bon, je sens que ça le fait pas du tout de poster ça comme ça mais je l'ai trouvée sur un blog il y a quelques minutes et je la trouve extra cette itw!
ce blog c'est celui de quelqu'un que j'affectionne particulièrement lol, c'est isabelle, elle a une vision "super propre" des jumeaux et ça me plait bien voici son blog :
http://th-unsterblich1.skyrock.com/110.html
par contre je ne sais pas du tout quand elle a été faite, certainement dernièrement mais je n'ai pas de date, ni même de nom pour les journalistes ou le nom du magasine...
si quelqu'un pouvait m'éclairer... lol
je vous la mets quand même! enjoy ^^
(entre les parenthèses ce sont les commentaires d'isabelle)
et là, Vai et Exirall vont me taper très fort sur les doigts!
- Citation :
- [b]+++ Interview Bill et Tom +++
Bill, Tom, lorsque Tokio Hotel a fait sa première et brillante prestation à la télé à Munich lors des MTV Europe Music Awards il y a deux ans, les Allemands dans la salle ont sifflé en masse. Des journalistes étrangers m'ont demandé pourquoi des gens avaient hué un groupe de leur propre pays. Qu'auriez-vous répondu ?(J'aime ce journaliste, il pose des questions intéressantes ! C'est pas courant...)Bill Kaulitz : J'aurais dit qu'en Allemagne les gens ont une perception différente de Tokio Hotel. Différente car c'est ici que nous vivons, c'est là que nous avons débuté, et ce dès l'âge de 15 ans, alors que dans les autres pays nous nous sommes certes lancés avec la même musique, mais nous ne l'avons fait que deux ou trois années plus tard. Et aujourd'hui, il est difficile de s'affirmer en disant : „Oui, j'aime bien la musique de gamins de 15 ans.“ Et pour finir, lorsqu'on a du succès, il y a forcément des envieux.
Tom Kaulitz: Exact, il n'y a pas de succès sans jalousie.
Vous pensez que c'est un comportement typiquement allemand ?Bill: Oui, mais je crois que commence à prendre une autre direction où les gens arrivent à se réjouir pour nous. On a déjà pu constater ces tendances. C'est fascinant. Cela dit on a toujours été habitués à susciter des réactions extrêmes. Et pour être franc, c'est toujours un défi quand ce genre de choses arrive. Lorsque je suis sur scène et que les gens huent ou autre, ça va plus me stimuler qu'autre chose. Du coup, je ne suis ni intimidé ni triste. Je me dis plutôt : OK, dans ce cas il faut que je mette encore plus la gomme pour que même ces gens trouvent ça bon.
Mais en même temps il paraît que Dave Grohl des Foo Fighters est allé voir votre batteur Gustav après cette prestation pour lui donner une tape sur l'épaule en signe de respect.Tom : Le soir des EMAs, plusieurs personnes sont venues nous voir pour nous dire que c'était super.
Bill : Oui, c'est vrai. Il y a des groupes qui ne savent pas comment ça se passe en Allemagne et qui du coup nous trouvent bons car ils n'ont aucun préjugé. Jay-Z a assisté à notre show à Los Angeles et il est ensuite venu manger avec nous. On s'est sentis très honorés.
L'intérêt général que l'on vous porte a aussi des aspects négatifs. Est-ce que vous craignez que le succès pour lequel vous travaillez restreigne davantage votre sphère privée ? Tom : Je crois qu'elle est déjà tellement restreinte que ça ne pourrait pas être bien pire.
Bill : Oui, c'est une chose qui va de pair avec le succès. Mais il faut dire que nous-mêmes sommes un peu accros au succès. On en veut toujours plus.
Quand est-ce que vous avez pu profiter pour la dernière fois de la liberté de se promener incognito ?Bill : C'était au début de l'année 2008, lorsque nous sommes allés en Amérique pour la première fois et qu'on est sorti, comme ça, dehors. On s'est baladés dans la rue sans garde du corps, c'était vraiment cool. Mais en même temps, une fois de plus on se dit : ”Quelque part, j'ai envie que les gens d'ici aussi connaissent le groupe et notre musique et qu'ils nous reconnaissent.“
Où est-ce que vous pourriez encore passer vos vacances en toute insouciante ?Bill : Peut-être en Australie. Nous n'y sommes encore jamais allés.
Tom : Cela dit, si on fait le bilan, nous avons reçu des réactions –quelles qu'elles soient- venant de tous les pays. Même du Japon et d'Australie alors qu'on n'y a encore rien sorti.
Votre nouvel album s'appelle „Humanoid“. Est-ce que vous menez une vie humanoïde, qui ne fait que ressembler à une vie humaine ?Tom : Nous avons grandi dans une province paumée. Nous ne nous sommes jamais sentis vraiment normaux, au mieux, semblables aux autres êtres humains mais toujours différents. Et aujourd'hui encore il n'y a que peu d'endroits qui nous sont familiers et où nous pouvons nous détendre
(baisser la garde). En fait, cette sensation, on ne la retrouve plus qu'à la maison. Sauf qu'on y est à peine 20 jours par an. Et sinon, quelque soit l'endroit où on va, on se sent plutôt comme des étrangers.
C'est triste tout ça, n'est-ce pas ?Bill : Oui, parfois. Mais...
Tom : ...d'un autre côté on s'y est complètement habitué. Comme je l'ai dit, c'est un sentiment qu'on a toujours eu, même avant notre carrière.
Votre producteur David Jost vous a récemment décrit, Bill, comme étant le „sombre mélancolique“ du groupe. Les nuits seul à l'hôtel y ont-elles contribuées ?Bill : Elles l'ont renforcé. Mais je pense avoir toujours été comme ça. C'est pas vrai ?
(regarde son frère)Tom: Si si, c'est vrai !
Bill : Je ne veux quand même pas non plus en permanence formuler de jolies phrases. Cette année nous avons bien pu voir à quoi ressemblait une vie à l'abris des projecteurs, et ce qui pouvait arriver. Et c'est dans ces moments-là qu'on peut se demander si tout ça en vaut la peine. Pour moi c'est le cas. Ca n'a pas changé. Parce qu'il y a toujours ces moments où je suis en studio, où j'enregistre une chanson et où je me dis : „C'est dingue, je suis chanteur. Je peux gagner mon pain en exerçant ce métier. Et je n'ai pas besoin de faire un travail dont je n'ai nullement envie.“ C'est quelque chose que peu de gens peuvent prétendre, là-dessus j'ai énormément de chance.
Et vous n'avez pas peur que cette vie, comme une vie en cage, ait des grosses répercussions sur vous, comme sur certaines autres stars ?Bill : Lorsque j'apprends que certains artistes deviennent accros aux médoc' où entrent en dépression, j'arrive en fait à le concevoir en temps que personne extérieure qui ne subit pas ce genre de vie. Pour ma part, je suis vraiment très heureux d'avoir Tom. Ca fait qu'un membre de ma famille est toujours à mes côtés. Et pour ce qui est du groupe, ça fait maintenant bientôt dix ans qu'on est ensemble et on se connaît vraiment bien. Pour Michael Jackson, une Britney Spears ou n'importe quel autre artiste solo, c'est certainement bien plus dur.
Quelles sont vos chances de rencontrer la femme de vos rêves au supermarché ?Bill : On espère toujours, évidemment. Je dis toujours : Au fond, c'est bien l'unique raison pour laquelle on se lève le matin ! Nous voulons tous être aimés ! Et on veut trouver l'amour de sa vie sinon tout ça n'a plus aucun sens. Nous avons nos familles et nos amis qui comptent toujours plus pour nous. Mais j'espère évidemment que l'amour me tombera dessus. Même si en même temps je sais bien que c'est la chose la plus irréaliste qui pourrait arriver dans ma vie. Après tout, pendant ces cinq dernières années, depuis les débuts du succès de Tokio Hotel, je n'ai pas eu une seule relation amoureuse ou quoi que ce soit dans le genre. Mais je crois encore au grand hasard.
Tom : Mais bon, il faut quand même dire qu'on ne sort quasiment plus.
Vous n'avez pas eu l'occasion de faire plus ample connaissance avec des beautés d'Hollywood, vous qui avez passé tant de temps en studio à Los Angeles ?Tom: On ne manque pas de numéros de téléphones. J'ai tellement de numéros de femmes dans mon portable qu'une journée ne suffirait pas pour toutes les appeler.
Bill : Mais le problème c'est qu'on ne creuse pas plus que ça quand on fait connaissance. Tout est superficiel. Et ça a à peine commencé que c'est déjà fini. Beaucoup croient qu'on traîne tous ensemble lors des grands évênements. Mais c'est pas du tout le cas. Chacun a ses petites affaires, suit son propre emploi du temps. Une fois les caméras parties, chacun retourne en vitesse à sa garde robe et reste dans son coin.
Tom : Alors on échange peut-être parfois les numéros mais on n'a pas le temps pour plus. De toute façon, Bill n'en a aucune envie alors bon. Quant à moi, dans ces cas là il y a le temps pour une nuit, grand maximum. Et même quand tu te dis que ça pourrait devenir plus sérieux, eh bien tu n'en as déjà plus la possibilité. Un jour je suis dans une ville et le lendemain dans une autre.
Bill : J'aurais besoin d'une fille qui serait prête à abandonner toute sa vie. Et qui serait prête à vivre ma vie avec moi.
Mais dans ce cas, ça ferait d'elle une personne inintéressante quelque part, non ? (J'aime vraiment ce journaliste ! Une fille prête à quitter TOUTE sa vie et ses propres rêves pour une star, c'est pas une amoureuse transie... C'est une groupie ! Même quelqu'un de fou amoureux ne pourrait pas renoncer à toute sa vie éternellement. Les frustrations remontent forcément un jour... Non ?)Bill : Pas forcément. Bien sûr, il faut qu'elle ait sa propre personnalité, mais il faut aussi qu'elle soit prête à m'accompagner toute la journée dans ma vie de folie. Mais je pense que ce serait dur malgré tout.
Tom : Il faut bien réfléchir avant de faire subir ça à quelqu'un qui n'est pas du tout habitué à ce genre de vie.
On s'accorde pour dire que si les jeunes filles aiment autant les popstars androgynes, c'est parce qu'ils sont inoffensifs à leurs yeux. Êtes-vous inoffensif, Bill ?Bill : Je n'en sais rien, mais c'est bien possible. D'un autre côté, on dit aussi que les femmes aiment les connards. Et à chaque fois, avec mon frère, je constate que ça aussi ça marche.