(Et voilà! très très tardivement je viens poster la suite et fin de cette fiction.
je n'ai pas été présente sur le fo depuis au moins 7 mois!
Je tiens à vous remercier mes chères lectrices encore présentes puisqu'elles me lisent à l'heure qu'il est. J'ai pris un vrai plaisir à écrire et imaginer cette fiction, et surtout à lire vos commentaires plus qu'encourageants qui m'ont permis d'arriver jusqu'ici. Merci donc à vous. Une dernière chose, j'aimerai avoir vos avis définitifs sur la fiction apres ce dernier post, meme si je comprendrais que vous l'ayez oubliés du à mon absence très longue, je m'en excuse encore.
Et pour tout vous dire, j'ai bien envie de continuer l'aventure avec June et Lola dans un Tome 2, qu'en dites vous?
Bisous. Chloe alia Clow )
Tom m'entraîne plus loin, derrière l'entrepôt désaffecté. Fébriles, on s'embrasse à perdre haleine et Tom passe sa main sous ma robe.
Moi : hmm Tom...
Tom : pas ici, y a trop de monde. En rentrant à la maison, promis je me rattrape.
Je fais la moue mais je me dis que dans l'état où je suis, ce serait surement plus raisonnable.
Tom (sourire) : on rejoint les autres ?
CHAPITRE 43 : POINT DE VUE DE JUNE :
Lundi 1er Août :
Ca y est. On y est, c'est aujourd'hui. Aujourd'hui qu'on doit les quitter, nos anges.
A peine les yeux ouverts, j'ai envie de les refermer pour ne pas affronter ces adieux.
Bill : June... Bonjour!
Moi : b'jour...
Bill : mon amour, viens par là.
Bill me tire contre lui, et posée sur son torse et sa main dans mes cheveux, je craque. Il me laisse pleurer, sûrement ne sachant quoi dire. Mes larmes finissent par se tarir et je me blottis un peu plus contre lui.
Bill : June je... c'est dur, tellement dur mais je pense que... on devrait en rester là. Rester sur ce merveilleux mois de vacances passé ensemble, sur nos souvenirs, nos nuits, notre amour. Je n'y arriverai pas si ce n'est pas clairement fini entre nous. Je ne veux pas souffrir d'une relation à distance. Encore une. Je t'aime June, oui je t'aime toujours autant, mais ce n'est pas raisonnable d'espérer que ça va marcher, qu'on supportera l'absence, que notre amour restera intact. Alors que si on y met un terme maintenant, nos souvenirs ne seront pas salis. Je n'ai pas dormi de la nuit, et j'en ai tiré la conclusion que c'était la meilleure solution.
Ses mots parviennent difficilement à être assimilés dans mon esprit. Au début, le souffle me manque et j'ai du mal à y croire.
Moi : Je crois que tu as raison Bill. Qu'est ce que je pouvais espérer de plus, mmh? Ce mois a déjà dépassé toutes mes attentes. Je ne dis pas que ça va être facile d'oublier, de t'oublier.
Bill : je ne te demande pas ça June! non, loin de là!
Moi : Je ne t'oublierais jamais Bill, sache le. Je t'aime tellement...
Je me retourne et l'embrasse. Il presse ses mains autour de moi.
Bill : on se construit un dernier souvenir ...?
A l'aéroport...
Tom & Lola profitent de leurs derniers instants. Bizarrement, je me sens sereine et ce n'est pas normal. "Le calme avant la tempête" dirait-on. Je me tourne vers Georg et Gustav.
Moi : mes deux G préférés... Je ne sais pas par où commencer.
Gustav : t'inquiètes pas June, on sait ce que tu vas dire, et on le pense aussi. On a passé un super moi avec vous, on ne vous oublieras pas et on espère vous voir très vite en loges aux concerts, où si vous passez par Hambourg un jour...
Moi : oh Gus', tu lis dans mes pensées!
Je retiens difficilement mes larmes qui affluent. Je lève les yeux au ciel, essayant de me donner contenance en souriant.
Georg : allez, viens là.
Georg me serre fort dans ses bras.
Georg : fais bon voyage, et prends soin de toi June.
Je lui souris, et serre Gustav contre moi.
Moi : merci Gus', pour tout.
Gustav : c'est rien June. je suis heureux d'avoir fait ta connaissance. Et, tiens.
Il sort de son sac à dos une baguette.
Gustav : c'est avec une de ces baguettes qu'on a fait les tous premiers enregistrements d'Humanoïd. Et elle est spécialement pour toi regarde.
Sur le côté, il est gravé "En souvenir de notre Juillet 2009. Gustav".
Moi : oh mon Dieu Gustav! si tu savais combien ça représente pour moi! Merci, merci mille fois!
Je lui fais un gros bisou. Je ne sais comment le remercier. Une main se pose délicatement sur mon épaule.
Bill : June... Ca va être l'heure.
Je fais un dernier signe aux G's et prends la main de Bill. Ce dernier se tourne en face de moi et me regarde droit dans les yeux.
Bill : tu es prête ? Moi non, pas du tout. Mon Dieu je n'ose même pas m'imaginer rentrer à la maison sans toi.
Et là, Bill se met à pleurer, chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout, vu ce qu'il m'a dit ce matin. Il avait l'air plutôt décidé et assez fort pour affronter mon départ. Il me désarçonne. Je prends son visage entre mes paumes et tente de le calmer.
Moi : Bill mon amour pleure pas s'il te plaît. Ca ne rendra pas les choses plus faciles tu sais. Ecoute moi. Tu es la chose qui compte le plus pour moi. Ne l'oublis jamais. Regarde.
Je sors de ma poche un petit bracelet en argent que j'avais chiné à Los Angeles, et sur lequel j'ai fait gravé en calligraphie. " The only exception _ Juillet 2009". C'est aussi une chanson qu'on aime beaucoup, et qui veut dire tant de chose en 3 mots. Bill la prend et sourit.
Bill : on est toujours autant connectés...
Lui me tend sa gourmette. Sa gourmette de naissance j'en reviens pas.
Bill : je l'ai faite retouchée.
Je la regarde en détail. Il y a bien écrit le "Bill" d'origine un peu patiné et en écriture fraîche " & J."
Moi : merci! Elle est si belle, mais Bill. C'est ta gourmette de bébé, tu peux pas...
Bill : elle est à toi June.
Il m'embrasse mais ce baiser est amer. Amer de larmes séchées et amer de dernière décision.
Bill : Je t'aimerai toujours.
Moi : moi aussi Bill. Moi aussi.
Je me détourne et voit que Lola m'attend.
Moi : Au revoir. Ou à jamais.
Bill : dis pas ça... Je reviendrai. Promis.
Je garde un peu plus longtemps sa main dans la mienne mais finis par la lâcher. Tom m'attrape au passage et me serre très fort.
Tom : au revoir June, prends soin de toi & Lola s'il te plaît. Je t'aime.
Moi : pareillement, veille sur toi et ton petit frère. Ne change pas, tu es parfait.
Je me détache, prends la main de Lola et on traverse les quelques mètres définitifs qui nous séparent des garçons. Un dernier regard en arrière et on part.
Ca y est, cette aventure est bel et bien terminée... Comment allons nous gérer notre vie future? Nous le verrons très vite...