News  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  








Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 

 [Interview] L'interview pour Intro.de

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
_Karo'_
Miss TH-Live.com 2008 & 2009
_Karo'_


Féminin
Messages : 16734
Points : 18627
Date d'inscription : 08/05/2008

Âge : 29
Localisation : Neverland

[Interview] L'interview pour Intro.de Empty
MessageSujet: [Interview] L'interview pour Intro.de   [Interview] L'interview pour Intro.de EmptyMar 5 Jan 2010 - 17:54

Citation :
A la suite d'une grande demande et de nombreuses réactions sur notre histoire à propos de Tokio Hotel dans Intro #177, voici l'interview dans sa totalité avec Bill et Tom Kaulitz, de Sandra et Kerstin Grether.

HUMANOID

Est-ce vrai qu'il faisait froid dans le désert quand vous y tourniez le clip de « Automatic » ?

Bill : Oui, nous ne nous y attendions pas. On pense plutôt : en Afrique, il y a des tigres et des girafes, il y fait chaud !

Tom : Et ensuite, en plein soleil il ne faisait que 20 degrés, et juste pendant deux ou trois heures par jour.

Bill : Les jours passaient incroyablement vite, pendant la nuit, les températures étaient négatives, et je n'avais apporté qu'une grosse veste de sport ! Mais dans le clip, on a l'impression qu'il fait chaud, parce que le soleil brillait quand même, et il faisait sec.

Parlons de « Humanoid » pour commencer, la chanson qui porte le même nom que votre nouvel album. La chanson affirme être contre tout, et exige en même temps le contraire, c'est-à-dire tout ! A savoir l'air, l'amour, la lumière. D'imposants riffs et de strophes sont tous réunis tel un patchwork en un unique refrain qui implore : « Gib mir Humanoid ». Que signifie « Humanoid » pour vous ?

Bill : Oui, la chanson a vraiment beaucoup de mélodies et d'influences différentes. Et voilà ce que signifie « Humanoid » pour nous : un sentiment d'être ici et ailleurs, et de ne pas savoir où l'on appartient. Nous nous sommes débarrassés des structures conventionnelles des chansons, et nous avons construit le morceau comme une histoire : avec des hauts et des bas.

Tom : La mélodie du chant dans le refrain est quelque chose de repris, et elle est malgré tout extrêmement simple à retenir tout en hypnotisant.

Nous trouvons que vous avez trouvé une bonne voie, travailler avec de l'électro dans les chansons ; par exemple cette science fiction modérée, de petits sons...

Bill : Il y a vraiment eu beaucoup de détails à travailler. Les derniers jours, nous n'avons presque pas dormi, et jusqu'à la fin, nous avons travaillé. Tom et moi avons aussi coproduit cet album !

LE NOUVEAU SON

Comment en êtes-vous arrivés au nouveau son ?

Tom : Nous ne voulions plus du format basse + batterie + guitare – nous voulions juste essayer de nouvelles choses. Nous avons eu pour ça les meilleures possibilités techniques, nous pouvions enregistrer dans tous les studios du monde. Notre but était le suivant, avoir de grosses chansons, et au niveau du son, avoir de nouvelles choses.

Aviez-vous déjà écouté de la musique électronique avant ?

Tom : Pour être honnête, nos gouts personnels ont peu d'influence sur notre musique. Par exemple, moi, je n'écoute presque que du hip-hop, et ça ne se ressent pas du tout dans les chansons. Quand nous nous mettons ensemble pour faire notre musique, alors nous faisons notre propre truc – nous avons toujours la même idée de la direction que ça doit prendre.

Comment peut-on s'imaginer le processus d'écriture chez vous ? Vous créez les chansons à la guitare, ou au piano ?

Tom : Avant, 90% de nos chansons étaient créés à la guitare acoustique, et ensuite on regardait en studio comment on pouvait les jouer tous ensemble. Cette fois-ci, nous avons directement composé et enregistré en studio.

Bill : Nos producteurs nous ont joué ou programmé des petites choses à titre d'exemples – et nous ont dit : « voilà où on va aller ». Ensuite, Tom et moi avons tout écouté, et Tom a par-dessus joué de la guitare, alors j'ai chanté par-dessus. La manière de créer les chansons était cette fois tout à fait différente.

Tom : En fait, nous pouvons tout assumer. C'est vraiment de nous. Moi à la guitare, Gustav à la batterie, etc. Bill et moi avons maintenant un homestudio. Mais il est vraiment petit – c'est cependant suffisant pour faire quelques trucs. Nous avons beaucoup écrit directement pendant l'enregistrement de l'album. Un rythme était programmé, et sur ça on ajoutait une mélodie chantée, sans que cela sonne comme une autre musique, etc.

Dans les nouvelles chansons, tu as l'air d'avoir beaucoup peaufiné ta manière de chanter, ce qui la rend très émotionnelle. Dans quelle mesure tout cela a à voir avec le processus d'enregistrement ?

Bill : Cette fois-ci, j'ai chanté sur les versions entièrement produites, dans lesquelles il y avait bien sûr la mélodie du chant ainsi que les paroles. C'est vraiment un bon sentiment d'entendre les chansons terminées, au lieu d'une démo à moitié finie.

AUTOMATISCH

Qu'est-ce qui a donné l'impulsion pour écrire une chanson aussi forte sur les relations que « Automatisch » ?

Bill : Le plus drôle est que nous ne sommes pas en couple pour le moment. Nous avons remarqué que nous utilisions souvent le mot « automatique », même si en fait, « automatique » est une chose positive. Le seul cas où rien ne doit être automatique, c'est l'amour. C'est l'idée de la chanson.

La chanson sonne aussi un peu comme si vous vouliez rendre l'idée que la plupart ont de vous en tant que stars ou groupe : ils pensent que vous êtes « fabriqués », telle une machine, etc.

Bill : C'est super que quelqu'un voie les choses ainsi. C'est aussi ce que la chanson dit. Beaucoup de gens ont une image de nous très automatique. Et surtout dans les rencontres qui se déroulent de manière automatique à longueur de journée. On a que très peu de temps de vérité avec les gens quand on les rencontre.

Ca épatera sûrement beaucoup de gens que vous puissiez l'avouer. Encore plus que vous le fassiez avec une chanson pop classique, qui, avec ses beats électro et la hauteur du chant, dénonce l'automatisme et en même temps fête le mimétisme.

Bill : Oui, tout à fait.

Tom : Mais nous avons malgré ça fait aussi attention à ce que « Automatisch » contiennent des riffs de guitare qui rentrent vite dans la tête.

C'était aussi important pour toi, en tant que guitariste ?

Tom : Absolument, absolument. Il y a aussi une ou deux chansons dans lesquelles je n'ai pas tant de choses à faire. Mais fondamentalement, notre musique était toujours pleine de guitare et, je pense, le sera toujours.

Bill : Tom adore ça, quand il a le sentiment qu'il peut faire quelque chose avec sa guitare. Pour « Automatisch », il a dit : « toute la dimension dramatique ne vient maintenant que de ma guitare. » (rires)

CELEBRITE ET MODE

Votre hymne science-fiction « Dark Side of The Sun » tourne un peu autour du fait que cet univers infini éclaircira le futur, mais qu'il commence sur le côté sombre du Soleil. Dans quelle mesure avez-vous l'impression que l'ivresse du côté sombre est déjà une partie de l'air du temps ?

Bill : Quand on écrit, on ne se préoccupe pas du fait que ça plaira aux gens ou non. On doit un peu oublier ça, et faire ce que l'on sent et ce que l'on a envie de faire.

Tom : Dans le meilleur cas, tu déclenches avec ta musique une mode à suivre.

Vous ne pensez pas au public pendant l'écriture et la production ?

Bill : Quand nous avons fini les chansons, bien sûr que nous le faisons. Ensuite, c'est comme ça : oh mon Dieu, je veux jouer ça maintenant devant les fans, je veux voir maintenant comment ils vont réagir !

L'album est en version allemande et en version anglaise. Vous avez fait attention à employer des mots que l'on comprend dans les deux langues ?

Bill : En fait, nous utilisons les mots avec lesquels nous voulons nous exprimer.

Tom : Le dernier album a été traduit mot-à-mot. Pour le nouvel album, nous avons procédé ainsi : tu as le texte anglais, et tu as le texte allemand – et ce sont vraiment deux versions différentes.

Bill : Nous ne voulions pas faire de compromis pour les textes. En anglais, il y a beaucoup de choses que l'on ne peut pas dire en allemand. Dans ce cas, on se laisse transporter par nos sensations pour trouver les mots ou aller encore plus en profondeur.

Tokio Hotel doit obéir aux exigences d'un énorme succès auxquelles même les groupes internationaux n'échappent pas. Votre conception d'une production Pop parfaite va dans le sens contraire : vous avez l'air d'être vraiment dans votre élément.

Bill : Oui, effectivement ! Les vêtements, les paroles, la musique : pour moi, tout ça va ensemble. C'est un tout autour d'une sensation qu'on veut transporter. Et avant tout, je prends moi-même beaucoup de plaisir dans tout ça. J'aime beaucoup prendre des photos, et la mode me branche beaucoup. De cette manière, on peut réaliser tellement de petits rêves.

(à Bill) : Nous avons la théorie suivante : tu es maintenant parti dans la même direction que lui capillairement parlant, parce qu'il n'a pas voulu s'adonner à ton style de coiffure pour le moins épineux...

Tom : On peut dire ça : toute ma vie, j'ai été un modèle pour Bill. (rires)

Bill : Quand j'ai décidé de me faire des dreads, je n'ai pas vraiment pensé aux siennes – parce que je les trouve affreuses ! C'était trop afro et nature pour moi. Et je voulais quelque chose de totalement différent. Je n'ai absolument pas pensé à Tom en les faisant.

Tom : Ses dreads sont aussi vingt fois plus fines que les miennes.

Oui, ça fait beaucoup de cheveux !

Bill : Parfois, on regrette cette coiffure, comme par exemple aujourd'hui, avec la chaleur. (rires)

L'ECOLE DES JUMEAUX

Depuis toujours, les jumeaux attirent l'attention de leur entourage sur eux. Y a-t-il eu une période dans votre vie dans laquelle vous n'étiez pas observés, ou remarqués ?

Bill : Quand on sort seul, alors les gens ne s'aperçoive pas de cela. Mais quand nous sommes ensemble, alors bien sûr, tout le monde nous voit. C'est aussi parce que nous sommes si différents que nous nous faisons remarquer.

Tom : Avant déjà, c'était comme ça. Nous y sommes entièrement habitués.

Bill : Il n'y a rien de mieux que d'être de vrais jumeaux. Pour beaucoup de gens qui ont grandi seuls, je trouve dommage qu'ils n'aient pas eu cette chance que nous avons. Je ne peux pas m'imaginer être enfant unique. Tom et moi ne sommes qu'un, nous sommes des âmes sœurs.

Tom : Oui.

Bill : Je ne peux pas supporter de passer une journée sans lui.

Tom : Je n'arrive pas non plus à imaginer comment c'est de ne pas avoir un jumeau, une âme sœur.

Bill : Tom et moi n'avons pas besoin de beaucoup parler. C'est un peu comme de la télépathie.

Nous avons nous aussi cette force. Pensez-vous que ceci est aussi une raison pour les réactions violentes ? A côté de tout cet enthousiasme que cela provoque, il y a aussi sûrement beaucoup de gens qui ont peur de cette unité qui vient de deux fortes personnalités.

Tom : Nous affrontons souvent ces reproches en tout cas. Quand nous étions en 7ème classe, nous avons été séparés pour cette raison. Les professeurs ont dit que notre avis était trop fort pour eux. Ils ne pouvaient pas le supporter. Les gens sont dépassés avec ça.

Bill : (rires) Quand Tom et moi avons un avis, alors il est impossible de nous en faire changer. C'est très dur, ainsi que pour les gens de la team. Et quand nous ne sommes spas d'accord avec l'avis d'une autre personne, alors c'est la même chose.

Tom : Ils essaient ensuite de nous monter l'un contre l'autre. Mais ça ne marche bien sûr jamais. Nous faisons comme si nous ne formions qu'une seule opinion.

Ne nous en parlez pas.

Bill : Oui, nous ne laissons jamais passer cela.

Cette solidarité entre jumeaux ne correspond manifestement pas à une société où règne la concurrence. Beaucoup de gens pensent qu'il n'est pas possible d'avoir une unité sans concurrence à l'intérieur.

Bill : C'est quelque chose de vraiment particulier.

Tom : Les gens se demandent si cela marche bien dans un groupe. Mais même si nous n'étions pas beaucoup sur les routes avec le groupe : nous avons déjà passé une période de crise dans notre amitié. Il n'y presque rien que nous ne partageons pas, sauf peut-être nos petites copines. Et encore nous l'avons quand même déjà fait. (rires)

Vous êtes aussi connu pour votre différence. Quand vous étiez plus jeunes, y avait-il des points sur lesquels il était clair que vous étiez différents ? Dans le groupe, vous jouez aussi deux rôles bien distincts, si on hyperbole un peu : le type un peu féminin, et le macho...

Tom : Nous avons toujours été différents. Nous avons toujours donné une image étrange.

Bill : Les gens se disent : pourquoi quelqu'un qui manifestement écoute du hip-hop traîne avec un mec qui a les yeux maquillés ? Nous n''avons jamais prêté attention à ça. Ce ne fut pas une évolution dont nous étions conscients. Mais jusqu'à nos six ans, nous étions exactement pareils. Vraiment comme de vrais jumeaux. Nous avions des pulls avec « Bill » et « Tom » écrits dessus, pour que tout le monde puisse nous reconnaître. Et ensuite, nous sommes partis dans deux directions différentes.

Tom : Tout le monde pense toujours que nous sommes totalement dingues. Parce que nous sommes ce genre de personnes qui traînent et qui parlent ensemble alors que nous sommes vraiment différents.

Vous avez ainsi une vision d'une société vraiment tolérante. Parce que ce serait vraiment super que les gens qui écoutent du hip-hop et les garçons plutôt féminins puissent s'entendre.

Bill : Oui, qu'ils puissent s'entendre !

Tom : Je pense que les gens pourraient incroyablement bien se compléter s'ils étaient plus ensemble. Comme tout le monde a, Dieu merci, des opinions différentes, on peut vraiment tous bien se compléter.

COOLITUDE

C'est très choquant que les professeurs vous aient détesté. Ils auraient dû vous protéger des gens qui vous intimidaient et harcelaient !

Bill : Oui, tout à fait, mais au lieu de ça, le professeur a dit aux élèves, comme nous changions de classe, d'exclure Tom dans sa nouvelle classe.

Tom : Je l'ai appris un peu après. Mon meilleur ami était dans la classe, et il m'a tout raconté.

Bill : Nous n'avons pas laissé passer ça.

Tom : Nous avons toujours divisé les gens. Quand nous avions dix ans, nous allions le soir jouer dans des clubs à deux. Il y avait déjà des gens qui nous huaient, et malgré ça, nous avions en même temps une base de fan très forte. Ce fut une bonne préparation pour aujourd'hui. Car pour nous, il est aujourd'hui parfaitement normal que des gens nous détestent. C'est vraiment cool pour nous.

Parmi la communauté rock qui se veut masculine et pseudo-rebelle, il y avait des groupes qui avaient comme cible un public jeune et féminin et dont la position était difficile. Les trouble-fêtes ne voulaient pas admettre que leurs arguments ne valaient rien, comme les jeunes filles développaient leur propre vision de la coolitude, de la sincérité, du romantisme et du style. Quel conseil donnez-vous aux fans de Tokio Hotel qui se feraient harceler dans les cours de récréation ?

Bill : Oui, c'est horrible. La tolérance est très importante ! Si tu es seul, je m'imagine bien que c'est très très difficile. Nous sommes contents de pouvoir tout traverser ensemble. Nous avons bien sûr aussi pris sur nous. C'était clair que je provoquais les gens quand je venais habillé ainsi à l'école. On doit se décider pour ça ! Mais j'ai vraiment refusé de changer seulement pour les professeurs et pour les autres. Je voulais être comme je suis ! A tous ceux qui subissent la même chose, je voudrais dire : on doit être sûr de son choix. Et assumer de s'habiller comme on le fait. Et vivre avec les conséquences que ça entraîne.

Tom : La confiance en soi est le plus important.

Bill : Aujourd'hui, je suis si content de pouvoir tous les montrer du doigt. Et je peux dire : avant, vous vous moquiez de moi – mais nous avons réalisé notre rêve. C'est en fait le plus beau dans tout.

C'est aussi pour ça que vos fans vous aiment. Et c'est super que vous fassiez comprendre ça aux filles, être soi-même créatif.

Bill : Partout où nous allons, les gens nous tendent leurs paroles, leurs démos, et leurs dessins. C'est vraiment cool.

Traduction de Hollywood pour A-TH.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Masculin
Messages : 8859
Points : 7670
Date d'inscription : 04/11/2006


[Interview] L'interview pour Intro.de Empty
MessageSujet: Re: [Interview] L'interview pour Intro.de   [Interview] L'interview pour Intro.de EmptyMar 5 Jan 2010 - 18:03

Pas mal, mais les questions sont plutôt revues ^^ :-)

:merci:
Revenir en haut Aller en bas
http://www.tokiohotel-live.com
lauraTH

lauraTH


Féminin
Messages : 293
Points : 436
Date d'inscription : 04/11/2009

Âge : 31
Localisation : Bruxelles

[Interview] L'interview pour Intro.de Empty
MessageSujet: Re: [Interview] L'interview pour Intro.de   [Interview] L'interview pour Intro.de EmptyMar 5 Jan 2010 - 18:14

Merci Karo!^^

Citation :

Bill : Tom et moi ne sommes qu'un, nous sommes des âmes sœurs.

Tom : Oui.

Bill : Je ne peux pas supporter de passer une journée sans lui.

Tom : Je n'arrive pas non plus à imaginer comment c'est de ne pas avoir un jumeau, une âme sœur.

AHHH J'adore quand ils disent ça!!! [Interview] L'interview pour Intro.de Coeur C'est trop mignon! *Laura en mode trop sentimentale* XD
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[Interview] L'interview pour Intro.de Empty
MessageSujet: Re: [Interview] L'interview pour Intro.de   [Interview] L'interview pour Intro.de Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[Interview] L'interview pour Intro.de
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TokioHotel-Live.com :: Tokio Hotel | Médias :: Interviews-
Sauter vers: