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| [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! | |
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+4axia JDeutsch Nétoiile Absinthe 8 participants | |
Je préfère l'OS : | 1 | | 30% | [ 3 ] | 2 | | 50% | [ 5 ] | 3 | | 20% | [ 2 ] |
| Total des votes : 10 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Absinthe Miss Suprême TH-Live.com 2011
Messages : 8208 Points : 9752 Date d'inscription : 29/10/2010
Âge : 30 Localisation : Paris
| Sujet: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 21:58 | |
| Vous avez jusqu'à demain 21h Par : Noa - Citation :
IT WAS JUST AN ALIEN…
It was just an alien, Tom… It was just an alien…
Biiiip… Biiiip…
« Pitié, pitié, réponds !!! »
Tu tenais le téléphone dans tes mains. Fort. Toujours plus fort.
Il fallait qu’il réponde, bordel… Il fallait qu’il réponde…
Biiip… Biiiip…
« Alleeez Tom, bordel !!! »
T’en pouvais plus. Tu te bouffais les doigts. Jusqu’au sang.
Biiip… Biiiip…
« p*tain MAIS REPONDS, BORDEL DE m*rde !!! »
Biiiip… Biiiip…
« NAN, NAN, NAN, NAN, NAAAAN !!! »
VLAN !!!
Tu balances le téléphone par terre. Le téléphone de ta mère…
« Rien à foutre!!! »
T’avais juste envie que ça cesse. Ca.
Ce bruit. Ce bruit… Ce p*tain de « Biiiip » à la con !!!
Toi, tout ce que tu voulais, c’était sa voix… Sa voix… Sa voix à lui…
Un signe de vie…
Tu voulais juste savoir, Bill…
Savoir où il était. Savoir s’il allait bien. Savoir s’il était en vie.
Ne pas savoir où il était, ça t’était insupportable. Ne pas savoir comment il allait, ça te bouffait de l’intérieur.
Tu savais rien, Bill… Tu savais rien…
Tout ce que tu savais, c’était qu’il était parti en claquant la porte. Tout ce que tu savais, c’était que c’était à cause de ça…
Ca, oui… Ca… Ce sapin qui maintenant se dressait dans votre salon, un alien bleu posé au sommet.
Ce sapin… Ce p*tain d’sapin qui a fait qu’il a décampé !!!
« sal*p d’machin !!! Bordel, je te hais, JE TE HAIS !!! »
Un coup de poing. Un autre.
T’avais les mains en sang. T’avais des bleus partout. Ca faisait mal.
Mais tu t’en foutais. Tu continuais à envoyer des coups de poings dans cette sal*p d’sapin.
Parce que oui, ça saignait. Oui, t’avais des bleus. Oui, ça faisait mal.
Mais pas autant que ça.
Pas autant que de savoir qu’il était plus là. Pas autant que de savoir tu l’avais fait fuir. Pas autant que de savoir que s’il était parti, c’était à cause de toi.
T’avais tellement honte…
S’il était parti, c’était parce que t’avais insisté. Comme toujours. T’avais insisté.
Insisté pour mettre cet alien bleu au sommet du sapin.
Il voulait pas que tu le fasses.
Et toi tu savais pas…
Tu savais pas qu’il allait péter un cable pour si peu… Tu… Tu pensais pas qu’il t’en voudrait…
T’as pensé qu’à ta gueule, encore une fois… A ta belle gueule et cette connerie d’alien bleu !!!
Tu regardes encore une fois le sapin. Le sapin. Et cette immondice en chiffon posée sur une branche.
« ME REGARDE PAS COMME CA, m*rde !!! »
Scratch
Tu jettes la poupée au sol.
« sal*p, sal*p, sal*p !!! »
Tu la piétines, tu la tords, tu la mords… Tu hais cette chose… Tu la hais tellement…
Tu veux la blesser. Tu veux lui faire mal. Tu veux la détruire…
Totalement idiot, tu te dis.
Et pourtant, tu continues . Tu continues , encore, toujours, jusqu’à ce que tu n’en puisses plus.
Et là, tu t’assieds. Là, par terre. Et tu regardes autour de toi.
Le sapin, cet alien en miettes. Et des larmes qui roulent sur tes joues.
« Tom s’il te plaît… Je… Je voulais pas j’te jure… Je voulais pas... Reviens… Reviens j't’en supplie …»
*Flashback*
« p*tain, Bill, c’est quoi ce bordel, encore ?!! On avait dit que des boules rouges, qu’est-ce que tu te ramènes avec ton alien bleu ?!! »
Tu éclates de rire.
Faire gueuler Tom, c’était facile. Tellement facile. Il te suffisait de faire une petite connerie dans le genre pour le mettre hors de lui.
Tu savais que c’était pas bien de penser ça mais… Tu adorais ça, le rendre fou. Tu pouvais pas te le cacher…
En fait, tu aimais tellement ça que tu continuais, encore et toujours. Que ça le fasse fuir un jour ?... Tu n’y avais jamais pensé.
Et pourtant…
Pourtant ce soir-là, il était parti. Il t’avait tourné le dos, puis il était parti. Et toi, t’avais rien vu…
T’avais juste eu le temps de l’entendre gueuler. L’entendre gueuler. Et entendre une porte qui claque.
T'avais rien vu...
24 décembre, 21h13.
Ils étaient tous là. Ta mère, ton père, ta grand-mère, tes cousins. Tous.
Sauf lui…
Ils mangent, ils boivent, ils rient. Ils t’appellent. Mais tu réponds pas.
T'as pas envie de manger. T'as pas envie de rire. T'as juste envie de le voir, là, de l'autre côté de la route...
Tout le reste, tu t'en fous...
Tu restes là, assis devant la fenêtre, à attendre. Attendre qu’il se montre. Attendre qu’il revienne…
T’ouvres tes cadeaux les uns après les autres et tu pries pour qu’enfin, ce soit lui. Mais non. Tout ce qu’il y a dedans ces foutus emballages, c’est des Legos et des Playmobiles.
Comme si ça allait t’aider à aller mieux… Comme si ça allait faire qu’il revienne… Comme si un bout de plastique pouvait te faire oublier qu’il est parti…
« Bordel, mais RIEN A FOUTRE !!! »
Tu balances tes jouets par terre.
Tu tournes la tête, et tu les vois.
Eux… Eux là, à table… Oui, eux…
Ils essaient de te rassurer. Ils te disent qu’il va revenir. Ils te disent que tout va bien se passer.
Mais toi tu le vois pas… Il est toujours pas revenu… Tu sais même pas où est-ce qu’il a pu aller…
T’as peur Bill… Vraiment peur…
Tu regardes autour de toi.
Tes cousins. Tes grands-parents. Le sapin…
Et cette chaise vide à côté de toi.
T’essaies de cacher ces larmes qui te brûlent les yeux. T’essaies de te dire qu’il va revenir. T'essaies de te convaincre que demain, quand tu te réveilleras, il sera là, à côté de toi.
T’essaies d’espérer, tout simplement…
Tout simplement…
Il restait planté là. Et il réfléchissait. Parce que oui, ça lui arrivait des fois, de réfléchir…
Il essayait de savoir pourquoi il avait fait ça. Pourquoi il était parti, hein ?... Pourquoi il l’avait laissé seul ?...
Il savait très bien l’état dans lequel était Bill quand lui n’était pas là… Et il l’avait laissé seul, à cause d’un morceau de chiffon… Mais qu’est-ce ce qui lui avait pris, bordel ?!!
De toute façon, tout ça n’avait plus d’importance maintenant. Parce que maintant, il était là, de nouveau. Parce que maintenant, ils étaient esemble, de nouveau.
Il se tenait là, juste à côté de son frère.
Finalement, il avait décidé de revenir. Il avait décidé de lui pardonner tout ça. Il avait décidé de tout oublier.
Après tout, c’était Noël…
Il le regarde...
Lui... Son frère... Le pauvre, il avait du en baver, ici, tout seul sans lui...
Il regagrde son jumeau qui dort, juste là. Et il s'approche de lui, tout doucement.
"Joyeux Noël, Bill..."
DAS ENDE
Par : Bobynette - Citation :
- - Tom ! Arrête ça maintenant, c'est stupide !
L'agacement dans sa voix était perceptible, presque aussi glaçant que le vent qui s'engouffrait vivement sous le tissu pourtant épais de son long manteau. Il plissa les yeux, ses fins sourcils blonds se fronçant en une ligne contrariée. Seul un silence profond et angoissant lui répondit, occasionnellement entrecoupé par les quelques bruissements plaintifs des feuilles secouées par la brisé glacée.
- Tom !, grogna-t-il à nouveau.
Bill étouffa un soupir, fixant avec rage le fin nuage de fumée que son souffle produisait, glacé par le vent avant de se volatiliser dans la noirceur de la nuit. Alors qu'il continuait d'avancer à travers la pénombre, guidé par le seul craquement de minuscules brindilles sous ses pieds, il se jura mentalement d'étrangler son jumeau sitôt qu'il lui ferait de nouveau face. Il savait que Tom n'était pas loin, sûrement quelques mètres plus en avant, s'aventurant de plus en plus profondément le long du vieux sentier presque disparu, mangé de chaque côté par une multitude d'arbustes profitant de la liberté d'étaler leurs longues branches épineuses. La certitude de savoir son jumeau près de lui, même s'il ne pouvait le distinguer à travers les épais fourrés baignés par un faible éclat de lune le rassurait étrangement, luttant contre la boule d'angoisse qui grossissait lentement quelque part dans son estomac.
- S'il te plait, Tom, rentrons maintenant. On va seulement réussir à se perdre, tu ne sais même pas où on va...
Sa voix s'interrompit lorsqu'il percuta un corps immobile, étouffée par le contact moelleux d'un vêtement, et il dut faire appel à tout son self control pour ne pas laisser échapper le cri suraigu qui venait de mourir dans sa gorge. Il tâtonna discrètement les courbes du corps qu'il avait percuté, et souffla de soulagement en reconnaissant la carrure de son frère, ses muscles finement dessinés courant sous ses doigts. Qui d'autre cela aurait-il pu être, de toute façon ?
- Dieu merci, marmonna-t-il, s'accrochant presque désespérément à Tom.
Il était hors de question que son jumeau reprenne sa marche effrénée en le laissant de nouveau seul derrière, gémissant d'angoisse et claquant des dents. D'un geste rageur, il lui asséna un violent coup de coude dans les côtes, grognant sa colère contenue, qui redoubla d'autant plus alors que Tom n'émettait pas la moindre réaction ou un quelconque signe de protestation. Son épais manteau doublé avait amorti le coup, décida Bill.
- Bien sûr que je sais où on va, assura Tom d'une voix forte.
Un grognement moqueur sortit de la gorge de Bill, et il leva les yeux au ciel, scrutant avec attention les alentours, ses yeux se plissant sous l'effort. Il se concentra pour tenter de trouver un quelconque indice qui lui permettrait d'assurer de manière définitive qu'ils n'étaient pas perdu, mais il ne reconnaissait rien, excepté un brouillard obscur qui les entourait d'une cape brumeuse, parsemée de quelques tâches d'ombres aux contours incertains. Malgré ce que Tom revendiquait, Bill doutait fortement de son sens de l'orientation. Preuve en étaient les nombreuses heures durant lesquelles il l'avait cherché, longeant les longs et interminables couloirs des diverses émissions, cérémonies ou plateaux télés qu'ils avaient fréquenté depuis le début de leur carrière, avant de tomber sur la silhouette penaude d'un Tom errant désespérément à la recherche de la loge qui leur était assignée. Bill étouffa un petit rire amusé à ce souvenir, claquant des dents à la sensation de plus en plus présente du froid engourdissant ses membres.
Ils allaient se perdre dans cette forêt déserte et peuplée d'étranges animaux et insectes effrayants, et y mourir congelés, et leurs cadavres seraient retrouvés au printemps par un chasseur stupide et bedonnant, au milieu d'un tas de feuilles mortes, il en était maintenant certain. Bill refusait la possibilité d'une telle mort. Il était inconcevable qu'il finisse gelé par le froid et la goutte au nez. Cependant, il garda cette pensée pour lui.
- Il suffit de suivre le sentier, reprit Tom et Bill crut déceler dans sa voix une légère pointe d'hésitation qui lui donna envie de le frapper, une nouvelle fois.
- Stupide Tom, marmonna-t-il entre ses dents, alors que son frère venait de glisser sa main dans la sienne pour le guider à travers l'épaisse obscurité.
Une petite voix dans sa tête lui soufflait qu'il était tout aussi stupide d'avoir accepté (plus ou moins volontairement, certes) de le suivre dans ce périple fou. Il s'en voulait de n'avoir tout simplement pas insisté davantage lorsque Tom avait cédé à une pulsion subite, et totalement incompréhensible, de son point de vue. Ils sortaient tout juste de l'aéroport et du centre de Berlin, quand Tom avait décidé d'un coup de volant rapide et spontané d'emprunter la route menant à Loitsche, s'éloignant un peu plus à chaque seconde d'Hambourg, leur destination initiale. Outré, Bill avait passé les quelques heures du trajet séparant la capitale de leur village natal à assurer véhément que non, leur cabane d'enfance construite l'année de leur sept ans n'existait certainement plus, et qu'il était stupide de vouloir y retourner. Tom était resté muet face à ses supplications, les yeux fermement fixés sur l'autoroute recouverte d'une plaque glacée, et tenant le volant avec assurance. Bill avait capitulé, retenant difficilement un cri d'horreur lorsqu'ils avaient dépassé le panneau indiquant 'Madgeburg' au moment où la nuit tombait, se glissant sournoisement entre les rues éclairées de la ville. Bon Dieu, mais quelle mouche avait piquée Tom ? Bill supposait que la vie à Los Angeles avait provoquée chez son frère une envie non avouée d'immenses espaces verts, et il soupira d'agacement à cette pensée.
Le silence autour d'eux était toujours aussi profond, légèrement inquiétant, et Bill resserra instinctivement les doigts de Tom entre les siens. Il le suivait docilement, râlant occasionnellement aux sensations désagréables de l'herbe humide sous ses pieds emmitouflés dans une paire de bottes hors de prix (qui serait probablement bonne à jeter, songea-t-il avec amertume). Les feuilles mortes effleuraient son visage et jouaient avec les quelques mèches blondes qui s'échappaient de son bonnet, le vent glacé sifflant à ses oreilles. Un vif élancement douloureux envahit soudainement sa joue, juste sous sa paupière droite, et il laissa échapper un petit couinement de douleur et de surprise. Rapidement, il porta ses mains à son visage, grimaçant au contact collant d'une goutte de sang perlant au coin de son œil, chassant la stupide pensée qui traversa son esprit, lui assurant qu'une branche aux doigts agiles et osseux s'était animée et l'avait délibérément attaqué.
- p*tain, Tom, je te jure que si je suis blessé et que cette connerie laisse une cicatrice sur mon visage, je t'étripe !
Bill renifla, réajustant son bonnet d'un geste rageur et songeant à la délicieuse sensation du bois vert crépitant dans la cheminée, et maudit à nouveau son frère. La simple pensée qu'ils auraient pu être à cet instant même entourés de leur famille et de leurs amis, au chaud dans leur grande maison d'Hambourg faisait bouillir le sang dans ses veines. Les fêtes de Noël étaient sensées être un des meilleurs moments de l'année, alors que diable foutaient-ils perdus et à moitié gelés dans la forêt longeant leur maison d'enfance ?
Tom continuait d'avancer, ne lui prêtant pas la moindre attention, et Bill décida qu'il ne lui pardonnerait jamais cet affront... Du moins si 'jamais' se limitait au prochain lever du soleil, grogna-t-il dans sa barbe. Perdu dans pensées grognon, il remarqua à peine que le sentier sous ses pieds s'élargissait de plus en plus, que les arbustes les entourant se faisaient de plus en plus rares, et bientôt, il releva la tête, débouchant sur une large clairière qu'il reconnut aussitôt. Ils avaient quitté les épais fourrés et les hauts arbres centenaires qui les privaient de la pâle lumière de la lune, et un faible halo blanchâtre illuminait la plaine herbue recouverte de rosée humide qui s'étalait sous leurs yeux ébahis.
Bill balaya du regard l'endroit bien connu, spectateur muet et complaisant de leurs jeux d'enfants, inconscient du sourire nostalgique qui relevait la commissure de ses lèvres. Il se sentait juste comme si toute sa colère accumulée s'était envolée dès qu'il avait posé le pied sur l'herbe tendre et hirsute tapissant le sol, comme si elle s'était glissée hors de son corps pour se disperser dans la pénombre de la nuit. Une chaleur réconfortante et apaisante se diffusait dans ses membres endoloris, et une boule d'excitation gonfla soudainement, quelque part dans son ventre, lorsque ses yeux tombèrent sur la vieille charpente d'une cabane de bois à l'abandon, témoin solitaire et silencieux des années passées.
***
Le clair de lune donnait au lieu un côté fantomatique, presque irréel et Bill se surprit à penser qu'il devait être en train de rêver. Chaque élément figé du décor autour de lui sonnait à ses yeux comme une charmante illusion, une douceur chimérique et trompeuse. Quelques touffes d'herbe apparaissaient ici et là, tels des ilots solitaires au milieu d'une mer calme, au flot régulier, et il les observait pensivement, depuis la cabane, perchée à deux ou trois mètres au dessus du sol. Les vieilles planches de bois avaient craqué sous ses pieds, mais pas de cette manière agressive et angoissante. Le craquement sec du bois avait semblé presque réconfortant, sonnant familier à ses oreilles. Bill avait l'étrange impression que le son avait réveillé en lui des souvenirs insoupçonnés, perdus quelque part au fin fond de sa mémoire. Les années qui le séparaient de cette époque n'étaient pas si nombreuses, pourtant, il se sentait comme si un immense fossé l'en séparait, comme si le poids du succès et le tourbillon qu'il avait provoqué dans sa vie avait ouvert une brèche avec sa vie d'enfant, de plus en plus profonde et dont il s'éloignait un peu plus chaque jour.
Soupirant, il ferma les yeux, et derrière ses paupières closes, la vision de deux garçons blonds courant et riant de manière complice s'imposa, comme une image aux traits familiers, aux coins cornés et aux couleurs jaunies par le temps. Un faible sourire étira ses lèvres, et il leva les yeux vers la lune qui se dessinait sur le ciel noir comme de l'encre, immense disque brillant d'une pâleur crémeuse et entourée d'étoiles scintillantes. Sans savoir pourquoi, Unendlichkeit résonna dans son esprit, son refrain tournant dans sa tête telle une mélodie aux notes délicates et envoutantes, et il fredonna faiblement les paroles d'une voix douce qui se perdit dans les ténèbres.
***
- Bon Dieu, Tom, mais qu'est-ce que tu fous ?
Il n'avait pas pu contrôler l'intonation rieuse qui perçait dans sa voix, et à vrai dire, il n'avait même pas cherché à le faire. Bill secoua la tête rapidement, laissant à son esprit le temps d'assimiler la folle vision qui se présentait sous ses yeux, la silhouette floue de son frère se dessinant sous un faible rayon de lumière laiteuse. Il ignorait depuis combien de temps il était resté seul à observer la multitude scintillante d'étoiles décorant le ciel, mais il n'avait à aucun moment remarqué son absence.
Visiblement, et à en juger par les quelques cartons que Tom tenait difficilement en équilibre entre ses bras, il avait eu le temps de retourner à la voiture et de revenir. Perdu dans sa contemplation silencieuse, Bill ne l'avait pas remarqué. Ricanant, il lança un regard sceptique à Tom en contrebas, qui venait de lever les yeux vers lui, un sourire démesurément idiot étirant ses lèvres.
- Viens par ici !, demanda Tom, lui adressant un signe maladroit de sa main libre, manquant de faire chuter la pile chancelante qui lui obstruait la vue.
Bill entendit Tom étouffer un grognement entre les mailles duveteuses de la grosse écharpe de laine qui entourait son cou, et secoua la tête. Il commençait à voir où son frère voulait en venir, et même s'il ne l'aurait jamais avoué, une petite voix lui soufflait que le projet farfelu de Tom avait finalement fini par le séduire, comme en témoignait l'imperceptible nuée de papillons qui venait de se loger au creux de son estomac.
- Allez, descends !, répéta Tom, une pointe d'excitation perceptible dans la voix.
Elle résonnait agréablement dans la clairière, lui donnant une intonation rauque et assurée, et l'écho se répercuta dans le cœur de Bill à l'infini, comme un cri perdu au milieu d'un dédale de couloirs sans fin.
Quand il croisa son regard suffisant, alors qu'il descendait prudemment les quelques planches clouées dans le bois épais, Bill sut que Tom venait de comprendre qu'il avait deviné. Et à en juger par l'étincelle de malice prétentieuse qui brillait dans ses prunelles, Tom avait aussi découvert qu'il n'aurait aucune difficulté à le traîner dans son idée stupide.
- Tu te souviens de ce sapin qu'on a planté avec Gordon quand on avait huit ans ? - Tu veux dire que Gordon a planté pendant le regardait faire ? Ouais, bien sûr. Il est toujours là ?, demanda Bill, même si l'éclat luisant dans les pupilles de son frère lui avait déjà donné la réponse. - Pourquoi aurait-il disparu ? La cabane est toujours là.
Tom haussa nonchalamment les épaules, désignant d'un petit signe du menton la silhouette floue et endormie de leur vieille cabane de bois, dissimulée derrière les hauts fourrés qui l'envahissaient. Bill l'avait débarrassé de quelques cartons qu'il avait soigneusement empilé, et le sourire résigné qu'il lui avait adressé après avoir jeté un coup d’œil à son contenu lui avait réchauffé le cœur d'une manière inexplicable. D'une manière que seul Bill était capable de créer.
- Et pourtant, tu n'y croyais pas. On est ici ce soir parce que tu voulais savoir si des fans l'avaient trouvé... - C'est juste cool de savoir qu'il y a certaines choses qui restent comme elles doivent rester, murmura Tom, d'une voix presque imperceptible.
Un petit sourire résolu étira les lèvres de Bill, et il se rapprocha de Tom, liant à nouveau leurs mains libres. Ils contournèrent la cabane, s'avançant au milieu des arbres, slalomant entre les bosquets touffus et bruissons broussailleux qui les entouraient. Quelques mètres en contrebas de la clairière, le sapin se dressait fièrement, étalant ses branches fournies d'aiguilles épineuses et surplombant les alentours de sa splendeur hautaine, presque royale. Ils échangèrent un regard amusé, franchissant d'un pas rapide les quelques mètres qui les séparaient de l'arbre, courant presque d'impatience.
Bill resta longtemps à fixer silencieusement le sapin, observant avec minutie chacune de ses branches, respirant profondément l'odeur fraiche de résine qu'il dégageait, cherchant à imprimer chaque molécule olfactive dans un coin de son cerveau. Il ferma les yeux, et parla d'une voix faible, chuchotant presque, comme pour ne pas troubler le repos paisible de la nature qui les entourait.
- Je le voyais pas comme ça. Dans mes souvenirs, il était plus petit. - Il a grandi. Comme nous, souffla Tom d'une voix amusée. Ou pas, d'ailleurs, reprit-il, agitant joyeusement un petit ange argenté qu'il venait de déballer sous le nez de Bill.
Ses longues ailes déployées chatouillaient son visage de manière joueuse, et Bill éclata d'un franc franc et vibrant d'émotion. Rapidement, ils commencèrent a déballer les cartons, et Bill ne put empêcher un immense sourire de naître sur ses lèvres, s'émerveillant de chaque nouvel objet féerique sur lequel ses longs doigts fins se refermaient. En sortant de l'aéroport, Tom avait insisté pour faire un rapide passage dans un bazar quelconque, prétextant que les décorations familiales avaient besoin de quelques nouveautés, et Bill secoua la tête à son souvenir, envoyant à son frère un sourire complice et satisfait. Plongeant à nouveau au cœur des cartons, Bill en retira un immense fil qui le fit froncer les sourcils d'étonnement. De petites loupiotes parsemaient toute sa longueur, tels des bourgeons en fleur décorant lourdement les branches des arbres au printemps. Il ricana faiblement quand il comprit, secouant la tête pour cacher l'excitation enfantine qui lui tiraillait les entrailles depuis qu'ils avaient commencé à couvrir les longues branches du sapin de décorations aux reflets brillant dans la pénombre.
- Les guirlandes électriques ? Tom, c'est stupide, tu veux qu'on les branche où ? Il fait noir, on voit même pas ce qu'on fait !
Son frère lui répondit par un faible ricanement, et le son que produisirent leurs deux rires étrangement semblables résonna dans le silence paisible de la clairière. Lentement, les branches et les épines du sapin se garnissaient, chargées de boules recouvertes de flocons artificiels et d'anges dorés. Lorsque la dernière décoration fut posée, Bill se recula de quelques pas, une excitation stupide et incontrôlable lui chatouillant les entrailles. Il avait l'impression d'avoir fait un immense bond dans le passé, et il pouvait presque ressentir de nouveau la chaleur apaisante et réconfortant du feu crépitant paresseusement dans la cheminée, comme il l'avait ressenti pendant son enfance, tous les 25 Décembre.
Dans sa tête, deux petits corps excités sautillaient autour du sapin, leurs yeux impatients scrutant avec attention les cadeaux emballés qui s'étalaient sur le sol jonché d'un fin tapis d'aiguilles. Il pouvait presque entendre leurs cris de joie, ou percevoir le bruissement familier du papier cadeau déchiré par des doigts habiles d'enfants. La vision fana rapidement, chassé par la triste réalité d'une nuit noire et froide, à peine éclairée par quelques rayons de lune.
- Tom, j'avais raison, on voit rien !, couina Bill, sa voix s'étranglant sous l'effet de l'immense boule de déception qui s'était logée dans sa gorge.
Les yeux de Tom s'ancrèrent dans les siens, animés d'une étrange lueur de détermination assurée, et il s'approcha de lui, glissant sa main dans la sienne, chuchotant quelques mots à son oreille :
- Ferme les yeux, et fais preuve d'un peu d'imagination, je suis sûr qu'en faisant un effort, tu le verras scintiller.
Bill lui adressa un sourire sceptique, plongeant dans le regard de Tom, ses yeux noirs et profonds comme la nuit brillant d'un éclat de malice et de défi mélangées. Souriant, Bill se tourna une dernière fois vers l'arbre majestueux, déployant ses branches chargées tel un monarque impressionnant se présentant à sa cour, orné de riches étoffes et de magnifiques parures aux couleurs chatoyantes.
Sans même s'en rendre compte, il ferma les yeux, ses paupières se fermant sur la vision d'un sapin éteint, mais étrangement vivant, comme animé par leur innocence d'enfant retrouvée. Doucement, presque hésitantes, les premières orbes de lumière dansèrent derrière ses yeux clos, s'allumant au fur et à mesure et illuminant ses pensées d'un camaïeu de couleurs enflammées, leurs éclats chatoyant diffusant une douce chaleur dans tout son corps. Et, alors que le ciel laissait s'échapper ses premiers flocons de neige poudreuse, qui venaient mourir sur ses joues rougies par le froid, Bill entendit vaguement au loin la voix suave de Tom fredonner des paroles qui firent battre son cœur de bonheur :
« Die Wärme trägt uns bis in die Unendlichkeit, Alles treibt an uns vorbei. Im Mondlicht sind nur noch wir zwei. Die Unendlichkeit ist nicht mehr weit. Die Unendlichkeit ist jetzt nicht mehr weit... »
Par : JDeutsch - Citation :
- Tout commença un jeudi de décembre, le premier jeudi, c'est en ce jour que tous les ans depuis qu'ils avaient emménagé ensemble, qu'Andréa et Georg faisaient leur sapin de noël. Chaque année ce dernier changeait de couleur, il y a deux ans, la couleur orange était à l'honneur ou même le jaune de l'année passée, mais cette fois, l'arbre allait être tout de rouge recouvert.
On avait dit que des boules rouges, qu'est-ce que tu te ramènes avec ton alien bleu? Répliqua Andréa. Mais ? Mais ? J'aime l'originalité tu le sais, se défendit Georg, et puis tu sais oh combien les membres du groupe me manquent depuis que les jumeaux sont partis à Los Angeles nous ne savons d'eux seulement ce qui sort de la presse people, pas un e-mail, pas une lettre, pas un moindre SMS.. Alors cette année, laisse moi mettre au sommet de mon sapin, mon alien bleu qui me rappelle tant de bons souvenirs.. Sans qu'elle n'eut le temps de dire ne serait-ce qu'un simple « oui », Georg avait déjà ramener la chaise du salon près du sapin de plus de 1m80 qu'Andréa avait trouvé lors d'une brocante. Il y a longtemps qu'elle en voulait un aussi grand, à chaque fois que Georg et elle partaient voir sa sœur en France, à Paris, elle s'extasiait, aux périodes des fêtes, devant le gigantesque sapin de noël des galeries Lafayette. Cette fois c'était belle et bien un grand et vrai conifère qui se tenait là, immobile, au beau milieu du salon de son appartement hambourgeois. Voilà ! S'exclama Georg heureux de l'exploit qu'il venait de faire. C'est vrai que c'est original.. Ça jure un peu avec le rouge mais bon.. On fera avec ! Maugréât-elle. Bon et bien je vais aller faire les courses pour le repas de ce soir, tu restes ici ? Euh.. Oui, j'ai besoin de réfléchir, cet alien m'a fait ressasser de bon souvenirs et j'ai besoins de calmer ma nostalgie. Très bien, à toute à l'heure ! Il resta là, assis sur l'accoudoir du canapé, les yeux dans le vide, repensant à sa vie de rock star. Il voyait défiler devant ces yeux les début, la rencontre qui changeât toute sa vie, un soir à Magdeburg, avec Gustav, et ces deux inconnus avec qui il deviendra copain comme cochon et qui au final ne se verrons plus.. Il repensa à toutes ces émotions, la joie de gagner des awards, la tristesse et le manque quand l'on pense à sa famille lors d'une tournée, le stresse avant de monter sur scène, toutes ces émotions qui l'ont façonné et fait ce qu'il est. Il resta là, pendant trois heures, lorsque Andréa rentra, ils mangèrent, ce soir c'était pizza et ils allèrent se coucher. Deux semaines passèrent à une vitesse folle. « C'est fou ce que le temps passe vite, pensa Georg, il serait peut-être temps de faire les cadeaux ». Andréa était partie, son patron l'avait contacté pour une voyage d'affaire, une conférence au Moyen-Orient, elle rentrait dans trois jours, c'est pourquoi il fallait qu'il y aille maintenant. Plus vite ce sera fait, plus vite je serais débarrassé de cette corvée.. Oui, c'était bel et bien une corvée pour ce pauvre Georg de trouvé des cadeaux qui plaisent, tout d'abord pour ses parents qui n'aimait pas le chocolat et dont la mère était allergique à toutes sortes de fleurs, à Andréa qui elle lui offrait toujours ce qu'il aimait, elle le connaissait tellement bien, mais lui était incapable de savoir ce qui plairait un minimum à sa copine. « Tant pis, on fera au feeling ». Il ferma l'appartement, après avoir préalablement pris sa douche, mis son jean troué du dimanche et un vieux T-shirt. Dans la cage d'escalier il croisa Mme Horia, une fanatique des chats, elle en a tellement qu'elle ne sait jamais précisément combien elle en possède, et je ne vous raconte même pas quand elle doit les sortir, elle avait expliquer à Andréa que lorsqu'un chat sort elle fait une croix à coter de son prénom pour savoir qui est dehors et qui ne l'est pas, une folle. Georg fis semblant de ne pas l'avoir vu, de peur de devoir supporter la vieille parler de tous les potins de l'immeuble et de ses incontestables chats. Arrivé au garage il sortit les clés de sa voiture, une audi A2, monta à l'intérieur et pris la route du centre commerciale. Il se gara et entra dans le magasin. L'odeur de noël ne pouvais pas se rater, à l'entrée, l’infatigable père noël et la longue queue de gamins qui veulent se faire prendre en photo, les gens qui courent partout à la recherche du moindre cadeau qui leur manqueraient, cette odeur de vin chaud et de marrons grillés dans la galerie marchande. Georg se dirigeat tout d'abord vers le rayon parfumerie, pour Andréa se sera Ange ou Démon de Givenchy, ensuite, pour maman, une parure de lit. Pour son père, Georg se dirigea vers le rayon « alcool » et plus précisément « vin » car « Rien ne vaut une bonne bouteille pour fêter l'année passée ensemble dans la bonne entente et la bonne humeur » pensa-t-il. Lorsqu'il se reculait devant le rayon, pour mieux voir les bouteilles, il bouscula quelqu'un. Oh mais c'est Georg ! L’interpellé se retourna. Non mais qu'est ce que tu fais là ? Et bien, je suis à la recherche de cadeaux de noël et toi Gustav ? Répondit Georg Pareil ! C'est vraiment un casse tête ce genre de fête, noël, anniversaire, mariage, … Je ne sais jamais quoi acheter... Et ils parlèrent pendant une bonne demi-heure de tout et de rien. Cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés. Depuis que les Kaulitz étaient partis à Los Angeles après une violente dispute entre Bill et Georg ainsi qu'entre Tom et Gustav à cause de quelques futilités qui traînaient depuis un moment. Il n'avait pas changé, « toujours aussi petit » pensa Georg, plus les années passaient plus les cheveux de Gustav blondissaient, c'est fou comme les gens changent en quelques années.. Ces deux là ne se voyaient plus à cause de leurs copines respectives ne pouvant se supporter. Andréa ne supportaient pas la copine de Gustav, elle faisait des fixettes sur des petits détails métonymique de sa personnalité. Mais tu habites toujours Hambourg ? Demanda le brun. Oui, oui. Je devais déménager avec Camille, ma copine, à Francfort pour être plus près de mes parents et de ma sœur mais ça a cassé entre nous donc elle est partie là-bas donc j'ai décider de rester ici, j'ai un petit appartement sur la Rentzelstrasse. Ah Ok ! Je suis désolé pour ta copine, moi je suis toujours avec Andréa, et toujours le même appartement sur la Kurt-Schumacher Allee. On pourrait se voir, boire un café, au nom du bon vieux temps ? Pourquoi pas ! Sinon, tu fais quoi pour noël du coup ? Je sais pas, je reste chez moi. Et bien plus maintenant, je t'invite, le 24 décembre au soir tu viens mangé à la maison, seul ou accompagné, comme tu le sens. Oh mais c'est super gentil, j'accepte alors. Mais je ne voudrait pas être de trop, ça ne me dérange pas de le fêter tout seul.. Si ! Je t'invite ! S'exclama Georg. Sur ces mots, les deux hommes se dirent au revoir. Quelques jours plus tard, Georg appela Gustav et ils se retrouvèrent à boire un café en terrasse au World Coffee, 1 Alstertor près de la place Ida-Ehre-Platz. Gustav confirma sa venu au dîner du 24 décembre organisé par son ami et fut pressé d'y être. Georg rentra chez lui, l'annonça à Andréa et la soirée se passa bien. Le jour J arriva, il était 7h, le réveil de Georg venait de sonné, il se leva, alluma la télé sur la chaîne des informations, mangea son petit déjeuner devant, ce qu'il ne pouvait faire quand Andréa était là puisqu'elle avait horreur de ça, mais ce matin elle n'était pas présente, elle travaillait, alors tant pis pour ses principes. Ils se mis à la préparation de son repas, le fois gras en entrée, une dinde puis des mini moelleux au chocolat. A midi, Andréa rentra, Georg venait de fourré la dinde, elle l'aida à préparer le reste du repas. Ils finirent à 19h, Gustav arrivait à 19h30, il avait pile poile le temps de prendre une douche et de se faire beau. La douche prise, il enfila son smoking qu'il mettait généralement aux enterrements, aux mariages et aux entretiens d'embauches, il se parfuma de son nouveau parfum, Miami Play Boy. On sonna à la porte, c'était Gustav. Il le fit entrer et ils s'attablèrent autour de la table basse du salon, sur le canapé, l'apéro était servis. Gustav raconta qu'il avait eu des nouvelles de Bill et que les jumeaux étaient à Bremmen ce soir, qu'ils passeraient peut être. Georg esquissa un sourire à l'idée de les revoir. La soirée se déroula plutôt bien, dans la bon humeur et l'ivresse la plus totale, Andréa était partie rejoindre quelques amies en ville lorsque les deux G buvaient et trinquaient encore aux bons souvenirs. Soudain, Georg voulu montrer à Gustav l'alien qu'il avait accrocher en haut du sapin, il monta sur la chaise, il n'avait pas d'équilibre à cause de l'alcool et tomba, sa tête cogna la table basse, le sang coulait sur la moquette blanche. Gustav, effrayé, horrifier sauta sur son portable et appela le samu . Il appela ensuite Bill qui lui répondit tout de suite qu'ils arrivaient au plus vite. Le samu arriva 5mins plus tard, Georg était inconscient mais n'allait pas mourir, la tête n'avait pas frappé à un endroit très sensible. Les ambulanciers emmenèrent Georg à l'hôpital, Gustav les suivit. Dans la nuit, seule Andréa accourra après l'appel de Gustav. Le lendemain, Georg allait mieux, il put sortir, c'est là que la police l'interpella avec Gustav. Bonjour messieurs, commissaire Heidelstein, vous connaissez Bill et Tom Kaulitz ? Oui très bien même, pourquoi cela ? Demanda Gustav. Très bien, veuillez nous suivre, nous les avons trouvés ce matin, un accident de voiture ils ont foncé dans un sapin, la voiture a explosée, je suis navré.
FIN J'ai essayé de rendre la mise en forme de chacune comme vous me l'aviez envoyée, j'ai fait du mieux que j'ai pu, mea culpa si c'est pas parfait
Dernière édition par Absinthe le Ven 30 Déc 2011 - 18:31, édité 2 fois | |
| | | Nétoiile
Messages : 21563 Points : 26000 Date d'inscription : 10/04/2010
Âge : 30 Localisation : Nice
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:30 | |
| Qui a écrit quoi ? | |
| | | Absinthe Miss Suprême TH-Live.com 2011
Messages : 8208 Points : 9752 Date d'inscription : 29/10/2010
Âge : 30 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:31 | |
| J'ai pas précisé, surprise (Ouais, bon, ça se voit je trouve ) | |
| | | JDeutsch
Messages : 5781 Points : 7106 Date d'inscription : 22/08/2011
Âge : 29 Localisation : Nantes ou Hamburg, tout dépend :)
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:50 | |
|
Dernière édition par JDeutsch le Dim 18 Déc 2011 - 22:51, édité 1 fois | |
| | | axia
Messages : 12119 Points : 20585 Date d'inscription : 11/02/2010
Âge : 43 Localisation : en haut à droite; près de leur pays ou bien à Perversland
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:51 | |
| | |
| | | Absinthe Miss Suprême TH-Live.com 2011
Messages : 8208 Points : 9752 Date d'inscription : 29/10/2010
Âge : 30 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:52 | |
| Er, je sais pas comment on répare ça :/ Annoncez vos votes ds le topics, j'm'arrangerai pour compter | |
| | | axia
Messages : 12119 Points : 20585 Date d'inscription : 11/02/2010
Âge : 43 Localisation : en haut à droite; près de leur pays ou bien à Perversland
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:53 | |
| c trop long je donna ma réponse demain | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:55 | |
| Y'a pas assez de temps jpense. Pousse jusqu'à demain 21h les votes Sam |
| | | Absinthe Miss Suprême TH-Live.com 2011
Messages : 8208 Points : 9752 Date d'inscription : 29/10/2010
Âge : 30 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:56 | |
| Je peux pas éditer le sondage >< Mais okay, je mets jusqu'à 21h ds le premier post. | |
| | | JDeutsch
Messages : 5781 Points : 7106 Date d'inscription : 22/08/2011
Âge : 29 Localisation : Nantes ou Hamburg, tout dépend :)
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:58 | |
| Au pire supprime et recommence.. | |
| | | Absinthe Miss Suprême TH-Live.com 2011
Messages : 8208 Points : 9752 Date d'inscription : 29/10/2010
Âge : 30 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:58 | |
| Arg, nan, ça va me niquer toute ma mise en forme, je préfère compter les votes dans le topic limite. >< | |
| | | Marmowt' Miss TH-Live.com 2010
Messages : 6081 Points : 8766 Date d'inscription : 17/03/2010
Âge : 31 Localisation : A côté de Marie, assise et écoutant la parole
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 22:59 | |
| Non non, il suffit de ré ouvrir le sondage, dans l'édition du premier message Je sais pas si tu peux le faire Sam par contre, moi en tant qu'anim je peux par contre ! (edit: ah mais je suis con, bien sur que tu peux vu que tu peux editer tes messages #captainobviouuus)
Dernière édition par Marmowt' le Dim 18 Déc 2011 - 23:00, édité 1 fois | |
| | | Absinthe Miss Suprême TH-Live.com 2011
Messages : 8208 Points : 9752 Date d'inscription : 29/10/2010
Âge : 30 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 23:00 | |
| Ah ben si tu peux ça m'arrangerait beaucoup yep, j'ai pas cette option (être modo des fics c'est nul, j'peux rien faiiiire ) | |
| | | JDeutsch
Messages : 5781 Points : 7106 Date d'inscription : 22/08/2011
Âge : 29 Localisation : Nantes ou Hamburg, tout dépend :)
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 23:03 | |
| En étant modo presse j'ai pu réparer ma bétise | |
| | | Absinthe Miss Suprême TH-Live.com 2011
Messages : 8208 Points : 9752 Date d'inscription : 29/10/2010
Âge : 30 Localisation : Paris
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 23:04 | |
| Merci Ju! | |
| | | JDeutsch
Messages : 5781 Points : 7106 Date d'inscription : 22/08/2011
Âge : 29 Localisation : Nantes ou Hamburg, tout dépend :)
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 23:05 | |
| | |
| | | Marmowt' Miss TH-Live.com 2010
Messages : 6081 Points : 8766 Date d'inscription : 17/03/2010
Âge : 31 Localisation : A côté de Marie, assise et écoutant la parole
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 23:06 | |
| Ah, tu m'as devancé Ju xD ! En tout cas bravo pour ce que vous avez fait les filles ! (fiouu, ca me rappelle la bataille que j'avais mené pour mon OS de l'année derniere ca me donne envie d'aller la relire d'ailleurs ) Et je voulais souligner la référence que j'ai adoré dans l'OS 3 "La douche prise, il enfila son smoking qu'il mettait généralement aux enterrements, aux mariages et aux entretiens d'embauches" :rire | |
| | | JDeutsch
Messages : 5781 Points : 7106 Date d'inscription : 22/08/2011
Âge : 29 Localisation : Nantes ou Hamburg, tout dépend :)
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Dim 18 Déc 2011 - 23:38 | |
| Moi aussi j'ai trop rit x) | |
| | | Kumiku
Messages : 2021 Points : 2448 Date d'inscription : 09/09/2011
Localisation : Sous le lit de Bill
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Lun 19 Déc 2011 - 8:00 | |
| j'ai adoré vos OS les filles !!! mais j'ai voté pour le 3ème !! | |
| | | _Karo'_ Miss TH-Live.com 2008 & 2009
Messages : 16734 Points : 18627 Date d'inscription : 08/05/2008
Âge : 29 Localisation : Neverland
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Lun 19 Déc 2011 - 8:26 | |
| Oh mais c'est horrible de choisir ! Vous avez toutes écrit de très bon OS ! Félicitations à toutes ! Mais, allez je vote pour le 2 ! | |
| | | axia
Messages : 12119 Points : 20585 Date d'inscription : 11/02/2010
Âge : 43 Localisation : en haut à droite; près de leur pays ou bien à Perversland
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Lun 19 Déc 2011 - 10:41 | |
| mais ils sont glauques vos OS (on reconnait effectivement les auteurs ) | |
| | | Fur_Immer_Alien
Messages : 7404 Points : 9092 Date d'inscription : 23/12/2008
Âge : 30 Localisation : Au pays des ... cauchemars ?!
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Lun 19 Déc 2011 - 15:56 | |
| C'est duuuur >< Vote fait mais je suis pas sure que ce soit le bon | |
| | | JDeutsch
Messages : 5781 Points : 7106 Date d'inscription : 22/08/2011
Âge : 29 Localisation : Nantes ou Hamburg, tout dépend :)
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Lun 19 Déc 2011 - 16:03 | |
| Tu peux annuler et revoter si t'es pas sure x) | |
| | | Fur_Immer_Alien
Messages : 7404 Points : 9092 Date d'inscription : 23/12/2008
Âge : 30 Localisation : Au pays des ... cauchemars ?!
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Lun 19 Déc 2011 - 16:56 | |
| Si je m'écoutais je voterais pour deux ! C'est vraiment dur, y'en a deux que j'ai vraiment adoré | |
| | | JDeutsch
Messages : 5781 Points : 7106 Date d'inscription : 22/08/2011
Âge : 29 Localisation : Nantes ou Hamburg, tout dépend :)
| Sujet: Re: [Jeu à points] Battle d'OS : ON VOTE! Lun 19 Déc 2011 - 17:14 | |
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