[FanFic inachevée] L'Internat

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Sam 2 Jan 2010 - 15:56

Suite Miss, j'adore !

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Lun 4 Jan 2010 - 0:17

Oh mein gott !

je veux la suite !! o.0 !!

aller stpp !! :=):

^^

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Lun 4 Jan 2010 - 20:50

Yeah

T'as une nouvelle lectrice Very Happy

Suite !

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Jeu 7 Jan 2010 - 18:35

Voilà la suite XD

Chapitre 8

A la fin de mon cours d’Allemand, je passai dans ma chambre, attrapant mon gsm, je tombai sur mon lit. Celui-ci n’indiquait aucun appel en absence, ni de message. Soupirant je le laissai dans ma chambre et sortis afin de chercher la celle de Gustav. Je la trouvai facilement, mais arriver devant, j’hésitai à entrer. On était censé se retrouver à midi, j’étais donc en avance d’une bonne demi-heure. Gustav ne m’en voudra sûrement pas, me convainquis-je. J’entrouvris donc la porte, et aperçut Gustav. Celui-ci me tournait le dos, et se tenait face à un tiroir ouvert. Il ne m’avait pas entendu ouvrir la porte. Celui-ci tenait un objet en main que je ne distinguais pas. Il était temps de l’avertir de ma présence :

-Gustav ?

Dans un sursaut, celui-ci enfouit l’objet dans le tiroir, tout en se retournant furax :

-On ne t’a jamais appris à frapper ! De plus je t’avais dit de venir à midi !

Troublé par son agressivité, je bafouillai un désolé ne sachant plus où me mettre. Gustav prit une inspiration puis, devenu soudain calme, il me dit en souriant :

-Ce n’est pas grave, Bill ! Allez entre, tout est oublié

J’entrai perplexe et fermai la porte derrière moi. Je ne m’étais pas encore habitué à ses brusques changements d’humeur. D’abord il me crie dessus puis il me parle comme si j’étais son meilleur ami. Je me libérai de mon sac en le déposant par terre, Gustav s’assis sur son lit et me demanda :

-Alors, tu es prêt à ce que je te montre la chose la plus importante de ma vie ?

-C’est pour cela que je suis là.

Il me sourit, ouvrit son sac et en sortit une feuille pliée qu’il me tendit, ses yeux pétillant derrière ses lunettes noires.

-Vas-y, lis-là, m’encouragea Gustav

Je dépliai la feuille, c’était une lettre. Je commençai à lire : « Championnat National de Mathématique : Le Comité des Championnats de Mathématique a le plaisir de vous annoncer que vous avez été sélectionné pour participé à la grande finale du concours qui se déroulera le vendredi 15 janvier 2010 à l’internat Saint-Jient. Un des 6 candidats sélectionné pour participer à l’épreuve aura la possibilité de repartir avec 7000 euro, s’il réussit avec un sans faute. Vous recevrez une lettre supplémentaire avec les différentes consignes. Nous vous adressons nos sincères encouragements. »

-Mais c’est ici, m’exclamai-je

-Oui ! Tu te rends compte, Bill, durant les grandes vacances j’ai rempli un questionnaire qui consistait la demi-finale du concours, et j’ai été sélectionné pour participer à la finale. Ca m’arrange que cela se passe ici, à l’internat, le comité choisit l’école d’un des élèves sélectionnés. Et vu que l’internat est au centre de la ville, ils ont décidé que le concours se déroulerait ici. Tu sais, Bill, j’ai travaillé toute ma vie, pour en arriver là. Si je gagne ce concours, je pourrai réaliser mon rêve : c’est-à-dire m’acheter un bateau et faire le tour du monde. Depuis des années je souhaite partir loin, recommencer ma vie à zéro, voir de nouvelles choses !

-C’est génial, m’écriai-je, tu vas gagner j’en suis sûr !

-Je vais essayer en tout cas, ce n’est pas gagner d’avance, tu peux me croire. C’est vraiment rare qu’un élève remporte le concours puisque une faute te disqualifie…Il y a cependant second problème. Je dois trouver un partenaire pour participer, c’est obligatoire de choisir un élève de son école qui soit doué dans les maths. C’est là où j’aurai besoin de ton aide.

-Oh, mais moi tu sais, je suis nul en math, je ne te serai d’aucune aide…

-Mais non pas toi ! s’écria-t-il en levant les yeux au ciel. Je voudrais que tu convainques quelqu’un d’être mon partenaire

-Qui ?

-Georg Listing. C’est un ami à toi, n’est-ce pas ? Et il est doué en math, à ce qu’on m’a dit, alors je me suis dit que tu pourrais m’aider. C’est juste aller lui parler car je sais qu’il ne m’écoutera pas si c’est moi qui lui parle, il ne m’apprécie pas beaucoup.

-Oh Gustav, je ne sais pas s’il voudra.

-Je te demande simplement d’essayer. S’il ne veut pas, tant pis, je me débrouillerai du mieux que je peux, mais il n’y a personne d’autre de plus doué que Georg dans l’école, donc si c’est pas lui…je perdrais le concours.

-Bon, ok, je veux bien essayer, mais je ne te promets rien.

-Merci Bill, tu es un véritable ami ! ajouta-t-il avec un sourire gratifiant.

A vrai dire je n’avais pas tellement le choix, songeai-je. Peu de temps après je l’informai que je me rendais au réfectoire et je sortis de sa chambre. Je descendais les escaliers, perdu dans mes pensées. Je pense que Gustav est finalement quelqu’un de bien. Il a vécu des moments difficiles, la plupart du temps dans la solitude, par manque d’amis et de famille. Malgré cela, il garde un espoir : son rêve. S’il le réalisait, il pourrait commencer une autre vie, être enfin heureux. C’est cela dont il a le plus besoin. J’admets qu’il a des réactions déconcertantes, mais c’est peut-être parce qu’il est perturbé, ce n’est pas quelqu’un de mauvais au fond, il faut juste apprendre à la connaître. Je crois que je vais l’aider pour ce concours, je parlerai à Georg dès que je le verrai et puis… Mince, où est mon sac ?? me demandai-je soudain interrompant mes pensées. J’avais dû le laisser chez Gustav. Je fis donc demi-tour et remontai les marches 4 à 4, reprenant la direction de la chambre du blond platine. Arrivé devant, je frappai cette fois-ci. Aucune réponse. Il devait être sortis… Bon si je reprends mon sac et repars immédiatement, il ne se rendra compte de rien. J’ouvris discrètement la porte, et jetai un coup d’œil : Gustav était en effet absent. Je rentrai rapidement sans faire le moindre bruit, et mis le sac sur mon épaule. Je revenais vers la porte, quand une idée me traversa l’esprit. Je me retournai et regardai le tiroir à moitié ouvert dans lequel Gustav avait caché quelque chose lorsque j’étais entré à l’improviste. Son attitude avait été on peut dire assez étrange, voire inhabituelle, il était même très embarrassé que je sois entré pendant qu’il regardait un objet dans le tiroir. Cachait-il quelque chose ? Normalement je ne devrais pas fouiller dans ses affaires mais la curiosité me gagna. Je m’avançai donc innocemment vers le tiroir. Arrivé tout près, j’hésitai : Il est vrai que Gustav ne veut pas que je vois ça, mais en même temps c’est pour cette raison que je veux tellement savoir ce que c’est. Je jette juste un coup d’œil et je pars, me promis-je. Le cœur battant, j’ouvris donc le tiroir lentement. Une boîte métallique se trouvait à l’intérieur, aux côtés de chaussettes. Je pris la boîte dans les mains, et après quelques secondes d’hésitation je l’ouvris et y découvris son contenu. Terrifié je lâchai la boîte et reculai rapidement, en trébuchant sur des livres de cours. Tombé à la renverse, je ne quittais cependant pas des yeux ce qui se trouvait à présent par terre. Gustav possède… un flingue dans sa chambre !!… La porte de la chambre s’ouvrit et Gustav apparut à l’entrée. Paralysé d’effroi je ne pus rien prononcer, me contentant d’écarquiller les yeux et de bégayer. Les yeux de Gustav se posèrent tout d’abord sur moi d’un air étonné, puis son regard s’attarda sur revolver posé au sol. Il referma la porte derrière lui, mordant sur ses lèvres, embarrassé. Je me relevai, mes jambes flageolant et bégayai-je :

-Ecoute Gus…Gustav, je euh… voulais récupérer mon…mon sac mais…euh…

Je n’arrivais plus à finir ma phrase ne souhaitant qu’une chose : sortir d’ici.

Gustav fit un pas vers moi tout en parlant d’un ton posé :

-Bill, je peux tout t’expliquer…

-Non…non, pas la peine, je…je vais partir, oui…euh…je dois y aller

Je fis mine d’avancer vers la sortie

-S’il te plaît, Bill, laisse-moi t’expliquer, c’est un malentendu, je te le jure.

Il s’était intercalé entre moi et la porte, me regardant dans les yeux :

-Donne-moi deux minutes pour me justifier, s’il te plaît.

Derrière ses lunettes noires, les yeux de Gustav me fixaient avec insistance et détermination. J’étais embarrassé, je voulais simplement sortir de cette chambre, et oublier ce que je venais de voir, mais Gustav souhaitait vraiment me fournir une explication. Il ne voudra pas me laisser partir sans me parler. Vaincu, je hochai la tête en guise d’acquiescement. Gustav me remercia de bien vouloir l’écouter, puis se dirigea vers l’objet. Celui-ci s’empara du revolver et la panique m’envahit à nouveau. Il est dingue ?! Mais qu’est-ce qu’il va faire? Horrifié, je reculai. Gustav remarquant ma terreur tenta de me rassurer :

-Ne t’inquiète pas, Bill, il n’est même pas chargé. Regarde ! Cet objet est inoffensif…

Même s’il n’est pas chargé, c’est quand même un revolver, pensai-je

-Bill, je t’ai menti ce matin.

Gustav s’assit sur son lit, le revolver en main et continua :

-Je t’ai dis que mon père ne savait pas s’occuper de moi parce qu’il travaillait beaucoup et était souvent en voyage. Mais c’est faux. La vérité est qu’il se trouve en prison. En vérité mon père est un arnaqueur. Il a volé des centaines de familles, les a arnaqué jusqu’au moindre centime. Je n’en suis pas fier, tu peux me croire, j’ai honte de lui. Ce revolver lui appartient, mais avant de se faire incarcéré, il me l’a donné afin que je puisse me défendre au cas où on souhaiterait se venger de ce qu’il a fait à certaines personnes. Avant son procès, il reçu régulièrement des lettres de menaces et il a craint qu’une fois en prison, on ne s’attaque à moi. Alors il me la donner le jour où je me rendais chez ma grand-mère. Je n’ai même pas de balle, Bill, je les aie toutes jetées il y a longtemps ! Je m’en suis débarrassée car même si on m’attaquait, je serais mentalement incapable de tirer sur quelqu’un. Si je garde ce flingue, c’est parce que mon père a peut-être raison, Si quelqu’un m’attaque, et que je lui montre que je possède cet arme, il aura plus peur. S’il te plaît, Bill, il fait que tu me croies, c’est déjà suffisamment difficile pour moi toutes ces choses. Je te demande uniquement de me faire confiance, je n’ai pas envie de perdre le seul ami que j’ai à cause d’un malentendu…et je ne veux pas me faire renvoyer. Je n’aurais aucun endroit, et mon rêve tomberait à l’eau. Tu sais, mon père a dû rembourser tous les gens à qui il a volé et mon compte bancaire est vide. Avec l’argent du concours je pourrais enfin changer de vie, tout recommencer à zéro. Bill, fais-moi confiance…

Gustav était au bord des larmes, ce qu’il venait de me raconter avait du sens et je voulais le croire. Je hochai ma tête en guise de compréhension. Gustav sourit et s’écria :

-Tant mieux, je suis soulagé !

Il remis le revolver dans la boite métallique et me dit :

-Ce que je viens de te dire est assez personnel, et j’apprécierai que tu n’en parles à personne. Tu es la première personne à qui j’en parle.

-Non, je te promets, je garderai le secret. Je dois y aller maintenant, on se verra plus tard…

Je pris congé de celui-ci, j’étais toujours sous le choc et je n’arrivais pas à stopper le tremblement de mes mains. Encore tout retourné, je descendis les escaliers en direction du réfectoire.

Bill venait de refermer la porte, Gustav soupira soulagé : « J’ai eu chaud, heureusement il a cru tout ce que je lui ai raconté. Je ne veux pas que Bill soupçonne quelque chose, car il va devoir m’aider dans ma tâche, il faut absolument qu’il soit de mon côté car sinon tous mes espoirs s’envoleront. Je suis content de l’avoir choisi lui. C’est après l’avoir cogné l’autre jour, que je me suis dit que ce petit nouveau pourrait m’être utile. J’aurais préféré qu’il ne voit pas le flingue, il avait faillit tout foutre en l’air à cause se sa stupide curiosité. Je vais essayer d’être sympa avec lui, et tenter de rester assez clame en sa présence, de ne pas trop m’énerver. Ca a marché tout à l’heure, en effet lorsque je l’ai vu dans ma chambre, le revolver par terre, j’ai faillis une crise. Le plus important pour le moment est que j’ai réussis à le convaincre. Il faut qu’il me croie, oui il le faut… » Gustav reprit le flingue dans ses mains et l’observa tout en pensant : « Si tout ce passe bien, je n’en aurais peut-être même pas besoin, mais mieux faut être préparé s’il y a un contretemps ou un soucis dans mon programme… »

Au réfectoire, je m’assis seul et j’essayai de me remémorer ce qui s’était passé, tout s’était déroulé si rapidement. Je fis un effort pour me concentrer : Je ne savais pas si je devais le croire ou pas, il est vrai que sa version était tout à fait plausible, mais j’avais eu un choc en voyant le revolver. Peut-être dit-il la vérité, et alors ça doit vraiment être dur pour lui, il a perdu toute sa famille, il n’a aucun ami, il me demande juste de l’aider à réaliser son rêve et je refuserais car son père lui a donné un flingue pour se protéger ? D’un autre côté il est possible qu’il mente, mais pourquoi aurait-il un revolver dans sa chambre, c’est tout à fait insensé ! Pour quelles raisons ?? Il m’avait dit quelque chose ce matin… oui je me souviens il m’avait dit « Mais tout ça sera bientôt fini, Bill, tu peux me croire… Nate va payer le prix fort ». Mon cœur s’arrêta. Son but ne serait quand même pas de tuer Nate ? C’est vrai qu’il l’ennuyait mais de là à commettre un meurtre ?! Non, Gustav n’est pas assez cruel pour cela, je devais me faire des idées…ou peut-être pas. Assis en classe, je ne savais toujours pas quoi penser. Devrai-je croire que Gustav ment et aller le dénoncer au directeur qui renverrait Gustav n’ayant plus aucune chance de réaliser son rêve ? Ou bien devrai-je le croire et l’aider à le réaliser ? Dilemme… Tom aurait su quoi faire, il avait toujours les solutions à tout. S’il me téléphonait, je lui demanderais. S’il me téléphone…

Après les cours, je devais me rendre à la salle polyvalente pour organiser la Francy-fair de l’école. Ca m’aiderait peut-être à me libérer l’esprit, j’y verrais sûrement plus clair. Cette salle était au rez-de-chaussée, la plupart des élèves qui participaient étaient déjà là. Je me dirigeai vers Georg et Lionel qui me faisaient un signe de la main. Je m’assis à côté d’eux, ils décoraient la pancarte qui servirait à accueillir les arrivants, je les aidai tout en discutant avec eux. C’était plaisant, je me rendis compte que j’avais besoin d’une activité pour me détendre, et penser à autre chose que Tom ou le problème Gustav…Quand on eut fini avec la pancarte, je m’occupai des affiches. Nate arriva peu de temps après accompagné d’un autre garçon. Georg m’informa qu’il s’appelait Arthur et que depuis ce matin il suivait Nate comme un petit chien, ce qui arrangeait Nate bien évidement ! Il pouvait lui demander ce qu’il voulait, Arthur le faisait sans discuter. A 17h30 on s’arrêta pour aller manger, puis avant de recommencer, on sortit dehors se détendre. Je regrettais de ne pas avoir mis un pull, je frissonnais. L’air glacial me fouettait le visage tandis que je m’efforçais à avancer pour rejoindre les autres. Il avait fort neigé la veille, et la cour était recouverte d’une grosse couche de neige. Georg se baissa et forma une grosse boule de neige. Celui-ci me la lança avant que je n’aie eu le temps de réagir. Je fis de même mais je le ratai. D’autres commencèrent à se joindre à nous. Une bonne dizaine participait à cette bataille de boule de neige. C’était vraiment génial, sauf que le froid envahissait chacun de mes membres, à présent je n’arrivais même plus à sentir mes doigts gelés. Je criai à Goerg que je rentrai, puis je courus vers l’internat. A mi-chemin je me retournai pour regarder les autres continuer la bataille. Distrait je ne vis pas Nate arriver dans l’autre sens et je le heurtai en plein fouet. La neige me fit glisser et je perdis l’équilibre entraînant l’autre dans ma chute. Je retombai sur le dos et poussai un gémissement de douleur. Nate était tombé sur moi, et son poids me coupait le souffle. J’étais complètement immobilisé. Nate reprenant ses esprits se redressa un peu, celui-ci croisa mon regard en disant un sourire aux lèvres :

-Tiens, c’est donc le petit hérisson qui m’a fait tombé…

-Je suis désolé, je courais et je ne t’ai pas vu arriver, disais-je tout en essayant de le pousser pour me dégager.

Mais Nate ne semblait pas vouloir bouger d’un millimètre, il restait au-dessus de moi, me regardant d’un air amusé

-Nate, lui dis-je, relève-toi, je n’arrive pas…

J’essayai de le repousser en arrière, mais en vain. Soudain, Nate attrapa mes mains gelées et les plaqua au sol Ses mains se tenaient à présent de chaque côté de mon visage. Mais qu’est-ce qu’il faisait ? Pourquoi ne voulait-il pas se relever ? Le rythme de mon cœur s’accéléra. Mes yeux s’écarquillèrent, lorsqu’il rapprocha son visage du mien et qu’il me chuchota :

-C’est une position confortable, je suis sûr que tu aimes… quand je suis au-dessus…

Il se rapprocha pour que ses lèvres soient à la hauteur de mon oreille :

-Bientôt…

Puis il se releva, et il fit demi-tour, m’abandonnant dans la neige, déconcerté. Georg arriva et regarda Nate partir, il se tourna vers moi qui étais toujours assis dans la neige.

-Est-ce tout va bien ? me demande-t-il en me tendant la main pour m’aider à me relever.

-Euh… oui je crois

-On ne dirait pas, tu es tout pâle. Tu ferais mieux de rentrer de réchauffer ! Regarde-toi tu trembles !

C’est vrai je tremblais, mais ce n’était pas seulement à cause du froid…

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Jeu 7 Jan 2010 - 19:37

Waaaazaaaaaa !
hum, désolé x) je suis à fond dans l'action là x)
[FanFic inachevée] L'Internat - Page 2 944655

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Jeu 7 Jan 2010 - 21:52

Suiteuuhh !! C'est pas marrant !

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Ven 8 Jan 2010 - 14:24

Suite Laura =)

Messages : 400 Points : 606 Date d'inscription : 28/10/2009

T'as une nouvelle lectrice !!! Je viens de tout lire et j'aime beaucoup !
Le sujet est original et tu écris très bien... [FanFic inachevée] L'Internat - Page 2 Bravo

[FanFic inachevée] L'Internat - Page 2 Bravo

Suite !!!!!!!!!!!

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Ven 8 Jan 2010 - 21:28

non mais !! xD ! je veux la suite ! XD!!!!!

TUTE SUITE!! :O

Razz

^^

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Ven 15 Jan 2010 - 23:38

Camille Bah oui ma fic n'est pas trop marrante, à vrai dire je suis assez nule pour écrire de histoires drôles XD

Titi Merci [FanFic inachevée] L'Internat - Page 2 Gni

[FanFic inachevée] L'Internat - Page 2 Gni

Merci pour vos commentaires! j'ai hésité à mettre ce chapitre, mais bon, je le mets quand même...

Chapitre 9

Rentré à l’intérieur, j’avertis Georg que j’étais fatigué et que je continuerai mon travail demain. Sur ce j’étais directement remonté dans ma chambre afin de m’effondrer sur mon lit. La fatigue m’envahissant, je m’endormis aussitôt.

Je me réveillai à l’aube, arpentant ma chambre en somnolant. J’avais l’impression d’avoir dormis maximum deux heures. Je commençai d’une manière lasse à m’habiller lorsque David m’informa :

-Au fait, Bill, hier ton gsm a sonné et je l’ai pris. C’était un certain Tom… je lui ai dit que tu étais absent car tu préparais la fête du collège.

Mon cœur fit un bond. Tom…

-Pourquoi tu me l’a pas dis plus tôt ? m’écriai-je, tout en cherchant mon gsm

-Bah t’étais pas là

Ayant attrapé mon gsm, je composai rapidement son numéro. On était samedi et il était 7h15, espérons qu’il soit réveillé…Le gsm sonna cependant dans le vide, je réessayai trois fois en vain. Je m’en voulais d’avoir oublié mon gsm dans ma chambre, j’aurai pu enfin de réconcilier avec Tom. Furieux j’enfuis mon gsm dans ma poche. C’en était beaucoup trop, la colère défilant dans mes veines, je ne pus plus la retenir. Serrant les poings, j’attrapai un dictionnaire et dans une rage folle le projetai de toutes mes forces sur le miroir me faisant face. La glace brisée de toutes parts me renvoyait cependant de multiples reflets de mon visage dont les yeux étaient remplis de haine mêlée au désespoir.

-Non mais t’es complètement malade !!!!me hurla David en me regardant estomaqué.

De mes mains tremblantes j’attrapai mon sac et sortis en trombe de la chambre sous le regard ébahis de mon camarade. Je courais, défilant à travers les couloirs lugubres. Je ne regardais pas où j’allais, j’arpentais les étages et lorsque je fus à bout de souffle, je me stoppai, m’appuyant contre le mur d’un couloir où je pus me retrouver seul. M’adossant contre le mur je me laissai glisser jusqu’au sol. Dans ma respiration saccadée, je plongeai ma tête sur mes genoux repliés. Tentant de refouler mes larmes, je m’efforçais à reprendre le contrôle et d’apaiser ma colère. Des pas résonnèrent soudain dans le couloir, troublant ma méditation. Surpris je relevai les yeux vers celui qui se tenait devant moi. Ce n’était que Lionel qui troublé par mon comportement, me tendit généreusement la main pour m’aider à me relever.

-Est-ce que tout va bien, Bill ? On s’inquiétait de ton absence dans la salle polyvalente alors on m’a envoyé te chercher. Mais tu n’as pas l’air d’être en forme, tu ferais mieux de te reposer ou bien…

-Non, ça va ! le coupai-je catégoriquement.

Lionel bien que perplexe se remit en route, moi sur ses talons. Je ne pipai pas un seul mon tout au long du trajet, jusque dans la salle. Arrivé, je ne m’assis pas avec Georg et sa bande, mais m’occupai de mon travail, dans mon coin. Je ne m’appliquai pas fort, je l’avoue, mon affiche ne ressemblait à rien. Mon esprit était ailleurs, il vagabondait vers Tom évidemment. J’étais perdu sans lui, désorienté, j’ignorais ce que je pouvais faire pour arranger la situation. Depuis notre dispute, je me sentais plus seul que jamais. Je ne pouvais parler à personne de ce que je ressentais car pour les autres c’était incompréhensible, il ne pouvait pas me comprendre, ni m’aider à m’en sortir. La seule personne qui pourrait me redonner de l’espoir et l’amour dont j’avais besoin était mon jumeau. Cela faisait deux jours qu’on ne s’était pas adressé la parole, mais pour moi c’était l’équivalent de deux mois. Tom me manque… Je vais finir par craquer si je ne peux ni le voir, ni même lui parler. Mon cœur me serrait tellement dans la poitrine que cela m’était douloureux. Serrant les lèvres, je me rassurai en me disant que je pourrai appeler Tom dès que j’aurai fini avec la décoration et qu’on discuterait durant des heures et des heures. Cette pensée me soulagea un peu et je fus plus détendu. Je pensais à ma future conversation avec Tom lorsque soudain on me cria :

-ATTENTION, BILL !!!

Trop tard, l’énorme pancarte de détacha du plafond et me percuta en plein fouet. Ce fut le noir.

Des voix s’élevèrent à mes côtés, je tentai d’entrouvrir les yeux mais dans les vapes, les couleurs se mélangeaient me donnant le tournis. Toutes ces visions me semblaient irréelles, tirée d’un songe dont je ne pouvais pas me réveiller. Des ombres à mes côtés, semblaient voler. Ma tête allait exploser. Des sons devenaient plus compréhensibles, et je finis par comprendre le sens de certains.

-Il faut l’emmener à l’infirmerie !

-Je vais chercher un professeur !

-Il est conscient !! Regardez ses yeux sont entrouverts !

Je n’arrivais toujours pas à distinguer ceux qui se tenaient à mes côtés, tellement leurs visages me paraissaient flous. Les lumières étincelaient plus que d’habitude, je plissai les yeux pour être moins éblouis.

-Ecartez-vous ! Je vais le ramener dans sa chambre, il est sous le choc et a besoin de se reposer.

Des mains me soulevèrent du sol. Dans les bras de l’inconnu, je fus pris de vertige, le malaise me régnant à nouveau je luttai pour ne pas sombrer. La voix de Georg s’éleva à ma droite.

-Nate, se serait pas mieux de l’emmener à l’infirmerie ?

-Non, ce n’est pas la peine, je t’assure. Il faut juste le laisser se reposer…

Je me crispai, ayant compris qui me portait. Non pas lui… s’il vous plaît…ne me laissez pas avec lui. Je voulus parler, crier, me dégager. Cependant aucun son ne sortit de ma bouche, et je manquais de force. Soudain, il se mit en marche, m’éloignant des autres à chacune de ses grandes enjambées. Nate longeant les couloirs lugubres, mon malaise reprit le dessus, je perdis à nouveau connaissance.

Je rouvris les yeux. Une douleur dans ma tête se fit connaître et je posai mes mains dessus pour tenter de la calmer. J’étais allongé sur un lit, mais je constatai immédiatement que ce n’était pas le mien. Perplexe, je me redressai sur les coudes et levai mon regard pour distinguer la pièce plongée dans l’obscurité. Ma vision encore assez trouble je ne voyais pas grand-chose. Qu’est-ce qui s’est passé ? Où suis-je ? Une voix s’éleva soudain à quelques mètres sur ma gauche me faisant sursauter :

-Alors petit hérisson, tu es enfin réveillé

Nate ! Il était là assis sur une chaise, me fixant dans le noir.

-Où…où suis-je ?

-Dans ma chambre, soupira l’autre, en se relevant. Tu est resté inconscient pendant environ une bonne heure.

-Mais qu’est-ce qui s’est passé ?

Je me souvenais que du choc, et que Nate me portait dans les couloirs, tout le reste était flou, voire totalement noir.

-Il y a eu un problème technique qui a provoqué la chute de plusieurs pancartes d’un poids assez important. Malheureusement tu étais en dessous et tu t’es évanoui sous le coup.

Je me souvenais qu’on me criait de faire attention, mais j’avais réagi trop tard. Je levai les yeux vers Nate, qui se tenait immobile. Je sortis difficilement du lit, tenant à peine sur mes jambes flageolantes. Le tournis commençait petit à petit à disparaître et ma vision fut un peu plus nette

-C’est gentil Nate de m’avoir ramené, mais maintenant je vais retourner dans ma chambre, je suis fatigué et…

-Tu peux rester encore un peu, me coupa-t-il, tout en se rapprochant de moi.

-Non, je ne pense pas que ça soit une bonne idée, répliquai-je en me dirigeant maladroitement vers la sortie.

Mais il m’attrapa le poignet en insistant :

-S’il te plaît, Bill

Je me dégageai rapidement mon bras et me précipitai vers la porte. Nate avait cependant été plus rapide, et m’ayant empoigné le bras, il me retourna pour me plaquer contre la porte, me coupant le souffle. Coincé entre lui et la porte, la peur me gagna. Celui-ci me dépassait d’une bonne tête, et beaucoup plus baraqué, faisait le double en largeur. Mes yeux terrifiés le regardaient avec supplication. Mais celui-ci continua :

-Je te le demande encore une dernière fois, Billou. Reste avec moi…

Sa main remonta le long de mon bras tandis son corps se rapprochait du mien qui se contracta. Mon rythme cardiaque s’accéléra, j’étais terrifié, tous mes membres tremblaient, je lui criai désespérément

-Arrête ! Je ne suis pas homo, alors s’il te plaît lâche-moi.

Il me tenait plus fermement, sa main me plaquant davantage contre le mur, son visage à quelques centimètres du mien, il me murmura:

-Mais moi je le suis et toi tu es très mignon alors…

Sa main s’était à présent poser sur ma hanche, me tentant de me rapprocher davantage. Je me débattais, sentant des larmes monter aux yeux tandis que l’autre resserrait son étreinte.

-NON, hurlai-je

De toute mes force, je me débattais et je réussis à le repousser afin de me dégager. Je n’avais pas encore fait deux pas, que les mains de Nate m’attrapèrent de nouveau, et me projetèrent brusquement au sol. Tombant sur mon épaule, je gémis au sol, une main sur celle-ci endolorie.

-Tu n’as pas voulu quand je te le demande gentiment, Bill, tant pis, comme tu voudras

En deux mouvements, il se retrouva en califourchon sur moi, m’empêchant de bouger. N’ayant pas assez de force afin de me dégager de son emprise, je criais, je hurlais pour que quelqu’un m’entendre en me débattant en vain sous le poids de Nate. Celui-ci, perdant patience, me fit taire en posant sa main sur ma bouche.

-Arrête de crier et laisse-toi faire. Si tu ne te débats pas, ça ira plus vite…

Me sentant perdu, des larmes coulèrent tout au long de mes joues tandis que Nate sous mon corps tremblant, me tenait fermement pour que j’arrête de bouger, sa main m’empêchait toujours de respirer, je commençai sérieusement à manquer d’air. Il finit par retirer sa main lorsque je n’en pus plus. M’ayant un peu relâché pour glisser sa main dans sa poche, j’en profitai pour lui donner un coup de genoux au ventre. Il eut le souffle coupé et j’en profitai pour ramper difficilement vers la porte, je suffoquais tout en tentant de me relever. Mais la main de Nate m’attrapa la cheville et me fis retomber en me tirant à nouveau vers lui sous mes hurlements désespérés, mes pleurs ainsi que sous mes supplications d’arrêter. Mais il était encore plus énervé, j’essayai de le griffer à la figure, mais il s’empara de mes poignets et les plaqua brusquement sur le sol, il était à nouveau sur moi, j’étais complètement immobilisé. Mes cris se mêlaient à mes pleurs. Il approcha mes lèvres de mes oreilles et me chuchota :

-Si tu arrêtais de crier et de pleurer, je suis sûr que tu apprécierais

Il avait relâchai mon bras gauche pour enlever sa ceinture, je sanglotai plus que jamais. De ma main frêle je le repoussai, mais je ne le faisais même pas bouger d’un centimètre.

-Je t’en prie, laisse-moi partir ! Fais pas ça…NON ARRETE!!

Sourd à mon supplice, il s’attaqua à ma ceinture, j’essayais de l’en empêcher tout en hurlant. Celui-ci me chuchota à nouveau en s’étant arrêter :

-Oui, Bill, je te laisserai partir, mais quand j’aurais fini…

Il retira ma ceinture sous mes cris. Je me sentais perdu, je ne savais plus me défendre, je ne pouvais rien faire. Je cherchai désespérément des mains quelque chose pour le stopper, Je vis à ma gauche, un livre épais posé sur une chaise. Etirant mon bras le plus possible, je réussis à l’attraper et dans un dernier espoir, je frapper de toute mes forces restantes la figure de Nate. Celui-ci fut projeté sur le côté, déboussolé. M’ayant donc relâché, je me relevai et me précipitai vers la porte, alors que l’autre jurait derrière moi. Etant sortis, je m’enfuit, m’élançant dans les couloirs les yeux en larmes. Il ne me suivait pas, mais je l’entendais crier de loin. Je courais aussi vite que je le pouvais, arpentant couloirs après couloirs. Et lorsque je fus au bout de mes forces je ralentis la cadence et entrai dans la première pièce qui me semblait vide. Je refermai la porte derrière moi. D’un coup, je m’écroulai au sol, m’adossant contre la porte. Dans ma respiration saccadée, j’éclatai en sanglots, troublant le silence de la salle vide. Etant à ce point perdu, je savais que je ne pourrais pas m’en sortir seul. Ma main tremblante plongea dans ma poche et je sortis difficilement mon gsm. Les yeux embués de larmes, j’eus du mal à composer son numéro. Y étant arrivé, j’écoutai les sonneries en essayant en vain de stopper mes pleurs.

-Allo ?

Je n’arrivais pas à dire à mot, je reniflais, et me tenant la tête entre mes mains, mes sanglots redoublèrent.

-Bill ? Bill tu pleures ?

-Tom… articulai-je, tentant de reprendre mon souffle.

-Bill, dis-moi ce qui se passe ! Qu’est-ce qui t’arrive ? hurla-t-il

-Je … j’ai eu si peur Tom, il était sur moi, et je…je ne savais pas me défendre…sanglotai-je, tu t’étais pas là, je n’arrivais pas à le repousser…

-Bill… Qui était sur toi ?

-N…Nate. Il…il ne voulait pas arrêter, moi je lui disait de me lâcher et …et il ne me lâchait pas, je…

Le reste de ma phrase furent englouti par mes sanglots. Je n’arrivais plus à continuer, je pleurais trop fort.

-Est-ce qu’il t’a touché, Bill ? REPONDS-MOI !

-Il a essayé, mais je… j’ai réussis à m’enfuir...

-Bill ! Ecoute-moi, Bill ! J’arrive, d’accord, je viens immédiatement. N’aie pas peur, j’arrive tout de suite. Ok Bill ?

-Ou…oui…

Il avait raccroché. Je me couchai sur le sol gelé et je restai là seul dans l’obscurité, laissant couler mes larmes.

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Ven 15 Jan 2010 - 23:45

Sorry pour le chapitre précédent! Pour que vous n’ayez pas le temps de m’en vouloir, je vous mets la suite xD

Chapitre 10

Tom raccrocha son gsm, et sortit en trombe de sa chambre. Encore sous le choc celui-ci descendit les escaliers à la quatrième vitesse. Sa mère qui regardait la télé dans le fauteuil, se releva à l’arrivée précipitée de Tom. Inquiète elle le regarda fouiller dans un tiroir puis n’en pouvant plus l’interrogea

-Tom, qu’est-ce que tu fais ? As quoi joues-tu ?

Tom ayant trouvé les clés, n’écoutait pas ce que sa mère disait tant son esprit était ailleurs. Il se dirigea vers la porte sous le regard ébahis de celle-ci, qui l’arrêta néanmoins avant qu’il n’ouvre la porte.

-Mais bon sang, Tom, où compte-tu aller ?

-Je vais à Saint-Jient… Je vais voir Bill.

-Quoi ?! Mais pas maintenant tout de même !!

Tom se contenta d’ouvrir à grande volée la porte d’entrée, lui lançant un regard noir et s’enfonça dans la nuit, sa mère sur ses talons, qui perplexe tentait de le raisonner. Il ouvrit la porte de la voiture et s’assis à la place du conducteur.

-Tu ne vas quand même pas conduire ! C’et insensé, tu n’as même pas de permis ! Ca ne peut pas attendre pour aller voir ton frère, je t’y conduirai demain si tu veux.

-NON ! hurla-t-il, ça ne peut pas attendre demain ! Bill a besoin de moi tout de suite, il va très mal… Je veux juste être près de lui.

Sa mère vit les yeux humides de son fils et vaincue elle déclara :

-Tom, j’accepte de t’y conduire maintenant, ok ? Mais laisse-moi conduire ! Enfin Tom, tu ne connais même pas le chemin vers cet internat.

Tom savait qu’elle avait raison. Dans un soupir il laissa la place à sa mère et s’assit sur celui d’à côté. Jetant un regard exaspéré à Tom, qui fixait la fenêtre, elle démarra la voiture. Ils roulèrent quelques minutes en silence, puis elle l’interrogea préoccupée :

-Q’est-ce qu’il a Bill ? Pourquoi il ne va pas bien ? Tu l’as eu au téléphone ?

-Tout est de ta faute, si tu ne l’avais pas envoyé dans ce foutu internat, rien de tout cela ne serait arrivé, répliqua-t-il furax

-Mais dis-moi, Tom, qu’est-ce qui est arrivé ? insista-t-elle inquiète

-Tu n’as pas besoin de la savoir, contente-toi de conduire et plus vite que ça, ok ? Si c’est pas trop te demander…

Fixant les arbres qui défilaient à travers la vitre, celui-ci fut perdu dans ses pensées. « Je sens mes mains trembler, tant la colère me dévore littéralement de l’intérieur. Mais contre qui étais-je si furieux ? Sur ma mère bien sûr, c’est elle la cause de tout ce qui s’est passé. C’est sa faute si on en est là aujourd’hui. Enfin, c’est ce que j’essaye de me convaincre. Mais au fond de moi, je sais que le seul responsable c’était moi et uniquement moi. Je me suis conduis comme le pire des égoïstes en me disputant avec Bill, en insultant presque la personne que j’aimais le plus au monde. M’étant préoccupé que de ma petite personne, je l’avais blessé et j’avais rajouté un coup à ce qu’il endurait là-bas. Les remords me rongèrent. Je me détestais à un point inimaginable. Lorsque j’ai tenté de l’appeler hier soir, je suis tombé sur son camarade de classe qui m’a informé qu’il préparait une soirée ou un truc dans le genre. J’avais eu l’impression à ce moment-là, que mes doutes se révélaient vrais, c’est-à-dire que Bill pourrait rester des jours sans m’appeler vu q’il avait d’autres activités. Je m’étais dit qu’il n’avait plus besoin de m’avoir dans les pieds, maintenant qu’il avait tous ses autres potes. Je m’étais senti mal toute la soirée, j’en avais été malade. Evidemment je n’avais pensé qu’à moi, et à ce que je deviendrais si Bill me délaissait. Il ne m’était même pas venu à l’esprit que Bill puisse être malheureux, abandonné, et totalement perdu… Son appel de tout à l’heure m’avait fait le choc de ma vie. On s’en était pris à lui et je ne l’ai pas protégé. Il souffrait, et je n’étais pas là. Il devait être terrifié à présent, perdu dans son chagrin, et je n’étais même pas présent pour le consoler. J’imaginai ce que Bill ressentait en ce moment, des larmes me montèrent aux yeux et je les essuyai d’un geste furtif. Bill souffrait et ça me faisait encore plus souffrir… »

Ils roulèrent depuis une bonne demi-heure et Tom commença à s’impatienter. Il interrogea brutalement sa mère à ce sujet qui lui répondit :

-L’internat est très loin, Tom, on y sera dans une heure environ

-Quoi ? Autant !

« Une heure ! C’était énorme. Bill allait rester seul pendant une heure. Il pourrait lui arriver pleins de chose entre-temps. Il fallait absolument que j’arrive au plus vite, je ne l’abandonnerai plus jamais ! Non jamais, plus jamais je n’abandonnerai pas mon jumeau… » Tom ajouta à son égard :

-Roule plus vite !

Elle poussa un soupir, mais accéléra.

« Ne t’inquiète pas Bill, j’arrive… »

Ils furent enfin arrivés devant l’immense bâtiment. On dirait une prison, pensa Tom tout en descendant de la voiture.

-Tom ?

L’interpellé se tourna vers elle

-Comment comptes-tu t’y prendre pour entrer ? Ils ne vont jamais laisser entrer un mineur la nuit dans leur école.

« M*rde, je n’y avais pas pensé »

-Je… je trouverai bien un moyen, lui répondit-t-il tout en s’éloignant.

-Tom si c’est moi qui leur parle, ils accepteront. Laisse-moi t’aider, si c’est toi qui y va, il te jèteront dehors et tu ne pourra pas voir Bill…

Tom ricana :

-Tu sais, je ne comprends pas pourquoi tu veux m’aider. C’est vrai, avoue, tu as tout fait pour me séparer de Bill, tu nous as rendu malheureux et tu t’en foutais ! Et puis maintenant tu viens me dire que tu ferrais tout pour je que puisse voir Bill ? T’es vraiment pitoyable…

Celle-ci tenta de garder son clame :

-Je t’interdis de me parler sur ce ton ! Tom, j’ai fait ce qu’il fallait faire, envoyer Bill ici était la meilleure solution. Maintenant, il est vrai cette séparation peut vous sembler difficile au début et c’est normal que tu veuilles le voir, c’est pour cette raison que je t’aide. J’accepterais tout si c’est pour aider Bill. Si j’ai fait ces choix, c’est uniquement parce que je vous aime !

« Ouai, ouai, bien sûr » songea Tom sarcastique. Cependant il se retint de lui répondre, car se disputer avec sa mère pouvait attendre, mais pas Bill.

A contrecœur, il la suivit jusque devant la porte où elle sonna. Un vieil homme lui ouvrit et elle l’informa de son identité et ajouta qu’elle devait absolument parler avec le directeur d’une affaire essentielle. Comme elle l’avait prédit, il les laissa entrer et les accompagna chez le directeur. Quand ils furent arrivés, le vieil homme discuta une minute avec l’intéressé pour lui annoncer leur arrivée et lui demander s’il acceptait de les recevoir. Ils furent invités à entrer et la mère de Tom argumenta auprès du directeur. Tom écoutait à peine, pressé de voir Bill qui était ici, tout près. Ils seraient bientôt réunis. Sa mère essayait de convaincre le directeur, assez ennuyé de laisser un inconnu se promener dans les couloirs de son internat à une heure si tardive. Elle lui assura que Tom ne resterait pas longtemps, mais qu’il devait s’assurer que Bill allait bien. Le directeur réfléchit une minute puis il finit par accepter. « Il a accepté, pensa Tom tout soulagé et impatient ! Je vais voir Bill » Le directeur fouilla dans ses papiers pour chercher le numéro de chambre de Bill tandis que celle-ci avertit Tom qu’elle l’attendrait dans la voiture aussi longtemps qu’il faudra, puis elle sortit. Le directeur finit par annoncer ce que Tom attendait avec impatience :

-Voilà…Bill Kaulitz, donc… c’est la chambre 205, elle est située au 2éme étage.

-Merci, murmura-t-il impatient, sentant son cœur battre plus fort dans sa poitrine. Il s’apprêtait à sortir, lorsque soudain il se retourna à nouveau vers le directeur et lui dit :

-J’aurai également besoin d’un autre numéro de chambre…

J’étais resté couché contre le sol gelé environ une demi-heure. Mes pleurs avaient finalement cessé, mais le froid paralysant chaque partie rendait mes tremblements plus persistants. Je m’étais alors relevé et toujours assez bouleversé je retournai dans ma chambre, tentant de croiser un minimum de gens sur le chemin. Arrivé je remarquai l’absence de David qui je l’avoue m’arrangeait. Je me couchai sur mon lit au-dessus des couvertures, je me tournai sur le côté, les genoux repliés et fixais le mur qui me faisait face. J’aurais aimé dormir et tout oublier mais je ne pourrais jamais fermer un seul œil. J’avais peur, j’étais même terrifié à l’idée que Nate revienne, qu’il me cherche. J’étais trop perturbé et traumatisé pour dormir, je tremblais, mes yeux étaient rouges à force d’avoir pleurer et la solitude m’envahissais. Je me sentais seul au monde, j’étais dans un tourbillon de douleur, de peine, de cris et je ne pouvais pas m’en défaire seul. Des images de Nate m’envahirent soudain les pensées…Ma respiration s’accéléra. Non ! m’interdis-je, je ne dois pas penser à cela. Il faut penser à Tom…oui Tom. Il m’avait dit qu’il arrivait, mais je ne pense pas qu’il viendra. On ne le laisserait jamais entrer de toute manière et comment pourrait-il arriver jusqu’ici ? J’aurais pourtant tellement aimé qu’il soit auprès de moi. Je me mis à penser à lui, à son visage, son sourire, ses gestes. Oh Tom je veux que tu sois là ! Je ne bougeai pas durant une bonne heure environ, il devait être à présent 23h00 lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Ca devait être David, qui revenait. Je ne vérifiai pas, au contraire je fermai les yeux pour faire semblant de dormir, je ne voulais pas parler avec David. Soudain une voix murmura :

-Bill ?
Mon cœur s’arrêta, j’écarquillai les yeux, fixant le mur. Cette voix, je l’aurais reconnue entre mille...

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Sam 16 Jan 2010 - 8:00

Super, toujours aussi bien cette fic' =)
Suite !

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Sam 16 Jan 2010 - 12:51

Suite

[FanFic inachevée] L'Internat - Page 2 Coeur

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Sam 16 Jan 2010 - 13:25

La suite Lolo !!!

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Sam 16 Jan 2010 - 14:31

GODD!! :O LA SUITEE ! VITE!!! XD

stp stp !! XD!!

c'est juste trop bon et captivent et super WOUAWWW!! o.0

Messages : 400 Points : 606 Date d'inscription : 28/10/2009

J'adore !! J'aime beaucoup comme tu décris le lien qui a entre Bill et Tom !
Suite !!!!!!!!!!!! [FanFic inachevée] L'Internat - Page 2 -d

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Dim 17 Jan 2010 - 22:00

Ca me fait plaisir que vous ayiez aimé cette suite!!!! =)
Pour le chapitre suivant je pourrais soit le poster mardi soir si j'ai le temps ou bien le week-end prochain car de mercredi à vendredi je suis en retraite avec ma classe!

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Mar 19 Jan 2010 - 21:52

J'ai eu le temps finalement^^
Bonne lecture!!

Chapitre 11

-Oh, Bill, répéta la voix

Cela ne pouvait n’être qu’un rêve. Le cœur battant, je tournai néanmoins la tête vers celle-ci. Mes yeux écarquillés et mouillés fixaient l’apparition, ce jeune garçon aux dreads blondes qui se tenait dans l’ombre, vêtu d’un large sweet-shirt gris, ça ne pouvait pas être...

-Tom ? Tom… tu es…là

Il hocha la tête et il me répondit :

-Oui Bill, je suis là

Je me relevai de mon lit, hypnotisé par la silhouette qui se trouvait dans ma chambre. L’étonnement passé, je courus me jeter dans ses bras qui me serrèrent immédiatement contre lui. Je pouvais le toucher à présent, oui il était bien là. Mon visage blottis contre son épaule, j’éclatai en sanglots, l’étreignant toujours plus fort. Mes larmes s‘écoulèrent tout le long de mon visage. J’étais tellement soulagé qu’il soit là ! Bon Dieu, il était là. Celui-ci me m’enlaçait dans ses bras tout en me chuchotant :

-C’est fini Bill, tout va bien, je suis là à présent.

Je m’agrippai plus fortement à lui, pour être sûr qu’il ne s’envole pas, que tout ceci était bel et bien réel. Soudain, les émotions accumulées envahirent mon corps tout entier et mes forces me manquèrent, je n’arrivai plus à tenir sur mes jambes. Je m’écroulai par terre, sans néanmoins lâcher mon frère. Celui-ci surpris, se laissa entraîner dans ma chute. Assis par terre dans l’obscurité, je me collai à nouveau à Tom, blottissant ma tête contre son cœur, l’agrippant toujours davantage. Ne le lâchant pas une seule seconde, secoué de sanglots et de tremblements, mes larmes mouillèrent son sweet-shirt extra large. J’avais perdu tout contrôle, mes émotions se bousculaient en moi de sorte que ma respiration devenait haletante. Tom m’enlaçait toujours en tentant de m’apaiser :

-N’aie plus peur, Bill, maintenant que je suis là, il ne peut plus rien arriver. Je ne laisserai plus jamais personne te faire du mal. Je te le promets.

Je savais évidemment que je ne risquais rien lorsqu’il était à mes côtés. Cependant il m’était impossible de stopper l’écoulement de mes pleurs. J’avais été enfermé dans un tourbillon de peines ces derniers jours. J’avais refoulé mes sentiments au fond de moi car personne n’était présent pour m’écouter, pour comprendre ce que je ressentais. Alors maintenant, tout devait être évacué, je devais exprimer toute la douleur et les souffrances que j’avais vécues et ressenties depuis que j’avais quitté Tom. Tous les moments où je m’étais senti abandonné, ceux où j’avais voulu pleuré, où je m’étais sentis triste, seul, mal… je pleurais Tom aussi, lui que je n’avais pas vu depuis presque une semaine déjà, avec lequel je m’étais disputé, mon propre jumeau avec qui je n’avais pas discuté durant ces 3 jours. Tom, celui que j’aimais le plus au monde… Lui, seul, pouvait me comprendre et me venir en aide. Il me laissa pleurer toutes les larmes de mon corps sur lui, sa main passant sur mon dos et dans mes cheveux d’un geste tendre et protecteur. Toujours enfui contre lui et secoué de sanglots, j’articulai soudain :

-Tu avais raison, Tom. Je suis totalement perdu sans toi et je…j’ai besoin que tu sois toujours près de moi. Quand…quand tu es loin, je…je…

Mes sanglots interrompirent ma phrase. Tom resserra son étreinte en me chuchotant dans l’oreille :

-Ne t’en fais pas, je t’assure tout ira beaucoup mieux maintenant. On trouvera un moyen pour être à nouveau ensemble. Nous ne serons plus jamais séparés.

Ses paroles m’apaisèrent un peu, je fus plus détendu, ma respiration devint peu à peu plus régulière et plus calme. Lorsque je ne fus plus secoué de sanglots, je relevai la tête vers lui, je voulais observer ses traits. Des cernes s’étaient dessinées sous ses yeux marron qui respiraient la tristesse, l’inquiétude ainsi que la douleur. Je lui avais manqué et il s’était inquiété pour moi, je le voyais dans son regard.

-Comment tu as fait pour venir, je pensais que tu ne viendrais pas, je croyais que tu…que…

Je baissai les yeux, il se rapprocha son visage de moi, et il posa la main sur ma joue, m’obligeant à le regarder dans les yeux :

-Bill, je t’ai dit que je viendrai, alors par n’importe quel moyen je serais venu. Je serai toujours et éternellement là pour toi. Je t’en fais la promesse Bill, je préfère mourir que de t’abandonner ou que de te laisser malheureux et seul dans ta chambre. Dès que tu as un problème, tu m’appelles et je viens. D’accord ?

Tom essuya une de mes larmes, puis me reprit dans ses bras. Quelques larmes m’échappèrent toujours, mais celles-ci c’étaient de soulagement que Tom et moi soyons enfin réunis. Il m’avait tant manqué, mes souhaits qu’il soit près de moi s’étaient enfin réalisés. J’avais une confiance absolue en mon jumeau, et je savais que s’il était là, j’étais en sécurité. La fatigue commença à m’envahir à présent, je sentais à peine mes membres et je devais lutter pour garder les yeux ouverts.

Tom enlaçant toujours son jumeau, le regardait et pensait au fond de lui-même : « Je n’aurait jamais imaginé que ça allait aussi mal pour lui, comment ai-je pu le laisser dans cet internat ? Il a tellement souffert par ma faute… Je ne supporte pas voir Bill subir de telles épreuves, il ne le mérite pas. Il est si fragile, si innocent, tellement naïf et d’une telle gentillesse, ce n’était pas juste ce qu’il lui était arrivé. Je devrais toujours être à ses côtés, comme auparavant, je dois le protéger constamment, ainsi que le surveiller et le défendre. Il semblait si traumatisé à présent, ça me brisait le cœur. Je l’aime tellement, le voir dans un tel état me tue. Et qu’est-ce qu’il est maigre ! Je ne l’avais jamais vu aussi squelettique. Mangeait-il au moins ? Je m’en voulais encore plus de m’être disputé avec lui l’autre jour, comment avais-je pu être aussi égoïste ? Je m’en veux terriblement. Bill semble vraiment sur le point de s’évanouir de fatigue. Il faut qu’il se repose »

-Bill, il faut que tu dormes maintenant, tu en as vraiment besoin, me disait Tom en me désignant mon lit.

Je hochai la tête et le relâchai légèrement. Je me redressai en douceur, tentant de garder l’équilibre tout en essuyant mes yeux humides de ma main. Je souris à Tom, et je m’avançai vers mon lit. Tom qui s’était également relevé, se tenait à deux mètres de celui-ci et me regardait m’asseoir dessus. Une inquiétude se forma soudainement en moi

-Dis, Tom ? Tu…tu ne vas pas partir hein ?

Mes yeux s’écarquillèrent à nouveau, cette pensée me terrifiait. Je le regardai avec insistance, la peur dans les yeux, il me rassura cependant rapidement :

-Non, bien sûr que non. Je vais passer la nuit ici…

Il s’approcha et rajouta :

-Tu peux dormir tranquille, Bill, je suis près de toi

Rassuré, je lui adressai un sourire. Mais à mon grand désarroi, Tom se dirigea vers la chaise de mon bureau et l’approchant de mon lit, il continuait :

-Ne t’inquiète pas, je vais rester assis pendant que tu dors. Je te veillerai toute la nuit et tu…

-Non… le coupai-je

Perplexe de ma réaction, ses yeux m’interrogèrent. Je me décalai un peu sur mon lit et lui montrai une place:

-Tom, tu…tu peux dormir ici, avec moi… ?

Je rajoutai d’un ton suppliant, les yeux à nouveau remplis de larmes :

-Tu peux me prendre dans tes bras ?

Il m’adressa un petit sourire en guise d’acquiescement. Puis il s’allongea à côté de moi, sur mon lit. Il ouvrit son bras droit, et je me blottis contre lui sans aucune hésitation. Il m’entoura de ses bras, ma tête réfugiée contre lui, ma main était posée sur son sweet-shirt, sentant les battements de son cœur. Mon esprit et mon corps enfin paisible, mes yeux se fermèrent. Je ne m’étais cependant pas rendu compte le froid qu’il faisait dans la pièce, un frisson glacé parcourut mon corps. Je commençai à trembler légèrement de froid lorsque Tom me réprimanda d’un ton désespéré :

-Bill, on est en hiver, pourquoi tu n’as pas mis de pull ? C’est normal que tu aies froid si tu portes un t-shirt courte manche !

Je rouvris les yeux, et dépité répondis faiblement :

-J’ai laissé mon pull dans la salle polyvalente

Un nouveau spasme me traversa, Tom poussa un soupir puis fit glisser sa main le long de mon dos. Celle-ci me réchauffa progressivement d’abord le haut du dos puis s’aventura sur mon bras pour le réchauffer. Je tressaillis lorsque sa main passa sur le bleu formé sur mon épaule. Sous ma contraction, Tom s’arrêta et tourna légèrement mon bras pour observer le bleu.

-C’est lui qui a fait ça ?

Je ne répondis pas car il connaissait la réponse. Cette évocation me fit revoir des flashs de la soirée, du visage de Nate. Je baissai la tête et plissai des yeux afin de rejeter ces images, ma respiration devenant plus difficile. Tom avait compris ce que je ressentais, il resserra alors son étreinte, et je me blottis davantage contre lui. Sa main passait entre mes cheveux maintenant. Plus détendu, je refermai mes paupières et on resta un bon quart d’heure enlacé sans dire un mot. Tom rompit ce silence :

-Bill, je suis désolé

Je sentais son cœur battre plus rapidement sous son sweet-shirt à présent, j’entrouvris les yeux sans néanmoins tourner la tête

-De quoi es-tu désolé ?

-Mais de tout, bien sûr…je suis tellement désolé de m’être disputé avec toi au téléphone, je t’ai dis des choses que je ne pensais pas et que j’ai tout de suite regrettées. Je n’aurais pas dû, Bill, j’ai été égoïste et je t’ai fait de la peine alors que tu souffrais déjà suffisamment. J’ aurais dû empêcher que l’on t’emmène dans cet internat, tout est de ma faute et…

Il cacha sa figure de ses mains. Etonné de sa réaction, je me redressai pour voir son visage, des larmes coulaient le long de ses joues

-Oh, Tom, m’écriai-je

Celui-ci retira légèrement ses mains me laissant voir ses yeux humides.

-Je…c’est à cause de moi, si on t’a fait du mal, je…j’aurais dû empêcher cela, Bill, mais je n’ai pas été là pour toi. Je t’ai abandonné lorsque tu avais le plus besoin de moi. Quel genre de frère suis-je donc ! A la place de t’aider je me suis disputé avec toi. Je ne te mérite pas… J’imagine ce que t’as dû enduré, je m’en veux terriblement tu ne peux pas savoir à quel point…je te demande pardon, Bill.

J’étais bouleversé de voir mon frère dans cet état, des larmes s’écoulaient encore de ses yeux. Je m’approchai de lui pour qu’il relève les yeux vers moi

-Ce n’est pas de ta faute, Tom. Tu n’y es pour rien. Je suis le seul coupable, c’est moi qui ne sais pas me débrouiller seul, je suis faible, je ne sais pas me défendre et…

Il me caressa le visage m’interrompant et me dit :

-C’est justement pour cela que je dois impérativement être là pour toi.

Il retira sa main pour essuyer ses propres larmes. Je le regardais et nos regards se croisèrent. Qu’il soit près de moi, remplissait mon cœur de bonheur et d’amour. Nous ne sommes pas fait pour être séparés, c’est à des moments comme celui-ci que je comprends que la simple présence de mon jumeau me fait vivre. Tom et moi ne formons qu’une seule personne. Oui, c’était le sentiment que j’éprouvais. J’exprimai par mon regard tout l’amour que je lui portais, et sous le coup des émotions, je lui murmurai simplement :

-Je t’aime

-Moi aussi je t’aime, Bill. Je t’aimerai toujours. Tu le sais, n’est-ce pas ?

Gêné, je baissai la tête et j’avouai dans un murmure :

-L’autre jour, je mettais mis en tête que je t’aimais…plus que tu ne m’aimais…

Tom se redressa et m’attrapa brusquement les épaules. Surpris je relevai les yeux

-Ne redit plus jamais ça ! insista-t-il en articulant chaque mot. Mais enfin, Bill !! Ne sais-tu pas que sans toi je ne pourrais pas vivre !! Tu es la personne la plus chère à mes yeux…

Il dégagea une mèche de mes cheveux qui était tombée devant mes yeux et il rajouta dans un murmure :

-Je pourrais mourir pour toi…

Horrifié je répliquai :

-De toute façon si tu meurs que ça soit pour moi ou pour n’importe quelle autre chose…je meurs aussi !

-NON ! s’écria Tom me faisant sursauter, surpris par son brusque changement de ton. Je te l’interdis. Tu peux m’accompagner partout, jusqu’ à l’autre bout du monde si tu le souhaites, mais tu ne peux pas me suivre dans la mort !

Je ne répondis rien, me mordant mes lèvres en évitant son regard.

-Promets-le ! m’ordonna mon jumeau

-Je te le promets, mentis-je les yeux baissés

Rassuré Tom se rallongea, me tirant vers lui. Je fus à nouveau recouché entre ses bras, me blottissant toujours davantage contre lui, tandis que Tom de sa main droite continua à la passer dans ma chevelure, il glissa l’autre dans ma main glacée. En la serrant je sentis de petites blessures :

-Tu es blessé ?

-Ce n’est rien, répondit rapidement Tom. Aller, dors maintenant.

Dans un soupir je fermai les paupières profitant de cet instant en souhaitant qu’il ne finisse jamais, qu’il soit aussi éternel que mon amour pour Tom. On finit par s’endormir, enlacé, deux âmes sœurs retrouvées pour une nuit, cette nuit…

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Voilà j'espère que ce chapitre vous a plu! Perso j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire, c'est le chapitre que je préfère XD

J'ai trouvé cette image, elle m'a immédiatement fait pensé à ce chapitre xD

Spoiler:

Messages : 400 Points : 606 Date d'inscription : 28/10/2009

J'adore !! Vraiment, pour moi aussi, c'est le chapitre que je préfère !!

L'image correspond tout à fait à la scène.
Tu décris très bien les sentiments de Bill et Tom ainsi que la scène des retrouvailles. Tu laisses du suspens (les blessures de Tom (même si là dessus, j'ai ma petite idée ^^)).

Vraiment, Super !! =)

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Mar 19 Jan 2010 - 22:56

La suite Laura !!! j'adore trop

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Mer 20 Jan 2010 - 1:29

Ohh !! je veux la suite !! o.o!!
=D!!!

C'étais super!! (L)

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Ven 22 Jan 2010 - 15:25

Merci pour vos commentaires <33
La suite la semaine prochaine!

Sujet: Re: [FanFic inachevée] L'Internat Ven 22 Jan 2010 - 15:30

Hate d'avoir la suite Wink

Voilà la suite!! Désolé pour le retard, j'ai été fort occupée ces derniers temps! J'espère que vous vous souvenez encore des chapitres précédents^^ Bonne lecture! XD

Chapitre 12

Je me réveillai blottis dans les bras de Tom, dans la même position que cette nuit. Lui dormait toujours et je pris soin à ne pas trop m’agiter pour encore profiter de cet instant et bien sûr afin de ne pas le réveiller. Celui-ci commença néanmoins à bouger légèrement, et ses yeux s’entrouvrirent. Sans le lâcher, je relevai la tête pour l’observer. Croisant mon regard il me demanda :

-Alors p’ti frère, bien dormi ?

-Oui bien sûr

Puis je rajoutai :

-C’est parce que tu était là

Tout fier il répliqua :

-Je sais Bill… Tu as vraiment de la chance, pouvoir dormir toute la nuit dans mes bras ! Tu n’imagines pas le nombre de filles qui rêveraient d’être à ta place !

Je ne pus m’empêcher de rire, le repoussant en lui disant qu’il était trop bête.

-J’ai au moins réussit à te faire rire !

-C’est vrai, lui dis-je. Ca fait un certain temps que je n’ai plus été heureux comme maintenant. Tu m’as manqué, Tom

-Toi aussi tu m’as manqué.

Il jeta un coup d’œil au réveil qui indiquait 9h26 puis annonça en sortant du lit :

-Je vais devoir y aller

-Déjà ?! m’écriai-je.

Ma bonne humeur retomba d’un coup et mon cœur se resserra à nouveau.

-Je ne veux pas que tu partes, lui dis-je le regard triste

-Je sais mais…je ne peux pas rester. Normalement, je n’étais même pas censé rester dormir ici. Et si ton directeur ou un professeur me voit, ils ne me laisseront plus revenir te voir.

-Ca veut dire que tu reviendras me voir alors ! demandai-je plein d’espoir

J’étais à mon tour descendu du lit

-Mais bien sûr que je reviendrai te voir !

Je le serrai une dernière fois dans mes bras avant qu’il ne parte, il me chuchota :

-Ecoute Bill, n’hésite pas à m’appeler autant de fois que tu le souhaites que ce soit la journée ou la nuit. Et dès que je peux je reviens ! Satisfait ?

-Oui !

Il desserra son étreinte, et se dirigea vers la porte, il m’adressa un signe de la main avant de refermer la refermer derrière lui.

Tom parcourait les couloirs qui par chance étaient déserts. Il passa devant la chambre de Nate et un sourire se forma sur ses lèvres quand il songea à celui-ci. Tom continua de marcher tout en se remémorant de la veille, avant de se rendre dans la chambre de Bill, lorsqu’ il était dans le bureau du directeur : « Je lui avait dit après que celui-ci m’ait donné le numéro de la chambre de mon frère :

- J’aurai également besoin d’un autre numéro de chambre…

Le directeur surpris me demanda lequel

-La chambre de Nate

-Nate comment ?

Mince, je ne connais pas son nom de famille ! Il va trouver louche si j’avoue l’ignorer. Mieux vaut jouer la comédie

-C’est bête mais le nom m’échappe. Aller, je le sais, c’est Nate euh… Non désolé, il ne me revient plus pourtant je le connais mais là maintenant, j’ai comme un trou noir…

Le directeur haussa les sourcils et je tentais désespérément de me rattraper :

-Mais il est en dernière année, comme Bill, et euh… ils ont des cours en commun et euh…

J’avais plus l’impression de m’enfoncer que de le convaincre.

-Pourquoi veux-tu son numéro de chambre ?

-Je n’en aurais pas pour longtemps, je vous le promets, je souhaiterais simplement, passez dans sa chambre afin de le prévenir de quelque chose. Je vous assure c’est une question d’une minute pas plus.

En lui lançant un regard innocent et suppliant, j’espérai qu’il accepte. Il semblait cependant hésiter puis finit par dire comme lassé de cette discussion :

-Bon, c’est d’accord, mais à condition que tu ne restes pas longtemps. Tu vas juste voir ton frère et Nate, mais interdiction que tu passes pas la nuit dans le bâtiment !! Est-ce clair ? Je ne veux pas d’un individu qui rôde dans les couloirs la nuit.

-Je partirai rapidement, je vous le promets.

Le directeur fouilla de nouveau dans son classeur, puis annonça enfin:

-C’est donc la chambre 124, 1^er étage.

-Merci beaucoup, Monsieur

Je sortis du bureau et cherchai la chambre 124 tout en songeant à Bill. Il ne fallait pas qu’il s’inquiète, je serai bientôt auprès de lui, mais je devais d’abord régler une affaire essentielle. Je parcourai le 1^er étage, laissant l’adrénaline s’emparer progressivement de mon corps tandis que je rapprochais de la chambre: 119, 120, 121, 122, 123…124 ! Voilà, c’était là. Je serrai les poings, me mordant sur les lèvres et j’ouvris la porte à grande volée. Pénétrant dans la pièce je pus distinguer dans l’obscurité une silhouette qui dormait dans son lit. Il était seul, et ça m’arrangeait. Lorsque je claquai la porte derrière moi, ce dernier se réveilla en sursaut. Je m’avançai à grandes enjambées vers son lit, tandis que la surprise paralysait l’autre

-Bon sang, mais t’es qui toi ? s’exclama-t-il

Je l’agrippai le col de son débardeur blanc et lui chuchotai :

-On a une affaire à régler toi et moi…

D’un coup je le jetai hors son lit en le projetant contre une armoire. Il gémit écroulé par terre, totalement déboussolé par la tournure des évènements. Je fus frappé de stupeur en découvrant à quel point il était baraqué contrairement à Bill. Comment aurait-il pu se défendre contre lui ? Mon frère ne faisait pas le poids et Nate a essayé de profiter de sa fragilité. Enragé plus que jamais, je me précipitai sur Nate avant qu’il n’ait le temps de se relever. Je le mis sur le dos pour avoir un angle parfait. L’empêchant de tout mouvement en pressant ma main sur son épaule, je levai mon autre poing et le coup partit. Il n’eut pas le temps de crier car les autres coups de poing suivirent toujours plus violents. Je recommençai encore, encore et encore. Mais soudain Nate anticipa le coup et attrapa mon poing en l’air. Il me poussa violemment en arrière, et surpris, je perdis l’équilibre en retombant sur mon dos. Nate se releva avant moi et me donna un coup de pied au ventre qui me fit gémir. D’un mouvement il me releva pour me plaquer contre le mur et hurla :

-Mais t’es complètement malade ! Je te connais même pas !!

Mes yeux enragés croisèrent son regard. Rien que cet échange me redonna la force dont j’avais besoin. Déchaîné je me dégageai et le repoussai de toutes mes forces, je tremblais tellement mon corps brûlait de haine et de vengeance. En deux coups je remis Nate au sol me remettant au-dessus de lui je recommençai à nouveau à le cogner de toutes mes forces, encore, et toujours plus forts, celui-ci hurlait de douleur incapable de se défendre. Je regardais son visage qui de coup en coup dégoulinait de sang. Je continuai à le cogner tout en lui disant :

-Alors, tu vois ce que c’est maintenant d’être sans défense contre quelqu’un de plus fort que soi, hein, Nate ? Tu le vois maintenant ! REPONDS !!

-ARRETE ! se contenta d’hurler l’autre

Je stoppai mes coups et approchai mon visage de Nate, le foudroyant du regard en lui agrippant le col :

-Est-ce que toi tu arrêtais quand Bill te le demandait, quand mon frère te suppliait de le laisser partir ?

Je redressai ma tête et recommença à le frapper tout en criant :

-NON, tu continuais à le forcer, tu essayais de le violer, SAL*PARD DE M*RDE !!!!

Mes coups redoublèrent, de plus en plus forts. Je visai un endroit précis, et le cognant j’entendis le craquement de son nez. L’autre hurla en agrippant son nez cassé. Je continuais quelques coups supplémentaires et quand je vis qu’il allait perdre connaissance je me forçai à m’arrêter. Reprenant mon souffle, j’approchai à nouveau mon visage pour l’avertir :

-Si j’apprends que tu l’as touché, si tu as l’audace d’aller lui parler, ou même de t’approcher de lui…je te tue…

Je me relevai regardant Nate gisant à mes pieds, le visage ensanglanté. En le voyant je fus tenté de lui donner un dernier coup avant de partir. Prenant un peu d’élan, je lui donnai un coup de pied entre les jambes. Il eut le souffle coupé par la douleur, puis gémit plus que jamais. Je sortis, le laissant baigné dans son sang. Je refermai la porte derrière moi, inspirant profondément. Je regardai mes mains qui étaient couvertes de sang, je trouvai rapidement les toilettes où je me les lavai. Je pris quelques minutes à calmer mes tremblements ainsi qu’à apaiser ma colère. Je regardai l’horloge au-dessus de moi : 23h00. Je devais maintenant aller voir Bill… »

Tom arriva à la sortie de l’internat et se dirigea vers la voiture, il était sûr que Nate ne s’approcherait plus de Bill à présent. Avant d’entrer dans la voiture, Tom leva les yeux vers le bâtiment, en pensant à son frère enfermé là-dedans et il murmura : « Je te promets, Bill, je vais te faire sortir de là »

Omg !!
C'est ..
Wouaww..
Tomm !! (L)
^^

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