Voici la première OS que j'ai écrite, elle date déjà d'un certain temps, je l'ai retrouvée il y a quelques jours, j'ai changé quelques trucs et j'ai décidé de la mettre sur le forum. Elle est très longue, mais bonne lecture!
Coup de foudre un soir de concert !
Je suis une jeune fille de 19 ans, tout ce qu’il y a de plus normal, enfin hormis le fait que mes parents sont riches à milliards. Vous pensez que c’est une chance ? ! Moi, je ne suis pas d’accord avec vous. Pourquoi ? Parce qu'à cause de cet argent je suis toujours seule.
Je n'ai aucun véritable ami, qu' en à mes parents je ne les vois jamais.
Les gens qui se font passer pour mes amis juste à cause de la richesse de ma famille me disent que l’on ne peux pas tout avoir dans la vie, mais qu’en savent-ils ? Ils sont tous pourris, gâtés par leur parents, mais, moi, je n’ai rien. Rien qui me soit vraiment cher, enfin, je n’avais rien, mais depuis le jour de mes 18 ans, j’ai quelque chose, ou plutôt, quelqu’un !
Quelqu’un qui fait battre mon cœur à mille à l’heure, quelqu’un qui me donne envi de vivre, quelqu’un qui m’aime pour moi et pas pour l’argent de mes parents. Il est si différent des autres, il est tellement gentil, beau , romantique, adorable, doux, indomptable, heureux de vivre, drôle, attentionné,……, tellement lui.
Ca fait un peu plus d’un an que nous sommes ensembles, nous ne nous quittons pratiquement jamais et nous nous aimons toujours autant qu’au début de notre relation. Et, même si, parfois, je suis un peu jalouse des milliers de filles qui lui crient leur amour, j’ai confiance en lui, et , le plus important, je l’aime.
Vous voulez que je vous raconte notre rencontre ? Pourquoi ? Vous aussi vous faites parti de ses fans ? Ou bien c’est moi et mon histoire qui vous intriguons ? …… Bon, si vous insistez.
Je l’ai connu, quelques mois, avant mes 18 ans, mais, lui ne me connaissait pas encore, il ne savait pas que j’existais, il ne savais pas encore qu’il allait me rencontrer et , m’aimer.
Moi, je savais qu’il existait, j’écoutais sa voix toute la journée en rêvant du jour où je pourrais le rencontrer. Il faisait parti d’un groupe de rock allemand, les Tokio Hotel. Ils étaient connu dans toute l’Europe et même plus, ils allaient entamer une grande tournée française, grâce à laquelle ils allaient passer par Paris, grâce à laquelle lui et moi nous allions nous rencontrer, et ce que je pensais n’être que des rêves, de faux espoirs, allaient se réaliser.
J’avais acheté une place pour leur concert qui allait avoir lieu à guichets fermés.
Le jour J arriva très lentement, bien trop lentement à mon goût. Comme à mon habitude, je me maquillais très peu, juste un fin trait d’eye-liner sous mes yeux, soulignant ainsi mon regard d’un bleu profond, et m’habillais d’un jean noir et d’un débardeur rouge, à cela s’ajoutaient mes bottes de cuir noir à talons et quelques bijoux en argent, je décidais de laisser mes longs cheveux châtains retomber librement sur mes hanches.
Le concert fut tout simplement génial, et, j’ai même eu l’impression que mon ange m’avait regardé à plusieurs reprises, mais cela ne devait être qu’une impression, je n’étais pas assez jolie pour attirer l’attention d’un garçon comme lui qui pouvait avoir n’importe quelle fille avec un seul regard ou un simple sourire. Il avait certainement regardé la jolie blonde siliconée et habillée comme une p*te qui se trémoussait derrière moi. Oui, ça devait être ça.
A la fin du concert une séance de dédicaces avait été organisée. Seulement quelques personnes étaient au courant, tout juste une centaine, dont je faisais parti. Je n’avais rien apporté à leur faire dédicacer, mais je me rendis quand même dans la salle pour pouvoir les voir " en vrai ", mais je restais à l’écart, adossé contre un mûr, pendant que mon ange signait posters, CD , et d’autres trucs, moi, je l’observais. A un moment, il tourna la tête vers moi, son regard de velours noir croisa le mien, je détournais immédiatement le regard. Et n’osais plus regarder dans sa direction. Les minutes passèrent, je finis par me décider à partir et lançais un dernier regard vers mon ange, ou plutôt, vers l’endroit où il était assit quelques minutes plus tôt. Il n’était plus là, les trois autres étaient encore là, mais sa place à lui était vide.
Je sentis mon cœur se serrer, j’aurais tant voulu le voir une dernière fois. Je me tournais vers la sortie lorsque je me sentis entraînée, emprisonnée par des bras fins mais puissants. Je me retrouvais à l’extérieur, il n’y avait personne, à part l’inconnu qui m’avait emmené vers la sortie, il était derrière moi et me tenait toujours fermement dans ses bras. Je pouvais sentir l’odeur de cette personne, une odeur sucrée avec une légère touche de parfum. Un parfum masculin, donc l’inconnu devait, logiquement, être un homme. Je ne pus vérifier mon hypothèse car il faisait nuit et l’inconnu m’empêchait de me retourner vers lui.
Son visage s’approcha de mon oreille, je pouvais sentir son souffle chaud dans mon cou. Il me murmura quelques mots à l’oreille : " Je t’ai remarqué pendant le concert, je n’ai pas cessé de te regarder. Tu es tellement naturelle et jolie, en plus tu m’as l’air très sympa. "
Il continua : " Tu sais, je crois au coup de foudre. Et, ce soir, c’est tombé sur toi ! J’aimerai apprendre à te connaître, que toi tu apprennes à me connaître, mais je n’ai pas le temps maintenant, je suis attendu ailleurs et je pars dans quelques heures. J’en suis vraiment désolé. "
Je sentis une larme tombée dans mon cou.
" Ferme les yeux. "
Sa voix était douce, j’avais l’impression de le connaître, je n’avait plus peur. Je fermais les yeux.
Il me lâcha, se mit fasse à moi. Et m’embrassa. Sans vraiment savoir pourquoi je répondis à son baiser, un baiser doux et brûlant, qui dura plusieurs minutes. Il se retira, je gardais les yeux fermés. Je sentis qu’il me mettait une chaîne autour du cou.
" C’est ma chaîne porte bonheur ! Je te l’offre. Je te promet que, dès que je le pourrais, je viendrais te voir et me présenter.
- Mais comment sauras-tu où me trouver ? Et moi, comment saurais-je que c’est toi ?
- Je connais ton nom, je l’ai demandé à une fille tout à l’heure, tu es plutôt populaire à ce qu’il paraît. Et pour me reconnaître, ne t’inquiète pas, je suis sûr que tu sauras le faire toute seule ! Maintenant, je dois y aller. A bientôt, ma belle princesse ! "
Il déposa un dernier baiser sur mes lèvres, puis je l’entendis partir. Je rouvris les yeux, me retournais mais la porte s’était déjà refermée sur lui. Je rentrais finalement chez moi.
Durant le mois qui s’écoula, je ne pouvais cesser de me poser des questions à propos de ce mystérieux inconnu. Il m’avait parlé en allemand, m’avait dit qu’il devait partir ailleurs, et si c’était un fan allemand des Tokio Hotel qui les suivait sur toute la tournée ?
Ensuite, ce fut le jour de mon anniversaire, je portais une longue robe noire, des escarpins noirs et la chaîne de l’inconnu qui ne me quittait plus. Mes parents avaient organisés une fête à laquelle il ne participaient pas et qui se passait dans un grand karaoké. Ils avaient invités tous ces gens qui n’en avaient qu’après l’argent de ma famille. Pourtant, je souriais, mais d’un sourire forcé et faux.
Les heures passaient, je m’ennuyais, seule au milieu de ces fauves. Lorsque l’heure d’ouvrir les cadeaux arriva, je reçus beaucoup d’objets de grande valeur, mais je m’en fichais complètement. Quand enfin arriva le cadeau de mes parents, les invités quittèrent la salle, me laissant seule, les lumières s’éteignirent et la scène s’éclaira, puis quatre silhouettes firent leur entrée. Je les reconnus aussitôt, mes parents avaient invités les Tokio Hotel pour mon anniversaire, j’étais aux anges.
Durant environ deux heures, ils enchaînèrent les chansons rien que pour moi, Bill ne regardait que moi, c’était magique. Lorsqu’ils eurent finis, ils s’approchèrent de moi et me prirent chacun dans leurs bras en me souhaitant un " très bonne anniv’ ". D’abord, Gustav, ensuite Georg, puis Tom et, pour finir, ……Bill.
Au moment où Bill me serra dans ses bras, je faillis m’évanouir. Son odeur était exactement la même que celle de l’inconnu du concert, sa chaleur et son souffle étaient identiques aux siens. De plus, la façon dont-il me serrait dans ses bras était étrangement similaire. Il ne voulait plus me lâcher. Je m’écartais légèrement de lui et le regardais dans les yeux. Son regard confirmait mon hypothèse. Je touchais la chaîne autour de mon cou, lui adressant une question muette, il comprit et hocha la tête en un signe affirmatif. Je lui souris, il me sourit, et se pencha lentement vers moi pour m’embrasser. Je n’en revenais pas, mon ange et l’inconnu qui hantait mes pensées n’étaient qu’une seule et même personne. Lorsque Bill et moi nous nous décidâmes à nous détacher l’un de l’autre, je compris, aux regards que me lançaient les trois autres , qu’ils étaient au courant de toute l’histoire.
Le reste de la soirée se passa dans les rires et les blagues de Tom. J’étais dans les bras de Bill, assise sur ses genoux, et je souriais, pour la première fois depuis longtemps, mon sourire me venait du fond du cœur.
Ils restèrent plusieurs semaines chez moi pour se reposer, Bill et moi nous ne nous quittions plus, j’appris à les connaître ces quatre garçons et, eux, apprirent à me connaître, même un peu trop à mon goût.
A la fin de ces petites vacances, Bill me demanda si je voulais venir avec lui, si je voulais le suivre dans ses déplacements, pour toujours. J’acceptais. Je n’avais rien ici, à Paris, Bill était la seule personne qui m’ait donné envi de vivre, la seule personne qui me soit chère.
Je ne perdais rien, et gagnais une famille, le groupe, et l’amour de mon ange, Bill Kaulitz.
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Alors qu'en pensez-vous?