/!\ Attention, humour con! /!\
Merci de débrancher vos cerveaux avant de lire ce qui va suivre, merci
Monsieur Löfen n'aimait pas Tokio Teckel.
Monsieur Löfen n'aimait pas travailler dans l'usine qui imprimait les jaquettes des cds de ces quatres allemands à la noix.
Oui, parce que Monsieur Löfen en avait assez, de ces Tokio Poubelle, d'abord. Leurs musique? Des beuglements de sauvages. Il le savait bien, étant obligé de se taper leur musique étant donné que sa fille - quelle écervelée - était fan.
Oui, parce que Monsieur Löfen savait tout. Parfaitement. A quarante-neuf ans (et pas cinquante, nom de Dieu!), il se jugeait parfaitement capable de juger si une musique était ou non de la soupe.
Et ces Tokio Poubelle, décidément, c'était de la soupe. Mas alors, de la soupe, mais de la soupe, vous dis-je!
Non mais, déjà, vous aviez vu leur dégaine? Entre le gay pas assumé aussi gros qu'un carambar et percé comme une passoire fuyante, le pseudo-racaille de banlieue qui avait l'air d'avoir couché avec autant de filles qu'il faisait de la bonne musique (autant vous dire qu'il devait être très ami avec sa main droite), celui au cheveux aussi longs qu'il aurait pu balayer des chiottes avec, et le quatrième.. Attendez, non, y avait pas de quatrième, si?
Non, déjà, en ressemblant à ça, on ne pouvait décidément pas faire de bonne musique. C'était un fait parfaitement avéré, tout comme le fait que la Lune n'était qu'une invention de la Nasa et le fait que Justin Bieber n'avait (toujours) pas atteint la puberté. Oui, parfaitement.
Bref. Le succès de ces Tokio Motel, Monsieur Löfen en avait un peu marre (Traduction : il voulait les exterminer, les écrabouiller, les écorcher vifs puis les pendre avec leurs trippes avant de les manger accompagnés de petits fours aux épinards).
Mais ça ne semblait pas vouloir s'arrêter. Malgré toute sa concentration, Monsieur Löfen n'avait pas réussi à leur attirer le mauvais œil. C'était bizarre d'ailleurs. Pourtant, ça avait marché, sur sa belle-mère! (Belle-mère qui était morte étouffée par un carambar trop collant. Paix à son âme. Ou pas...)
Monsieur Löfen n'aimait pas non plus les groupies. D'ailleurs, sa fille en était une (quelle écervelée). Il songeait de ce fait très sérieusement à la déshériter.
Ah, non, les groupies, quel fléau! Quelle abomination! Quelle dépravation!
Non, sérieusement! Regardez-les s'égosiller devant des garçons soit prépubères, soit gays (mais pas foutus de l'avouer)! N'êtes-vous pas de l'avis que ce genre de folles devraient être enfermées?
Non, passer son temps à écouter ce genre de musique, à collectionner des photos ou objets de ces minets, quelle honte! Quelle dépravation! Monsieur Löfen manquait de mots pour décrire ces filles qui écrivaient des quoi déjà, fictionfans dégoulinantes d'eau de rose, qui regardaient encore et encore les mêmes vidéos (mal cadrées et au son pourri!) pendant des heures, qui passait des heures à discuter de sujets aussi stupides que 'qui c'est le plus viril, Will ou Pom?' (noms stupides, ceci-dit en toute objectivité).
Alors, Monsieur Löfen avait décidé d'agir, pour éradiquer ce genre de personne. S'il ne pouvait pas trancher le mal à la racine, autant se débrouiller pour agir tout de même un peu! Même si ce n'était qu'une goutte d'eau dans l'océan! Même si ce noble acte serait perdu dans l'immensité de l'humanité! (Oui, Monsieur Löfen avait bu un café de trop et était d'humeur lyrique, aujourd'hui)
Son plan était simple : si attirer le mauvais œil sur ces foutus allemands était impossible, autant l'attirer sur quelqu'un d'autre!
Il attrapa la première jaquette qui lui tomba sous la main et souhaita de toute son âme que la première personne qui la saisirait en vue de l'acheter soit pourvu d'une malchance à en faire hurler d'horreur un sourd-muet.
Monsieur Löfen tomba ensuite dans les pommes pour surchauffe cérébrale.
Ce que Monsieur Löfen ne sut pas, c'est que c'est lui qui dût acheter le-dit cd. Pour sa fille, cette groupie de ses deux (quelle écervelée).
Monsieur Löfen ne comprit donc pas pourquoi sa femme le fit cocu avec son meilleur ami et le quitta pour faire un gosse avec le facteur, pourquoi son travail le licencia pour faute grave (un employé trop zelé avait regardé les bandes de vidéo-surveillance et l'avait vu cracher sur un des cds de ces Tokio Minitel, à l'époque de, quoi déjà, Humanoag?) et pourquoi sa fille le planta pour aller tenter sa chance dans la chanson berbère (bonne chance, hein).
Moralité : il ne fait pas bon ennuyer les fans de Tokio Hotel.