[Fanfiction en cours] Une vie

Je sors de l'hôtel en courant, les yeux embués de larmes. Je fuis ce que je viens de voir,
comment a t il pu me faire ça ? Je l'aime et lui se fiche royalement de ce que j'éprouve. Je
l'entend crier mon nom derrière moi. Mais je ne m'arrête pas, au contraire, je m'oblige à
aller plus vite encore. Je ne sais pas comment, mais je me retrouve sur l'avenue. Je
me retourne et suis aveuglée par une grande lumière sortie de l'obscurité de la nuit.
Elle se rapproche trop vite. Mon dieu ! C'est un camion me fonçant dessus ! Il
n'a pas le temps de freiner. Je n'ai pas le temps de réagir. Il me percute. Je suis propulsée
en arrière et m' effondre à terre. Ma tête tourne. Mon regard devient flou. Je ne sent
plus mon corps. Les gens autour de moi s'affolent. Mais je l'entend lui, je sent ses mains
sur mes épaules, je reconnais sa voix.

Voix : Myliane ! Myliane tu m'entends ? Non Myliane ne part pas !
Bas toi ! Ne me quitte pas mon ange ! Je t'aime ...


Moi aussi je t'aime pauvre idiot. C'est à cause de toi ce qui m'arrive. Pourquoi l'embrassais
tu? J'avais confiance en toi. Et toi, tu me trompe. Je te retrouve dans les bras d'une
autre. Toutes ces pensées défilent dans mon esprit. Je me revoie avec lui. Mais tout
s'efface. j'entends les sirènes des ambulances se rapprocher. Ma vue s'obscurcit.
Tout devient noir. Je rend aux anges la vie qu'ils m'ont offerte et m'engouffre
dans les profondeurs de l'âme.

voix : Myliane ! Descends s'il te plait ! ton père et moi
souhaiterions te parler.
Moi : Oui j'arrive, deux minute s'il te plais !
Maman : D'accord !


Je m'appelle Myliane Bloody, j'ai 15ans et suis au lycée de Bollène en classe de 2nd.
Je suis une fille assez simple qui de supporte pas les « pouf pouf girls ». Je fait 1m73 et fait
dans les 70kg. Pour être plus simple, je suis pas très fine. Mes longs cheveux noirs
retombent jusqu'au bas de mon dos. Je suis une fille assez banale: j'aime lire, écouter
de la musique, rester avec mes amis... J'aime beaucoup Tokio Hotel, je ne sais pas si je
suis ce que l'on appelle une fan mais, depuis que' Anaïs m'a fait découvrir ce groupe, je
trouve leurs chansons géniale.
Anaïs, c'est ma best, je sais que je peut tout lui dire et lui faire pleinement confiance. Quand ça va
pas, c'est elle qui me réconforte. Enfin bref, je l'aime trop et je sais pas ce que je ferais sans elle.
Je descend les escaliers et retrouve mes parents assis sur le canapé du salon.


Papa : Assis toi donc veux tu.


Je m'assoie alors et me demande ce qui me vaut d'être convoquée de la sorte, je ne sort
aucun mot et regarde mes parents à tour de rôle.


Papa : Avec ta mère nous avons remarqué que tes résultats scolaire se sont drôlement
améliorés et nous somme fières de t'avoir comme fille.
Maman : Je coupe ton père car sinon je sent qu'il va partir dans un discours
interminable.



[rires]



Maman : Donc ton père disait qu'à la vue de tes notes meilleures les unes que les autres,
nous voulions te faire plaisir mais comme nous ne savons pas quoi faire, on voudrait que
tu nous propose quelque chose.
Moi : Tu sais maman, c'est pas pour avoir une récompense que je travaille aussi dur,
c'est juste que je compte bien réussir ma vie, quitte a faire de nombreux sacrifices.
Papa : écoute Myliane, on est fières que tu ais d'aussi bons résultats mais on ne veut pas
que tu t'enferme plus souvent dans ta chambre et que tu sortes de moins en moins avec
tes amis...
Maman : ... C'est pour cela que l'on veut que tu te change les idées quelques temps
et que tu nous dises ce qui te ferait plaisirs ma chérie.


Je repense à Anaïs, et me rappelle qu'elle veut absolument que l'on aille voir ensemble
les Tokio Hotel en concert; peut être que c'est le moment de réaliser ce souhait.


Moi : J'ai une idée de ce qui me changerais l'esprit , mais je sais pas pourquoi, je
doute que vous soyez d'accords pour.
Maman : Et bien dis la toujours.
Moi : Ben tu sais, Anaïs ne fait que me demander d'aller à une concert avec elle et...
Papa *me coupant la parole*: N'en dis pas plus; c'est tout trouvé, tu as le feu vert pour y
aller, après tout, tu le mérite bien.

Je n'en croit pas mes oreilles, mon père vient de me donner son accord et ma mère
n'a pas l'air contre! Je les remercie en me retenant de leur sauter au cou car,
bien que je ne soit pas une fan, je suis trop heureuse d'assister à un concert, à
leur concert. Je remonte dans ma chambre en courant et met en marche mon
ordinateur portable. Pendant que ce dernier s'allume, je fais de même avec ma
chaîne HI-FI et je met en route «Leb' die sekunde». Je retourne sur mon
pc et me connecte à msn, et voit que Anaïs est connectée.




[Discover and see that you're the only one for me] dit:
coucou toi !
[WhEn A hEarT iS bRocKen tHerE'S nOtHinG tO bReaK...] dit :
Salut !!!!!!!
[Discover and see that you're the only one for me] dit:
cmt sa va ? Coi de 9 ?
[WhEn A hEarT iS bRocKen tHerE'S nOtHinG tO bReaK...] dit :
ben sa pe allé et ya rien de new, et toi ?
[Discover and see that you're the only one for me] dit:
sa ne pouré allé mieu !!!!
[WhEn A hEarT iS bRocKen tHerE'S nOtHinG tO bReaK...] dit :
prk ?
[Discover and see that you're the only one for me] dit:
MES PAREN SON OK PR LE CONCER !
[WhEn A hEarT iS bRocKen tHerE'S nOtHinG tO bReaK...] dit :
NON J CROI PO ! C TRO COOL !!
[Discover and see that you're the only one for me] dit:
SI ! Bon dsl jdoi tlaissé, on svoi demin, biz a+
[WhEn A hEarT iS bRocKen tHerE'S nOtHinG tO bReaK...] dit :
ok, biz a + + + + + !!!!!

Pendant que nous étions au self, Anaïs et moi parlions de Tokio Hotel et bien sur
du concert.


Moi : J'y croit toujours pas, quand même ! Mes parents me laissent y aller
sans me demander davantage de renseignements, je suis trop heureuse !
Anaïs : C'est clair, par contre je sais plus trop où et quand ils passeront en
France, parce qu'il faut organiser tout ça tout de même.
Moi : Ouai ! On a qu'à chercher chacune de côté. Bon, on y va ?
Anaïs : Ok, c'est partie !


Nous allâmes reposer nos plateaux et sortions du réfectoire tout en discutant
de tout et de rien. Les cours s'enchaînèrent, la journée prit fin, je rentrais donc
chez moi.
Dans ma chambre, et sur sur internet, je faisait la chasse aux info pour trouver
les dates de concert en France. Après une demi-heure de recherche, un
cri intérieur de victoire fut lâché: Tokio Hotel fera une escale à Paris afin de
dévoiler tout son talent dans 13 jours exactement, le 17 avril, un mardi !
J'attrape vite mon portable et appelle Anaïs:


Moi : Anaïs ! Ils passent à Paris dans 13 jours !
Anaïs : Vraiment ? Faut absolument qu'on y aille ! Par contre faut trouver
un hôtel à proximité de là où ils se produiront et y aller 3 ou 4 jours en
avance pour ne pas se retrouver au fond de la salle.
Moi : Ouai, ben écoute, j'organise tout ça et demain je te met au courant.
Anaïs : Ok, pas de problème. Désolée, je doit te laisser, ma mère m'appelle.
Moi : Imotèpe, gros bisous et à demain !
Anaïs : A demain !

Moi : Alors hier j'ai cherché et ... j'ai trouvé !
Anaïs : Ben vas y dit moi tout, arrête de m'impatienter comme ça! Raconte !
Moi : Je t'explique: on part d'ici de 13 avril pour arriver à Paris, du moins à
notre hôtel le 14 au petit matin. Comme ça, on aura le temps de faire un
petit peu les touristes dans la capitale et bien sûr, le shopping sera lui
aussi au rendez vous. Notre hôtel est juste en face de la salle où ils se
produisent donc on ne sera en dernière dans la file et on sera tout devant
dans la salle du concert: ils seront tout près ! Juste devant nous ! Ça
sera super !
Anaïs : ça sera super alors ! Mais dit moi, on y va comment à Paris ? En train ?
Moi : Ouai et en plus, j'ai vu qu'il n'y aura presque personne dans notre
wagon, il y aura nous deux, et quatre autres personnes, ou cinq, je m'en souvient
plus très bien en fait ^^.
Anaïs : Et bien au moins on ne sera pas trop dérangées par nos voisins ^^.


[ rires ]
Moi : Ouai et autant on fera connaissance avec eux et que nous deviendrons
de bons amis.

Anaïs : Moué, bah on verra bien.

j'adore ta fic ^^ trop bien continue

je commence a aimer, la suiiiiiiiite viiiiiiiiiiiiiiite!!!!!!!!!!!

mais elle et vraiment BIEn,

Comme Julia 91 l'a compris, cette histoire est sur mon blog,
donc si vous voulez avoir la suite plus vite,
c'est sur mon blog que ça se passe ^^.

Gros bisous !

Réveil matin: 9h, je me réveille comme une fleur (^^ z'aime bien tryo). A peine mes yeux
s'ouvre, que je je sent monter en moi, comme qui dirait, une énorme joie ! Aujourd'hui c'est
le jour J, le jour du grand départ ! Et dans 4 jours celui du concert ! Mon sac est déjà près
depuis hier soir.
Je me lève donc de très bonne humeur, ce qui arrive assez rarement tout de même: je ne
suis pas du matin ^^. je me dirige vers ma salle de bain, d'où je ressort un quart d'heure
plus tard revêtue d'un épais peignoir blanc après m'être douchée. Je décidai de
m'habiller simplement et confortablement pour le voyage, j' optai donc pour un jean
bleu marine, un débardeur noir et mon pull rouge qui laisse apparaître mes épaules. Après
ça, je retourne dans la salle de bain et lisse mes longs cheveux.
A 9h30 je
descendais prendre mon petit déjeuner: tartineS de Nutella et jus d'orange (miam). Je
regarde la télévision en même temps que mon festin et regarde M6 Music, et là, c'est
Tokio Hotel qui passe avec son tube « Durch den Monsun » !!! Le téléphone se
mit à sonner à ce moment là:


Voix : Allô, Myliane ?
Moi : Oui, qui est à l'appareil ?
Voix : C'est Anaïs !!! Dis moi ? Est ce que tu es prête ou pas ?
Moi : Je suis plus que prête !!! Je n'ai plus qu'à descendre mon sac et c'est ok,
pourquoi?
Anaïs : Parce que je passe te chercher dans dix minutes environ en taxi.
Moi : Ok à tout de suite alors.
Anaïs : A tout de suite ! Bisous !
Moi : Bisous !





Moi : Vite ! Dépêche toi on va rater notre train ! Induit un mouvement rotatif à
ton postérieur ! ( => bouge ton cul ! ^^ ) !
Anaïs : C'est bon je fais ce que je peut moi !


Cinq minutes plus tard, nous étions dans notre wagon, toute les deux à l'une des extrémités
tandis que deux jeunes hommes étaient assis à l'autre bout, je me demandais qui
seraient les deux autres. Mais que diable, je ne suis pas ici pour jouer les concierges! Anaïs
s'était endormie quand une jeune femme, qui s'avérait être une serveuse, me proposa de
quoi nous restaurer. Je pris deux sandwiches et autant de canettes de Fanta et paya
la note de la serveuse qui s'en alla voir les deux autres passagers. L'un était dreadé
blond d'un style de jeune skuateur (désolée pour l'orthographe) ou rappeur, et l'autre,
fin et élancé, à l'air efféminé, portait de sombres vêtements, autant que sa chevelure noire
de jais parsemée de mèches blanches et blondes.
Lorsque la jeune
femme alla leur proposer les mêmes services qu'elle eu fait avec moi, mais le gars blond
n'avait pas ce genre de service en tête, et le second ne s'interposait pas non plus:


Serveuse : Puis-je vous proposer quelque chose messieurs ?
Le blond : Ouai, tu peux nous tenir compagnie ma jolie! Je sais pas si c'est le même
cas que mon frangin, mais moi je commence à m'ennuyer si tu vois ce que je veux dire...
dit il d'un sourire un coin accompagné d'un clin d'oeil sous le regard amusé mais sans réel
intérêt de son soit disant frère.
.
Serveuse : Je suis désolée monsieur, mais je ne parlais pas de ce genre de services,
arriva-t-elle à prononcer en bafouillant sous la gène causée par cet individu; mes
services se limitent à la restauration des wagons de cette ligne et non de je ne sais
quel amusements.

Elle s'en alla. Le brun explosa de rire car son frère venait tout juste de recevoir une
gifle dont la marque rouge faisait preuve de la force reçue sur sa joue.


Le brun :Ahahahahaha ! Le vent que tu t'es pris Tom ! Et puis tu verrais ta tête !
BIDONANT !
Le blond : Oh c'est bon ! Les filles j'en ai autant que je veux ! Et c'est pas parce qu'il
y en a une qui se vexe que je me décourage ! Et puis c'est pas monsieur Bill qui va me
dire le contraire, car monsieur Bill me connaît mieux que quiconque ! Na !
Bill : Oh c'est bon t'énerve pas, c'était juste pour rire, te vexe pas pour ça.
Tom : Gnagnagnagnagnagnagna !!!
Bill : En tout cas par ta faute on a rien à manger, tu as fait fuir la charmante
demoiselle. Bouge pas je vais chercher de quoi se remplir la panse.

Et Bill s'en alla, laissant seul son frère dont le regard se perdait dans l'horizon du
paysage défilant aux côtés des rails. Quand je suis rentrée dans le wagon et que je les
ai vu la première fois, je me disait bien que je les avait vu quelque part, ces deux jeunes
hommes ne sont personne d'autre que les frères jumeaux Kaulitz. Mais de les voir aussi
près et aussi accessibles ne me fait aucun effet, pour moi, ce ne sont que deux garçons
comme tous les autres.
Alors que je me perdais dans mes pensées, mon regard toujours posé sur Tom, ce dernier
me fixa dans les yeux. Je détourna rapidement mon regard et rougis comme une
idiote, il va me prendre pour une de ces groupies, qui plus est, un groupie coincée !!!
J'entends des pas qui se rapprochent de moi...

Voix : Salut, je peut m'asseoir ?


Au son de cette voix, je relevai la tête et croisai son regard. C'était Tom, il m'aborde pendant
que Bill est parti chercher de quoi de collationner et que Anaïs est encore plongée dans
son profond sommeil. En fait, je me sent intimidée par le fait qu'il m'adresse la
parole aussi naturellement.


Moi : Euh... ben ... euh ... oui bien sûr.


Il s'asseye donc sur le siège qui tait juste à côté du mien.


Tom : Je m'appelle T...
Moi : Tom Kaulitz, tu as 17 ans et tu est le guitariste dans le groupe de rock Tokio Hotel.
Pas besoin de te présenter, tu es assez connu quand même.


Tom sourit.


Tom : En revanche, moi je ne sais rien sur toi...
Moi : Ben je m'appelle Myliane Bloody, j'ai 15 ans et je vis à Bollène dans le sud de la
France, ma vie est une catastrophe que ce soit du côté sentimental ou social.
Tom : Ben si tu veux, je peux arranger ça, mais seulement entre le social et le sentimental
si tu voix ce que je veux dire.


Je vis dans son regard une lueur perverse et un sourire amusé se dessina sur son visage,
je n'en revenait pas, non seulement il me remarque alors que je suis loin d'être belle et
en plus, il veut que je couche avec lui Oo !?!


Moi : Non mais tu t'y crois trop toi ! Tu me prend pour qui ?! On ne me met pas dans
son lit comme ça !


Alors que je commençais à m'emporter par la colère, je le vit pouffer de rire.


Tom : Je ne parlais pas vraiment de ça en fait, réussit il à articuler entre deux rires.


Tout d'un coup je me senti énormément confuse, comment aurais je pu penser qu'il me voulait.


Tom : Non mais c'est vrai quoi ! Tu t'es vu ? Tu croyais vraiment que j'étais intéressé
par toi ?! Trop marrant ! Ahahah !!! Je sort pas avec des boudins moi ! T'as peut être
tes chances avec Quasimodo ma p'tite ! X'D !


S'en était trop, partout où je vais j'ai le droit à ces remarques, même pendant mes
vacances. Ça fait trop longtemps que ces mots plus blessants les uns que les autres
s'accumulent, je sent que je vais craquer. Et Anaïs, endormie, qui ne se doute même
pas de la scène qui se déroule juste en face d'elle, un des membres de son groupe préféré
qui me fait les mêmes remarques que les autres. Je sent une sorte de boule se former
dans ma gorge, mes yeux me piquent. Non, je ne doit pas pleurer, je ne suis pas si faible,
ça lui ferait plaisir de voir qu'il est arrivé à me faire craquer. Mais ma volonté n'est
pas assez forte, une larme, puis deux, puis encore d'autres coulent le long de mes joues.
Je n'en peut plus, je me lève et m'enfuis de ce wagon, je ne veut plus l'entendre, je
cour me réfugier dans les toilettes du train.

continue !!! :p

Je cours, où ? Je n'en sait trop rien. Mais je m'éloigne le plus possible de lui, lui qui m'a
fait si mal, lui que j'appréciais pourtant. Il faut que je trouve les toilettes, c'est le seul
endroit où l'on peut être tranquille. Mais en courant, mes yeux ruisselant de larmes, je
percutai quelqu'un et tombai à terre.

Voix : Oh je suis désolé, je ne regardais pas où j'allais, veuillez m'excuser.

Au moins, il y a quelqu'un d'aimable dans ce train, mais c'est pas de sa
faute à lui, c'est moi qui ne faisait pas attention.

Moi : Non ne vous excusez pas, c'est entièrement de ma faute, c'est
moi qui courait les yeux fermés je ne sais où.

En lui répondant, j'avais relevé mon visage et vit un jeune homme d'un
vingtaine d'années, les cheveux châtains mi-longs et d'une carrure assez
musclée. Ce dernier me tendit la main pour m'aider à me relever, je
la pris, acceptant son aide.

Moi : Merci.
Lui : C'est le moins que je puisse faire. Excuse moi si je te tutoie, mais
pourquoi pleures tu ?
Moi : Je fuis, je fuis des paroles qui m'ont fait énormément de mal.
Lui : Tu sais, admire la personne qui te critique car prisonnière de sa propre
jalousie elle ne fait que t'admirer. C'est ce que l'on m'a toujours dit. Au fait,
je m'appelle Georg, et toi, quel est ton nom ?
Moi : Je m'appelle Myliane. Mais tu sais, cette personne n'a rien à admirer
chez moi, il a déjà tout ce dont il rêve.
Georg : Qu'est ce que tu en sais vraiment ? Aller vient, je t'invite à
prendre un verre on pourra mieux discuter.
Moi : Non c'est bon, je veux pas déranger.
Georg : Si, j'insiste.
Moi : Bon ben, allons y alors. ^^

Peu de temps plus tard, nous étions à une table avec un coca chacun,
en train de discuter.

Moi : Au fait, t'es pas le Georg de Tokio Hotel par hasard ? Je vis dans son
regard de l'inquiétude et de l'hésitation. Tu sais, si c'est le cas, je ne suis
pas une groupie
déchaînée ^^ , tu n'as rien à craindre sur ce point là.
Georg : Dans ce cas, oui, c'est bien moi. T'as sûrement déjà vu les autres,
non ?

Cette phrase me remémora les paroles de Tom, mes larmes refirent leur
apparition malgré moi.
Me voyant dans cet état, Georg se leva et me prit
dans ses bras où
je laissais mes sanglots prendre le dessus.

Georg : Ça va aller, calme toi, je suis là, c'est pas une charmante jeune fille comme toi
qui va se laisser aller à l'amertume quand même; dit il enme relevant le visage et
m'adressa un sourire amical. Ce qui cessa mes pleurs. Raconte moi donc ce qu'il s'est
passé, tu peut tout me dire, je ne dirais rien.

Je ne sais pas pourquoi, mais je sent que je peut réellement lui faire confiance,
il émane de son corps quelque chose d'apaisant. Je décidai alors de lui
conter mes malheurs depuis le commencement.

Moi : En fait, mon état résulte d'une accumulation trop grande depuis fort longtemps. Je
pense que ce sera long à raconter, je voudrais pas te faire
perdre ton temps.
Georg : Non vas y, j'ai tout mon temps et il nous reste encore quelques heures
avant d'arriver à la gare de Paris. Je t'écoute, tu as besoin de parler à
quelqu'un, alors fais le.
Moi : D'accord, je t'explique tout alors.

Peut être que mon physique n'en est pas un de rêve aujourd'hui,
mais avant, il était bien pire. Quand j'étais à l'école maternelle, je n'aimais
pas la compagnie des filles : tous reposait sur le physique avec elles, je restais
donc toujours avec des mecs et jouais au foot avec eux, j'avais même
un bon niveau,
à chaque fois, l'équipe dans laquelle j'étais gagnait. Parce
qu'en tant
qu'attaquant je ne faisait que marquer, en défenseur,
aucun ballon
ne s'approchait des cages, et en gardienne j'arrêtais tout
les tirs. C'était
le bon temps, mais les filles me trouvaient bizarre, ça
me valait
d'être surnommée la grosse vache. Bien entendue, les gars me
défendaient
puisque j'étais leur «pote» comme ils disaient. Grâce à eux, je n'avais aucun soucis
jusqu'à ma rentrée au collège.

Ces années furent pour moi les pires à supporter. J'avais très peu d'amies, mais c'est
là que j'ai rencontré ma best, Anaïs, qui est sûrement encore en train de dormir. Enfin bref,
malgré ça, c'était l'époque où l'on m'a fait le plus de mal, j'étais toujours aussi grosse
et en plus de ça, l'acné commençait à faire son apparition sur tout mon visage. Le jeu
favoris des garçons à cet âge là est de demander à la fille la plus moche du collège
de sortir avec lui, et bien sûr, cette fille c'était moi, là bas, on me surnommait
aussi Godzilla, chaque jour j'ai lutté pour rester maître de moi même et ne pas craquer,
ce fut très dur.

Puis enfin, ma rentrée en seconde est venue. J'étais dans un lycée tout neuf à Bollène
et je m'y sentais bien parce que personne ne savait qui j'étais, je pouvais forger une
autre image de moi, meilleur que celle que j'avais avant, jusqu'à ce que quelques
garçons ont recommencé à faire des remarques dont je m'étais habituée à leur absence,
même certains à qui je faisais confiance se sont retournés contre moi.

Un vendredi soir, celui du 24 novembre 2006, j'ai craqué, j'ai tenté de mettre fin à
mes jours mais ma mère est rentrée trop tôt à mon goût. Je m'étais ouvert les veines
mais je me suis malheureusement réveillée dans un hôpital. Puis j'ai réappris à
aimer la vie jusqu'à maintenant. J'accompagne ma best Anaïs voir votre concert à
Paris. C'est pour ça que je suis dans ce train, puis elle s'est endormie et ....

Je n'arrivais plus à parler, et me remettais à pleurer.

Georg : Continue s'il te plais, ne t'arrête pas, même si tu pleurs, finis ton histoire.

Moi : Et il se trouve que je suis avec vous. Pendant que Bill s'était absenté et
que Anaïs dormais, Tom m'a accosté et ... et ... et il m'a dit des choses qui m'ont
profondément blessé; réussis je à dire à travers mes sanglots.

Georg : Oh Tom, quand se décidera-t-il à grandir, je vais lui dire deux mots,
ne t'inquiète pas, aller vient, on retourne dans notre wagon.

Georg et moi nous rentrâmes dans le wagon. Anaïs dormait toujours au
fond, elle n'a sûrement pas dormit de la nuit. En entrant, à ma droite se
trouvait les garçons, il y en avait un de plus aux cheveux courts et
blonds, mais moins grands que les trois autres.
Georg me
poussa discrètement vers eux.


Georg : Les gars je vous présente Myliane, elle partage le même wagon
que nous avec son amie et elle est très sympa. Il dit ces mots en lançant
un regard noir à Tom. Puis il s'adressa à moi. Myliane je te présente
donc Bill et Tom qui, comme tu le sais sûrement déjà, sont jumeaux et
puis voilà Gustav, le plus calme d'entre nous, dit il en riant.
Moi : Euh... salut.
Georg : La fille qui dort là bas vient à notre concert avec elle, c'est cool
non?
Bill : Ben au moins on connaîtra quelqu'un, on sera pas tous seuls à part
si vous refusez notre compagnie.


C'est moi ou ils veulent que nous restions avec eux oO ?


Moi : Non ça serait super de rester en votre compagnie, parce qu'à part
jouer les touristes dans Paris et faire du shopping, on avait rien de prévu.
Mais c'est un peu fou quand même, je prend un train en direction de
Paris et je me retrouve dans le même wagon que vous et on est en train
de discuter, et tout ça, comme si c'était normal, banal.
Gustav : Et tu vas faire comment à Paris ?
Moi : C'est à dire ?
Gustav : Ben tu loges où en fait ?
Moi : Ben à l'hôtel, on a réservé dans celui qui est juste en face de la
salle où vous jouerez.


Quand j'eus fini ma phrase, Tom s'intéressa soudain à la conversation,
lui qui était distant jusque là.


Bill : Au Grand Palace * ?
Moi : Oui, c'est celui ci !
Tom : Quelle coïncidence ! Nous aussi, on est dans cet hôtel, ça nous
permettra de mieux faire connaissance ...


Il me dit tout ça d'un façon, dont l'expression de visage trahissait
nombre de sous entendues. Son regard malicieux et plein d'envies
dont je souhaitais même pas savoir la nature, accompagnait un sourire
carnassier.
Georg vit que je commençais à défaillir sous les paroles de Tom et répliqua.


Georg : Ça suffit Tom ! Tu vas trop loin ! Il serait temps que tu grandisses
et devienne plus mature et que tu arrête de te comporter tel un enfant gâté !


Tom fut subjugué par les paroles de son aîné et puis ...


* nom purement fictif.

Tom fut subjugué par les mots employés par son aîné et puis il dit avec
hésitation:

Tom : Je suis désolé, excuse moi pour tout ce que j'ai dit, et murmura
de façon à ce que je soit la seule à l'entendre, et même de tout à
l'heure...

Même si ce n'est pas dans mon habitude ni même mon genre, je fus touchée
par ses excuses, même si je ne savais pas vraiment si elles étaient
sincères, mais je l'espérais quand même. Mais après avoir prononcé
ces paroles, il s'en alla et nous laissa tout les quatre. Bill brisa le silence.

Bill : T'en fais pas pour Tom, il est comme ça en ce moment et puis tu sais,
c'est dans sa nature aussi, dit il en me souriant pour me rassurer
mais je voyait que lui aussi se sentait mal vis à vis du comportement
de son frère. Et il s'absenta à son tour.

Bill : Tom, que se passe-t-il ?
Tom : Pourquoi ?
Bill : Ben pour tout à l'heure, avec Myliane.
Tom : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Bill : Arrête de jouer les amnésiques ! Et conduit toi en homme merd* !
Tom : Qu'est ce que tu veux que je te dise, je l'aime pas cette fille ! Elle
est trop laide ! Et on dirait une vierge effarouchée ! J'ai le droit de m'amuser
un peu non !?!


Bill n'en croyait pas ses oreilles, comment son frère pouvait il s'arrêter
seulement sur l'apparence physique.


Bill : T'es vraiment dégueulasse mon pauvre Tom ! Comment tu peux juger
les gens comme ça !?
Tom : Écoute tu me saoule là, lâche moi avec ça !
Bill : Je te laisse à une seule condition.
Tom : Et je pourrais savoir laquelle ?
Bill : Tu essais de mieux la connaître et d'être plus sympa avec !
Tom : Ouai, si tu veux.
Bill : Aller viens, on va rejoindre les autres.
Tom : Ok.

Après avoir bien parler les garçons et moi, le train commençait à perdre
de la vitesse, nous comprîmes que la gare était toute proche. Les garçons
rassemblèrent donc leurs affaires et se dirigèrent vers la sortie afin de
descendre dans les premiers, et éviter les hordes de fans en se faisant
rapidement rapatrier à leur hôtel. Une fois qu'ils avaient quitté le wagon,
j'allais réveiller Anaïs.


Moi : Anaïs, réveille toi, on est arrivées.
Anaïs : Hein ? On est où ? Réussit elle à prononcer en émergeant
difficilement de son sommeil.
Moi : On est à la gare de Paris, souvient toi.
Anaïs : A oui c'est vrai. Fou, j'ai bien dormi moi ^^.
Moi : Tu m'étonnes ! T'as dormis pendant tout le trajet : 2h30 !
Anaïs : A ouai, quand même ^^.


Et nous riâmes en coeur.


Moi : Bon aller, bouge toi, faut qu'on sorte de là et que l'on aille à
l'hôtel rapidement !
Anaïs : Yeah ! Let's go !


Et nous ri âmes encore tout en sortant du train.
Sorties
de la gare, nous prîmes un taxi pour aller à notre hôtel.
Arrivées à ce dernier, je payai le conducteur, je me retournai et vis Anaïs
les yeux rond et la bouche ouverte. Je regardais dans la même direction
qu'elle et m'aperçus pourquoi elle faisait cette tête : l'hôtel où j'avais
réservé était ... immense et somptueux ! Nous rentrâmes donc à l'intérieur,
tout était plus beau que le reste, c'était ... waouh !!! Quand je fut allée
chercher les clés de nos chambres, je fut aussi surprise par ce que dit la
réceptionniste.


Réceptionniste : Tenez Madame, suites 484 et 485 et je vous souhaite
un bon séjour dans notre hôtel.


Elle avait dit « suites », pas chambres ... En effet, arrivée dans ma suite
« suite », je fut émerveillée : lit 3 places à baldaquin, écran plasma,
chaîne HI-FI, balcon, salle de bain dans laquelle se trouvaient une immense
baignoire à remous et un jacouzie, des miroirs de partout, revêtement
en marbre ... J'étais sur un petit nuage comme on dit, quand Anaïs vint
me rejoindre.


Anaïs : C'est vraiment le Grand Palace ici !
Moi : C'est clair, il porte bien son nom cet hôtel ^^.
Anaïs : Ça c'est sûr !


Et nous restâmes dans ma chambre à discuter de tout et de rien des
heures durant.

^^, continue jpeu pas aller sur le blog, une fenètre de plus, j'ai le pc ki explose lol

Il est 8h45. Je suis réveillée. Mais je n'ai aucune envie de me lever. Les
paroles de Tom résonnent encore dans ma tête. Je n'arrive pas à m'en
débarrasser. Et puis le fait de savoir qu'il est dans le même hôtel me
donne encore moins envie de sortir. Et je pleure. «Encore ?» me direz
vous. Mais je ne fais que Anna est partie rejoindre les anges. Anna,
c'était ma soeur jumelle, ma moitié. Elle est morte. Elle s'est suicider
pour dire vrai. Elle s'est ouvert les veines. Je n'ai jamais su pourquoi
elle avait fait ce geste,. Ce geste qui l'a détruite. Qui nous a détruite.
Enfin bref, revenons à ma situation. Je décidai d'aller prendre une douche
pour me changer les idées. En effet, cela me fit oublier Tom et ses remarques.
J'allai m'habiller et sortis de ma chambre. Mais à ce moment là, je me
retrouvai nez à nez avec Tom.


Moi : Oh non ! Pas lui ! Tout sauf lui !


Et à sa vue, je retournais précipitamment dans ma chambre et fermai la
porte à clé.

Adossée contre la porte, je m'assieds la tête dans mes mains. Pourquoi ?
Pourquoi ce genre de choses n'arrive qu'à moi ? Qu'est ce que j'ai fait
pour mériter ça, pour que ça tombe sur moi ? Je suis maudite. Pourquoi
m'as tu abandonné Anna ? Tu étais la seule qui me comprenais. Je voudrais
te rejoindre mais j'ai peur d'avoir mal, peur de me rater, peur de mourir peut
être. Je ne sais plus où j'en suis, je me sent perdue dans ce monde.
C'est si difficile de vivre, si tu savais...
Quelqu'un
toctoqua (dédicace à Rémy ) à la porte.


Voix : Myliane ? Myliane c'est toi ?
Moi : Qui est ce ?
Voix : C'est Tom...
Moi : Vas t'en !!! Laisse moi tranquille !!!
Tom : Mais je t'ai dit que j'étais désolé...
Moi : Ça ne change rien ! J'ai pas envie de te voir !
Tom : Allez, pardonne moi et ouvre la porte s'il te plaît ...
Moi : Et pourquoi je ferais ça ?
Tom : Euh ... ben ... parce que sinon je la défonce !


Quel con ^^ , je pensais plutôt à pourquoi je devrais le pardonner.
Sans pouvoir me retenir, j'explose de littéralement de rire, c'est plus fort
que moi.


Tom : Quoi ? Pourquoi tu ris ? Je suis vraiment capable de la défoncer
cette porte !
Moi : Mais non ! J'en doute pas, enfin ... C'est juste que je ne parlais pas
du fait d'ouvrir la porte mais de celui de te pardonner, réussis je à dire entre
mes rires incontrôlables.
Tom : Ah, euh ... ben dans ce cas, parce que je regrette de t'avoir parlé
comme ça, je n'aurais pas du le faire, voilà pourquoi. Alors, tu me pardonnes ?


Je ne peux pas refuser ses excuses indéfiniment de toute façon. Je
me lève donc, déverrouille la serrure et ouvre la porte. Tom se tient juste
devant moi en attendant ma réponse.


Moi : C'est bon, t'es pardonné, j'en ai vu d'autres et des biens pires aussi...


Tout d'un coup, en plus de son visage lumineux marquant sa joie, il me
sauta dessus ( sans sous entendu bien sûr ^^ ) ! mais qu'est ce qu'il
fout ?! Et par réflexe, je repousse brutalement et il est projeté à terre.


Moi : Mais t'es malade !
Tom : Excuse moi, j'ai pas fais ... exprès.
Moi : Ouai, ça va. Aller, a + .


Et je referme la porte.


Tom rentra dans la pièce où Bill sa trouvait, en le voyant entrer, ce
dernier lui dit.


Bill : Alors ?
Tom : Ben je l'ai vu, et je me suis excuser avec elle «plus convenablement»
comme tu me l'a demandé.
Bill : Mais ?
Tom : Mais quoi ?
Bill : Je vois très bien que ce n'est pas tout et qu'il y a autre chose.
Tom : Ben t'as raison, il y a autre chose.
Bill : C'est à dire ?
Tom : Ben je me suis fait passé pour un con et un fou...
Bill : Pourquoi ? Qu'est ce que tu as fait ?
Tom : Ben quand je lui ai demandé de me pardonner, je lui ai aussi demander
d'ouvrir la porte parce qu'elle s'était enfermée dans sa chambre,
et ben elle m'a demandé pourquoi. Mais moi j'ai pas percuté sa question
et je lui ai répondu que sinon j'allais défoncer la porte alors qu'elle voulait
savoir pourquoi elle devait me donner son pardon.
Bill : T'es trop doué toi, dit il en riant, et pour quelle raison tu t'es fait
passer pour un fou ?
Tom : Ben quand elle a ouvert la porte juste après pour me dire qu'elle
me pardonnait, ben pour lui montrer que ça me faisait plaisir, ben ... je
... je lui ai sauté dessus. Mais elle m'a expédié par terre et m'a traité de
malade...


Bill le regarda avec des yeux ronds et une mine surprise, quelques
secondes plus tard il était plié en deux, il n'arrivait plus à s'arrêter
de rire.


Bill : J'y crois pas ! Mon frère est un crétin ! Ahahah ! Mais qu'est ce
que j'ai fait pour t'avoir comme frère ! J'ai trop honte ! Ahahah !
Tom : Mais j'ai pas fais exprès !
Bill : C'est bien ça le pire, c'est naturel chez toi ! Ahahah ! Et il ajouta agenouillé
au sol, les mains jointes et regardant vers le plafonds. Je remercie le
ciel de m'avoir donné l'intelligence alors que vous n'ayez rien donné à
Tom mis à part la connerie.
Tom : C'est pas vrai, je suis celui qui a le plus de classe d'entre nous
deux, ainsi que le plus de beauté et de charme bien sûr, rajouta-t-il
avec un grand sourire.
Bill : Ta gueule Narcisse ! ^^
Tom : Et gnagnagna ! Il tira la langue et fit mine de bouder dans son
coin tel un enfant que l'on vient d epunir.
Bill : Rooooo, fait pas la tête, je rigolais.
Tom : Ah ben c'est bon alors ^^.
Bill : T'es trop marrant toi, tu le sais ?
Tom : Bien sûr je suis Dieu ! Héhé.
Bill : Tom...
Tom : Quoi ?
Bill : ... feur ! Et il explosa de rire fière de sa blague.
Tom : C'était bidon...
Bill : Mais non, c'est toi qui ne sais pas rire. ^^
Tom : Bill ...
Bill : Oui ?
Tom : ... stiti ! lol
Bill : Très marrant ... il était déçu d'être tombé dans le panneau
de son frère.
Tom : Je sais je sais ^^


Le temps que ce dernier finisse sa phrase, il reçut une chaussure
en pleine face. Il regarda vers Bill puisque le projectile venait de lui, il était
mort de rire. Tom répliqua alors et une guerre dont l'attirail (dédicace
à Clarisse ) était composé de vêtements et de chaussures fut ouverte.

J'ai appelé je ne sais combien de fois Anaïs sur son portable mais elle ne
répond pas. Je ne sais même pas si elle est réveillée ou non. Je me met
donc à repenser aux événements récents qui se sont passés. La rencontre
avec les membres du groupe de Tokio Hotel dans le train, la relation en
froid avec Tom, ainsi que ses excuses « étranges », Anaïs ne savait rien
de tout ces faits. Je lui dis pour tout ça ou pas ? Comment je vais faire
pour lui expliquer la situation ? Et si elle ne me croyait pas ? Et si elle
devenait hystérique à l'idée de savoir qu'ils sont dans le même hôtel que
nous ? Que doit-je faire ? La sonnerie de mon portable retentit et me tira
de mes songes, c'était Anaïs, je décrocha (logique ^^).


Moi : Allo ?
Anaïs : Coucou c'est Anaïs !
Moi : Je sais, c'est marqué quand c'est toi qui m'appelle spice d'imbécile lol !
Anaïs : Aha, très marrant. Je viens juste de me réveiller et j'ai vu que tu
m'avais appelé plein de fois, qu'est ce qu'il se passe ?
Moi : Ben attends, je te rejoins dans ta chambre, faut que je te parle et
qu'on fasse quelque chose aujourd'hui, on va quand même pas rester là
toute la journée.
Anaïs : Ouai c'est clair, à tout de suite alors.
Moi : Ok j'arrive.


Quelques instants plus tard, je frappais à sa porte. Elle vint m'ouvir.


Anaïs : Vas y, entre.
Moi : Merci.
Anaïs : Tu voulais me dire quelque chose ?
Moi : Euh ... oui, si te dirais une journée shopping ? Et en plus, on pourrait
sortir ce soir, ça te tente ?
Anaïs : Ouai c'est cool ! On va s'éclater ton programme me paraît très
intéressant ^^ ! Et tu voulais pas me dire autre chose ?
Moi : Si ... mais ...
Anaïs : Mais quoi ? Il y a un problème ? Qu'est ce qu'il t'arrive ma puce ?
Moi : C'est difficile à dire ...
Anaïs : Tu sais très bien que tu peux tout me dire.
Moi : Oui je sais, mais c'est assez délicat, j'ai peur que tu deviennes
totalement ... hyper excitée.
Anaïs ; Raconte moi tout, je resterais calme.
Moi : Bon , je me lance. Hier, dans le train, pendant que tu dormais,
j'ai eu des problèmes avec une certaine personne. Elle m'avait profondément
blessé, tu sais, elle m'a fait le même genre de remarques que les autres
mais venant de cet individu, ça m'a fait encore plus mal ... Quand il
avait fini son discours, n'en tenant plus, je suis partie et je me suis faite
bousculer par un autre garçon qui s'avérait être un ami de celui que je fuyais.
On a discuté et il est très sympa, plus tard, il m'a présenté à des amis,
dont l'autre, qui étaient eux aussi dans le train. La suite, c'est qu'ils sont
dans le même hôtel que nous. Ce matin je l'ai revu et il m'a fait ses excuses
mais il paraissait étrange. Tout comme si quelqu'un l'avait poussé ou
même obligé à venir me voir, et d'après ce que j'ai comrpis, il a la chambre
juste à côté de la mienne, la 483. (c'était obligé ^^)
Anaïs : Mis à part le fait que c'est quand même sal*p de sa part de te
refaire vivre ce genre de trucs pendant tes vacances, mais il s'est excusé,
c'est ce qui compte même si son comportement te paraît bizarre.
Mais je vois pas le rapport avec le fait que tu m'ai demandé de rester
calme.
Moi : Ben le lien c'est que celui qui m'a blessé s'appelle Tom, celui avec
qui j'ai parlé et qui m'a réconforté s'appelle Georg, et les autres s'appellent
Gustav et Bill ... et je sais pas si c'est nécessaire de le rajouter mais, ce
sont bien ceux de Tokio Hotel ...


La façon que Anaïs avait de me regarder me faisait peur, son regard
était indéchiffrable...

La façon que Anaïs avait de me regarder me faisait peur, son regard
était indéchiffrable...


Anaïs : Attends, tu te rends compte de ce que tu me dis là ? Tu m'apprends
que t'as rencontré les Tokio Hotel, que tu t'es pris de mèche avec Tom
Kaulitz, qu'ils sont dans notre hôtel et qu'ils ont des chambres à côté des
nôtres !?
Moi : T'a tout compris...
Anaïs : C'est une blague ?
Moi : Est ce que j'ai vraiment l'air de rire ?
Anaïs : Non pas trop ^^
Moi : Donc je dis pas de conneries.
Anaïs : Mais c'est trop super ! Tu te rends compte ! Les Tokio Hotel sont
là ! Juste là ! À côté de nous ! C'est trop trop trop trop trop bien !!!
Moi : Hé ! C'est bon ! Calme toi !
Anaïs : Olalalala !!! je suis heureuse !
Moi : Anaïs !
Anaïs : Je vais aller leur dire bonjour ! Leur dire qu'ils sont trop bien !
Qu'ils sont trop beaux ! Et tout et tout !


Elle commençait à prendre une veste et sautait de partout. Je savais
pas que ça lui ferait autant d'effet quand même ... je n'aurais jamais dut
lui dire pour le fait qu'ils étaient là ...


Moi : ANAIS !
Anaïs : Oui ? Répondit elle sous le coup de la surprise.
Moi : Arrête de réagir comme ça, c'est nul. On les verra au concert et
puis voilà, à la limite peut que nous les croiserons ailleurs aussi mais,
aujourd'hui et jusqu'à la fin de notre séjour on avait dit qu'on se reposerais,
que l'on se changerais les idées, pas que l'on resterait avec des stars !
T'es en train de devenir quelqu'un d'autre, je te reconnais plus, t'es
en train de devenir une groupie déchaînée, une harpie comme on les
surnommait ! Tu m'énerves ! Je vais faire un tour.


Et je la laissa seule, partant dans ma colère qui était surtout
de la déception face à sa réaction, je ne la croyais pas comme ça. J'étais
déçue. Pourquoi tant d'éxitement pour le fait que nous sommes
dans le même hôtel qu'eux ? Bill, Tom, Georg et Gustav sont quatre
garçons comme les autres, c'est pas parce qu'ils sont beaux et célèbres
que ce sont des dieux sur qui il faut baver et qu'il faut adorer !
Perdue dans mes pensées, je ne faisait pas vraiment attention
où je mettais les pieds, et, arrivée dans le hall de l'hôtel et me dirigeant
vers la sortie, je percuta quelqu'un de plein fouet. Décidément,
depuis hier c'est la deuxième personne que je bouscule !


Moi : Oh ! Excusez moi, je ne regardais pas où j'allais, c'est de ma faute !
Voix : Non non, c'est de la mienne ... Myliane ?


Je relevai la tête surprise par le fait que cette personne connaisse
mon nom et je le vis. Oh non ! Pas lui ! ...

Je relevai la tête surprise par le fait que cette personne connaisse
mon nom et je le vis. Oh non ! Pas lui ! ...


Moi : Raphaël ? Qu'est ce que tu fais là ?
Raphaël : Ben j'habite à Paris maintenant, tu te souviens pas que j'avais
déménagé ?
Moi : Si si ! Mais j'avais oublié où.


Raphaël, c'était mon meilleur ami garçon que j'avais, mais il m'a dit qu'il
m'aimait, je ne savais pas dire non, alors on est sortis ensemble
jusqu'à ce qu'il déménage. Moi qui ne l'ai jamais aimé comme il m'aimait,
ça m'a permit de briser nôtre relation. Mais il m'appelais souvent,
et faisait tout pour regagner mes faveurs, mais avec le temps j'ai forgé
mon caractère et j'ai appris à dire non. Malgré ça, il essai toujours
de se remettre avec moi, il me colle et ne me lâche pas : une vraie sangsue
ce mec ! Sans compter le mal qu'il m'a fait. Un mal qui me fait soufrir chaque jour.


Raphaël : Alors, comment tu vas ?
Moi : Très bien jusqu'à ce que je te vois.
Raphaël : Je t'en prie ! Aime moi comme je t'aime ! Tu me manque
trop !
Moi : Non ! Je ne t'aime pas moi ! Je ne ressent rien d'autre que de
l'amitié envers
toi, du moins jusqu'à ce que tu me fasse autant de mal et que tu m' harcèle sans
arrêt pour que je me remette avec toi !
Raphaël : Pardonne moi ! Je pensais pas aux conséquences ! Quand on
aime on ne se rend pas compte de tout ça !
Moi : Oui ben c'est trop tard quand même !
Voix : Un problème ?


Je me retourne pour voir à qui appartient ces paroles.


Moi : Oh ! Tom !


Et sans vraiment penser aux conséquences moi non plus, je me jette
dans ses bras et l'embrasse amoureusement. C'est la seule solution
qui m'est venue à l'esprit sur le coup.
Faire croire à Raphaël que je ne suis plus seule pour qu'il me laisse en
paix. Et le pire dans tout ça, c'est que le Mr Kaulitz ne bronche pas, au
contraire, il y met même du sien... Au moins ça sera crédible pour l'autre
imbécile. Je me décolle de Tom et regarde Raphaël qui avait une mine
surprise et déçue.


Moi : Tom je te présente Raphaël, mon ex. Raphaël je te présente
Tom, mon copain.
Tom: je te cherchais partout ma puce, tu comptais aller où comme
ça ?
Moi : Moi ? Nul part ^^. (* à Raphaël *) Bon, on te laisse, bye !
Raphaël : Ouai ... bye ...


Et il s'en alla tristement, pendant que je regagnais l'étage au bras
de Tom qui apparemment, n'étais nul point gêné par la situation.
Dans quoi je me suis encore embarquée moi ? Comment j'ai pu oser
l'embrasser ?