[Jeu] Battle d'os : postez!

Arh alors euh j'avais un peu beaucoup zappé ^^"

Donc bref, vu que l'autre topic s'étale un peu sur pas mal de pages, postez ici vos OS \o/

Résultat annoncé à 23h 30. ^^

TES OÙ LEAAAAAAAAAA ?

MDRRR, oh mince, vous me tuez !
Nan mais sérieux, c'est pitoyable, je vais être la seule à poster quelque chose ! J'en ris tellement je me trouve ridicule, !

Bref, euh, donc voilà, enjoy !
Juste, c'est principalement centré sur les jumeaux hein xD Non c'est n'est PAS du twincest ( oh p*tain, Léa qui fait pas du twincest ? Elle est malade, elle a de la fièvre, appelez l'hopitaaaaaal ! ) Oui, non, donc c'est pas du twincest, juste une OS sur nos deux jumeaux préférées
En espérant que se soit pas trop nul, que il n'y ait pas trop de fautes, et que... et que c'est tout, muhaha...

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Fake is the best

23 décembre 2010

« Non mais je te jure ! J'ai cherché par-tout, et je l'ai pas trouvée ! C'est désespérant, déprimant, David ! Aide-moi, je t'en supplie, qu'est-ce que je dois faire ?... » soupira Tom en s'accoudant sur la table.

« Mais tu es sûr d'avoir bien cherché ? » fit son interlocuteur en posant une tasse de thé devant son invité, tout en s'asseyant également face à lui pour mieux l'entendre se lamenter. Maintenant que les jumeaux avaient, eux aussi, déménagés à Los Angeles au mois d'octobre, il était assez fréquent qu'ils viennent rendre visite à David, aussi bien pour parler boulot que de leur problèmes quotidiens, un peu comme à ce moment. Ce jour là il était seul chez lui, donc entièrement disponible pour écouter un Tom au bord de la dépression qui d'ailleurs continua :

« Par-tout je te dis ! Mais elles sont parties comme des petits pains, et impossible de mettre la main dessus... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui offrir alors, si je peux pas lui offrir ça ? »

David acquiesça, montrant tout la compassion qu'il avait pour son petit protégé. En effet, quoi de plus déprimant de savoir qu'on ne pourrait pas offrir à une personne qui nous est chère le cadeau qu'elle désire le plus pour Noël ? Cependant, il hésita un moment, avant d'oser demander timidement :

« Mais... c'est quoi 'ça' en fait ? »

Tom se redressa lentement, signe de son abattement certain, et empoigna la tasse de thé posée devant lui avant d'en boire une gorgée. Puis il la reposa et éclaira son producteur sur ce qui le tourmentait depuis des semaines déjà.


Le mois de décembre venait tout juste de commencer. La neige ne s'était pas encore montrée, mais Tom avait eu le temps de constater ô combien Noël était une fête que les américains préparaient bien à l'avance. Des lumières brillaient partout dans la nuit, sur les maisons, les lampadaires et les arbres, rendant la ville des anges semblable à une constellation. Tous les magasins avaient changé leur vitrines pour l'occasion, les habitants faisaient leur courses de Noël, des enfants venaient sonner chez vous pour vous fredonner des petites comptines de Noël, des sapins venaient trouver place dans les salons et étaient revêtus de guirlandes, de boules de Noël et de la fameuse étoile qui scintillait sur son sommet. Bref, Noël arrivait à grand pas, et Tom aimait ça. Cette période, bien que rendue commerciale avec le temps, avait toujours été synonyme de partage pour lui. On passait le réveillon avec la famille, on mangeait copieusement, on offrait les cadeaux qu'on avait choisi avec soin et on en recevait. On passait tout simplement un bon moment. Sauf que cette année, Tom était tourmenté. En effet, il avait toujours su quoi offrir à son frère pour lui faire plaisir, mais cette année, il avait du mal à trouver le cadeau parfait, et son frère ne l'aidait pas dans sa tâche. Car non, Tom ne venait pas se planter devant son frère en lui balançant « Tu veux quoi pour Noël ? ». Non, il ne faisait jamais ça, sinon le cadeau perdait tout son sens. Il fallait que se soit quelque chose auquel son frère ne s'attendrait pas. Voilà pourquoi il était toujours aux aguets, pendu aux lèvres de Bill, en espérant qu'un jour, il s'exclame sans vraiment s'en rendre compte un « Oh, j'adore ça, c'est super joli, je voudrais trop l'avoir ! » ou un « J'ai toujours rêvé avoir ça dans ma vie... ». Sauf que Bill ne lui avait pas encore fait ce petit plaisir, donc Tom attendait, encore et toujours, mais commençait à perdre espoir.
Ce jour là était une journée banale. Leur planning était vide, comme pratiquement l'ensemble de leur mois de décembre d'ailleurs. La production voulait leur accorder un peu de vacances pour bien préparez les fêtes, et se reposer aussi surtout. Alors les jumeaux étaient restés chez eux. Ils étaient tous les deux assis sur le canapé au milieu de leur salon. Un silence pesant régnait, brisé par moments par les quelques accords ou arpèges que Tom faisait sur sa guitare à la recherche d'une mélodie, ou le froissement des pages du magazine de mode que Bill tenait, lorsqu'il tournait les pages. Et c'est ce moment là que choisit Bill pour enfin s'exclamer, prenant son frère par surprise :

« Ouaaaaaah, la bague ! T'as vu ça, Tom ? Je voudrais trop l'avoir ! »

Tilt.
Tom s'empressa de poser sa guitare pour venir se rapprocher un peu plus près de son frère, et voir mieux l'objet de toutes ses convoitises. Il fut à moitié surpris de voir trôner au milieu de la page du magazine une immense bague en argent avec une tête de mort. Tom déglutit. Ce n'était pas du tout le genre de bien qu'il aimait, mais c'était parfaitement le style de Bill, alors bon... Les yeux de Tom vinrent alors lentement se poser sur le prix indiqué à côté de la bague, et là, il s'étouffa carrément en voyant le prix.

« 1 500 $ ?! Pour une simple bague ? Bordel, mais qui achèterais ça ? T'as vraiment des goûts de luxe... »

« Ça, c'est pas nouveau ! » rigola Bill.

Tom ria jaune. En effet, plus le temps passait, et plus Bill coûtait cher. Et comme si la publicité voulait l'achever un peu plus, réduisant les chances que Tom avait d'offrir cette bague à son frère pour Noël, il vit que cette bague était vendue en série limitée. Seulement 1000 exemplaires étaient en vente. Il su à ce moment qu'il allait tout donner pour obtenir cette bague. Pour Bill.

[ Fin du flashback ]

« Et j'ai tout donné justement, mais c'est bon, j'abandonne ! J'ai contacté tous les fournisseurs, et il n'y a plus aucune bague en vente, plus aucune ! Il y a 1000 Bill sur cette Terre qui ont été plus rapide que moi apparemment... »

Tom se prit alors la tête entre les mains, marmonnant des paroles que David n'entendait pas mais il aurait mis sa main à couper que Tom se lamentait encore et encore. Il sourit. Bien sûr, ça l'attristait de voir Tom comme ça, mais d'un autre côté, ça lui réchauffait le cœur de voir à quel point Tom se démenait juste pour faire plaisir à son frère. Ils avaient eu toujours une relation fraternelle unique que beaucoup de personnes pourraient envier. David en faisait partie. Ce dernier eut alors une idée qui lui entra dans la tête, comme une claque prise en pleine figure.

« Attend, Tom ! J'ai peut être la solution à ton problème ! J'ai vu l'autre jour au centre commercial un espèce de... de kit, je crois bien, pour fabriquer soi même des bagues en argent. J'ai pas regardé de plus près, tu m'excuseras, mais ça pourrait être sympa si tu lui la fabriques toi-même... Et ça le serait encore plus si tu la réussis... Non ? »

Au fur et à mesure que David parlait, les yeux de Tom s'illuminaient comme si son vis-à-vis était le messie en personne. Il s'exclama en lui empoignant les mains :

« Oh, David ! Tu es mon sauveur ! »


Tom gara rapidement sa voiture dans le garage de la maison, aux côtés de la voiture de Bill. Avant de sortir de son véhicule, il pris le sac contenant le fameux kit dont David lui avait parlé quelques heures plus tôt et qu'il s'était empressé d'aller acheter sur le chemin du retour. En effet, le kit contenait 30g de pâte d'argent avec en plus un moule à bague. C'était parfait pour ce que souhaitait faire Tom. Il sortit donc, et marcha en sifflotant vers la porte d'entrée de la maison, content de savoir qu'il allait pouvoir offrir à Bill le cadeau dont il rêvait, plus ou moins. La nuit était déjà tombée depuis quelques heures, et les lumières dans le jardin éclairaient le chemin que devait emprunter Tom. Il entra sa clé dans la serrure, et à peine avait-il ouvert la porte que ses chiens vinrent l'accueillir comme il se devaient. Il en caressa un au passage mais fut surpris en relevant la tête de voir au milieu du salon son frère ainsi que Lucas qui lui tenait fermement le poignet, en train de le regarder fixement. Tom n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit que Lucas lâcha rapidement Bill qui se tint automatique le poignet comme pour soulager la douleur provoquée par une pression trop forte. Alors qu'il passa aux côtés de Tom pour s'éclipser le plus rapidement possible, Tom lui empoigna le bras fermement en lui crachant :

« Qu'est-ce que tu lui as fait ? »

Mais Lucas se dégagea brusquement de son étreinte et partit. Tom le scruta s'en aller et refermer la porte avec un regard noir . Il ne l'avait jamais vraiment apprécié de toutes façons. Lucas faisait partie de l'entourage de David et habitait également la banlieue de Los Angeles. Il était un cousin éloigné, un petit neuveu, ou un truc dans le genre sûrement. Tom ne savait pas, et à vrai dire ça l'importait peu. Tout ce qu'il savait, c'était que son frère sortait avec lui depuis qu'ils avaient emménagés, et que lui ne pouvait pas le voir en peinture. Pas parce qu'il n'acceptait pas quiconque sortait avec son frère, non. Mais il n'avait jamais vraiment eu confiance en ce type, il était beaucoup trop... imposant face à Bill, et il lui arrivait d'avoir des mouvements brusques sans le vouloir. Tom avait simplement peur que ce Lucas ne blesse Bill, que se soit physiquement ou psychologiquement. Il voulait juste que son frère soit heureux, et il était convaincu que ce n'était pas avec ce type qu'il allait le devenir. Mais pourtant, son double lui répétait toujours qu'il tenait à lui quand même et que tout leurs moments de tensions parfois extrême n'étaient rien. Et il finissait toujours par un « T'inquiètes pas, Tom, je contrôle la situation. » mais Tom trouvait toujours que ça sonnait faux.

Tom fit un volte-face pour reposer son regard sur son double. L'affolement pris possession de son corps lorsque qu'il vit son frère, toujours en train de se tenir le poignet, avec les larmes aux yeux. Il courut prendre son frère dans ses bras et lui caressa doucement les cheveux.

« Bill ? Bill, qu'est-ce qu'il se passe ? Dis-moi tout, s'il te plaît... »

Il sentait Bill qui pleurait silencieusement contre son torse sans rien dire. Il aurait juste voulu qu'il se confie un tout petit peu à lui, mais ce n'était pas dans les habitudes de Bill quand il s'agissait de peines de cœur. Et ça déchirait Tom de l'intérieur de voir son frère pleurer contre lui sans savoir pourquoi. Et ce dernier eut un pincement au cœur en entendant son jumeau lui dire entre deux sanglots, pour ne pas perdre ses bonnes vielles habitudes :

« T'inquiètes pas pour moi, Tom, je contrôle, j'te dis... Je contrôle. »

Il semblait pourtant à Tom que Bill avait perdu le contrôle sur ce coup là. Mais il ne voulut pas brusquer son frère, l'obliger à lui dire ce qu'il avait sur le cœur. Il était tellement vulnérable à ce moment. Il conseilla à Bill d'aller se coucher. Rien de tel qu'un sommeil réparateur pour apaiser les tourments.


24 dédembre 2010, le lendemain.

Tom sortit rapidement de la maison, criant à un Bill qui devait être dans la cuisine en train de prendre son petit déjeuner qu'il allait être de retour dans quelques heures seulement et qui allait devoir s'occuper de la décoration de la maison tout seul. Ils n'avaient pas reparlé de ce qu'il s'était passé la veille avec Lucas. Tom considérait que Bill lui en parlerait quand il le souhaiterait... Il entra alors dans la voiture de David qui l'attendait depuis plusieurs minutes déjà face à leur maison. C'était le 24 décembre, la veille de Noël, le jour tant attendu. Tom allait, avec David, chercher Simone et Gordon à l'aéroport de Los Angeles, pour passer le réveillon en famille le soir même, dans la maison des jumeaux. C'était la première fois qu'ils venaient à Los Angeles depuis que Bill et Tom y avaient emménagé, l'occasion donc de leur faire découvrir la ville. À peine David avait-il fait démarrer la voiture, que Tom brandit de sa poche un petit sachet en satin, et s'exclama tout fier de lui après en avoir sortit un petit objet argenté :

« Regarde, regarde ! J'ai passé une nuit blanche cette nuit pour la faire ! J'ai réessayé plein de fois et j'ai finalement réussi ! T'en penses quoi ? Halala, je suis fier de moi, je me suis vraiment surpassé ! Si tu savais le nombre d'échecs que j'ai du essuyer avant d'arriver à un tel résultat ! »

Tom s'extasiait devant la bague qu'il avait confectionné durant la nuit, la brandissant devant lui en l'admirant sous toutes ces coutures. David la regarda furtivement du coin de l'œil pour ne pas quitter la route des yeux, mais n'osa rien répondre sur le coup. Il n'avait pas vu à quoi ressemblait la véritable bague que désirait Bill, mais en voyant la copie de Tom, il se demanda sérieusement à quoi pouvait bien ressembler l'originale car ce qu'avait fait Tom ne ressemblait à rien, à part à une tête de mort qui semblait s'être fait piétinée par un troupeau de bisons enragés. David remarqua également les énormes cernes sous les yeux de Tom qui était toujours en admiration devant son œuvre, si on pouvait l'appeler ainsi, et compris que Tom avait tellement passé de temps dessus, qu'au final, il n'avait plus du tout les yeux en face des trous pour se rendre compte de la mocheté du cadeau qu'il allait offrir à son frère. David avala difficilement sa salive.

« Ta bague est... réussie, Tom. »

Dire qu'elle était belle était si dur pour lui qu'il s'y résigna.




La neige s'était mise à tomber dans la journée, ajoutant une touche féerique à cette veille de Noël. Simone et Gordon avaient atterri aux alentours de 9 heures du matin à l'aéroport et Tom et David étaient là pour les accueillir. Les retrouvailles furent chaleureuses. Bien que Tom avait régulièrement sa mère au téléphone, ça le rendait vraiment heureux de pouvoir la serrer dans ses bras. Sur le chemin du retour, David avait fait un détour par le centre ville de Los Angeles pour que les géniteurs des jumeaux puissent découvrir la ville dans laquelle tous deux vivaient depuis quelques mois. La neige donnait à la ville un paysage de carte postale. Lorsqu'ils arrivèrent à destination vers 13 heures, Bill sauta dans les bras de Simone et de Gordon à son tour. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils découvrirent, avec Tom et David, l'intérieur de la maison que Bill avait pris soin de décorer tout la matinée. Un énorme sapin brillant de mille feux prenait place dans le salon, et des décorations de Noël habitaient les murs ainsi que les meubles. David aida Tom et Gordon à ranger les valises contenant le nécessaire pour une semaine, et laissa les Kaulitz-Trümper seuls, en famille, pour les fêtes. Lui aussi avait à faire pour préparer le réveillon de Noël chez lui.
Toute l'après-midi avait été utilisée pour préparer le repas du soir. Simone, excellente cuisinière, dirigeait tout, tandis que les trois hommes essayaient tant bien que mal de suivre à la lettre les recettes de cuisines. Au bout de plusieurs heure, le repas fut achevé, et il fut l'heure de passer à table. Arès avoir également décoré cette dernière, le festin commença dans la joie et la bonne humeur, comme toujours pendant le repas de Noël. Bill ne pouvait pas s'empêcher comme à son habitude de s'accaparer la parole en parlant de leur nouvelle vie, à lui et à Tom, dans la ville des anges. Minuit fut bien vite arrivé, et tous s'embrassèrent en se souhaitant un joyeux Noël. Tom en profita pour envoyer un petit message à quelques uns de ces amis proches, ainsi qu'à Georg et à Gustav qui passaient le réveillon outre-atlantique, pour leur souhaiter une joyeux Noël, et quelques réponses toutes aussi enjouées lui parvinrent.
Puis le moment des cadeaux arriva. Chacun offrit ses cadeaux, et chacun reçu ceux qui lui étaient destinés. Simone commença à déballer les siens. Elle eut les larmes aux yeux en voyant la magnifique parure en or que ses deux fils lui avaient offert, et le voyage au Philippines que lui offrait son mari, pour elle et pour lui.
La sonnerie retentit alors dans la maison, provoquant un effet de surprise chez chacune des personnes présentes.

« Je vais ouvrir. Continuer à déballer vos cadeaux, j'arrive ! » dit-elle avant de se diriger vers la porte.

« Bon, j'ouvre mes cadeaux en deuxième alors ! Tom, je veux ton cadeaux en premier ! Il est où ? Il est où ? Il est où ?? » ajouta le brun en tapant dans ses mains, trépignant d'impatience.

Tom ria en voyant son frère qui ne tenait plus du tout en place, et sortit de sa poche le petit sachet en satin, où le nom de son frère était écrit. Rien qu'en prenant le petit sachet dans ses mains, Bill eut des étoiles dans les yeux. Tom lui offrait toujours la chose qui lui faisait le plus plaisir. Il ne savait pas comment il faisait, mais il y arrivait brillamment. C'est à ce moment là que Simone réapparu.

« Bill ? Il y a ce charmant jeune homme qui veut te parler... »

Tout le corps entier de Bill se figea, et le visage de Tom s'assombrit lorsqu'ils virent que le charmant jeune homme en question n'était autre que Lucas. Tom se mit directement face à lui, sentant le danger approcher, du moins, se rapprocher de son frère qu'il se devait de protéger.

« Tu peux nous expliquer les raisons de ta venue, dis ? » commença sévèrement Tom. « Noël, c'est une fête qu'on passe en famille si mes souvenirs sont bons, et n'ayant pas encore passé la bague au doigt de Bill, je suis en droit de dire que tu n'en fais pas partie, et donc que par conséquent, tu n'as rien à faire ici. »

Simone hoqueta, surprise par les propos de Tom. Elle comprit automatiquement que l'homme qui venait de s'immiscer dans la soirée devait être le copain de Bill. Elle se tourna vivement vers son mari qui, lui, hocha la tête pour lui faire comprendre qu'il avait lui aussi compris la situation. Cependant, ce que tous deux ne comprenaient pas était cette ambiance pesante qui s'était installée tout à coup. Une aura tendue, électrique avait pris place dans la pièce, résignant les deux adultes à se taire, et rester spectateurs de la suite des évènements.

« Ce n'est pas toi que je suis venu voir, Tom, mais Bill, je crois que tu t'en doutes. Donc s'il veut me voir partir, lui, alors je partirais. »

Tom se retourna alors pour faire face à son frère, attendant que ce dernier dise à Lucas de partir le plus vite possible, mais Bill était complètement figé, pris de court par son arrivée, et dans l'incapacité de réagir, du moins rationnellement, car Lucas se rapprochait pas à pas de lui, mais lui ne disait rien. Alors que de simples centimètres commençaient à les séparer, Bill ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais son vis-à-vis prit les devants :

« Avant que tu ne dises quoi que ce soit, Bill... » fit Lucas en souriant, tout en prenant la main de Bill dans la sienne. « Je voudrais juste, que tu ouvres ton cadeau de Noël, d'accord ? »

Il lâcha alors la main de Bill, dans laquelle il avait déposé un petit sachet. Bill fit la navette entre Lucas et ce que contenait sa main, avant de décider à ouvrir le petit sachet, après avoir pris une forte inspiration. Il laissa alors tomber dans la paume de sa main le contenu du sachet.
La bague tant convoitée apparue. La vraie. L'originale.
Toute l'audience fit les gros yeux et ouvrit grand la bouche, surpris par le cadeau que Bill venait de recevoir.
Simone et Gordon, sûrement à cause du prix pharaonique qu'elle avait dû couter vu à quoi elle ressemblait.
Bill qui devait sûrement ne pas en revenir d'avoir enfin la bague dont il rêvait en sa possession, et offerte par l'homme qu'il aimait.
Et Tom, qui n'en revenait pas de voir que Lucas avait réussi à en trouver une et non lui, et qui venait de se rendre compte qu'à côté ça, son cadeau à lui n'avait plus aucun valeur et était ridicule, quoi qu'on en dise.
Lucas sourit, fier de voir l'effet provoqué par son présent, et brisa le silence :

« Je suis content de voir que mon cadeau plaise, mais surtout, qu'il te plaise, Bill. Tu vois, Tom, finalement je ne suis peut être pas si loin de lui passer la bague au doigt. »

Cette phrase eut le même effet qu'un électrochoc pour Tom qui sortit de ses songes brusquement, et juste à temps, car Bill venait de reprendre en main son cadeau à lui, sûrement pour l'ouvrir devant Lucas pour lui prouver que le cadeau de son frère sera mieux que le sien probablement. Mais Tom arracha violemment le sachet des mains de son double avant de sortir en trombe de la maison.

« Tom ! » hurla Bill ne comprenant pas la réaction de son frère et espérant le voir retrousser chemin, mais il ne se retourna pas.

Tom courrait, il courrait jusqu'à en perdre haleine. La neige qui continuait de tomber lui fouettait le visage, et ses pieds s'enfonçaient mollement dans l'épaisse couche de neige qui tapissait le bitume. Il ne savait pas où il allait, où ses jambes allaient le mener, mais il voulait juste s'éloigner le plus possible de son frère, pour ne pas qu'il voit à quel point il était misérable, et incapable de lui offrir un cadeau digne de ce nom. Pourquoi prendre la copie quand on peut avoir l'originale ? Tom courrait, pour fuir cette honte et la gêne qu'il ressentait vis-à-vis de tout ça, mais c'était trop tard, les faits étaient là. Il s'arrêta alors et pris appui sur ses jambes pour reprendre son souffle. Sa respiration se calma et son cœur reprit un battement régulier au bout de quelques minutes. Il se redressa et regarda autour de lui, mais ne reconnut pas la rue dans laquelle il se trouvait. C'était une simple rue avec des maisons de chaque côté de la route, avec en plus le chantier d'un maison en construction à l'arrêt. La neige recouvrait tout. À travers les diverses fenêtres, Tom apercevait des familles joyeuses finissant leur repas de Noël, ou des enfants émerveillés ouvrant leur cadeaux. N'importe qui aurait sourit en voyant ça, mais Tom n'avait plus du tout envie de sourire. Il décida de sortir sa bague de son petit sachet, comme s'il voulait encore plus se faire du mal. Il la sortit, et s'approcha d'un lampadaire pour mieux la voir.

Il poussa un cri d'effroi quand il vit ce qu'il avait fait. C'était hideux, sans forme, et c'était une ridicule copie de la bague coûteuse que voulait Bill. Comment David avait-il pu oser lui dire que sa bague était « réussie » ? Et comment avait-il pu faire quelque chose d'aussi laid ? Tom mis tout sur le compte de la fatigue, et se tapa intérieurement. Avec un cadeau aussi moche, il était encore plus misérable qu'il ne l'eut cru. C'était un cauchemars, Tom ne pouvait pas lui offrir ça. Il se mit alors à rire nerveusement au milieu de la rue, tellement il se trouvait pitoyable, mais plus il riait, et plus de la rage naissait au fond de lui. La rage d'avoir été doublé par Lucas. La rage d'avoir failli à son devoir de rendre heureux son frère avec son cadeau. La rage d'en avoir été réduit à fuir la dure réalité. Et la tristesse de savoir que son frère était aller tanner son copain pour qui la lui achète. Pris d'un élan de colère, de ras-le-bol, Tom balança à vive allure sa bague vers le chantier de la maison en criant sa rage. Il perçut au loin le tintement de la bague entrant en collision avec le sol.

« TOM ! »

Tom sentit son sang se glacer. Il pourrait reconnaître cette voix entre mille. Il entendit des bruits de pas qui se rapprochaient de plus en plus de lui, et en regardant vers sa droite, il pouvait très bien apercevoir son frère courir en sa direction. Tom passa rapidement ses deux mains sur son visage, pour effacer les traces de quelques larmes invisibles, et mettre sur son visage le masque de celui qui va bien, qui est fort, et qui ne pleure pas. Bill arriva enfin, essoufflé, à la hauteur de Tom.

« Tom, bon sang, mais qu'est-ce qui t'as pris de partir comme ça, tout à coup ? Ça fait bien une demie heure que je te cherche, tout le monde se fait un sang d'encre à la maison ! »

Tom sourit intérieurement. Lucas devait bien se réjouir de son départ.

« Ah ? Pardon, j'avais juste envie de prendre l'air. » répondit-il.

Silence pesant. Tom savait que sa réponse était d'un ridicule sans nom. Et Bill trouvait que ce n'était pas du tout le lieu ni le moment pour plaisanter.

« … Et ton cadeau, il est-où ? »

« Je l'ai perdu. » répondit machinalement Tom en fuyant le regard de son double. « Bref, oublions tout ça, et rentrons maintenant, ok ? »

Les paroles de Tom ne firent qu'agacer Bill de plus en plus. Il se rapprocha de son frère et lui fit en essayant de garder son calme difficilement :

« 'Bref' ? N'essaye pas de changer de conversation, Tom ! Où est-ce que tu l'as mis, ce cadeau, hein ? »

Tom ne répondit pas. Il se retenait intérieurement pour ne pas craquer face à son jumeau.

« Euh, tu dois répondre, là. Il est où ? Dis-le, allez ! » s'énerva Bill.

Aucune réponse. Tom, n'éclate pas en sanglots, non, ne pleure pas...

« Où tu l'as foutu, bordel ?!! »

Bam.
Tom tremblait face à la violence des propos de son frère. Le choc avait été si fort qu'aucune larmes n'osaient plus se montrer. Il murmura difficilement, tout en pointant le chantier du doigt juste à côté d'eux :

« Juste là... Dans le chantier... Vers là-bas je crois... »

Quand Bill tourna la tête et vit le chantier enfoui sous la neige plongé dans une profonde obscurité, il se demanda sérieusement qu'est-ce que son frère avait dans la tête pour l'avoir balancé sans scrupules. Si c'était pour le balancer comme ça, c'était pas la peine de vouloir lui offrir un cadeau ! Bill s'engagea sans plus attendre dans le chantier en question, vers l'endroit que lui avait indiqué son frère pour retrouver son cadeau.

« Bill ! N'y vas pas ! Il fait beaucoup trop sombre, ça ne servira à rien ! » s'exclama Tom, mais Bill fit la sourde oreille.

Ce dernier commença à balayer la neige présente sur le sol et les quelques outils présents sur le chantier. Il n'avait pas de gants, et la neige glaciale lui faisait mal aux doigts mais il s'en fichait. Il continuait de chercher avec détermination le petit sachet de Tom.

« Je t'en prie, arrête... ! Bill ! » supplia Tom en voyant son frère se démener dans la neige.

Mais Bill n'en faisait qu'à sa tête et ignorait les dires de son jumeau, qui stressait de plus en plus voyant Bill se rapprocher dangereusement de l'endroit où il lui semblait avoir lancé son cadeau. Son Noël avait déjà était gâché par l'arrivé de Lucas, il ne voulait pas qu'il devienne encore pire par le fait que son frère trouve son présent. Il priait le ciel qu'il ne tombe pas dessus, mais sentait que sa demande n'allait pas être entendue, car Bill cherchait avec ténacité, sans se retourner. Tom tremblait sous la peur, mais également à cause du froid, et cria alors à son frère tellement fort et au bord des larmes que tout les voisins avaient du se demander quel était ce cri perçant dans la nuit :

« De toutes façons tu n'en a pas besoin, de mon cadeau ! Ton Lucas t'en a donné un bien mieux !! »

Tom tourna alors les talons, énervé par l'attitude entêtée de son frère, pour essayer de retrouver seul le chemin jusqu'à chez lui, mais Bill s'était enfin retourné vers son frère, bien décidé à réagir à ses propos, quelque peu blessants.

« Non, Tom, tu n'y est pas-du-tout ! Je n'en ai rien à faire du cadeau que Lucas m'a offert, il ne signifie strictement rien pour moi, et tu devrais le savoir !! Tu sais, hier, lorsque tu es rentré et que tu nous a vu, Lucas et moi, je venais de lui dire que je voulais qu'on fasse une pause, car plus rien n'allait entre nous, mais il était pas de cet avis, lui, et n'en voulais pas cette pause ! Alors on s'est disputé, et à un moment il m'a demandé quel était mon cadeau rêvé pour Noël, car il voulait me l'offrir, pour que je revienne vers lui, alors je lui ai balancé que je rêvais d'avoir cette bague, car j'étais persuadé que jamais il n'aurait pu me l'offrir !! Je pensais pas du tout qu'il réussirait à la trouver, je savais très bien qu'il n'y en avait plus aucune en vente ! Mais malheureusement, il a réussi, et c'est pour ça que j'étais abasourdi en la voyant, mais je m'en fiche ! Je reviendrais pas vers lui cette fois, donc Tom, crois-moi si je te dis que je me contrefous de son cadeau ! Quoiqu'il en soit, je trouverais ton cadeau ! » avait débité Bill avant de se retourner de nouveau pour continuer sa rude tâche au milieu du chantier.

C'était donc pour ça... Tom y voyait beaucoup plus clair maintenant. Pendant quelque secondes, il jubilait intérieurement de savoir que Bill n'était plus avec ce Lucas qu'il n'avait jamais vraiment apprécié, mais il n'eut pas le temps de se réjouir car quoi que Bill puisse dire, son cadeau restait ridicule fasse à celui de Lucas. Alors il pria de nouveau le ciel. Pitié, faites qu'il ne le trouve pas, faites qu'il ne le trouve pas, faites qu'il ne le trou-

« AH ! Je l'ai trouvé ! » cria victorieusement Bill en brandissant le petit sachet couvert de neige que Tom aurait voulu ne plus jamais revoir de sa vie.

Tom pesta contre le ciel qui ne lui avait été d'aucune aide. Il enfonça plus profondément ses mains dans ses poches, et baissa honteusement la tête. Il aurait voulu disparaître tant il avait honte. Bill vint rejoindre son frère en sortant du chantier, un sourire ornant ses lèvres tellement il était fier d'avoir trouvé son cadeau. Tom sentit son cœur s'affoler dans sa poitrine. Bill vint se positionner juste en face de lui sans rien dire, et commença à tirer sur la ficelle pour ouvrir le sachet. Tom s'empressa de se justifier avant même que son frère ne voit son horreur.

« Écoute, Bill, euh, sache que ce... truc, j'étais pas dans mon état normal quand je l'ai fait, et... comment dire, ça justifie un peu... beaucoup le fait que ça ne ressemble à ri- »

« Ce... C'est toi qui l'a fait ? »

Tom releva d'un coup la tête et sentit son cœur s'arrêter instantanément dans sa poitrine quand il vit sa bague entre les doigts de Bill, et ce dernier en train de la regarder sous tous les points de vue. Une boule se forma dans sa gorge, et il détourna le regard, ne répondant pas. Il ne pouvait pas regarder son frère, non, il ne supporterais pas de le voir se réjouir faussement pour avoir reçu cette chose en guise de cadeau de Noël.

« Mais... c'est une copie de la bague que je t'avais montrée !... Tom, tu l'avais jetée parce que... Lucas m'avait apporté la vraie, c'est ça ? »

Tom ne répondit pas, il fuyait toujours le regard de Bill qui pourtant cherchait à le regarder dans les yeux. Tom préféra regarder la neige tomber, mais il jura contre elle. Il aurait tellement préféré qu'il pleuve. Car oui, la pluie aurait pu masquer les larmes qui commençaient à couler sur ses joues.

« Tom, regarde-moi... C'est toi qui l'a fait, c'est ça ? » continua Bill.

Tom renifla en essuyant d'un revers de mains ses joues. Il se sentait pitoyable et sentait son cœur se compresser dans sa poitrine tant il détestait la situation dans laquelle il était. Mais sa tristesse fut remplacée par de l'énervement quand il vit son frère tenir sa bague entre ses mains comme un bien précieux et l'admirer du regard, un sourire ému sur les lèvres.

« Arrêtes, Bill. » siffla-t-il.

« Hein ? »

« Arrête de sourire, et de faire semblant d'être heureux d'avoir cette... ce truc. Je préfèrerais que tu me balances en pleine figure qu'elle est hideuse et ne ressemble à rien, que c'est la bague la plus moche que tu n'ais jamais vu, plutôt que tu ne fasse semblant d'être content. S'il te plaît. »

Bill regarda tour à tour Tom et sa bague, et soupira. Il comprenait le mal-être de son frère, et ne voulait pas l'enfoncer encore plus. Il empoigna le bras de son frère et ils commencèrent à prendre le chemin du retour vers leur maison, pour retrouver leur famille. Tom ne disait rien, et trouvait un intêret tout particulier à la neige sur le sol, tandis que Bill commença à parler :

« La bague que m'a offert Lucas est vraiment magnifique, c'est vrai. J'arrive pas à y croire que je l'ai, bien que je la mettrais jamais, par principe. Tu sais, après que tu sois parti tout à l'heure, j'ai quand même demandé à Lucas comment il avait fait pour l'avoir avant de lui demander de partir de chez nous et de ne jamais revenir. Il m'a dit qu'il avait réussi à entrer en contact avec une des personnes vivant non loin d'ici qui avait acheté cette bague, et qui lui avait racheté à un prix d'or... Il n'aurait pas pu faire autrement, de toutes façons. »

Tom ne répondit rien, mais il s'en voulait de ne pas avoir pensé à cette solution plus tôt, plutôt de fabriquer une bague à son frère. Ils continuaient de marcher à travers les rues vides de gens, éclairés par les lumières des lampadaires et des maisons décorées pour les fêtes. Bill continua son monologue. Il n'attendait pas de réponse particulière de son frère, de toutes façons.

« Tom. Ta bague est... horrible. Non, c'est vrai, je me demande comment quelqu'un d'aussi perfectionniste que toi a pu pondre une telle chose, c'est rare que je croise un truc aussi moche dans ma vie. On dirait une tête de mort qui s'est faite... tabassée par des gros loubards un beau soir au détour d'une ruelle. Elle ressemble strictement à rien, c'est une horreur... »

Tom sourit à l'entente de ces mots, mais au fond, ça lui faisait mal. La franchise de son frère le blessait, et la vérité lui faisait mal.

« Mais... »

Tom hoqueta sous la surprise. Il y avait un « mais » ? Comment pouvait-il y avoir un « mais » ? Cette bague est affreuse, point, tiret, à la ligne ! Rien à dire de plus.

« Je la préfère de loin à celle que Lucas m'a offert. »

« Arrête de mentir, Bill. » souffla Tom, déçu par le mensonge de son frère qui refaisait surface.

« Non, Tom, je ne mens pas. Quand je la vois, je sais que tu as su ce qu'il fallait m'offrir pour me faire plaisir cette année. Certes, tu l'as faite à la main, mais tu avais visée juste, en plein dans le mille. Cette bague, j'en ai rêvé... Quand je la vois, Tom, je sens que tu t'es démené pour trouver l'originale, car tu ne l'a pas trouvée justement. Quand je la vois, je sais que tu as cherché un autre moyen pour m'offrir cette bague, car tu voulais à tout prix me faire plaisir. Quand je la vois, je comprend que tu as passé toute une nuit dessus car la fatigue t'a joué des tours et tes yeux t'ont menti, te laissant penser que ta bague était réussie. Et je vais peut-être paraître vieux jeu en disant ça mais... C'est l'intention qui compte. Et là, c'est toutes ces petites intentions et ces attentions mises les une après les autres pour me faire plaisir qui font que... Je préfère de loin ta bague à celle de Lucas qui a pris la facilité. Ce que tu as fait pour moi me touche, et c'est plutôt moi qui devrait me sentir misérable lorsque tu vas ouvrir mon cadeau à moi tout à l'heure. J'aurais tellement aimé me démener comme toi, mais je ne l'ai pas fait. Quoi que tu fasses Tom, je sais pas comment tu fais, mais j'aime et j'aimerais toujours tes cadeaux. Alors oui, Tom, quoi que tu dises, quoi que tu puisses penser, j'aime ton cadeau. J'aime ton cadeau plus que tout, alors s'il te plaît, ne doute pas de ma sincérité. »

Vous connaissez, ce sentiment que l'on ressent lorsque l'on voit que ce qu'on croyait être une erreur est une belle réussite, lorsqu'un cauchemars se transforme tout doucement en un beau rêve, lorsque qu'on est abattu et que quelqu'un vient nous taper amicalement sur l'épaule en nous rassurant et en nous disant qu'on a pas du tout fauté ? Tom ressentait exactement ce sentiment à ce moment. C'était de l'incrédulité mélangée à de la surprise, et de la joie. Oui, la joie surpassait tout alors un sourire rayonnant pris place sur les lèvres de Tom, et il se mit à rire. Tout le stress accumulé, la pression ressentie disparaissait au fur et à mesure que Tom riait de sa situation. Il avait stressé pour rien, et avait brillamment réussi sa mission finalement. Son jumeau était heureux et c'était tout ce qu'il comptait. En y repensant à deux fois, il trouvait que ce n'était pas un si mauvais Noël que ça qu'il passait là. Peut-être un des meilleurs, même. Il passa son bras derrière Bill et l'attrapa par le cou en riant toujours. Bientôt, le rire de Bill vint se mêler au sien, et leur deux rires cristallins venaient résonner dans la rue, rebondissant sur les murs, alors qu'eux avançaient en direction de leur maison pour retrouver Simone et Gordon qui les attendaient pour finir la soirée.

« Merci, Bill... Merci. Et joyeux Noël... » fit Tom en embrassant gentiment les cheveux de son double qui essayaient en vain d'empêcher son frère de détruire ces longues minutes passées dans la salle de bains à se coiffer le matin.

« Joyeux Noël, Tom... Et merci encore pour ta bague, mais bon, tu m'en voudras pas si je te dis que jamais elle ne viendra orner mes doigts, hein ? » plaisanta Bill.

« Haha, non, c'est pas grave, je t'encourage même à ne pas la mettre.. Je me sentirais coupable si tes doigts pourrissaient à cause de cette immondice ! »


The End.



ahem, voilà ...
Verdict xD ?

MAIS c'est long ! O_O
Donne moi quelques minutes et je lis tout ça

'En espérant que ce ne soie pas trop nul' ?

...

Viens là que je te frappe.
Il est extra ton OS.

C'est trop biien 8D

Sa existe vraiment les kit pour fabriquer les bagues en argent o_O?

C'est trop mignon

Euh, j'en sais absolument rien Coralie, ca m'était venue naturellement mais c'est vrai qu'en y repensant... peut etre que ça existe pas au final o_O ?
Je sais pas, mais bon, on s'en fout, c'est une fiction donc tout est permiis \o/ !! Et mercii beaucoup !

Sam >> Ah, tu trouves ? Oh, ca me fait vraiment plaisir ce que tu dis la Je m'étais vraiment demener pour alors je suis vraiment contente que ça te plaise !

Diana >> Mercii je suis vraiment en train de me mettre dans tous mes etats là, je pensais pas que vous aimeriez autant
Ca fait trop plaisir, merci les filles !

Mais arrête, elle est trop bien ! :O Bon, un peu longue, mais j'ai aimé. J'imaginais trop les scènes, et la complicité des jumeaux est trop mignonne. Enfin bref, tu te sous-estimes, oeil de lynx !

Bon, il est 23h30 tout pile, il est temps d'annoncer le nom du gagnant!

Ne mentez pas, je SAIS que vous trépignez! Je le sais!
-regarde sa liste-
-réfléchit-
-fait son choix-
-change d'avis-
-rechange d'avis-

Et la gagnante estttttt... Léa! Bravo à toi! C'était très serré!



Bref, donc tout ça pour dire + 10 Léa

Bravo Léaaaaa !

Franchement Léa ! Bravo . J'ai beaucoup aimé la lire .
Quand je te lis, je me dis que moi à côté ça aurait été du caca . Et je me demande qui aurait gagné parce que j'avais une toute autre idée ^^
Tu mérite tes 10 points . Encore bravo

Mercii Laura !
Oui, j'avoue, elle est un peu longue j'avoue, héhé...
Et j'ai jamais vraiment eu confiance en moi pour ce genre de truc, je vous jure que j'ai l'impression d'avoir écrit un truc... un truc quoi.
Mais merci, merci, je suis en train de sauter de joie dans mon salon tellement je suis heureuse

Sara >> Juste par curiosité, c'était quoi l'histoire principale de ton OS alors ? Je veux savoiiir !!
Et merci

_______

OH MON DIIIIIIEU j'ai gagnée ? Ouaah, merci merci Sam Ais-je le droit d'être crédible si je dis que je m'y attendais pas du tout xD ? Nan serieux, je m'y attendais pas du tout MERCII !!

... Si y avait pas qu'un seul OS, t'aurais pu être crédible. xD

Léa > Je te fais un résumé

En fait, Tom se demande pourquoi on doit s'offrir des cadeaux qu'aux anniversaires, aux fêtes ou encore à Noël et du coup avec Georg il décide d'une journée dans l'année où ils peuvent s'offrir des cadeaux mais il faut que ça soit un cadeau très personnel, où chacun quand il le voit pense à cette journée et là tout commence. Personnes ne sais quoi offrir à chacun surtout qu'il y a trois cadeaux à offrir et au fil on voit à quoi ils pensent et tout mais sans nous dire les cadeaux et à la fin, ils sont tous réunis pour s'offrir ces fameux cadeaux et THE END.

J'étais contente de moi parce que j'avais bien commencé et après ben tu connais l'histoire, j'ai tout oublié malheureusement et j'ai abandonné :/

Sara > J'ai un peu survolé parce que je dois dégager rapidos mais je n'aurai que deux mots à dire : TOI ÉCRIRE.

excellente cet OS Léa, tu mérites tes 10 points

C'est A-DO-RA-BLE!!!
En plus, t'as un style de rédaction vachement agréable à lire. je te tire mon chapeau, je suis bleufée!

Lol Sam' ^^.
Bon je verrai ce que je peux faire

Maëlle et axia Heureuse de voir que ca vous plait ! C'est sincère !
Et Maelle, ca me fait plaisir ce que tu dis, car quand je me relis, je trouve toujours que c'est illisible, que mes phrases sont parfois trooooop longues et que ca en devient lourd ^^' Donc tu me rassures !

Sara >> Toi écrire Nan serieux, c'était une bonne idée !! Tu aurais trop du écriiiiire ! Au pire tu l'écrira une prochaine fois et tu posteras ici ? Ouiii, Sara, suis mon conseil ...

Lol Léa ^^.
Je verrai, peut-être dans la semaine

Oh, Léa, j'ai adoré aussi !
L'idée est bonne & originale, & c'est bien écrit, c'est tout mignon, j'aime beauuucoup ! Bravo !

Mercii Pauline je me repete mais ca vraiment trop plaisir !

Hiihiiii j'kiff ! Franchement j'aime beaucoup. Bon meme si j'avais un peu du mal a imaginer Bill gay Mais bon. La facon dont tu nous as décris Tom, cest... cest vraiment trop d'la bombe ! Ah ouais sa m'as trop fait rire quand il découvre que sa bague elle ressemble a rien... haaahaaaahaaaa Il nous as fait de la m*rde m'enfin ces drole quoi.

Non, super. Tu as vraiment de bonnes idées j'ai beaucoup apprécie te lire. Bisous .

Mercii, mercii
Moi aussi je me suis tapei une barre qd Tom decouvre sa bague l'imaginez pousser un cri d'effroi carrement, ca me tue !