[Chine & Inde] Pour Humanoid, Singapore's Today attribue 3,5/5 et Hindustian Times 3/5

Retour à l’époque où les groupes de proto-métal-punk comme Oblivion Dust revenaient chez eux : ici vivait une compagnie appelée Tokio Hotel. Ils ne venaient pas du Japon – à moins que le Japon ne fût devenu une province d’Allemagne – mais ils faisaient de la musique qui aurait bien tenu dans n’importe quel film animé (les animes du Japon, ndlt). Impression renforcée par le look de personnage de manga du chanteur Bill Kaulitz.
Avec son frère Tom à la guitare, le batteur Gustav Schafer et le bassiste Georg Listing, Tokio Hotel ont depuis excellé avec quatre n°1 dans les classements de hits et trois n°1 pour leurs albums dans leur pays d’origine (eh, c’est l’Allemagne, au cas où vous ne l’auriez pas encore noté), débutant en 2005 avec leur premier Schrei - plus tard réédité en anglais Scream.
De manière intéressante, trois ans après leur débuts, ils décrochèrent l’award du meilleur nouvel artiste au MTV Video Music Awards 2008, et devinrent le premier groupe allemand à remporter des awards à trois évènements des MTV Awards (VMAs, le Award Latino-américain et EMAs).
Ainsi, beaucoup attendaient ceci : leur second effort en anglais. Ce n’est pas tout à fait aussi lourd (comprenez meilleur, ndlt) que Schrei mais il y a encore assez de melodies et de croustillant pour que votre conscience le retienne, completé par (tout le côté) mélodramatique. Les chansons incluent des perles telles que Automatic, Zoom into me et Pain of Love.
3,5/5

C’est ce que les Jonas Brothers auraient aimé être s’ils n’avaient pas soudoyé / influencé la jeune génération d’Amérique. Le groupe allemand Tokio Hotel est devenu un tel (groupe à) succès de par le monde qu’ils ont été priés de ré-enregistrer leur premier album de « Schrei » (2005) en anglais, qui devient l’énorme succès « Scream » en 2007. Un autre album allemand « Zimmer 483 » suivi avec encore plus de succès. Mais c’est ce troisième album qui a tout l’émocore, toute l’ambiance angst (peur, angoisse, ndlt) et toute la rage qui transformera ce succès en un triomphe exubérant pour ces jeunes allemands quelques peu rockeurs de 20 ans.
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