allée centrale du bus. Mais au dernier moment une main enserre mon poignée et me retient. Je me retourne alors contrainte et forcée. Harry me regarde droit dans les yeux avec détermination, et d'un tong glacial me lance.
''Les gens changent oui, mais les putes demeurent.''
A ce moment là je ne sais pas se qu'il me prend mais une telle fureur m'envahit que je lui crache au visage sans même me rendre compte de se que je fais. Surpris par mon geste, il lâche mon bras. J'en profite pour partir le plus vite possible pour m'éloigner d'eux. J'ai juste le temps d'entendre des insultes qu'ils profèrent à mon égard. Je m'installe tout devant, à côté d'une vieille dame. Elle me regarde assez étrangement. En même temps, j'ai à moitié couru dans tout le bus qui roulait et je me suis précipité comme un patapouf à cette place parce qu'il n'en restait aucunes autres de libre. Et là je suis essoufflé donc je respire comme un ours.
Quelques minutes plus tard, le bus s'arrête enfin à mon arrêt, je descend le plus vite possible et je me dépêche de rentrer chez moi. En plus je ne connais pas complètement les lieux puisque j'ai déménagé il y a quelques mois. Mais bon, ce n'est pas vraiment un changement extraordinaire car j'ai déménagé d'à peines quelques kilomètres et maintenant j'habite à Loitsche, c'est juste à côté de Magdebourg, la ville où se trouve mon lycée. J'arrive dans ma rue, et ensuite devant ma maison. Je rentre et je me déchausse. Mon père est avachit sur le canapé devant la télé, une bière à la main. Pour pas changer quoi. Il ne s'est jamais vraiment remit du décès de ma mère. Il a finit par devenir alcoolique. On dit que chaque personnes réagissent différemment à l'alcool, certaines deviennent violentes ou disent et font n'importe quoi ou sont tristes. Et bien mon père fait partie de la dernière catégorie, quand il boit il est encore plus déprimé que quand il est sobre. Le plus souvent, il boit le soir, quand il rentre du travail. Il est professeur de violon, alors le soir quand je rentre, c'est une question de chance, soit il est sobre soit c'est une épave. C'est aussi à cause de lui que j'ai fais plein de conneries, il est tellement laxiste. Je peux faire n'importe quoi, il s'en fout. J'ai le droit à tout. Mais je ne demande qu'un peu d'autorité pour me guider. Je sais c'est un peu étonnant de penser ça venant d'une adolescente, mais de toute façon je n'ai jamais vraiment été comme les autres alors bon. Mais malgré tout ça, je pense qu'il m'aime au fond, à sa manière, mais qu'il est trop accaparé par son malheur et sa peine pour me le montrer. Et je lui en veux un peu pour tout ça, pour ne pas se ressaisir est sombrer dans l'alcool, pour l'attention qu'il ne fait pas preuve auprès de moi, tout simplement pour son rôle de père qu'il a troqué contre une bière. Je passe devant lui sans prendre la peine de le saluer et monte à l'étage direction ma chambre. Je me jette tel un cachalot sur mon lit et respire un grand coup. Je me suis encore attiré des ennuis, je suis bonne qu'à ça...J'ai peur des représailles...Parce que Harry ne laissera pas passer ça, il va chercher à se venger, j'en suis sure, mais bon en même temps il l'a bien cherché et je suis trop impulsive alors sans même m'en rendre compte je lui ai craché à la figure. Il a fait une de ses têtes. Je voudrai pas voir la mienne par contre quand il me choppera. Et puis au diable ce gros con, de toute façon avec ou sans ce crachat il aurait continué à m'insulter et à s'acharner sur moi. Car je ne suis qu'une sal*p et je le mérite bien selon eux. Mais à qui la faute si je suis devenue comme ça ? Ou sont en réalité les vrais coupables ? Je ne peux m’empêcher de me lamenter sur mon propre sort. Ma vie est tellement nulle, un pure gâchis, je la hais comme je me hais moi même. J'en ai marre de trop penser, tout le temps, alors je décide de faire quelque chose qui accaparera mon esprit. Déjà, je n'ai pas de devoirs, on ne nous en donne jamais en générale les premiers jours, on n'a seulement des papiers bidons. Alors je décide de lire. J'adore lire , me plonger dans une histoire différente à chaque fois et oublier tout se qui m'entoure. Quand je lis, je m'évade.
Mercredi 9 septembre, je me lève, j'ai sacrément la tête dans le cul ce matin, j'ai mal dormi. Je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit et je n'arrivais pas à me rendormir tout de suite. Donc cette dernière a été plutôt courte. Je ne déjeune pas, je n'aime pas manger le matin. Je file dans la salle de bain me préparer. Je commence à mettre mon maquillage, mais rien ne va. Mon trait dérape, mes cheveux sont moches, mal mis, je commence à péter un câble. Rien ne va. Je me regarde, je suis laide, je me trouve dégueulasse. Je déteste mon reflet. La rage monte en moi, je ne sais pas pourquoi j'ai envie de tout casser, de briser ce p*tain de reflet, de me briser moi en faite. Je n'arrive plus à me contenir. J'attrape ma brosse à cheveux et la balance par terre. Mais ce n'est pas suffisant, il faut que je canalise cette haine. Je prend un tee shirt qui traîne et je commence à le tirer dans tout les sens, à le déchirer, sa fait tellement du bien. Je continue jusqu'à le réduire en lambeaux et je me recroqueville sur le carrelage froid de ma salle de bain. Je frappe mon poing droit contre le sol et les larmes jaillissent. J'ai besoin de libérer toute cette haine. Je ne me comprend même pas p*tain mais pourquoi je suis pas normale??Pourquoi je suis pas la fille sage, populaire et aimée de tous ? Pourquoi t'es partie maman ? Pourquoi je suis devenue une sal*p ? Pourquoi j'en ai marre de la vie ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi... ?Je dois vraiment avoir l'air d'une folle. Je pleurs à chaude larmes, je n’arrête plus ce torrent d'eau salé. Je voudrai mourir mais je suis bien trop lâche pour ça. Je ne suis qu'une pauvre fille, trop déçue de la vie pour continuer à la mener correctement et à se battre et pas assez courageuse pour se donner la mort. Une fois de plus je ne sers à rien. Je suis nulle. Et je pleure encore plus. Je me noie dans ma peine. Je pleure jusqu'à être vidée, épuisée, quand je me relève je tremble et j'ai raté mon bus. Je suis donc resté si longtemps par terre à pleurer...Tant pis, aujourd'hui je n'irai pas à l'école. Je n'ai pas le courage et la volonté et puis je dirais à mon père que je ne me sentais pas bien et il ne dira rien. Je me plonge dans mon lit, et me recouvre de ma couette. Je suis tellement fatiguée d'avoir pleuré que je m'endors très vite.
Jeudi 10 septembre, je suis dans le bus, c'est partit pour une journée d'école. Pour une fois je n'ai pas mes écouteurs. Finalement j'arrive au lycée sans problèmes. Je monte directement devant ma salle. J'ai un peu de temps devant moi mais pourquoi traîner dans la cour ? Pour qu'on me fasse chier ? Non merci, de toute façon j'ai plus d'amis alors je ne loupe rien. Je m'installe devant ma salle, assise. Je joue sur mon portable, j'ai rien d'autre à faire. Après 5-10minutes les élèves et la prof arrive et on rentre dans la salle. Cour d'Allemand. Encore. Je me remet au fond. Seule, enfin ça c'était pas la peine de le préciser. Mme Schulz fait l'appel et tilte à mon nom ;
''Eden, qui es Eden Naggel ?''
Je lève le bras timidement.
''Ici madame.''
Tout les regards se braquent sur moi. p*tain.
''Alors tu étais absente hier, tu as un mot ?''
Hé m*rde, j'ai complètement zapper. Je suis vraiment pas quelqu'un d'organiser et en particulier avec les papiers.
''Euh...non madame...J'ai oublié..''
''Ah bah tu commences bien l'année toi, sa passe pour cette fois mais pas pour la prochaine. C'est quand même un monde, je vois pas se qu'il y a d'extraordinaire à remplir un bout de papier, tout les ans c'est pareil.''
Je n'ajoute rien, je baisse la tête et prend une fiche. Je parie que je suis toute rouge. On commence avec un chapitre sur le naturalisme et le réalisme. Je préfère ça que de la conjugaison. En plus j'ai déjà lu quelques livres avec ce mouvement littéraire là, je passe ma vie à ça de toute manière.
Je sors un stylo et commence à écrire ce que dicte la professeur.
Je sors enfin de français, j'ai super mal au poignet ! Elle nous as fais écrire pratiquement 2 pages, elle est folle c'est sur. Comme je sais pas la matière que j'ai ensuite je suis le mouvement. Il y a beaucoup de bruit. En même temps une trentaines d'élèves qui parlent c'est pas très silencieux. Des mots attirent mon attention.
''Hey t'as vu qui on se ramasse dans la classe ? La fille qui s'est fait passé dessus par toute la ville ! Je savais pas à quoi elle ressemblait, mais quand la professeur de la classe l'a appelé et que j'ai entendu son nom sa m'a surprit.''
Une voix aigu de pétasse (comme la sienne) lui répond.
''Mais ouiii, je savais même pas qu'elle était dans la classe, on se récupère toujours des cas nous haha !''
Je me retourne pour bien mémoriser leurs têtes de poufs. Et là elles croisent mon regard et se rendent compte qu'elles sont grillées. Elles se regardent et ne savent pas trop quoi dire je pense. Moi j’accélère vivement le pas, pour mettre de la distance avec elles. Sa puait trop par là-bas. On arrive devant la salle. J’apprends en écoutant les autres parler que l'on est en Anglais. Voilà une matière où je suis plutôt bonne. Comme à mon habitude, je me dirige vers le fond de classe, isolée. La professeur se présente brièvement et démarre le cour direct. Sa change des autres.
''Pssssst''
Je sursaute, ce bruit m'a surprit, je me retourner et trouve un visage familier. Un blond décoloré, assis seul, Andréas. Il rigole et chuchote :
''Je fais si peur que ça ?''
''Hum..non c'est juste que je pensais être la dernière table au fond''
''Alors tu te trompais.''
Je crois bien qu'il pourrait gagner le prix Nobel de la perspicacité (même si sa n'existe sûrement pas) .
''Exact.''
Il acquiesce.
''Pourquoi tu n'es pas venue en cour hier?''
Ce gars là a le dont d'aborder les sujets qui fâchent.
''Sa ne te regardes pas. ''
Répondis-je sèchement.
Imperturbable, il rit puis reprend :
''Ok ok, il faut que j'arrête avec ma curiosité malsaine.''
J'esquisse un petite sourire et un clin d’œil puis me retourne.
17h30, ma journée de souffrance est enfin terminée. Je fonce dans mon bus et je me met vers l'avant. J'aurai bien aimé aller à l'arrière mais j'ai peur de recroiser Harry. D'ailleurs je ne veux pas non plus qu'il voit que je suis là. 5Minutes plus tard, le bus décolle et pas d' Harry en vue. Soulagée, je sors mes écouteurs.
Quand je rentre chez moi, je fais vite fait se que j'ai à faire. Mon père n'est pas encore rentré. Du coup je ressors et je vais dans un parc pas très loin d'ici. Je n'ai eu que très peu l'occasion d'y aller, sa doit être la 3ème fois, je n'ai pas eu le temps et j'ai eu flemme aussi pourtant j'adore les parcs. Celui là est petit mais jolie. C'est pas le plus beau que j'ai vu mais il n'est pas mal dans son genre. Je dirais qu'il est simple et mignon. J'arpente les lieux et je tombe sur une balançoire. Je vais m'asseoir immédiatement dessus et me balance. Oui je suis une vrai gosse. Sa me rappelle mon enfance, l'été , le temps de l’insouciance. Le temps où ma vie avait toujours un sens. Je me rappelle des souvenirs heureux, sa me rend trop nostalgique. Et je n'aime pas vraiment ça. Mon cœur se sert quand je repense à ces moments passés alors je décide de me lever, j'observe tout, il y a une odeur de nature qui flotte dans l'air. C'est agréable. Soudain je sens des bras m’agrippaient et me poussaient, je pousse un cri et je manque de me ratatiner la tronche en arrière mais quelqu'un me retient et me repousse vers une autre personne.
''Chuuut, cris pas poupée.''
Harry. Mon dieu, je commence à paniquer, qu'est-ce qu'il va me faire ?
Et Harry n'est pas seul évidemment, il est avec ses imbéciles d'amis (je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça mais bon) Mick et un autre que je ne connais pas. Ils recommencent à me pousser, il me renvoient à chacun d'entre eux, chacun leurs tours, comme une balle en faite.
''Comme tu t'en doute, je n'ai pas vraiment apprécier le faite que tu m'es crachée à la figure, pour moi c'est clairement un manque de respect et tu vois je ne supporte pas l'irrespect.''
Harry me stoppe devant lui et me caresse la joue avec sa main, je détourne vivement la tête. Je n'ose rien dire, ils me font peur et je sais pas vraiment de quoi ils sont capables. Mais il dégoûte, j'ai tellement envie de lui recracher en pleine figure là maintenant mais se serait comme signer mon arrêt de mort alors il faudrait mieux que cette envie passe rapidement.
''Et tu vas devoir payer....ma p*te.''
Je relève brusquement la tête à l'entente de ce ''surnom'' et je commence à stresser, je les écarte d'un seul coup de mon passage pour pouvoir partir mais ils me retiennent alors je m'énerve encore plus.
''Tu n'avais qu'à pas me chercher, et puis maintenant tu me lâche p*tain !''
Je tente encore de partir mais bien entendu vu qu'ils sont trois garçons je ne fais pas le poids et ils me rattrapent.
''Pars pas on a des comptes à régler !''
Je commence vraiment à flipper là, s' ils croient qu'ils feront de moi se qu'ils veulent, ils rêvent, plutôt crever ! Je les griffe fort pour qu'ils me lâchent. Mick surtout, il pousse un petit cri surpris, je ne vais pas me laisser faire.
''Aie p*tain, tu m'as fais mal sal*p !''
Il me tire les cheveux et me pousse encore. Ils sont vraiment malades. Je commence à crier pour qu'ils me laissent tranquille, je me débats du mieux que je peux mais c'est dur aussi tandis qu'eux essayent de me maîtriser. J'entends alors des pas précipitésqui se rapprochent rapidement puis une voix. Mais comme ils me tiennent d'en un certain sens je suis dos à la personne et je ne peux donc pas la voir.
''C'est quoi ce bordel ? Qui c'est qui hurle ? Qu'est-ce que.. Mais lâchez là !''
Ils ne lâchent pas prise mais j'arrive à me retourner pour voir qui a parlé. Non c'est pas possible, qu'est-ce qu'il fait là lui ? Je n' ai pas le temps de réfléchir plus longtemps que Harry prend la parole :
''Qu'est-ce que tu veux Kaulitz ? C'est notre affaire, alors sois cool, repars et fais comme-ci tu n'avais rien vu.''